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Alain D.
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3,5
Publiée le 13 février 2016
Une bonne comédie de Patrice Leconte. Sur le fond d’une histoire très simpliste, le scénario de Florian Zeller aborde divers sujets tels que la vie de couple, l’infidélité, la solidarité … Il nous délivre ainsi une suite de gags, des scénettes comiques tirant sur le vaudeville. Adapté d'une pièce de théâtre, le film comporte un décor unique et très peu de scènes en extérieur. La mise en scène énergique est menée tambour battant autour d’une pléiade de comédiens talentueux incarnant des personnages hauts en couleur : dans la famille Leproux, nous avons : Michel (le père) incarné par Christian Clavier très en verve, qui nous fait du Clavier pur souche, Nathalie sa femme jouée par Carole Bouquet, Elsa sa maitresse interprétée par la rayonnante Valérie Bonneton, Sébastien (le fils) campé par Sébastien Leproux toujours autant décalé. Le casting possède une couleur européenne puisque nous y retrouvons également le belge et brillant Stéphane De Groodt (le voisin polonais Pavel) et l’espagnole Rossy de Palma l’actrice chère à Pedro Almodóvar.
Première fois que je n'entends pas un seul rire dans une salle de cinéma pour un film qui se veut comique... Nous sommes sortis atterrés par tant de platitude. 1h19mn inteeeeeerminables. Il faut prévenir les gens : on frise la déprime en sortant!
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2,0
Publiée le 15 avril 2016
Juste 1 heure pour ècouter l'album de Niel Youart , « Me, myself and I » ! Eh bien non!!! Ni bonne ni mauvaise, cette adaptation d'une pièce de thèâtre contemporaine doit beaucoup à Christian Clavier! Une comèdie dans laquelle le point de vue critique sur notre vie d'aujourd'hui et sur l'individualisme forcenè (où l'on est plus ou moins plongè) donne un caractère de personnage très ègoïste! En effet, Michel Leproux va se retrouver dans des situations qui se dègradent au fur et à mesure que l'histoire avance! Un rôle sur mesure pour Clavier qui limite les dègâts car - hormis Rossy de Palma - les acteurs ne sont pas terribles! De plus, on sent que Patrice Leconte ne s'est pas du tout investi dans la mise en scène qui ne mèrite attention que pour son acteur principal! Le thème est lèger et en même temps ça dit quelque chose via le final avec une très belle scène entre Clavier et Jean-Pierre Marielle! C'est d'ailleurs le meilleur moment du film avec, aussi, l'achat de ce fameux disque introuvable dans la scène d'introduction...
Quel plaisir de retrouver Christian Clavier après les Profs et le Bon Dieu ! Les seconds rôles sont excellents, mention spéciale à Valérie Bonneton, toujours aussi drôle.
Quoi qu'on en dise le comique est un art difficile et il est bien plus difficile de faire rire que d'émouvoir. Et en l'occurrence ce film m'a bien fait rigoler, il y avait longtemps que ne n'avais pas autant ri devant un film. Autant dire que j'ai apprécié. Et qu'on arrête les critiques du genre "c'est invraisemblables...") nous sommes au cinéma, que diable. Et puis il y a l'interprétation. On peut raconter ce qu'on veut sur Clavier n'empêche qu'il prouve là encore que c'est un excellent acteur. Le reste de la distribution ne démérite pas avec en tête Stéphane De Groodt dans un rôle à la Séraphin Lampion qui lui sied comme un gant, Rossy de Palma, impayable comme d'habitude, Valérie Bonneton toujours aussi craquante. Et l'apparition éclair du regretté Jean-Pierre Marielle. En revanche Carole Bouquet déçoit et l'acteur qui fait le fiston nous agace. Rendons aussi grâce aux scénaristes pour cette fin fabuleuse ! Tout n'est pas parfait mais on s'en paye une bonne tranche...
Une comédie dans le pure tradition des pièces de théâtre qui n'apporte rien d'autre au cinéma que la possibilité de toucher un plus large public; PLV : un film dont personne ne se souviendra dans 3 ans
Le principal regret que l’on ressent à la vue de cette petite comédie est incontestablement que Fabrice Luchini n’est pas repris le rôle principal qu’il occupait dans la pièce de théâtre dont elle est adaptée. De retour sur le devant de la scène après les succès publics des Profs et de Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu (et le flop déjà oublié du Grimoire d'Arkandias), Christian Clavier semblait un choix logique dans la peau de cet irascible et monomaniaque individu, qui apparait comme un condensé des stéréotypes de ce que l’on déteste dans la petite bourgeoisie parisienne. Le surjeu de l’acteur ne permet toutefois pas à cette pièce de boulevard de développer son sous-texte sociologique, mais donne le rythme à ce scénario, qui finalement n’est rien de plus qu’une cascades de péripéties surfaites. Même si celles-ci sont globalement prévisibles, les acteurs secondaires (depuis Carole Bouquet à l’apparition finale de Jean-Pierre Marielle) donnent un peu de la saveur au déroulement des évènements.
On ne rigole pas vraiment mais on a le sourire aux lèvres tout le long du film...j'avais vu au théâtre la prestation de Luchini et franchement Clavier est bien meilleur dans le film! Le film repose uniquement sur la prestation de ce dernier!
