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    Une Histoire de Fou
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    3,5
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    53 critiques spectateurs

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    Jean-Louis J
    Jean-Louis J

    2 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 novembre 2015
    Super film voir mes commentaires ci dessous Tout y est sujets abordés, realisation, interprétation Du très bon cinéma français merci Mr Guédiguian
    velocio
    velocio

    1 303 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 novembre 2015
    Présenté en séance spéciale lors du dernier Festival de Cannes, "Une histoire de fou" réunit presque tous les « marqueurs » du cinéma de Robert Guédiguian : Marseille, le sort des Arméniens, l’histoire et la politique. Depuis longtemps déjà, Robert Guédiguian envisageait de réaliser un film sur le génocide arménien et ses conséquences, à l’occasion du centenaire de ce massacre qui a fait 1.3 millions de victimes. Restait à trouver la façon d’aborder le récit. C’est une rencontre avec le journaliste espagnol José Gurriaran qui lui a apporté la solution : le 29 décembre 1980, Gurriaran a été gravement blessé par une bombe posée par l’ASALA, l’Armée secrète arménienne de libération de l’Arménie. Lui qui ne savait rien sur le génocide arménien a cherché à comprendre, a décidé de rencontrer les responsables de l’attentat et est devenu un fervent militant de la reconnaissance du génocide arménien. Dans l’écriture de leur scénario, Robert Guédiguian et Gilles Taurand se sont donc librement inspiré du livre « La bombe », livre dans lequel José Gurriaran raconte son histoire. Avant de nous entraîner, sous forme de fiction, dans les actions violentes perpétrées dans les années 80 par des Arméniens de la Diaspora, Robert Guédiguian a eu l’excellente idée de proposer aux spectateurs un prologue qui raconte une histoire véridique, celle de Soghomon Tehlirian, un survivant du génocide arménien qui, à Berlin, le 15 mars 1921, tua d’une balle de revolver Talaat Pacha, principal responsable du génocide arménien. Cet homme d’état ottoman avait fui son pays en 1918 pour s’établir en Allemagne. Condamné à mort par contumace en 1919 par la cour martiale turque, ayant trouvé refuge dans un pays qui refusait de l’extrader, Tallat Pacha était dans le collimateur de l’opération Némésis, menée pour exécuter les responsables du génocide arménien. Lors du procès de Soghomon Tehlirian, ce dernier et ses avocats n’ont jamais cessé de revendiquer l’action et la préméditation, ce qui n’a pas empêché le Jury populaire de déclarer l’accusé non coupable. Ce prologue, Guédiguian l’a tourné dans un très beau Noir et Blanc et Robinson Stévenin, qui interprète le rôle de Soghomon Tehlirian, s’y montre particulièrement à son avantage. Il permet de mettre en perspective des événements mettant en scène des survivants du génocide face à des responsables de ce génocide avec ce qui s’est passé 60 ans plus tard, avec les actions terroristes de l’Armée secrète arménienne de libération de l’Arménie, l’ASALA : des actions menées par des descendants de survivants contre des cibles turques, personnalités ou intérêts économiques, dans le but de pousser à la reconnaissance du génocide arménien par la Turquie, directement ou par la pression du plus grand nombre d’autres pays. Dans un film qui va au plus profond des consciences en s’interrogeant sur la justice, sur la vengeance, sur le pardon et sur la mémoire, Robert Guédiguian prouve, une fois de plus, qu’il est un des plus grands réalisateurs de notre époque, tant au niveau de la forme, de plus en plus aboutie de film en film, que du fond, toujours aussi humaniste sans jamais être mièvre.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 novembre 2015
    Pas mal , un peu trop long à mon goût.Toutefois il n'y a pas beaucoup d'action pour un film qui traite le génocide Arménien.
    traversay1
    traversay1

