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    L'Ombre des femmes
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    nathaliewell
    nathaliewell

    21 abonnés 160 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 juin 2015
    Pourquoi je m'obstine à aller en salle voir les films de Philippe Garrel ? J’espère à chaque fois être surprise, touchée, émue, mais je sors immanquablement de la salle avec toujours ce même sentiment d’ennui. Filmé avec des plans qui ressemblent à des images d'amateur avec une camera sur l'épaule. Épaule qui tremble et qui donne toujours, dans tous ses films, un mauvais résultat. Et puis le noir & blanc, toujours. A force on se demande pourquoi ? Et puis toujours la voix off qui doit expliquer au spectateur ce qui ce passe. Ou bien il prend les spectateurs pour des imbéciles, ou bien il ne sait pas écrire un scenario ni même le mettre en scène ?! Si L'ombre des femmes n'est pas le plus mauvais de ses films, c'est uniquement grâce au jeu d'actrice de Clotilde Courau. Sans être la prestation de l'année non plus, elle réussit, elle, à ne pas m'endormir et c'est bien la première fois que je ne m'endors pas dans mon fauteuil en regardant un film de Philippe Garrel tant son cinéma est soporifique ! Une fois de plus les dialogues sont si pauvres, qu'ils en paraissent absents. Une fois de plus il semble ne pas avoir de scenario.Philippe Garrel et son coté je me là joue Truffaut commence vraiment à saouler tant chacun de ses films sont mauvais, ennuyeux et sans intérêt !Il est reconnu pour être un metteur en scène qui ne fait qu'une seule prise et le petit monde d'intellos trouve ça génial ! Ouais bon, ben Philippe, vous savez quoi ? Ne vous prenez même plus la tête à filmer la scène qu'une seule fois ! Ne filmez plus du tout ! Ce sera bien mieux pour tout le monde !Vos films sont tellement prétentieusement mauvais, et ce à chaque fois que je ne m'obstinerai plus à aller voir un de vos films,si tant est que vos petites projections d'1h15 soient des films ! Je serai curieuse de lire un de vos scénarios. 50 pages, ça doit se lire vite !
    RLTH
    RLTH

    19 abonnés 218 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2015
    Une belle chronique amoureuse. Je ne suis pas spécialement adepte de Philippe Garrel, mais ce film m'a touché par sa justesse de ton et l'interprétation au co(ur)rdeau.
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    77 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 juin 2015
    Vu L'OMBRE DES FEMMES de Philippe Garrel, disciple de Godard et Truffaut, c'est une évidence à chaque film, particulièrement ceux en noir et blanc. Il dissèque comme souvent les tourments amoureux et la complexité du couple. Il s'est fait aider cette fois-ci par Jean-Claude Carrière (entre autres), prestigieux scénariste, pour écrire l'histoire de Manon et Pierre, dont l'histoire d'amour se déglingue. C'est vrai qu'il faut un certain panache en 2015 pour oser filmer une histoire aussi banale, au sujet de laquelle tout semble avoir déjà été dit. Il n'y parvient pas tout à fait selon moi. Bien que la critique française se soit extasiée sans mesure (le film faisait l'ouverture de La Quinzaine des Réalisateurs à Cannes), je n'y ai vu qu'une copie des standards de la Nouvelle vague, le peps en moins. Avec la voix off de Louis Garrel saupoudrée parcimonieusement. Louis Garrel qui aurait d'ailleurs avantageusement remplacé Stanislas Merhar, très beau mais parfois faux et totalement inexpressif. Clotilde Courau, en revanche, irradie et donne à ce film amorphe l'éclat et la fraîcheur qu'il manque au scénario. On ne comprend pas très bien du reste ce qu'elle aime autant chez son homme, ce qu'elle peut bien trouver à un mari aussi désagréable, austère et faux-cul. Rien ne le sauve, même pas son talent (il est un documentariste laborieux). Ce déséquilibre dans les caractères m'a empêchée d'adhérer totalement à ce cinéma si "français" que j'aime tant d'habitude. Voir Le film d'Ariane sur Facebook.
    soulman
    soulman

    86 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 juin 2015
    Un nouveau chef-d'oeuvre de Garrel, à voir séance tenante.
    Qui mieux que lui sait filmer les amants qui se déchirent, se mentent, se réconcilient ?
    Les trois comédiens sont époustouflants, admirablement photographiés par le grand Renato Berta, dans un noir et blanc dépouillé qui fait penser à "La maman et la putain" (le personnage d'Elisabeth évoquant celui joué par Françoise Lebrun dans le film d'Eustache).
    Laurent C.
    Laurent C.

