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    L'Ombre des femmes
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    3,0
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    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 070 abonnés 3 968 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 décembre 2015
    J'apprécie assez le travail de Garrel (celui du milieu), et il nous sort là un film tout simple et pourtant assez beau (je ne devrais pas dire pourtant, mais "donc") dans la lignée de la jalousie. Alors j'avoue préférer lorsqu'il tourne avec son fils parce que le jeu de Louis Garrel colle bien au cinéma de son père, il y a une osmose, peut-être à cause du lien parental entre les deux. Osmose que je n'ai pas ressentie ici.

    En fait le bémol que je mettrai au film, qui est sans doute la seule chose que j'irai reprocher au film, mais qui fait que l'on n'est pas en face d'un vrai grand film, mais juste d'un bon film (comme la plupart des autres films de Garrel que j'ai pu voir), c'est les acteurs, alors on a toujours ce jeu un peu "faux" si j'ose dire chez Garrel, quelque chose qui te montre qu'on n'est pas dans la réalité, cependant ça ne marche pas aussi bien que chez Bresson ou que dans la Nouvelle Vague, mais cette fois je les trouve un peu moins convainquant, sans doute car je ne suis pas un grand amateur de Clotilde Courau et que je n'arrive pas à l'oublier dans son personnage. Là où par exemple Louis Garrel se fait oublier, vu qu'il joue toujours un peu le même genre de rôle, ça permet d'y croire, tout simplement.

    Après je trouve Vimala Pons toujours aussi sublime, divine et magnifique ! Et quelque part je trouve ça bien qu'elle ait ce petit rôle, le rôle de l'amie de Courau, parce que si elle avait joué la maîtresse du héros, je n'y aurai pas cru, tu ne peux pas être avec Pons et hésiter avec Courau, ce n'est pas possible, humainement, physiquement. Je sais que les gens font des choses absurdes.

    Il y a des partis pris que je trouve vraiment excellent, notamment une ellipse à la fin, je n'en dis pas plus et on a une révélation au détour d'un dialogue... Un personnage si peu important qu'il n'a même pas droit à une porte de sortie digne, contrairement à un autre qui en a eu une un peu plus tôt dans le film. Et ça veut tout dire sur la relation du personnage avec le héros, comme si ce personnage de comptait pas, comme s'il n'avait jamais compté.

    C'est ça qui est beau et triste... Les personnes pour qui on compte et qui ne compte pas pour nous. D'ailleurs si le film n'est pas traité de manière réaliste dans le jeu des acteurs ça ne l'empêche pas d'être vrai.

    J'aime beaucoup la scène où le héros offre des fleurs à sa femme et là je me suis dit : "ah, mec tu es entrain de te griller, des fleurs, c'est que tu as quelque chose à te faire pardonner" et ça ne manque pas, mais ce qui est habile c'est que ça ne tourne pas comme on aurait pu le prévoir, le personnage de Courau étant soit bien plus fin, soit bien plus naïve que ça (sans doute naïve).

    Si sur le papier ça fait un peu caricature de film d'auteur, ça n'en est pas moins un bon film, d'autant plus que j'aime beaucoup la durée, à peine plus d'une heure, tout est dit, il n'y a rien à ajouter, rien à jeter, on arrive à une sorte de durée parfaite, quelque chose de simple, mais où on ne va pas tirer en longueur pour le plaisir de tirer en longueur, c'est concis et arriver à ça, à ce niveau d'épure, c'est vraiment pas mal !

    Vraiment sympa donc et je pense que la plupart des hommes pourront se reconnaître dans le personnage du héros qui est assez bien écrit (mais dont la gueule ne me revient pas, avec son petit air blasé).
    Scorcm83
    Scorcm83

    103 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 octobre 2015
    Un film très singulier, dans son rythme, sa mise en scène, son minimalisme. Il s'apparente presque à un court-métrage tant l'intrigue se trouve légère. J'avoue ne pas être totalement rentré en empathie avec les personnages tant ceux ci se comportent de manière égoïste. Malheureusement, on ne peut pas lui reprocher son réalisme, ce qui au final est plutôt une qualité. Une chose est sûre, la photographie est magnifique, le noir et blanc est extrêmement bien utilisé et les choix de cadrage très intéressants. Malgré tout, j'ai trouvé l'oeuvre un peu veine, pas tellement originale dans sa globalité et finalement trop simpliste pour véritablement porter à la réflexion. Sa courte durée aura au moins eu le mérite d'éviter l'ennui, mais j'en attendais quand même plus de la part de Garrel.

