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benoitG80
3 429 abonnés
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3,0
Publiée le 3 janvier 2015
"Une heure de tranquillité" n'est pas ce qui est réservé au spectateur tout au long du dernier film de Patrice Leconte... En effet, tout s'agite un peu trop bruyamment, et pour pas grand chose, pendant une bonne première partie autour de Christian Clavier qui de son côté fait tout pour en rajouter et en rajouter... Puis, les situations s'installant et les personnages se dessinant, on rentre un peu plus dans ce tourbillon qui prend un sens plus aiguisé et donc plus intéressant ! Cette heure tranquille et bien à soi, que souhaite vivre pour tout au monde Michel, en somme rien qu'un petit plaisir bien innocent, va révéler un homme égoïste, insensible aux autres, d'un cynisme incroyable suite à l'engrenage causé par cette avalanche de problèmes imprévus... Même si pour beaucoup, on est dans la caricature classique et habituelle, il n'en reste pas moins qu'un fond de vérité évident transpire de ce type de personnage pas si rare de rencontrer ! Et pour ce faire, Christian Clavier cabotine à souhait mais ne s'en tire pas si mal à côté d'une Carole Bouquet en contraste total par son apathie et ses angoisses existentielles, alors que du fils au voisin, en passant par les ouvriers, maîtresse et amis confondus, tous se donnent le mot les uns après les autres, pour faire irruption dans l'instant de grâce recherché par cet amateur de Jazz ! Il n'en reste pas moins que cette farce apparemment drôle, est sur le fond bien plus féroce et dure qu'elle ne semble l'être à l'écran ! Et à cause de cela, on ne peut qu'imaginer la même histoire sur un ton encore plus grinçant avec un héros dont l'acteur serait bien plus mordant et implacable... Je pense ainsi à Fabrice Luchini comme dans la pièce originale dont est issu ce film, ou d'autres encore bien plus caustiques que Christian Clavier... Maintenant cette comédie en étant un peu "too much", du simple besoin de s'isoler sans y arriver, (ce que chacun connaît forcément !), à cette fin plutôt radicale et révélatrice d'un égoïsme aveugle et forcené, est au bout du compte pas inintéressante même si l'humour potache et donc ce parti-pris choisi, n'était peut-être pas ce qu'il y avait de mieux comme idée principale ! Le scénario assez léger qui part de l'achat d'un "disque introuvable" jusqu'à cette folie faite d'accumulation de petits riens et de grandes déclarations aux effets dévastateurs, a déjà tout pour plaire, mais on rêverait d'être un peu plus secoués avec juste une mise en scène plus subversive et plus surprenante, dans l'esprit du film "Le Prénom" par exemple ! Alors pourquoi pas ?
La mécanique met du temps à démarrer mais on est gaté par une demi-heure finale réjouissante. Clavier surjoue au départ mais finit par imposer sa force comique quand Carole Bouquet joue à merveille son rôle de dépressive. Et comme toute bonne comédie est une bonne satire, le film pointe du doigts l'élitisme ou les emplois du temps contemporains surchargés par ...pas grand chose.
Adapté d'une pièce de théâtre, Une heure de tranquillité est une comédie chorale sympathique. Le réalisateur des Bronzés arrive à séduire le spectateur en nous arrachant quelques sourires et même quelques rires dans ce huit-clos bien maîtrisé. Le protagoniste veut juste avoir la paix pour écouter son album « rare » qu'il rêve d'écouter dans son salon, tranquillement. Mais, rien ne se passe comme prévu pour ce passionné de jazz... Des petits rebondissements sont au rendez-vous, c'est assez plaisant et efficace. Et puis, le casting est de qualité avec Christian Clavier est comme à son habitude très bon, pas aussi excellent que dans Qu'est ce qu'on a fait au Bon Dieu ? mais très crédible en brave homme. Toutefois, ses mimiques sont toujours aussi amusantes. Carole Bouquet et Valérie Bonneton sont convaincantes dans leurs taches. Ainsi, que Stéphane De Groodt en voisin envahissant. Egalement, le retour au cinéma de Rossy de Palma qui est à son tour, agréable dans son rôle de femme de ménage. Une petite apparition surprenante de spoiler: Jean-Pierre Marielle. La bande son est convenable avec son atmosphère parfois joyeuse et parfois tendue. Aussi, on a le droit à des situations cocasses avec ses dialogues savoureux. Pour conclure, Une heure de tranquillité est une petite comédie sans prétention, elle se résume en 1h20. Un honnête divertissement, pas indispensable de le visionner au cinéma mais parfait pour la télévision.