    256 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juin 2015
    Il faut être bien osé pour superposer la Grande Histoire à travers le récit de résistants et la petite histoire d'un couple en dérive amoureuse. Il faut surtout un grand talent, ce qui ne fait pas l'ombre d'un doute s'agissant de Philippe GARREL. En l'occurrence, Pierre prépare avec sa femme, Marion, un film sur un ancien résistant valeureux, pendant qu'il la trompe à ses heures perdues avec une jeune doctorante, Elisabeth. Cette dernière, curieuse de voir avec qui Pierre vit, se rend compte que Marion elle-même a un amant qu'elle fréquente surtout dans les brasseries des grands boulevards parisiens. Il n'y a aucune vacuité dans ce film qui échappe avec brio au risque du mélodrame bourgeois, parisien et bobo. Au contraire, le film traite avec gravité et profondeur, l'usure normale des couples, l'engagement du mariage, le doute amoureux qui n'est jamais du marivaudage. La grande réussite du film se concentre sur les deux acteurs principaux, Stanislas MEHRAR et Clotilde COURAU, qui resurgissent de l'oubli médiatique dans un jeu assez époustouflant. Les visages, la crispation des bouches, le clignement des yeux, dépassent le jeu dialogué, faisant de ces acteurs deux cœurs mis à nu, troublants de vérité et de détresse. Clotilde COURAU brille dans son sourire de façade, Stanislas MEHRAR est saisi de tremblements de souffrance. Il y a du TRUFFAUD dans ce film avec la voix de Louis GARREL qui porte l'image dans un récitatif subtil et délicat de la séparation amoureuse. Il y a du TRUFFAUD aussi dans l'image noire et blanche, volontairement abîmée et granuleuse. La lumière est splendide, renforçant ainsi le talent du réalisateur à montrer la violence ou l'amour d'un couple dans l'ellipse et la suggestion. Un mouvement de caméra vers une fenêtre, le montage d'une porte à l'autre, sont autant d'exemples de la grande richesse du film qui fonctionne à coup d'implicites narratifs. "L'ombre des femmes" est un beau film féministe, où les femmes subissent la violence terrible d'un homme, orgueilleux et solitaire, et en même temps, où les femmes font gagner la vérité sur le mensonge. On ne révèlera pas la fin, drôle et nécessaire, qui donne au film une tonalité moins lourde et pompeuse qu'il ne pourrait faire supposer. On y apprend avec beaucoup de rires qu'il est préférable de pisser là on se douche que de se doucher là où on pisse !! C'est la preuve que même un réalisateur de génie comme Philippe GARREL est capable de beaucoup d'intelligence et d'autodérision.
    papalou
    papalou

    15 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juin 2015
    Cette variation sur désir et sur la naissance et mort des couples laisse une sorte d'arrière goût : du déjà vue et une grande mélancolie.
    La nouvelle vague n'est pas loin, Truffaut, Godard Rhomer....et une voix Off (dont c'est le grand retour dans le cinoche français d'auteurs ) et pourtant je me suis dis.....au final ne faudrait il pas passé à autre chose et inventer une nouvelle voie!
    Et puis la melancolie et la justesse des comédiens. Même si le personnage joué par Stanislas M reste l'énigme du film, jeu, pas jeu, non jeu.....il a une certaine présence d'ailleurs sa démarche semble toujours le conduire vers un but et un ailleurs que seul lui connaît !
    Clotilde C est la grande mélancolique du trio, très juste et avec une grande dignité et adulte se fraille un chemin affectif très personnelle.
    Myriam elle est alors l'amante, mais avec un charme discret et puissant a la fois!
    Film court et juste ce qu'il faut!
    pierrepp
    pierrepp

