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    L'Ombre des femmes
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    Hardecho
    Hardecho

    1 abonné 50 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 janvier 2024
    En visionnant la bande annonce, on s'attend à voir un film intimiste et puissant, dans la grande tradition du cinéma d'auteur français. Mais la force des sentiments, quoi que magistralement exprimée par les acteurs principaux, est littéralement étouffée par une réalisation poussiéreuse et sclérosée. La narration, catastrophique, alterne des voix-off au ton risible qui se bornent à nous décrire ce que l'on a déjà constaté sur le visage des acteurs, et des ellipses qui nous sortent de l'histoire sans toutefois nous perdre, car il n'y a rien à attendre d'un scénario ultra-convenu.
    Shiba Otoko
    Shiba Otoko

    46 abonnés 291 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 juin 2021
    Un grand film romantique sur le thème de l'amour contrarié, et des difficultés de la vivre. C'est le thème habituel du réalisateur, mais il est ici à son sommet, porté par d'excellents acteurs.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 568 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 septembre 2020
    Les personnages masculins et féminins sont simplement versés dans un moule préfabriqué et sont grattés sans aucune coupe le long des bords. Bien que ce film et ses personnages soient boiteux et n'aient aucun bord. Le protagoniste masculin est bien sûr dépeint comme un sanglier insensible et égoïste tandis que les personnages féminins sont bien sûr de petits anges (presque) parfaits. Une dichotomie fausse, stupide et destructrice. Apparemment cependant cette dichotomie survole les têtes vides du réalisateur, du scénariste et probablement de la plupart des quelques spectateurs de ce film. Si les personnes qui ont regardé ce film savaient mieux elles seraient insultées par cet assaut contre leur intelligence et leur dignité. En particulier les spectateurs masculins mais aussi toute spectatrice féminine qui n'aime pas les réductions simplistes et qui en tant que femme a une once de respect pour les hommes et les garçons de sa vie. Ironique qu'un film pensant lutter contre le sexisme encore une fois, donne la priorité aux femmes par rapport aux hommes et montre aux pauvres petites dames à la fois les victimes et les vainqueurs des grands méchants hommes. Il ne parvient absolument pas à voir son propre sexisme en présentant ce dualisme sexiste pacifique comme l'homme est mauvais et la femme est bonne. Il échoue également complètement et lamentablement dans son propre manque total de bravoure créatrice, d'intelligence et d'invention. Les véritables grands films du présent et du futur mettront fin à cette vision de misandrie et les films n'auront pas à être anti-femme ou anti-homme...
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    690 abonnés 3 012 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 avril 2019
    Entre le noir et le blanc naissent mille et une nuances de couple qui s’éprend, se prend et se disloque au gré des circonstances. L’intrigue, resserrée sur trois protagonistes, semble rejouer le triangle du désir entendu ici comme passion et manque : l’adultère, on se l’accorde pour soi mais pas pour l’autre, surtout si c’est une femme. La figure masculine va donc apprendre l’ombre des femmes, ce soupçon qui leur colle à la peau, qui lui colle à la peau, et que seul le temps pourra lever. Chaque scène d’intérieur fonctionne en huis clos qui ne tarde à exploser à l’extérieur : la rue devient un espace où se rejouent les destins, où se reprogramment les existences ; car tantôt on y marche seul tantôt à deux tantôt rattrapé par l’une ou par l’autre. Ce qui est certain, c’est que tout avance et que rien ne se répète. Un documentaire sur la résistance, un film sur la cession du vivre-ensemble, ne serait-ce que pour quelques instants. Car brille, à terme, une lueur d’espoir qui ouvre tous les possibles. Entre le noir et le blanc filtre une lumière chaude et humaine dont nous demeurons fascinés, incapables de détourner le regard. L’Ombre des femmes est une œuvre où rien n’est de trop, une œuvre-somme d’à peine 1h10 qui embrasse l’existence dans sa complexité fondamentale par un baiser des plus langoureux. Sublime.
    Nixxon
    Nixxon

