Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Wagnar
79 abonnés
1 364 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 20 septembre 2024
Oubliable. Je pense que ce mot suffit à résumer In a Valley of Violence. Un western totalement oubliable. Un néophyte le trouvera peut-être intéressant, mais un habitué du genre ne pourra que bailler devant. Le scénario ? spoiler: En gros c'est un cavalier solitaire avec son chien qui arrive dans une ville gouverné par des hommes de loi évidemment corrompus. On le provoque, il corrige celui qui lui cherche noise. Ce dernier le suit pour lui mettre une raclée et le laisse pour mort. Le héros revient pour se venger, combat final, fin . Bref, autant vous dire que ce scénario est mega prévisible tant il a été vu des centaines de fois. Aucune originalité. Ok, il rend hommage aux films de Clint Eastwood, mais rendre hommage ne suffit pas. Django Unchained de Tarantino lui aussi rendait hommage à un genre, les westerns spaghetti, mais il allait au delà de l'hommage, proposant une histoire forte et des personnages intéressants et superbement campés par des acteurs qui donnaient le meilleur d'eux-même. Ici, en plus d'un scénario ultra cliché, prévisible et usé jusqu'à la corde, les personnages sont creux et pas intéressants. Même le héros, pourtant bien interprété par Ethan Hawke, n'est qu'une pâle copie de ceux interprétés jadis par Clint Eastwood. Autres défauts notables : le bad guy cherchant querelle au héros n'échappe pas à la caricature et son interprète livre une performance juste abominable. Pas mal de dialogues sont risibles, le gunfight final n'est absolument pas marquant, la mise en scène est banale. J'en entend certains dirent que In a Valley of Violence est mieux que le remake des Sept Mercenaires, sorti la même année. Ce dernier n'était lui non plus pas formidable et souffrait lui aussi d'un méchant raté, mais bénéficiait néanmoins d'une mise en scène bien mieux fichue et de scènes d'action qui claquaient. Bref, je ne vous conseille pas in the Valley of Violence car il n'a aucun intérêt en tant que western, et manquant sérieusement d'ampleur et d'ambition. Il y a infiniment mieux dans le genre. Voyez plutôt les films de Clint Eastwood ou, dans le genre westerns de l'époque, les Huit Salopards, The Salvation, The Revenant ou Bone Tomahawk
Un cow-boy et son chien font une halte dans une petite ville vampirisée par un marshall et son fils méchamment idiot. La rencontre entre tout ce petit monde va provoquer des étincelles d'éperons et de colts qui conduiront à une soif inaltérable de vengeance sanglante...
Pendant les premières minutes de "In a Valley of Violence", impossible de ne pas se frotter les yeux tant il est impossible de parvenir à déterminer exactement de quelle époque le film peut dater. Comme pour son "The House of the Devil", Ti West réussit en effet un travail de reconstitution tellement bluffant que son film semble tout droit sorti de la grande époque bénie du western-spaghetti. Des mouvements de caméra à la sublime photographie, "In a Valley of Violence" est une pure réussite d'exercice formel qui pourrait même engendrer quelques bouches bées d'admiration chez un certain Quentin Tarantino, c'est dire... Sur le fond, le long-métrage s'inscrit aussi peut-être un peu trop dans la mouvance de cette époque en ne proposant qu'une "banale" histoire de vengeance (le pitch semble d'ailleurs être le copier-coller de celui d'un célèbre film d'action contemporain avec Keanu Reeves mais transposé au far-west). Mais, heureusement, son premier degré total et ses personnes un brin stéréotypés mais très hauts en couleur participent si bien au charme contagieux de cette ambiance venue de plusieurs décennies dans le passé qu'il est quasiment impossible de ne pas se laisser prendre une nouvelle fois à des enjeux si classiques du genre. Et, puis, il faut dire que le casting est simplement parfait : entre un Ethan Hawke immédiatement attachant en cow-boy solitaire, un John Travolta qui en impose en marshall dépassé par les événements (le respect implicite entre ces deux personnages est un gros atout dans la conduite du récit), une Taissa Farmiga en femme forte au milieu du carnage et un James Ransone en benêt cruel, il est impossible de ne pas se régaler si on est amateur de bons westerns.