    14 abonnés 301 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 juin 2015
    j'ai beaucoup aimé pour la beauté du noir et blanc de ce Paris des gens simples, pour le scénario assez rythmé ce qui est pour une fois une agréable surprise chez philippe Garrel , et surtout pour la bouleversante prestation de clotilde Coureau.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juin 2015
    Sans même le voir, beaucoup de spectateurs pourraient se dire à propos de l'ombre des femmes : "encore un film d'auteur qui perpétue le cinéma de la nouvelle vague au parisianisme rebutant". Eh bien, oui, L'ombre des femmes est un film d'auteur qui évoque Godard et certains films de Rohmer, voir Eustache (La maman et la putain).Il est digne de ses aînés. Paris est en effet au coeur du film, un personnage principal où le calme et la quiétude demeurent comme si la ville était déserte en citadins et envahit par l'absence de bruit. Ses rues escarpées, son climat hors du temps et des époques sont magnifiquement rendus dans ce beau film. Le noir et blanc magnifie le cadre et n'est pas du tout un "tic" de cinéma. La beauté des plans, la lumière et le travail de photographie sont étonnants. D'ailleurs, est-ce une curieuse coïncidence, mais le film est et doit être projeté dans des salles possédant un grand écran. Notons aussi la musique subtile et pudique de Jean Louis Aubert. Les interprètes, principaux et secondaires, sont tous étonnants. Stanislas Mehrar et Clotilde Courau sont superbes, dans leurs meilleurs rôles. Garrel cherche à capter les mécanismes amoureux au sein d'un couple à travers des rebondissements stupéfiants de l'intrigue. Garrel sait saisir au vol des instants de grâce très subtils (le plan où l'homme, apparaît quasi immobile voir catatonique). spoiler: A noter les belles scènes d'interviews du résistant où la vieille femme se concentre sur la qualité des gâteaux.
    Le dernier quart d'heure est ce qu'il y a de plus beau avec spoiler: cette scène de rupture,
    une des plus belles scènes de rupture du cinéma, et spoiler: les retrouvailles du couple, dérisoires et assez ironiques.
    Un beau film dont on regrette, après avoir craint de s'ennuyer, à tort, qu'il ne s'arrête si vite.
    mem94mem
    mem94mem

    116 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juin 2015
    Je m'attendais à un trio amoureux, façon "Un enfant de toi" ou "Le mariage à trois" de Jacques Doillon. C'est beaucoup mieux que cela. Le film est très abordable et les acteurs sont formidables. Clotilde Courau signe un magnifique retour. Elle est très émouvante. Le scénario est limpide, avec une petite part d'ambiguïté. Le film est un vibrant hommage à la couardise des hommes et au courage des femmes. L'image est magnifique, en Noir et Blanc, comme les rêves.
    Tchi Tcha
    Tchi Tcha

    12 abonnés 247 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 juin 2015
    Caricatural, un peu théâtral, portant toujours les codes de la Nouvelle Vague, sans y apporter ici, modernité et saveur. On aimera par contre, le trio dans un Paris en noir et blanc et la fin, qui nous ferait presque oublier nos agacements liés aux clichés bâclés. On espère que Louis sera plus subtil dans son film "Les Deux Amis", sélectionné en parallèle à la semaine de la critique et écrit aux côtés du grand Christophe Honoré.
    Jonathan M
    Jonathan M