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 août 2018
    L'intrigue est banale, une histoire d'adultère. Les personnages sont superficiels, sans émotion profonde, on ne comprend pas bien l'intérêt de montrer ce monstre qu'est Pierre. La voix off qui les décrit les empêchent de s'exprimer avec profondeur, on dirait des descriptions de comportement d'animaux dans un documentaire.
    Ce procédé ne m'a pas permis de comprendre les personnages, ni de m'y attacher car on ne peut pas se faire son propre avis. Le personnage de Pierre est sans intérêt, car trop bête et macho. C'est vraiment inutile de faire des blancs avec ce personnage sans charisme joué par Stanislas Merhar.
    Les plans sont sans intérêt et souvent trop larges, la caméra semble toujours tremblante comme si l'on voulait donner un style authentique sauf que l'aspect est juste dégueulasse.
    On a cet impression de distance énorme entre nous, le film et la réalité. Ce qui ce dégage de ce film n'est que de la froideur, la lenteur et de l'ennui. Je met 1.5 étoiles seulement car le jeu des acteurs est correct même si le film ne les met pas en valeur.
    Zabou2004
    Zabou2004

    6 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 janvier 2018
    Clotilde Courau par son jeu très expressif et solaire, sauve les meubles de ce film médiocre. Médiocre pas tant sur la forme que sur le fond. Je me suis ennuyée à mourir et pourtant le film dure pas 1h05. Était-ce vraiment utile de disséquer les tenants et aboutissants de l'infidélité et surtout de cette manière convenue ? C'est lent, c'est mou, c'est cliché de bout en bout, la coïncidence qui met le feu aux poudres est surréaliste, les dialogues sont surfaits, les acteurs peu naturels dans leur jeu figé. L'acteur principal est aussi inexpressif qu'une carpe, il n'articule pas, on ne comprend rien à ce qu'il dit, et son personnage un vilain macho comme aucune femme (moderne et bien dans sa peau) n'espère en croiser ou en revoir . Le réalisateur devrait apprendre à faire plusieurs prises, ça aiderait peut-être. Et le "dénouement "montre qu'il n'a rien compris aux femmes.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    205 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 octobre 2017
    Je ne suis pas vraiment fan de Garrel, certains de ses films m’insupportent viscéralement, d'autres me troublent profondément. "L'Ombre des Femmes" m'a d'abord intrigué par son sujet éminemment "rohmerien" : l'éternel marivaudage, les pitoyables illusions des hommes face à des femmes qui les dominent de la tête et des épaules, la cruauté des mensonges qui ne tiennent jamais bien longtemps devant les hasards de l'existence, etc. Sauf qu'évidemment, chez Garrel, il n'y a rien du plaisir du jeu, de l'intelligence du langage, du chatoiement du désir. Au contraire, chez Garrel, tout est grisâtre (comme l'image), tout est triste - le sexe est tout sauf une fête, l'amour est tout sauf une joie -, alors que de toute manière les protagonistes se débattent dans une existence médiocre où tant le succès professionnel que l'accomplissement personnel sont inatteignables. Pourtant, alors que je me sentais révolté par la veulerie et la paresse du personnage masculin - interprété de manière fantomatique par un Stanislas Merhar joliment ambigu - quelque chose s'est soudain mis en place, et "l'Ombre des Femmes" a commencé à s'élever. Vers l'émotion, grâce à une magnifique Clotilde Courau frôlant