    Pourquoi pas.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 19 octobre 2015
    Ce film est monstrueusement chiant, sans intérêt, une voix off sortie des vieux nanars des années 60 (dont certains sont des chefs d'oeuvre)...
    Je suis en colère quand je vois ce genre de film.
    A se demander si les auteurs ont déjà vu quelques films italiens (et français) de l'après guerre?
    ON EST EN 2015 Monsieur Garrel!!!!!
    Changez de métiers, arrêtez de faire ça, il y en a marre et re-marre de ces films aux violoncelles ou piano ou alors prenez des cours d'écriture, de réalisation mais arrêter de vous regarder de nombril de l'intérieur.
    ET heureusement qu'il y a Clotilde qui sauve ce qu'il y a à sauver.
    Raphaël O
    Raphaël O

    147 abonnés 1 567 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 octobre 2015
    Un drame fort réaliste sur l'adultère tourné tel un documentaire et servi par une belle distribution -Clothilde Coureau en tête - ainsi qu'une image en noir et blanc donnant du cachet à une histoire fixée dans le temps et dans les comportements humains.
    Du beau cinéma.
    De smet M.
    De smet M.

    10 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 août 2015
    L'Ombre des femmes de Philippe Garrel analyse, décortique, déconstruit un domaine qui s'oppose depuis des millénaires à toute rationalité, à toute explication « scientifique » : la relation homme-femme dans le couple. Par une fine observation sociologique et sans doute, une vie d'expérimentation, il lève une partie du voile sur ce monde qui, plus il est questionné, moins nous donne des réponses. Il amène sa pierre à l’édifice que construit le “cinéma français” depuis toujours, l’analyse du sentiment amoureux. L’Ombre des femmes de Philippe Garrel est définitivement et sans conteste : un film d'amour. [...]

    Suite de la critique sur Pours Cinéphilie
    renoir24
    renoir24

    3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 août 2015
    C'est toujours avec plaisir que l'on découvre un nouveau film de Philippe Garrel. Nouveau ? En fait, tout son univers habituel, obsessionnel est là, présent, rassurant, presque apaisant, en dépit de la mélancolie : le drame sentimental, la réflexivité cinématographique (c'est quoi faire du cinéma ?), le noir et blanc. Le style est toujours épuré, avec une simplicité de l'intrigue, un jeu très sobre des acteurs, des cadres souvent fixes, des décors réduits, une place minimale accordée à la musique (celle de Jean-Louis Aubert ici). Mais la beauté est au rendez-vous, grâce au chef op Renato Berta et à la présence magnétique de Stanislas Merhar, double garellien et de Lena Paugam, grande révélation du film. Clotilde Courau est convaincante aussi, plus dans la lumière que dans l'ombre. Et c'est bien aux apparences que le grand Garrel nous invite à se méfier. Les femmes sont insaisissables dans leurs sentiments et seule leur représentation est possible. Le documentaire que Pierre, le réalisateur, prépare ment à son insu et la lumière de son interviewé principal est trompeuse. Seuls l'amour et l'art importent pour Garrel.
    Le réalisateur, qui tourne depuis plus de 50 ans, est le seul à ma connaissance en France à nous plonger encore dans l'univers de la Nouvelle Vague, comme si nous étions dans les années 60 : utilisation du 35 mm, décors naturels parisiens, intimisme, mise en abyme et jusqu'aux décors (avec tapisseries aux motifs très vintage).
    La magie d'une époque et d'un style perdure.
    Aymeric Defosse
    Aymeric Defosse

    9 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 novembre 2015
    (…) un cinéma d'une pureté absolue, auquel la composition étincelante de Clotilde Courau donne encore plus d'éclat.
    conversation
    conversation

