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    Une Histoire de Fou
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    3,5
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    53 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 novembre 2015
    Un film poignant et émouvant! Une approche psychologique unique sur la culpabilité et le statut de victime. De très bons acteurs! Film très riche avec plusieurs niveaux de lecture, qui m'ont mené à aller le voir une deuxième fois. Je pense que c'est le meilleur film de R. Guédiguian, il y atteint un nouveau sommet de l'art cinématographique.
    A voir absolument!! aussi bien par devoir de mémoire et de réflexion que pour soutenir notre culture et le cinéma d'auteur français après les attentats de Paris!
    alain-92
    alain-92

    318 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2015
    Une Histoire de fou souligne, avec l'honnêteté qui caractérise Robert Guédiguian, les thèmes de la mémoire, de la rédemption, ceux de la fureur, du châtiment, aussi.

    Dès le début du film, dans un somptueux noir et blanc, le réalisateur nous plonge dans les années 1920 au cœur d'un procès qui sera le déclencheur d'un besoin de vengeance et d'une nécessaire reconnaissance de toute une nouvelle génération qui n'était pas née au moment des faits.

    Toutes les horreurs meurtrières commises envers le peuple Arménien, tous les tenants et aboutissants du génocide ne sont qu'effleurés. Le réalisateur choisit la fiction pour éviter le documentaire " une manière que je ne maîtrise pas" précise Robert Guédiguian. Son film s'appuie néanmoins sur l'histoire de José Antonio Gurriarán. Un journaliste espagnol blessé accidentellement au cours d'un attentat, commis par l'Armée secrète arménienne de libération de l'Arménie en 1982 à Madrid.

    "Les morts d'innocents, ne seront pas les derniers" clame un des chefs, au travers des attentats perpétrés par l'ASALA dans les années 80. Dans notre actualité et pour d'autres raisons, ces mots prennent aujourd'hui une dimension particulièrement douloureuse.

    Ce film reste pour moi d'une grande valeur éducative. Le réalisateur précise "La qualité première d’une fiction c’est l’incarnation : on fait exister des personnages que le spectateur n’oubliera jamais." En cela le pari est gagné. Essentiellement grâce à un casting exceptionnel et à la musique originale signée par Alexandre Desplat.

    Ariane Ascaride est magnifique dans un rôle d'une profonde humanité. Robinson Stévenin, dans une participation, aussi courte soit-elle, est particulièrement convaincant. À noter aussi une belle découverte avec l'étonnant et charismatique Syrus Shahidi. À leurs côtés, Simon Abkarian et Grégoire Leprince-Ringuet participent grandement à la réussite de l'entreprise.
    dimah
    dimah

    15 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 novembre 2015
    Excellent et aide à comprendre ( sans excuser) ce qui touche notre pays . Tout a fait dans l'actualité , il faut dépasser le côté arménien.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 17 novembre 2015
    Pour des raisons professionnels, j'ai vu le film 3 fois. Un test infaillible. A la première séance, j'ai trouvé que c'était un bon film. Loin de saturer, j'ai apprécié encore davantage le film a la deuxième séance, et encore un peu plus à la troisième. A n'en pas douter c'est un excellent film, très riche. Quelques petites maladresses tout de même.
    Le film est tiré d'un livre, "La bombe". Son auteur, un journaliste espagnol, Gurriaran, a été blessé aux jambes et a obtenu un tête un tête avec le commando au Liban ! comme dans le film, sauf que lui, c'est pas un étudiant en médecine, mais un pacifiste adepte de la non violence, pur et dur !!! Vraiment une histoire de fou.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2015
    De manière pédagogique, le cinéaste s'interroge sur l'intégration, la lutte armée, mais aussi le pardon nécessaire, notamment dans la très belle relation entre une victime collatérale et la mère de son bourreau. Il pose aussi la question du droit de tuer au nom de causes nobles mais, intelligemment, ne donne pas de réponse. (...) Un beau film nécessaire sur les conséquences de l'un des plus grands génocides de l'Histoire, souvent ignoré.

    LA SUITE :
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 novembre 2015
    C’est avec beaucoup d’application me semble-t-il , du respect aussi et peut-être un peu de crainte envers le sujet abordé que Robert Guédiguian lève le voile de ses origines. Né d’un père arménien, et d’une mère allemande, le réalisateur marseillais relate le combat du peuple arménien pour faire reconnaître le génocide perpétré par les turcs. A travers cette lutte, c’est le retour au pays que revendiquent les combattants, l’attachement à leur terre nourricière. Un pan de l’Histoire qu’il pose au milieu d’un fourmillement d’idées et de détails que la narration cinématographique a bien du mal à assumer. En édulcorant certaines séquences son propos s’en serait trouvé allégé, plus consistant, plus pénétrant. Il reste un bon film historique porté par d’excellents acteurs, Grégoire Leprince-Ringuet trouvant ici l’un de ses meilleurs rôles.
    Pour en savoir plus
    PaulGe G
    PaulGe G

    108 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 novembre 2015
    l'histoire toujours vivante des arméniens est superbement réalisée et jouée sans excès toujours avec beaucoup de pudeur et puis malheureusement l'histoire est dramatiquement d'actualité le film est courageux très beau Ariane Ascaride est surprenante d'humanité comme tous les autres comédiens vraiment a voir
    Hervé S.
    Hervé S.