Dernier film en date de Patrice Leconte, Une heure de tranquillité c’est de la petite comédie minimale, pas franchement géniale, qui survit par quelques numéros d’acteurs, mais c’est vraiment de la pure survie ! Rien de bien génial. L’histoire est au final assez quelconque. Un type pas très sympa veut écouter un disque et des événements divers l’en empêche jusqu’à ce qu’il retrouve finalement le plaisir de se retrouver avec son père pour l’écouter ! C’est d’un intérêt très limité car l’humour reste répétitif, les personnages ne sont pas dégrossis et leur nombre n’aide pas à les affiner. Une heure de tranquillité est au final un métrage qui se laisse suivre passivement, sans jamais entrainer à sa suite le spectateur, sauf au gré de quelques petites mésaventures amusantes autour d’incidents de plomberie. Ça reste le seul passage amusant et pourtant c’est loin d’être très imaginatif ! A mon sens, lorsqu’on joue la carte du film théâtral il faut que l’humour soit vif, tranchant, avec des répliques qui frappent dures, mais là non, rien de tout cela. Heureusement un casting attrayant parvient à sauver quelques scènes. Attention, l’impression de sous-exploitation d’un casting prestigieux est bien là. Surtout concernant Carole Bouquet, mais on pourra dire la même chose de Valérie Bonneton ! Clavier parait-il ne voulait pas d’un one-man-show de sa part, ben c’est raté car les acteurs, bien qu’efficaces n’ont quasiment pas de présence ! Clavier porte tout le film, avec un certain talent il faut le dire et de la verve, mais ce n’est pas suffisant pour sauver un métrage entier. Il reste néanmoins l’intérêt principal du film, et ses difficultés peuvent parvenir à faire rire de façon très intermittente ! Coté réalisation peu de surprises. Huis clos théâtral, Patrice Leconte mène assez bien la danse mais ne force pas son talent. Une heure de tranquillité n’a pas de gros atouts, si ce n’est de ne pas être trop vilain grâce à une photographie claire bienvenue et une bande son qui, épisodiquement retient l’attention. Je ne m’étendrai cependant pas, cela n’a pas d’intérêt. Une heure de tranquillité est donc un petit film faiblard, qui sent le vite emballé. Tout à la gloire de Clavier, c’est une bande qui se laisse voir un dimanche pluvieux mais qui n’est ni suffisant sur le plan comique ni suffisant sur le plan de la critique de la société moderne. La pièce est peut-être meilleure, mais ce film ne donne pas trop envie de la découvrir. 1.5
La pire comedie que l'on puisse imaginer: tout sauf drole, beaucoup de rechauffe, aucune surprise, un tres mauvais jeu d'acteurs (decevant de la part des tetes d'affiche). Ne perdez pas votre temps.
Pour ce film de commande, inspiré de la pièce éponyme de Florian Zeller, Patrice Lecomte se cogne aux murs de l'appartement dans lequel se situe pratiquement toute la durée de ce "court" long-métrage. À peine 1h20, largement suffisant, pour constater qu'à aucun moment le réalisateur ne trouve le rythme indispensable afin de ne pas verser dans le vide total. Les portes qui claquent vous empêcheront peut-être de sombrer dans un profond sommeil.
Les talents de Fabrice Luchini, Christiane Millet et Chloé Lambert qui excellaient au théâtre ne trouvent aucun écho dans le très pâle reflet de ce que voudrait être le film.
Seul, Stephane de Groodt réussit le tour de force d'arracher de rares sourires.
Grosse déception pour ce dernier film que je vois en 2014. Là où je pensais m'amuser, l'ennui m'a envahi.
Navet. Ca faisait longtemps que je ne l'avais pas écrit, ce mot. Navet. Ca ne me manquait pas. Ca ne manque jamais à personne, à vrai dire, un navet. Mais voilà : degré zéro de réalisation, écriture idiote et alignement de clichés, jamais drôle, jamais un sourire, du convenu sur du convenu, Florian Zeller, je retiendrai le nom, je le contournerai désormais, de loin, navet, des dialogues ridicules, un film ridicule. Navet.
Ce film est adapté d'une pièce de théâtre. Et bien ma foi c'est très sympathique et très amusant. Une bonne histoire toute simple pour bien se divertir et bien se marrer.
Sceptique en me rendant au cinéma voir cette nouvelle comédie de Leconte. Et je fus très surpris, en positif ! En effet, Clavier nous déroule son jeu, toujours aussi impeccable malgré toutes ces années ! Les acteurs sont assez bons pour un scénario honnête et un décor en huit clos qui colle tout à fait avec l'esprit que tente de faire dégager le film. Toutefois, le film peut paraître lassant a force de répétition et d'acharnement et le jeu de certains acteurs lassent avec le temps. Fort heureusement, le temps court ( 1H20) permet de garder un rythme de tournage tout simplement génial, on ne s'ennuie pour ainsi dire presque jamais ! Alors pour passer un agréable moment, et pour les amoureux du théâtre, à voir en ce début d'année !
Pour ma part j'ai passé un bon moment ! Ce film est dans la continuité du Prénom ou d'autres films du genre. Ce n'est pas le film comique de l'année mais il fait rire et sourire, n'est-ce pas là le principal? Un grand Clavier sans qui le film n'aurait jamais été ce qu'il est. Il est comme le vin, il se bonifie avec le temps.