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    Une Histoire de Fou
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    3,5
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    54 critiques spectateurs

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    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 novembre 2024
    C'est surement un film qui tient au cœur de R. Guédiguian par l'histoire qu'il raconte. Celle du génocide arménien au début du siècle puis le combat terroriste de ces mêmes arméniens contre leurs bourreaux turcs. Et tout ça avec Marseille comme fil rouge et une famille, sinon deux, brisée par le départ de leur fils pour s'engager dans cette lutte terroriste. Inspirée d'une histoire vraie, ce film mêle plusieurs époques et évoque de façon subtile plusieurs thèmes chers au réalisateur je suppose, la famille, les racines, l'Arménie etc... Le début surprend car c'est joué en allemand, mais aussi en arménien, et si les sous-titres ne sont pas activés ce n'est pas sous-titré par défaut. A savoir. Et donc à voir aussi.
    mat niro
    mat niro

    360 abonnés 1 840 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 octobre 2021
    Robert Guédiguian filme le procès de l'assassin de Talaat Pacha en 1921, responsable du génocide arménien. Film politique très engagé où le cinéaste essaie assez maladroitement de réconcilier arméniens et turcs. Manquant clairement de rythme, l'ensemble vaut la peine d'aller jusqu'à la fin, rien que pour la dernière phrase du réalisateur qui apaise un sentiment assez manichéen pouvant mettre mal à l'aise pendant cette oeuvre.
    Biertan64
    Biertan64

    51 abonnés 1 437 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 novembre 2020
    Cette fresque d'une partie de l'histoire arménienne au 20ème siècle est beaucoup trop didactique, avec un manque cruel de passion pour nous captiver.
    Cette absence d'émotion était déjà une faiblesse dans "l'armée du crime" du même Robert Guédiguian mais celui-ci traitant de notre propre histoire, il était plus facile de s'en accommoder.
    Le prologue en 2021, tourné en noir et blanc, est finalement le passage le plus instructif, avec le procés à Berlin de Soghomon Thelirian (Robinson Stevenin) pour avoir assassiné le bourreau de son peuple Talaat Pacha.
    La suite souffre de trop de longueurs, avec une difficulté à faire le lien entre le génocide de 1915 et les divers attentats en Europe, survolés, ou les opérations à Beyrouth deux générations après (pourquoi et contre qui?).
    Quant au personnage de Gilles (Grégoire Leprince-Ringuet), victime collatérale d'un de ces attentat, il n'a aucun sens, si ce n'est servir de caution pour faire adhérer à la cause arménienne (vu que lui même va chercher à comprendre puis pardonner, c'est bien parce que la cause est juste) et ses actions manquent de vraisemblance (la rencontre improbable au Liban avec celui qui l'a mutilé, le fait qu'il s'installe chez sa famille...).
    Bref un film qui a le mérite d'exister et de dégrossir l'histoire méconnue de ce pays mais qui pêche dans la forme.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 732 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 octobre 2020
    Une Histoire de Fou est l'un des films sur le génocide arménien comme racine des sentiments et du combat et pour découvrir l'autre en tant que partie de soi. Un film sur le terrorisme au premier ou sur un héritage sacré. L'équilibre est significatif dans le cas de ce film et la performance admirable d'Ariane Ascaride en est le meilleur exemple car de manière inspirée elle donne un portrait des événements. Mais c'est d'abord l'image des états d'âme dans différentes situations sur des nobles idées et les moyens d'imposer un idéal sur le crime et sur la famille et sur un accident qui change tout. C'est l'un des films pour se souvenir ou découvrir pas seulement une tragédie nationale mais la manière délicate et précise de la présenter au niveau de la vie quotidienne personnelle. Robert Guédiguian a fait un très bon film...
    Tony L'Ambassadeur
    Tony L'Ambassadeur

    35 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 septembre 2020
    L’histoire de fou est sans hésitation l’histoire d’Anouch et de Gilles, avant d’être celle du génocide arménien. Cela ne minimise ou ne tait en rien ce génocide bien au contraire. Il est bien vivant, il est là chaque minute du film et il donne vie à cette histoire de fou. Le réalisateur, Robert Guédiguian, précise lui-même d’ailleurs que « ce qu’il voulait c’était se pencher sur cent ans d’histoire, autrement dit le génocide et ses conséquences ». En parler, c’est déjà reconnaitre son existence. Ceci étant dit, d’un point de vue plus romanesque, j’aurais aimé que la relation entre Gilles et la famille de Hovannes prenne plus de place que la singularité de ce lien soit plus approfondie et dépasse cet horizon, un peu trop plat ou oserai-je un peu trop propre… J’ai apprécié Une Histoire de Fou pour ce qu’il porte fort, mais Jean-Philippe Tessé des Cahiers du Cinéma résume bien mon ressenti avec cette phrase « une à une les scènes n’ont guère d’ampleur, le film en a certainement ».
    moket
    moket