Sortez votre plus beau chapeau de cow-boy de l'armoire et installez-vous confortablement devant "In a Valley of Violence" car, au-delà d'être un simple exercice de style, Ti West a réussi un chouette hommage au genre où l'on se laisse embarquer sans peine.
Et bien pour ma part j'ai passé un bon petit moment. Quand je l'ai vu la première fois je n'ai su à la fin quoi trop en penser mais je sentais qu'il y avait quelque chose qui m'attirait dans ce film. Un petit goût de Tarentino par son générique et ses personnages hauts en couleur m’ont pas mal fait m’interroger. Ethan Hawke et John Travolta jouent merveilleusement bien. Très justes tout deux. Les 2 sœurs sont bonnes également et le fil du shérif est désopilant. Donc le premier coup je l'ai regardé comme un western avec un grand "W" et la seconde fois un peu plus à la légère et j'ai passé un meilleur moment. Au second degré c'est beaucoup mieux. Je me suis même marré par moment. En fait c'est une grosse parodie. Si bien ficelé qu'elle pourrait nous laisser penser à quelque chose de sérieux. On vois bien que tous les ingrédients sont là pour la parodie. spoiler: L'énigmatique déserteur, le chien (rantamplan), le gros (bouffi) qui ne veut plus qu'on l'appel ainsi, le shérif pourri jusqu'à la moelle, son crétin de fils qui se comporte comme un enfant gâté. Entre autre ce dernier m'a pas mal fait rigoler. Surtout la scène dans la chambre avec les deux sœurs. Énorme ! Une sœur d'aplomb et une prête à tout, Dans la bande des 4 agresseurs il y a le bon qui lui n'a pas voulu ca et à même chercher à empêcher l'agression. Bref ce n'est qu'un pastiche. Ne le regardez pas comme un Western classique. Enfin ce n'est que mon avis. parfois le cinéma c'est un peu l'auberge espagnol. On y trouve ce que l'on y amène. Mais pas souvent des poupées Russes. ;-)
Le premier film antispéciste de l'histoire du cinéma : il tue tout le monde parce qu'on a tué sa chienne. C'est très mal de tuer (le cliché de l'assassin qui voit le sang de sa victime sur ses mains est remarquable), mais pour qui a tué un animal, il faut la mort... Et le héros justicier vengeant la mort de sa carne repartira avec une fille de seize ans qui "pourrait être sa fille", comme il l'avoue lui-même, mais aucune crainte que ce soit le détournement d'une jeune fille : elle a été mariée, il faut comprendre qu'elle n'est plus vierge donc il n'y a pas de mal... Mon Dieu ! quel embrouillaminis de pensées frustes bien dans l'air du temps ! Dans ce désastre, le personnage du prêtre gangster alcoolique est encore le plus sympathique.
Avec In A Valley Of Violence, le réalisateur Ti West n’a visiblement pas chercher à renouveler le western. Il semble simplement avoir voulu se faire plaisir en écrivant lui même une histoire tout ce qui a de plus conventionnel dans le genre pour l’illustrer de manière vintage. Dommage que le manque de moyens ne lui a visiblement pas permis de vraiment travailler l’aspect esthétique du film. Au final, malgré quelques fulgurances, de bonnes idées et un super casting, son western ne sera jamais plus qu’une simple série B sympathique mais qui ne restera certainement pas dans les annales du genre. [lire la critique complète sur freakingeek.com]
Un western certes classique dans son intrigue mais soigneusement reconstitué, avec un bon suspense et porté par un Ethan Hawke très convaincant. Un bon film qui réunit tous les codes du genre.