Bonneton fait du Bonneton, Bouquet du Bouquet, De Groodt et de Palma du De Groodt et du de Palma (et ces derniers sont les meilleurs du lot !). Même Marielle (en bonus) fait du Marielle. Quant à Clavier, il fait du "Jacquouille" -spoiler: aux Puces, en plein psychodrame avec ses proches, en pleine hystérie contre ses voisins, son (faux) plombier polonais.. . Cela ne ressemble en rien à la pièce homonyme de Zeller (pourtant adaptée par son auteur - que s'est-il passé ?) - c'est du vécu me concernant, car j'ai adoré la version "scène" de "Une Heure de tranquillité", histoire de Fâcheux pour notre temps (vue à la création, au théâtre Antoine). Ce n'est même pas du boulevard honnête, car ce type de spectacle nécessite au moins du rythme, et une mise en scène millimétrée ! On découvre enfin avec effarement que c'est Patrice Leconte qui réalise... Celui du magnifique "Une Promesse" (et de tant d'autres bons films). Ou même le metteur en scène de divertissements bien faits, comme "Les Bronzés"... Une des dernières sorties de 2014, et une catastrophe... Il est vrai que remplacer l'extraordinaire Luchini (Michel Leproux sur scène) par le très limité Clavier....
Michel (Christian Clavier), fidèle à lui même, joue très bien et sauve quelque peu le film. Le synopsis est assez sympathique et donne envie de voir le film. Mais le problème, c'est que les personnages secondaires ont des têtes à claques (prix spécial pour le fils et le voisin chiant) et leur humour est gonflant au possible. Je trouvais qu'Elsa (Valérie Bonneton) était une bonne actrice dans d'autres films où elle tient un rôle, par exemple dans "Eyjafjallajökull" qui était tout simplement hilarant. Mais qu'est-ce qu'elle a fait dans ce film ?
Aussi, l'idée que Michel est égoïste revient sans cesse dans le film. D'accord, c'est l'idée de départ. Mais les personnages crient "Michel égoïste, Michel égoïste !!" dans le film, c'est rabâché trop de fois. Bref, sans penser à la comédie, le reste du film est quand même potable, la réalisation reste bonne et ça fait plaisir.
En somme, ce film est tout de même un bon divertissement, on sourit à quelques blagues, ci ou là. C'est un film agréable, mais sans plus. À voir lorsqu'il n'y a rien à la télévision, ou entre potes... C'est vous qui voyez ! :)
En tête des recommandations spectateurs, les notules enthousiastes de Thomas L., ptitelisa, Niova, jemrugir, jonathan Z… En fait cinq avatars du distributeur, Wild Bunch, qui ne critiquent jamais que les sorties maison, à chaque fois un chef d’œuvre évidemment. Malgré cette manœuvre grossière, hélas assez courante, même si jamais aussi tristement lisible, on dirait que le film de Patrice Leconte peine à trouver son public. Né de l’imagination fertile d’un producteur, trop fier d’avoir inventé la martingale imbattable - réitérer un des cartons de 2012 ("Le Prénom", adaptation d’une pièce à succès) en faisant appel au champion du box office 2014 (Christian Clavier) - "Une heure de tranquillité" semblait pourtant un coup facile. Mais non, pièce sans esprit, adaptation sans éclat, c’est un vrai coup dans l’eau. On s’en réjouirait presque.
Rien de tel pour terminer cette année 2014 qu'une comédie "boulevard" assez agréable.