    3 572 abonnés 4 861 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2015
    Le génocide arménien imprègne Une histoire de fou. Dans sa mémoire, sa célébration et aussi les exactions qu'il a ensuite provoqué, causant la mort d'innocents à la fin des années 70. Le film n'est pas tant une fresque historique même s'il commence dans les années 20 et se termine 70 ans plus tard qu'une évocation intime à travers des personnages, arméniens ou non, réels ou pas. Si Guédiguian est un cinéaste social, il ne faudrait pas oublier qu'il est un amoureux du romanesque et
    Une histoire de fou en est une preuve éclatante. Jusqu'à une certaine candeur d'ailleurs qui n'est qu'une forme exacerbée de sincérité et d'honnêteté. Une histoire de fou est passionnant dans ce qu'il dit de la violence, de la vengeance, du pardon ... Ce qui rend le film aussi riche dans ses différentes thématiques, politiques autant que fondamentalement humaines.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 novembre 2015
    Vu ce film en avant première en présence du réalisateur Robert Guédiguian…Robert Guédiguian avoue avoir porté ce film depuis plusieurs années, c’est en quelque sorte son devoir de mémoire, il lui fallait faire ce film à ce moment là, au moment où l’on commémore le centenaire de la non-reconnaissance, de la négation du génocide arménien par l’état turc…n’étant pas arménien, je dois avouer que plusieurs événements de cette longue fresque historique m’étaient inconnus ou s’étaient effacés de ma mémoire…le 15 mars 1921, Talaat Pacha, considéré comme le principal organisateur du génocide arménien, condamné à mort par contumace par la cour martiale turque en 1919 mais s’étant enfui à Berlin, est exécuté en plein jour, d’une balle dans la tête par Soghomon Thelirian . Jugé peu de temps après, son procès à Berlin est l'occasion pour la communauté internationale de se pencher sur l'impunité des responsables du génocide et il est finalement acquitté. Au cours du procès des photographies des horreurs turques préfigurent les images d’un autre génocide à venir…Ces événements constituent le prologue du film de Robert Guédiguian. Les images sont en noir et blanc pour mieux nous replonger dans l’atmosphère de cette époque…Cinquante deux ans plus tard, la communauté arménienne de Marseille inaugure, en présence du maire de Marseille Gaston Defferre et du ministre Joseph Comiti, dans les jardins de la cathédrale des Saint-Traducteurs, un monument à la mémoire du génocide arménien…le fait que le mot génocide y figure, déclenche l’ire des autorités turcs et la menace de rupture des relations diplomatiques. C’est le début de la seconde période du film…on y retrouve la communauté arménienne de Marseille, et parmi elle une famille d’épiciers Hovannes (Simon Abkarian) et Anouch ( Ariane Ascaride)… leur fils Aram ( Syrus Shadini) étudiant, se rebelle contre la passivité de la communauté qui soixante ans après, n’a toujours pas réussi à faire reconnaître le caractère de génocide auprès de la communauté internationale. Radicalisé avec d’autres camarades regroupés autour d’un journal arménien de Marseille, il accepte de faire sauter à Paris la voiture de l’ambassadeur de Turquie qui y trouve la mort avec son chauffeur…effectivement en octobre 1975, l’ambassadeur de Turquie et son chauffeur seront victimes d’un attentat alors qu’ils franchissaient en voiture le pont de Bir-Hakeim…l’attentat étant attribué à la Fédération Révolutionnaire Arménienne, bien que revendiqué par l’ASALA….Dans le film, un jeune cycliste, Gilles, étudiant en médecine, fiancé à une étudiante en médecine, tous les deux issus de parents bourgeois, médecins, catholiques, est victime collatérale de l’attentat et grièvement blessé aux jambes. Aram est exfiltré au Liban et va rejoindre la lutte armée et l’ASALA marxiste léniniste. Le film explique assez mal ce que les arméniens ont à voir dans la guerre du Liban, mais probablement bénéficient – ils du soutien de l’OLP dans la formation de ses militants et dans la préparation des attentats qui visent les intérêts turcs dans toute l’Europe…le film fait allusion à l’attentat de juillet 1983 aux guichets de Turquish Airlines qui fera 8 victimes mais dont la bombe a explosé prématurément car elle était prévue pour exploser en vol…Le film montre alors les violents débats au sein du mouvement armé, certains sentant que ces opérations retournaient l’opinion publique de leur cause…L’attentat d’Orly sonnera le glas de la lutte armée. En filigrane de cette fresque d’histoire quasi boulimique, le film s’interroge sur le point de vue des victimes d’une cause dont ils sont étrangers…Gilles qui a vu sa vie détruite et ignore où se trouve l’Arménie, voit se bousculer en lui un désir de vengeance bientôt supplanté par un désir de comprendre, et on le verra dévorer des ouvrages sur l’Arménie…De son coté Anouch qui a compris que son fils était l’auteur de l’attentat, a voulu rencontrer cette victime qui a l’âge de son fils…elle vient lui demander pardon au nom du peuple arménien…et s’en suit une relation curieuse entre Gilles et elle, qui les emmèneront à Beyrouth pour un ultime face à face avec Aram…Guédiguian a sans doute voulu introduire une séquence émotion mais c’est sans doute la partie la plus faible du film, et je trouve le personnage de Gilles trop sur-jouer…Reste un film captivant, historiquement fondé, mais dans une version unilatérale…mais qui m’a conduit à me replonger dans l’Histoire de ce dernier siècle…
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 novembre 2015
    Nous avons vu ce film en avant-première à Martigues. Ce film est un véritable chef d’œuvre, nous avons été transportés pendant plus de 2h20 dans une problématique qui malheureusement est atemporelle. Entre devoir de mémoire, éthique de conviction, une histoire douloureuse mais aussi pleine d'espoir. Un film à voir qui résonne autant pour ceux qui ont des origines arméniennes tout comme moi que pour ceux qui voudraient comprendre ce génocide et ses répercussions à travers l'histoire. Comment savoir si une cause est juste? quels en sont les dommages collatéraux? comment vivre avec cela? autant de question à se poser mais je ne vous en dis pas plus allez voir ce film !!
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 6 juillet 2016
    J'ai l'impression d'avoir visionné le Mein Kampf arménien, avec en introduction le procès victorieux de Soghomon Tehlirian sur le responsable turc du génocide d'un million et demi de civils en terre Ottomane... Ensuite, nous avons la jeunesse arménienne qui continue le combat, tient cela fait penser à la jeunesse hitlerienne, qui va perpétrer un attentat sur l'ambassadeur turc en France... Et pour finir, nous suivons la victime de cet attentat qui se prénomme Gilles, très mauvaisement joué par Grégoire Leprince-Ringuet, ainsi que la famille de l'assaillant qui essaie de survivre à ce qu'à fait leur fils. Le seul réconfort d'une histoire de fou restera l'émotion que procure les parents. Pour le reste, il y a trop d'erreurs, comme la référence à Dark Vador alors qu'en l'année où est sensé se passer le film, on ne savait toujours pas pour les jambes de Vador... Bref ! Un film qui impose une idéologie insoutenable avec une troisième partie beaucoup trop longue.
    Frédéric P
    Frédéric P