l'incandescence. Vers l'intelligence, avec ce parallèle final saisissant entre la fausseté de rapports amoureux troubles et la fausseté d'un récit de résistance imaginaire. Vers la transcendance enfin, lorsque, de la fausse simplicité d'une chronique d'un adultère et d'une rupture ordinaires, Garrel fait naître un récit universel d'amour et de fidélité. Ou comment réaliser presque un grand film à partir d'un matériau à la modestie frôlant le minimalisme. Ou comment me transformer presque en fan de Philippe Garrel.
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    75 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juillet 2017
    Parfois c'est avec simplicité qu'un film peut toucher un spectateur et c'est exactement ce qu'a compris Philippe Garrel. Dans un long métrage assez court, Philippe Garrel s'empare d'une histoire d'une étonnante simplicité pour toucher le plus directement possible le spectateur. Le film dégage une certaine spontanéité et une sincérité qui rend ses personnages attachants et émeut le spectateur. L’utilisation judicieuse de la voix off permet de renforcer l’attachement au personnage en nous plongeant au plus près du récit. Le noir et blanc très stylisé donne au film une patte mélancolique et une certaine élégance. Le film n'échappe par à une forme de formatage, ne surprend pas vraiment le spectateur et laisse l'impression d'un film un peu superficiel mais l'essentiel est ailleurs. En effet, à travers son film, Philippe Garrel parvient à dégager des émotions et à emporter le spectateur pendant un moment. Au final, on n'en retire pas grand chose si ce n'est d'avoir passé un moment agréable sans être pour autant inoubliable.
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 511 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 juillet 2017
    J'ai trouvé ce film 'pas mal'. C'est une histoire d'amour ou plutôt des histoires d'amour banales mais raconté sans top de "tralala". Le film car il est en Noir et Blanc donne une image défavorable de ce couple qui vit dans un appart. presque insalubre et sans peu de moyen. Pourtant ils sont heureux, comme s'ils avaient 20ans de moins. Et leur histoire est belle et eux sont beaux, ils sont entre 2 âges mais ils sont beaux. Clotilde C. est à la fois belle, sublime avec son visage rayonnant par son large sourire et des fois moins jolis avec les traits tirés et les poches sous les yeux. L'homme lui aussi est beau et séducteur. Pris dans leurs passions respectives ils vont aimer, et se chamailler pour se quitter pour mieux se retrouver ensuite. Le film est court, un peu plus d'une heure seulement, mais cela suffit et intensifie cette histoire.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 2 avril 2017
    Il est rare que le cinéma montre un homme aimer deux femmes, sans que la maitresse viennent combler le manque de l'épouse. Le personnage masculin se laisse aller à une aventure amoureuse de manière naturelle, parce qu'un jour on peut être attiré par une femme, lui céder, sans pour autant rejeter celle avec qui on vit. Le film est tendre, mélancolique, secret, resserré, intime, impudique sans être voyeur, incarné, la passion y brûle, les sentiments s'y animent. Je regrette que Garrell l'ai teinté d'une morale, de laquelle le sujet cherche pourtant à s'émanciper, de manière tout à fait rafraichissante. On aurait voulu au moins rester une demi heure de plus avec les personnages.
    Hastur64
    Hastur64