    9 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2015
    UN bon film. Qui traite du rapport bourreau/victime et des attentats de manière intéressante et subtile. Le film est très touchant et c'est très intéressant de mieux connaitre le génocyde arménien et le drame vécu par ce peuple. Bravo aux acteurs pour leur interprétation
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 novembre 2015
    Le film peut sembler un peu raide, un peu factice, mais c'est sans doute lié à l'inconfort légitime qu'il déploie sur la question de la violence politique (aucun romantisme ici de l'acte terroriste) - notamment à travers un Grégoire Leprince-Ringuet littéralement bancal de bout au bout (au propre comme au figuré). Cette mise à distance raisonnable laisse la place à Guédiguian de déployer ce qu'il fait le mieux - faire raisonner dans une modeste épicerie arménienne de Marseille l'horreur de la violence historique, une "histoire de fou" qu'un Simon Abkarian incarne splendidement, dans tous ses paradoxes, à hauteur d'homme.
    Christian Wacrenier
    Christian Wacrenier

    18 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2015
    Avec Guédiguian, une chose est sûre : on reçoit une bonne dose d'humanisme et de combativité à chacun de ses films. Celui-là n'échappe pas à la règle. Tout d'abord ce scandale, cette injustice du négationnisme officiel turc du génocide arménien. La première partie remarquable évoque l'assassinat de Talaat Pacha, un des responsables du génocide et le procès de son assassin, acquitté par un jury bouleversé d'apprendre une réalité qu'il ignorait et qui dans un même élan aurait voulu condamner la participation de l'Allemagne à l'horreur programmée. Nous sommes ensuite immergés dans une famille arménienne, dont l'aïeule vit dans l'obsession des massacres et la haine des massacreurs. Le personnage central est le jeune Aram qui reproche à ses parents leur manque d'engagement pour la cause arménienne et qui par idéal et par soif de justice entre dans la lutte armée avec l'Asala, mouvement qui lutte pour la reconnaissance du génocide et pour la récupération des terres dont les Arméniens ont été spoliés. On ne peut s'empêcher de faire un rapprochement, fortement suggéré d'ailleurs, avec les Palestiniens (à la différence près qu'ils n'ont pas été comme les Arméniens victimes d'un génocide qui les aurait mis à la mer et aurait réglé le problème à la manière turque!) Guédiguian ne porte pas de jugement: il interroge. Il reprend le vieux débat des "Mains sales". Une cause aussi juste fût-elle, peut-elle tuer des innocents, victimes "collatérales" d'attentats ciblés ? Aram quand il appuie sur le détonateur qui doit faire sauter la voiture de l'ambassadeur deTurquie à Paris, a vu qu'un jeune homme de son âge passait par là. C'est alors que le film, respectant chacun des protagonistes, prend une autre dimension. Le terroriste et sa victime sont conduits à s'interroger. L'un et l'autre finiront par se rencontrer. L'un et l'autre feront un chemin qui les rapprochera. C'est cette tension qui parcourt le film, cette rencontre impossible et pourtant vitale qui doit permettre aux deux hommes de se regarder dans les yeux. L'un, amputé de se jambes, plein de haine et de rage comme l'aïeule qui avait survécu au génocide, et l'autre assuré de la justesse de sa cause mais désireux de lui donner une autre orientation, en abandonnant la violence aveugle. La grande qualité de ce film est de nous faire comprendre l'un et l'autre, de faire émerger en chacun la plus profonde humanité, celle qui relie les hommes. Alors peu importe que l'on trouve à ce film quelques longueurs, quelques maladresses, quelques défauts... Il donne une grande leçon de vie sans tomber dans la facilité et l'angélisme. La fin n'est pas optimiste et pourtant ce qui domine, comme le mont Ararat en "Arménie occupée" c'est la tendresse douloureuse qui unit les membres de la famille d'Aram, c'est ce père qui retrouve les pas d'une danse venue de la nuit des temps arméniens pour danser devant la photo de son fils, c'est cette mère endormie et son fis qui la trouve si belle qu'il pose sa tête contre son ventre, comme un petit enfant qui n'aspire qu'à l'amour... comme n'aspiraient qu'à l'amour tous les enfants fracassés par les massacreurs dont des rues et des places d'Istamboul portent aujourd'hui le nom.
    cyclo86
    cyclo86