    15 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2015
    Berlin, Marseille, Beyrouth, et la République d'Arménie sont les lieux où Robert Guediguian filme cette histoire de la lutte armée arménienne des années 1970-1980 en résonance avec l'opération Nemesis qui, dans les années 1920 avaient vu des justiciers arméniens comme Soghomon Tehlirian (interprété par un Stevenin impeccable) abattre les principaux responsables du génocide des Arméniens de Turquie en 1915. Le procès de Thehlirian à Berlin en allemand et en noir et blanc est très réussi.
    La première partie jusqu'à l'attentat est mieux réussie que la seconde. L'opposition de génération avec la seconde génération obsédée par l'intégration et la troisième réclamant de l'action dans une atmosphère idéaliste à la Che Guevara est bien rendue avec un Simon Abkarian (le père) tout entier absorbé par son travail à l'épicerie et un fils (Cyrus Shahidi) porté à la fois par la cause et un amour pour la belle Anahid (magnifique actrice libanaise). Le film nous rappelle l'attitude très hostile des gouvernements de droite envers la mémoire arménienne jusqu'au tournant mitterrandien, à mille lieues des commémorations officielles du 24 avril d'aujourd'hui où president, premier ministre et maire de Paris sont présents.
    La limite entre terrorisme ciblé et terrorisme aveugle et la scission de l'ASALA sur cette question sont évoquées.
    Leprince Ringuet est un peu fade en victime collatérale gagnée à la cause. Cette conversion de la victime en soutien est issue d'une histoire vraie arrivée à Madrid et transposée ici à Marseille.
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