Pas particulièrement fan de Christian Clavier, je n'ai pas pris part à l'engouement "divin" mais Leconte à la réalisation me poussât à tenter l'expérience. Et si l'on pourrait regretter un manque de piquant par moments, la trame, certes classique, tient la route: imaginez que vous souhaitiez passer une heure de votre vie rien que pour vivre un moment de calme et que tout vous saute à la figure. C'est ce qui arrive a Michel. Acteurs et surtout actrices très bons (palme a Carole Bouquet et Rossy de Palma), séquence musicale magnifique et très beau final. Se laisse tout à fait voir...
Le truc avec Patrice Leconte, c'est qu'il est capable du pire comme du meilleur. Le meilleur, c'est Ridicule, la Fille sur le pont, Tandem. Le pire, c'est ça. Poussif, surjoué, comme pour compenser les manques du scénario - le scénario est faible, donc on surjoue, ça va faire rire - Ah que ce Clavier là est mauvais ! Une caricature du pire de lui-même ! Monsieur Leconte, quand referez-vous un bon film ?
Le Navet français de ce dernier jour de 2014 ! Je m'attendais à une comédie agréable surtout après la pub que nombreux présentateurs de télé font et surtout après Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ? mais non les dialogues de ce film sont lourds et donc une déception.
Je suis étonnée de voir des notes médiocres car j'ai beaucoup ri en regardant ce film ! Christian Clavier est décidément un acteur magistral, il porte le film sur ses épaules et qui d'autre que lui aurait pu interpréter ce rôle ? Ses mimiques et son énervement font beaucoup rire, j'adore la façon qu'il a de rembarrer toutes ces personnes, c'est poilant. Les acteurs et actrices secondaires apportent également leurs touches et sont très bons. Une bonne comédie pour commencer l'année !
Quelle déception, mais quelle déception !!!! J'étais restée sur la bonne impression que m'avait enfin laissée C. Clavier dans "Qu'est-ce qu'on.....Mais là, il en fait des tonnes, dans un film dont le scénario est insipide, les situations vues et revues. Je pense que C. Clavier a tenté de s'inspirer de L. de Funès dans "Oscar" mais lui est insupportable.... Le seul moment que je retiens est la petite apparition de J.P. Marielle, mais c'est J.P. Marielle ! Dommage ce sont les dernières minutes de ce chef d'oeuvre !
Une petite comédie de boulevard sympathique réunissant des acteurs semblant s'amuser à cabotiner : Christian Clavier (qui en fait peut-être un peu trop), Carole Bouquet (parfaite en femme dépressive), Valérie Bonneton, Rossy de Palma, Stephane de Groodt spoiler: ou encore Jean-Pierre Marielle . On passe un bon moment, on ne s'ennuie jamais et l'humour fait souvent mouche mais, sans que l'on sache exactement pourquoi (peut-être l’accumulation de personnages trop clichés ?), le film ne fait pas autant rire que Les Bronzés font du ski du même Patrice Leconte (référence certes dure à égaler). Une bonne comédie familiale mais qui n'est hélas pas très marquante.
Il y avait, paraît-il un second degré dans la pièce de Zeller, qui n'était pas seulement un vaudeville à la Feydeau, mais aussi la description d'un égoïste atrabilaire (?)... On cherche vainement ce second degré dans le film poussif de Leconte. N'apparaît plus que la trame éculée d'une mauvaise pièce de boulevard: adultère(s), mensonges, trahisons, portes qui claquent, ouvriers incapables, voisins envahissants, fils idiot, etc. le scénario enfile les poncifs d'un autre âge. Clavier refait du "Jacquouille", Bonneton criaille (on guette le "à table!") et Bouquet déprime... Les occasions de rire sont bien rares et on se demande ce que le cinéaste de "Tandem" du "Mari de la coiffeuse" et de "Ridicule" a fait de son talent.