    15 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 novembre 2015
    Admirable, puissant, pédagogique : Guédiguian au sommet de sa forme dans ce film qui entremêle habilement l'évocation du génocide, l'histoire familiale et un certain "terrorisme" que je ne connaissais pas, celui des Arméniens : il a fallu leurs bombes contres des intérêts turcs en Occident pour que nous finissions par reconnaître ici le génocide, que la Turquie refuse toujours de reconnaître...
    Le film est très bien fait, avec son prologue en noir et blanc sur le procès en Allemagne en 1921, très fluide dans la partie plus contemporaine en couleurs (en fait, années 70-80), qui se déplace de Marseille à Paris puis au Liban. Hélas, je crains que la concurrence du Bond 007 empêche pas le film de décoller et de trouver son public.
    BeatJunky
    BeatJunky

    150 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2015
    Bon mais long. Mais comment faire autrement pour traiter de ce sujet si polémique?!?! Je suis malgré cette longueur conquis par le film qui m'a éclairé sur le génocide arménien dont tout le monde a entendu parler mais que la majorité ne connaît pas bien voire pas du tout comme moi. De ce côté, il m'a mis à la page mais pas autant que je ne le pensais. Il y a bien le procès de Soghomon Thelirian (celui qui par qui le besoin de vengeance est né) mais pour le reste, Robert Guédiguian a préféré parler de cet héritage de la vengeance jusqu'aux années 70 à travers cette famille arménienne à Marseille. Guédiguian aura choisi d'évoquer cet héritage comme il sait le faire c'est à dire à travers une histoire familiale. En effet, Ce qui se passe dans cette famille est très représentatif de cet état d'esprit de vengeance qu'ont encore aujourd'hui beaucoup d'arméniens. Ici, c'est le Fils Aram ( interprété par un très convaincant Syrus Shahidi que je connaissais pas) qui reproche à son père (Simon Abkarian, encore et toujours excellent !) d'avoir refoulé sa haine et de ne pas reprendre la lutte pour obtenir justice). En exposant le génocide de cette façon, le film n'est pas aussi "lourd" et chargé que ce à quoi je m'attendais, les 2h15 passent même très vite ! Le scénario , la mise en scène, la photo (magnifique!!!) y sont pour beaucoup mais aussi l'interprétation: Abkarian en tête mais aussi tous les rôles secondaires tous très convaincants. Evidemment, le film amène à se poser beaucoup de questions. Y répondre en si peu de temps était impossible mais il a le mérite au moins d'en parler et d'informer. Bravo et merci Mr Guediguian!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 novembre 2015
    Une très bonne façon de comprendre la réalité du terrorisme. Comment une victime peut s'en sortir? Elle doit chercher son bourreau pour s'en sortir, sinon il gardera sa haine toute sa vie et la communiquera à ses descendants.
    La dernière scène est touchante. Apkarian joue très bien.
    Pauline_R
    Pauline_R

    176 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2015
    Ce n'est pas le meilleur film de Guédiguian mais cela reste un bon film, utile pour ceux qui ne connaisse par l'histoire du génocide arménien. Toutefois, il lui manque un peu de puissance et un zeste d'originalité, le film s'avérant assez convenu et attendu, avec pas mal de longueurs, surtout dans la première heure. Les acteurs sont tous très bons, comme toujours chez Guédiguian, remplis d'humanité, et on a plaisir à revoir Grégoire Leprince-Ringuet.
    PLR
    PLR

    466 abonnés 1 559 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 novembre 2015
    Oh que ce n'est certainement pas seulement un film sur le génocide arménien avec ce seul fil conducteur historique. Venant d'un cinéaste militant, le message est assurément bien plus large et transposable si on y regarde bien. Terrorisme ou résistance, les termes sont parfois interchangeables. Et le civil combattant sera toujours le terroriste de quelqu'un surtout quand la guerre est censée être finie et ses déchirures, ses souffrances profondes passées en pertes et profits. Si hélas, on fait tous plus ou moins avec les victimes des guerres civiles ou pas, le genre humain (il lui reste au moins ça) se rebelle plus aisément et avec raison contre les actions qui frappent au hasard des personnes qui ont seulement eu le tort ou la malchance de se trouver à un moment là où il ne fallait pas sur un terrain qui n'est normalement pas celui de la guerre, du moins de sa partie visible. Matière à réflexion. Des mécanismes, des logiques, des interrogations, des doutes, des décisions, des renonciations, des réactions auxquelles nous sommes, qu'on le veuille ou non, confrontés dans notre quotidien. Il y a tout ça dans ce film. A voir pour la richesse des angles de vue. Et pour aider à réfléchir et être plus lucide et si possible meilleur dans le monde d'aujourd'hui.
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