    6 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juillet 2015
    Film tourné comme un documentaire en noir et blanc à étudier dans un cours de psychologie, très vrai et réaliste. Clotilde Coureau-son personnage semble s'être fait piéger.
    28/05/2015
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 365 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juillet 2015
    Il est loin le temps de la Nouvelle Vague qui pondait des histoires d’amours cruelles et pourtant si simples et prenantes. Contrairement à Godard ou ses défunts confrères, Philippe Garrel n’a pas dit adieu au cinéma. L’ombre des femmes résonne comme un écho mélancolique des années soixante. L’emploi du noir et blanc, du format court, de la mise en scène simple, du décor secondaire qui laisse tout simplement place à ses acteurs et leurs dialogues reviennent comme une réponse à une prière dans notre patrimoine culturel. L’ombre des femmes est une histoire d’amour comme on en voit tous les jours avec ses joies, ses malheurs et surtout sa sincérité. Les acteurs au jeu parfois théâtral nous font sourire et animent notre passion du cinéma. Si L’ombre des femmes n’est pas l’œuvre incontournable, elle a le grand mérite de nous donner envie de revoir nos grands classiques français préférés.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    zoupeurman
    zoupeurman

    13 abonnés 328 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 juin 2015
    Clotilde Courau, magnifique dans son interprétation, fait la force de ce film. On ne voit qu'elle, femme bourreau et femme bafouée. Il n'y a de toute façon pas grand chose d'autre à voir. Œuvre plutôt décevante de Garrel, qui nous avait habitués a mieux. Cette histoire d'amour et d'adultère n'a rien de crédible, l'alchimie ne passe avec aucun des personnages. Le final, lui, est presque comique.
    traversay1
    traversay1

    3 579 abonnés 4 864 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 juin 2015
    Aimer n'est pas chose facile. Bien aimer, s'entend, dans le respect, la confiance et la sincérité. Avec son noir et blanc austère et la description minutieuse de la vie d'un couple, Philippe Garrel reprend dans L'ombre des femmes des figures qui lui sont familières. Malgré un scénario étique, le film se révèle bien moins ennuyeux que La jalousie, dans une épure stylistique qui reste toutefois ingrate tant les péripéties de L'ombre des femmes manquent cruellement de fantaisie. Stanislas Mehrar, regard buté et sourcils froncés, ne se déride pas une seconde. Tout l'opposé de Clotilde Courau qu'on a rarement vu aussi épanouie dans une palette très large d'expressions. Féministe, L'ombre des femmes ? Assurément, tellement le comportement masculin semble ici aussi mufle que peu "concerné" par les choses de l'amour. Avec sa voix off et son aspect littéraire, le film est aussi intemporel que parfois terriblement désuet. Sauf que le couple et ses mécanismes intimes est un sujet éternel et qu'il y aura toujours un cinéaste pour vouloir apporter sa pierre à la construction de sa mythologie mystérieuse.
    Extremagic
    Extremagic