    131 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juin 2015
    Garrel père traite ici de la potacherie du couple. Lui peu mais pas elle. Un classique, que le réalisateur cherche néanmoins a renouveler. La glacial et bien taiseux Stanislas Merhar, face à la snobe Clotilde Courau. La aussi classique, l'homme a souvent la plus belle part. Mais a la fin, execo. Parce que le couple fonctionne, sans que l'on ressent pour autant une émotion particulière.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 2 juin 2015
    Caricature de film style "nouvelle vague", très français, énième variation sur le thème "un homme partagé entre deux femmes". Le noir et blanc est superbe, les 3 comédiens principaux jouent très bien (surtout les deux femmes), la musique de Jean-Louis Aubert se marie joliment à tout ça. Pourtant ça ne marche pas complètement. On ne s'ennuie pas, le film passe très vite, mais ça manque bizarrement de passion, d'amour, de tensions, d'ardeur, de frémissements. Les dialogues ne sont pas très "recherchés". La voix off de Louis Garrel est inutile, voire ridicule, comme si le comédien nous faisait une explication de texte. Les scènes en extérieur près des grands boulevards montrent des rues désertes (??!!). Peut-être est-ce voulu pour donner une ambiance fin du monde ; d'ailleurs S. Merhar, zombifié par son déchirement sentimental, donne l'impression de n'avoir qu'une seule expression sur son visage. Enfin la scène finale, pas très originale!
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 2 juin 2015
    On dirait des fantômes qui baisent entre eux...
    La mise en scène est molle et se traîne dans un décor
    urbain usé au cinéma jusqu'à la moelle...On s’ennuie ferme dans cette galère cinématographique. Mais le réalisateur comment qu'il s'en fout! C'est le CNC qui paye! A ÉVITER!
    jaja77
    jaja77

    61 abonnés 1 326 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 juin 2015
    pas un mauvais film mais pas non plus extra. plutôt pas mal, une histoire simple sans originalité mais bien construit par la bonne interprétation des acteurs puis de bonne images tournées en noir en blanc qui donne une profondeur au film ce qui rattrapes la banalité du scénario.
    pierre72
    pierre72

    137 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 juin 2015
    Alors c'est comment le nouveau Garrel ? C'est dans un noir et blanc très chic et très beau, il faut l'avouer, mais bon, la dernière fois pour "La jalousie", c'était déjà le cas. Cette fois-ci, toujours dans un décor d'appartement lépreux semi-insalubre, on trouve une vraie princesse (Clotilde Courau) qui revient courageusement à ses origines et un beau gosse photogénique qui fait la gueule et joue le bel indifférent (Stanislas Merhar). Elle surveille les cantines de la ville de Paris tout en aidant son mari, documentariste en recherche d'un vague succès, dans la réalisation de portraits de résistants. Ils n'ont pas l'air d'avoir grand chose à se dire et donc, pour meubler cette vie assez morne, prennent amant et maîtresse. Mais l'infidélité est un jeu qui brûle parfois...
    Comme je connais peu le cinéma de Garrel, j'ai pris le film tel quel, sans m'appuyer sur les oeuvres précédentes, chose qui semble être le point d'accroche quasi unique si j'en juge les critiques. Brut de pomme et sans le filtre cinéphile, je dois dire que pépère Garrel n'est guère moderne. La situation boulevardière, mais en version prise de tête, est tout autant éculée que ringarde. Ils s'aiment (enfin il paraît, en fait, ils sont englués dans des petites habitudes) mais se trompent l'un l'autre. Comme le mâle trouve ça normal qu'il aille voir ailleurs, il fait la gueule parce que son épouse, elle, n'a pas le droit. Il sait que c'est con comme raisonnement mais l'impose tout de même. Elle sait que c'est con aussi mais en bonne gourdasse, elle obéit. Elle l'aime quoi ! (Alors que l'autre mec est, à mon avis , nettement plus attachant. Si j'avais été à sa place, je l'aurai planté là le macho !). Bref, la situation est un poil énervante car on ne sent jamais le moindre attachement entre eux. Et même si Louis Garrel (en voix off) essaie de nous dire le contraire, la mine chiffonnée de Clotilde Courau n'y peut rien, on a envie envie de hurler : Mais barre-toi ! Il faut dire que Garrel (le réalisateur) n'arrange pas les choses en filmant Mlle Courau et Mlle Paugam, les deux qui couchent avec Mr Merhar, sans les flatter une seconde, mettant en évidence la mine terne et leurs robes aussi fripées que leur teint. Je sais bien que c'est sans doute du cinéma réaliste mais alors pourquoi le beau Stanislas, pourtant faisant toujours la gueule, est, lui, toujours à son avantage ? (Je parle physiquement parce que pour sa beauté intérieure, on repassera.)
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