    542 abonnés 4 352 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 août 2020
    Une histoire de fou, certes, mais un film pas fou fou... Il met très longtemps à démarrer et le pire c'est qu'il s'essouffle très vite passée la scène d'introduction. Simon Abkarian est très convaincant, bien plus que son insupportable épouse en mère éplorée. Finalement, si le sujet est grave, le film manque de souffle épique.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    69 abonnés 782 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 décembre 2017
    Guediguian aborde la question du génocide arménien avec un scénario original voire osé en mettant en face à face le terroriste coupable d’appartenir à un peuple décimé avec la victime innocente de ses actions. Au final, le film trouve sa limite face à cette grande ambition et ce sujet immense : comment casser la transmission de la vengeance de génération en génération. Guediguian ne nous épargne pas quelques (brefs) clichés qui portent la signature de son parcours politique. Et pourtant les bons moments ne manquent pas : le procès de l’assassin de Talaat Pacha, ou la vie du couple Aram- Anahit dans un Beyrouth en pleine guerre. Simon Abkarian est plus crédible en père, épicier soucieux de regarder l’avenir que l’inévitable Ascaride en mère éplorée. On en sort plus instruit sur la culture arménienne, mais il manque le souffle épique que méritait le sujet.
    DVD - novembre 2017
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 mai 2017
    Beau film, bien rythmé pour sa catégorie.
    Le film est très bien joué, les décors sont très bons, on se retrouve plongé au début des années 1980.
    Ce film traite d'un sujet sensible avec beaucoup de pudeur, en respectant et même en décrivant bien les sentiments partagés entre la soif de vengeance, la fierté d'un peuple, l'envie légitime de tourner une page pour reconstruire.
    Hastur64
    Hastur64

    229 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 août 2016
    Avec son dernier film Robert Guédiguian s’écarte un peu de sa filmographie à la veine très sociale pour se concentrer sur un aspect plus historique à travers, quelque chose qui le touche de près, le génocide arménien. Pour cela il adapte dans une fiction l’histoire de José Antonio Gurriaran qui a failli être tué dans un attentat perpétré par une organisation arménienne clandestine afin d’attirer l’attention du monde sur l'existence du génocide et pour récupérer la terre de leurs ancêtres. Il fait donc entrer en collision le destin d’Avram qui veut combattre pour venger la mémoire de ses ancêtres massacrés par l’Etat turc et celui de Gilles victime collatérale de ce combat qui, lui, ignore tout de l’Arménie et du génocide qu’a subi ce peuple. Avec ce drame le réalisateur interroge la mémoire de la diaspora arménienne durant tout le XXème siècle des exécutions du début du siècle jusqu’aux attentats de masse des années 70 - 80. Si la mémoire est interrogée, les modalités du combat sont elles aussi remises en question notamment à travers le personnage d’Avram qui symbolise la crise de conscience de ce mouvement quand les attentats on fait plus de victimes innocentes que d’officiels ou d’intérêts turcs. Mais, ce film n’est pas qu’un long-métrage historique/politique, il est également un drame familial et une évocation de la force du pardon au travers de la mère d’Avram et de Gilles qui vont en se soutenant essayer de reprendre en même leur vie après la déflagration de cet attentat sur celle-ci. Personnellement, le drame de ces deux êtres victimes collatérales de ce combat pour la reconnaissance du génocide m’a beaucoup touché et le rappel historique a été vraiment enrichissant, tant pour l’opération Némésis qui a consisté en l’élimination des responsables du génocide durant l’entre-deux-guerres que l’existence de l’ASALA qui a commis tous ces attentats dont, je l’avoue, j'ignorais tout. Un film vraiment passionnant tant dans son fond historique que dans l’histoire plus personnelle qu’il développe. À voir absolument.
    Nicothrash
    Nicothrash

    379 abonnés 3 046 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juin 2016
    Pas facile d'aborder le thème du génocide arménien au cinéma et encore moins quand il s'agit de critiquer le film qui en découle. Robert Guédiguian, dont le sujet le touche personnellement, ouvre son film de fort belle manière sur une scène saisissante et immédiatement dans le vif, facile pour le spectateur à ce moment d'entrer dans le métrage, d'autant que le sujet, quelque peu tabou, est rarement traité sur grand écran. Un devoir de mémoire s'impose, tout comme la vérité sur cette période sombre et réfutée par les négationnistes. Tout est donc réuni pour un beau moment de cinéma, sur le papier du moins, car rapidement, c'est triste à dire, mais l'on s'ennuie devant ce métrage beaucoup trop bavard et au criant manque de rythme. Pire encore, l'émotion n'est pas non plus au rendez-vous, la faute à des interprétations très inégales qui rendent l'ensemble peu crédible, dommage pour Ascaride et Abkarian qui eux jouent juste. En outre, le film dure plus de 2 heures et force est de constater que c'est bien trop pour ce qu'il a à dire et ce malgré une actualité qui s'en fait l'écho, l'occasion de découvrir par ailleurs une autre forme de terrorisme, mené pour la plupart par des Hommes au final à peine concernés par une cause d'un autre temps qui n'attend que la vérité et rien d'autre ... Un film utile à défaut d'être passionnant et qui vaut au minimum d'être vu pour un certain enrichissement personnel.
    tixou0
    tixou0