Eh oui, c'est triste, mais le Patrice Leconte qu'on a tant aimé et qui nous a fait tellement rire (ou pleurer parfois) est décidément mort. En voyant ses derniers films, on se demande jusqu'où il va creuser ? Cherche-t-il du pétrole ? du gaz de schiste ? du méthane pour donner à ses films l'odeur correspondant au scénario et à l'image ? en tous cas, il a depuis longtemps dépassé la couche des navets...A force, il va se retrouver en Australie ou en Chine...il nous fera alors , "Viens chez moi, j'habite chez un aborigène", "les vécés étaient bouchés par un canard laqué", « les bridés », « mon rouleau de printemps s’appelle reviens », « les bridés font du ski », « tan-nems », « Monsieur Hir-iz cantonnais », « Le mari de la kangouroute », « les spécialistes...du wok », « Circulez, y’a rien à boire »,…etc…On peut lui faire confiance pour trouver des titres aussi mauvais que ses films puisqu’il s’y emploie déjà depuis une 10aine d’années (damnées ?). Il faut savoir prendre sa retraite Mr Leconte...et laisser la place à ceux qui arrivent avec des idées, des scénaris, et du talent...Adieu, gentil monsieur !
N’avez-vous jamais remarqué qu’il suffit que vous vouliez, ne serait-ce qu’un laps de temps, dédier toute votre attention pour accomplir en toute tranquillité à une chose exclusivement, aussi futile soit-elle mais d’importance pour vous, pour que le sort s’acharne à vous empêcher de faire cette chose, jusqu’à éventuellement vous en faire perdre votre patience ? C’est justement sur ce concept que repose "Une heure de tranquillité". En le regardant, je n’ai pu m’empêcher de penser que la nouvelle réalisation de Patrice Leconte ressemblait fortement à une pièce de théâtre : le sujet tourne inlassablement autour de ce projet en apparence facile à réaliser, seulement rien ne se passe comme voulu dans cet appartement de type haussmannien duquel on ne sort que très peu. Et en effet, je viens de voir dans les anecdotes de tournage que ce film est l’adaptation de la pièce de théâtre éponyme, laquelle a apparemment eu son franc succès avec notamment Fabrice Luchini dans la peau de Michel Leproux. A la réflexion, je me demande pourquoi Luchini n’a pas repris son rôle. Non pas que Christian Clavier est mauvais, il fait même le boulot convenablement. Mais Clavier fait du Clavier. Rien de plus, rien de moins. Alors que Luchini, nous le savons tous, a une plus grande sensibilité. Une plus grande sensibilité envers les mots, envers la littérature, envers la musique. Et quand le pitch tourne autour d’un disque de jazz à priori rarissime… Bon enfin voilà. Le problème de cette adaptation est qu’elle est restée théâtrale. Très théâtrale. Trop théâtrale. Il n’y a pourtant pas grand-chose à redire sur le casting. Christian Clavier se démène comme un beau diable au milieu de personnages qui jouent plutôt bien le coup, comme Carole Bouquet en femme déprimée au possible en proie à des angoisses d'ordre existentiel, Stéphane de Groodt en voisin envahissant, Rossy de Palma en femme de ménage trop consciencieuse, ou encore Arnaud Henriet en ouvrier clandestin. Seule Valérie Bonneton n’est guère convaincante. Une pléiade de personnages qui vont se donner la réplique à un moment donné ou un autre, comme le veut la tradition des pièces de théâtre. Mais ce qui pêche le plus dans cette comédie très vaudevillesque où mensonges, quiproquos et faux-semblants se côtoient (poussant le vice jusqu’au concept de l’hôpital qui se fout de la charité), c’est vraiment cette mise en scène théâtrale omniprésente. La sauce ne prend pas, ou peu. Le rythme est pourtant soutenu et parvient à amener le spectateur sans peine au bout des 79 minutes, conclues en beauté par un Jean-Pierre Marielle dont le charisme s’impose tout de suite à l’écran, détenteur en prime d’une réplique cinglantespoiler: ("Comment vont tes parents ?") . Là aussi, Marielle fait du Marielle, mais curieusement ça passe, ce dernier prenant visiblement un malin plaisir à jouer un vieux qui perd un peu la boule (la perd-il vraiment, ou… ?). Le spectateur peine pourtant à rire de cette situation simple qui prend des proportions folles, mais ne peut s’empêcher de sourire car chacun se reconnaîtra à un moment donné ou un autre dans cette histoire ubuesque. Comme quoi, les recettes faisant le succès des pièces de théâtre ne font pas toujours le bonheur du 7ème art. Personnellement, dans le style, je préfère largement "A gauche en sortant de l’ascenseur" ou encore "Le dîner de cons".