    68 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 juin 2015
    Bon alors je ne sais pas trop quoi en penser... mais ce que je sais c'est que je n'ai ressenti qu'une chose du début à la fin : de l'agacement. Pas de tristesse, de joie, de mélancolie, de beauté, de laideur, ou que sais-je, tant et si bien que j'aurais pu être indifférent (à la limite j'aurais préféré), mais c'est même pas de la colère, juste que j'en avais marre, j'avais envie de tarter tout le monde mais genre tout les persos. En fait j'ai vu vite fait les critiques presses qui ont l'air subjuguée par le minimalisme mais justement en fait je crois que ce minimalisme n'en est pas un, c'est de la simplicité, c'est réducteur. Le problème que j'ai avec le film c'est que les personnages ressentent cette même sensation que tout va de travers et ne se supportent pas les uns les autres du coup j'ai l'impression que c'est voulu par la réal... et je suis pas contre un film qui fait ressentir des trucs désagréables quand c'est bien fait. Mais là j'ai pas l'impression que c'est vraiment maîtrisé, ça se cache, ça fait semblant. Genre le mec est documentariste... donc t'as un personnage qui tient une caméra alors forcément le réalisateur parle de lui-même et pis... bah la mise-en-scène est ultra-artificielle. Pis je reviens pas sur les dialogue que j'ai trouvé catastrophique, enfin non c'est très bien fait mais l'écriture des personnages j'avais tous envie de leur tordre le cou tellement ils sont cons. Et puis la fin c'est tellement bienpensant, non c'est pas possible ! Tout le long on veut qu'ils s'envoient bouler l'un l'autre et qu'ils fassent leur vie chacun de leur côté pis en fait non. Mais au final je pense que c'est voulu sauf que ça fait tellement romantico-romantique. On a carrément le droit à des trucs genre "t'es la femme de ma vie" toussa toussa. Et puis je vois tout, comment ça va se finir, les personnes je les connais, ça se la joue Rohmer et tout mais non, dix fois non ! Et j'ai vraiment halluciné quand j'ai vu Jean-Claude Carrière au scénario, alors que ce mec n'est quand même pas une fange (enfin du coup j'ai des doutes j'irais lire d'autres de ses livres). Le mieux reste la musique. Bon c'est Aubert qui fait des trucs pas dégueux musicalement, et quand j'ai vu le générique de fin j'ai été assez surpris de voir plein de grands noms comme ça. Mais au fond tout ça ce sont des impressions, je me demande si c'est pas voulu. Mais comme je suis dans l'incertitude, comme je doute de la maîtrise je vais juste dire que j'ai détesté, genre vraiment.
    ned123
    ned123

    157 abonnés 1 685 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juin 2015
    J'ai vu un film... d'une grande intensité en terme de jeu et de réalisation... Cette ambition se voit tellement que chaque image dégage une histoire en tant que telle... Les silences sont éloquents, les paroles sont fortes et les comédiens puissants. Clotilde Courrau est une comédienne qui m'a beaucoup touché dans son "retour" au cinéma. Son rôle est tellement beau, tellement fort que je suis ravi qu'elle ait pris le "risque" de revenir avec un rôle à défendre. J'ai découvert également Pierre Merhar... Il y a du Mads Mikkelsen dans ce comédien... A la fois une distance et une proximité. Le choix du N&B est aussi un moyen de faire ressortir la noirceur de ce quotidien sans âme... Les décors montrent un Paris miséreux, triste et sale...Et cet écrin est absolument incroyable car il sert cette histoire d'adultère et de trahison... Un très beau film qui montre que l'amour d'un couple est fragile, et que les attentions du quotidien sont essentiels pour ne pas se perdre... A voir.
     Kurosawa
    Kurosawa

    585 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juin 2015
    Un homme et une femme se trompent mutuellement. Dans la tourmente, le couple doit résister. Ce n'est donc pas par son idée de départ que se distingue "l'Ombre des femmes", le nouveau film de Philippe Garrel, mais par sa mise en scène apaisée, son interprétation personnelle et son écriture à la fois originale et poignante. Le film ne tient en aucun cas un discours moralisateur mais a pour principale ambition de faire ressortir de cette histoire une vérité des sentiments, qui passe par une complexité des personnages mais aussi par l'harmonie évidente entre les différents rouages qui composent la réalisation, à savoir un noir et blanc qui rappelle celui de la Nouvelle vague, un travail extraordinaire sur le son qui participe à trouver une exactitude de l'ambiance de la scène et évidemment une façon de filmer les comédiens qui prouve tout l'amour du cinéaste pour eux. Ni austère ni agressif dans ses moments dramatiques, léger sans être en roue libre dans les scènes plus comiques, le film est conscient de sa force sans en faire l'étalage, semble couler paisiblement et respire l'intelligence tant son déroulement refuse la facilité pour mieux laisser décider ses personnages. Magnifique !!!
    Guiciné
    Guiciné

    162 abonnés 1 240 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juin 2015
    Un film superbement mis en image, d'une belle profondeur d'esprit et très riche en réflexion. Les acteurs sans en faire trop sont bien dans leur personnage. Du beau cinéma.
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