    709 abonnés 2 003 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 avril 2016
    Sur l'aspect historique de "Une histoire de fou", on ne peut que déplorer d'abord l'"oubli" des autres minorités chrétiennes allègrement génocidées par les Turcs en même temps que les Arméniens : Assyro-Chaldéens principalement, mais aussi des orthodoxes et des protestants. Pour les mêmes raisons. La Turquie, qui succédait à l'Empire ottoman, s'est ainsi construite sur des monceaux de cadavres. Aujourd'hui, l'"islamo-conservateur" Erdoğan achève le travail, en finançant, armant et soutenant l'auto-proclamé "Etat islamique", qui a pour dessein principal d'éradiquer définitivement les (maintenant) très rares foyers résiduels chrétiens de la région (et pré-islamiques, comme les groupes yazidis). On regrettera aussi la présentation très partielle (partiale...) de l'activisme de l'ASALA, après un long (et fastidieux) prologue "années 20" (procès Tehlirian - avec un Robinson Stévenin aussi crédible en Arménien que je pourrais l'être en Japonaise...). Pas mal de parlotes (on aime à discourir chez les communistes, il est vrai...), peu de "dimension épique", du "terrain" bâclé. En fait, la seule partie (un peu) intéressante, et convaincante, est la partie "cas de conscience" d'Aram (et suites), avec contre-point "marseillais" - où l'on retrouve (en partie) le savoir-faire de Guédigian ("ambianceur" familial). Le reste est pesamment didactique, décousu.... sans grand attrait cinématographique. Une « grande fresque » mémorielle au souffle bien court. Côté interprétation, seuls Ariane Ascaride (la mère d'Aram) et (pour une fois !) Grégoire Leprince-Ringuet (Gilles, la "victime collatérale") s'en tirent de manière opportune....
    Dark V.
    Dark V.

    2 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 avril 2016
    Guédiguian aime faire des histoires qui posent question, qui débattent sur des sujets de société et cela le rend formidablement intéressant dans une époque bien souvent vide de sens. Ici il pose cette fois la question du terrorisme, parfois nécessaire pour se faire entendre dans le monde, mais qui se confronte à notre propre humanité. La première partie est très réussie, efficace sur le rythme de l'action avant le temps des questions, plus lent (parfois trop).
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    67 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 janvier 2016
    Reconnaissance intemporelle

    Le génocide arménien est un thème compliqué à aborder. Certains tentent d’exposer des faits, d’exposer une période historique, alors que d’autres prennent un réel parti pris et défendent des idées, qu’elles soient arméniennes ou turques.
    Une histoire de fou est le second long-métrage de Robert Guédiguian portant sur ce génocide, après Le voyage en Arménie, véritable quête des origines du réalisateur.

    La force du film de Robert Guédiguian réside dans sa narration. Une histoire de fou débute et nous voilà plongés dans un long-métrage en noir et blanc. On comprendra très rapidement qu’il s’agit de faits historiques reconstitués : l’assassinat de Talaat Pacha, reconnu comme l’un des principaux organisateurs du génocide arménien, par Soghomon Tehlirian (interprété par Robinson Stévenin). S’en suit un procès, mais pas n’importe lequel. Le procès qui permettra de rendre justice aux arméniens. Toutefois, la suite du film indique clairement que ces derniers n’ont pas pour désir d’en rester là, et qu’une rébellion continue à se construire, afin d’aller plus loin. Cette différenciation, Robert Guédiguian l’indique par le retour à la couleur, et le spectateur s’immisce dans la vie d’un couple, celui interprété par Ariane Ascaride et Simon Abkarian, accompagné de leur fille, et de leur fils, Aram, qui considère nécessaire le fait de prendre les armes, et de continuer la lutte.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 décembre 2015
    Grosse morale, bien sûr, digne des Arméniens, héritiers d'un christianisme prégnant - et pour cause! Le style impeccable et intelligent sans chichis. Très éducatif, avec une portée allant au delà de ce que beaucoup peuvent considérer comme du nombrilisme arméno-turc. Merci Guediguian et merci également à l'auteur d'avoir témoigné de son expérience dans un livre ayant inspiré le réalisateur.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 16 décembre 2015
    Un film appliqué, mais qui s'avère un peu long. Peut être trop explicatif...Je pense que sur le sujet, je préfère un documentaire. Le film a le mérite de traité le génocide, sa mémoire et les hommes qui en souffrent encore.
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