    224 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 mai 2016
    Je n'avais jamais vu un film de Philippe Garrel, pourtant vieux routier du cinéma. J'ai donc abordé ce long-métrage sans a priori ou idées préconçues. Et pour être honnête si je n'avais pas connu vaguement le réalisateur (que de nom pour être franc), je me serais dit que ce film était une première œuvre d’un réalisateur novice... D'abord, l'intrigue n'est d'aucune originalité : un couple un peu usé, mais toujours amoureux, fait face à l'adultère, à la jalousie et à la séparation. Comme thème de cinéma on est vraiment dans ce qui de plus classique dans le drame. Et ce n'est pas la réalisation qui rachète ce déjà-vu insipide. Image en noir et blanc, voix off qui détaille les sentiments et débats intérieurs des protagonistes. Franchement tout cela a un parfum un peu cheap de Nouvelle Vague qui semble plus le fait d'un premier film d'étudiant en cinéma à la sortie de ses études que d'un vieux cador du cinéma français. Ce long-métrage n'est pas ennuyeux, ni désagréable, le problème c'est qu'il n'a rien à dire et qu'il est un peu ridicule dans sa forme. Heureusement, le film ne dure qu'une grosse heure, parce que sinon tant d'insipidité finirait par lasser. Un long-métrage absolument anecdotique réalisé par un cinéaste qui semble à court d'inspiration. À oublier sans culpabilité.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 mars 2016
    Philippe Garrel, toujours dans la lignée de la Nouvelle Vague, avec son habituel noir et blanc, nous offre là un petit bijou d’1h20, qui saisit très subtilement et avec quelques pointes d’humour les rapports et les sentiments que les personnages ont entre eux. Un couple de documentaristes/artistes fauchés (Nouvelle Vague oblige), joué par Clotilde Courau et Stanislas Merhar, est troublé quand ce dernier s’engage dans une relation clandestine avec une jeune archiviste de films, joué par Lena Paugam. Dans ce film la figure masculine en prend un coup, avec un Stanislas Merhar buté, lâche, taciturne et puéril dans ses réactions aux remarques de sa compagne. C'est un film très soigné, épuré, bref on va à l'essentiel, on se retrouve alors avec des scènes qui sont des blocs purs, bruts, saisissant une forme d'authenticité, de vérité dans les sentiments et les rapports entre les personnages. Un des meilleurs films de l'année 2015.

    Vous pouvez consulter mon classement des meilleurs films de 2015 ainsi que des critiques complètes (illustrées et parfois accompagnées d'extraits) sur mon blog:
    bsalvert
    bsalvert

    410 abonnés 3 579 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 janvier 2016
    un film lent et qui nous enfonce dans un quotidien que nous en voudrions pas vivre et du coup nous plombe la journée.
    PLV : aux fans de Truffaut avec tous ces films sans rebondissements
    ferdinand75
    ferdinand75

    551 abonnés 3 872 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 décembre 2015
    Comme souvent dans ses derniers films, Philippe Garrel nous dépeint sa vision de l’usure du couple, de la fragilité de l’amour et de la tentation de l’adultère. Ici il s’agit d’un couple déjà mur, qui vit et travaille ensemble, dans le milieu du cinéma documentaire. Mais la lassitude du quotidien et la recherche de sensations nouvelles vont petit à petit déluter le couple. C’est d’abord S. Merhar qui va rencontrer une documentaliste du cinéma des armées , et vivre une passion charnelle, Puis c’est aussi Clothilde Courau qui prendra un amant . Le scénario est classique mais le film tient beaucoup par l’interprétation des acteurs. Moi qui n’était pas un fan de Clotilde Courau, en lui trouvant habituellement peu de talent et une sorte de jeu fade et plat , je dois reconnaître qu’elle joue ici très bien , surtout dans la 2e partie du film , où elle est toujours « on the edge » , prête à craquer . Une fracture est en elle, et elle est déchirée entre ces deux amours, surtout quand elle découvrira que son mari la trompait aussi. . On est proche du film précédent « Un été brûlant » et ici Courau tient le rôle, et ressent les frustrations que ressentait Bellucci. Mais les sentiments amoureux sont mieux cernés ici, et les personnages beaucoup plus cohérents, d’où un film plus réussi. Rien de bien nouveau dans ce quatuor amoureux, où le final est finalement sans surprise .Un magnifique traitement de l’image en noir & blanc, au parfum nostalgique de la Nouvelle Vague, pour un film agréable.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 3 décembre 2015
    Après le catastrophique LA JALOUSIE qui ne savait pas de quoi il parlait et qui était horriblement poseur, Garrel remonte un peu la pente. Au moins ici les choses sonnent justes. Maintenant, excepté la splendide Clotilde Courau, ça reste très anecdotique. On n'apprend rien sur le couple et sur le plan scénaristique on est vraiment sur le strict minimum (d'ailleurs le film a été étiré à 1h09 alors qu'avec un bon montage c'était claqué en 40 minutes). Bref, Garrel va un peu mieux mais de là à lui donner 2 millions d'euros tous les 2 ans pour faire ses petits films...
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