Ce film ne sera pas à classer dans les chefs d'œuvre du cinéma, mais on passe un bon moment avec ce Western divertissant, écrit et réalisé par Ti Wes. Sur une bande musicale dynamique, le scénario ultra classique et par trop prévisible, est néanmoins bien mis en scène. A l'affiche, si John Travolta (que l'on voit peu) est assez transparent, Ethan Hawke effectue par contre une belle prestation alliant sobriété et efficacité.
Pas du tout favorable aux premières minutes avec le premier abruti de méchant qui parle comme il pense et ce, de façon trop moderne. Mais je dois reconnaître que l'utilisation aussi marquée d'un chien dans un western est ! Surtout quand le toutou est beau. Je comprends donc le gentil. Cependant, la seconde moitié et la majeure partie des combats et des répliques sont fades et mal dites. Un western qui n'offre qu'une originalité : Le chien. On ne passe pas de moment mémorable et il n'y a aucune originalité dans la réalisation ou les grandes lignes du scénario. C'est trop simple, il n'y a aucune recherche, très décevant et un final complètement idiot avec spoiler: la mort du marshal entre les deux duellistes qui ne touchent que lui . Peu d'intérêt et à la limite du ridicule par moment.
Je suis bien embêté pour faire cette critique, tout d'abord parce que j'adore le casting, que j'aime les westerns et que la musique et la caméra sont bonnes. Mais dans la vallée de violence il n'y a absolument rien de nouveau qui révolutionne le genre...Toujours pareil, l'histoire du loup solitaire qui tombe dans une ville occupée par un "dictateur" spoiler: et il parvient à tuer, dans des affrontements très bof, tous les méchants en s'emparant de la belle...Puis gros point noir, pourquoi dans tous les films où il y a un chien, celui-ci doit être abattu !?
Film nullissime sans intérêt avec des tres mauvais dialogues digne d un mauvais telefilm, le doublage VF est presque de niveau amateur. Dommage vu le casting prometteur. Un navet qui ne mérite pas qu on s y attarde
Tous les poncifs du western sont ici rassemblés avec une réalisation pratiquement plate, des acteurs très moyens, un scénario plagié sur un film de Clint Eastwood (l'Homme des hautes plaines), un film médiocre, la musique est assez bonne, ainsi que le générique du début. Comment peut-on faire encore un tel western ?
Après avoir fait uniquement des films d'horreur, Ti West délaisse un peu le genre pour un western qui dans les faits ressemble pas mal à "John Wick" sauf que l'histoire est transposée à une autre époque. On retrouve là aussi un homme solitaire qui va chercher à se venger des personnes qui ont tué le seul être qui comptait encore pour lui. L'histoire est simple et prévisible, mais le film est assez efficace même s'il n'y a rien de mémorable et que c'est parfois inconstant. Dans ce genre de film, il doit avoir une montée en puissance, de la tension et une vengeance bien jouissive seulement ici il n'y a rien de tout ça. Le problème vient de la touche d'humour qui est ajoutée, il y a pas mal de situations absurdes et les personnages sont un peu ridicules ce qui ne colle pas à l'univers, j'ai parfois eu l'impression de voir une parodie en plus pour ce qui est de la reproduction de l'époque, ils ne se sont pas foulés. Un affrontement entre Ethan Hawke et John Travolta s'annonçait prometteur, mais aucun ne s'illustre vraiment, c'est même le chien qui leur vole la vedette... Au final, c'est quand même un bon petit film, mais ça aurait pu être mieux et surtout plus divertissant.
Réalisé par Ti West, qui nous avait concocté il y a quelques années le très bon film d'horreur "The House of the devil", ce western ne bénéficie pas d'un scénario très original puisque cela parle d'une simple histoire de vengeance. Mais il n'empêche que le tout se suit agréablement grâce à la présence d'une belle mise en scène et d'un casting très convaincant où l'on retrouve notamment Ethan Hawke, John Travolta ou encore Taissa Farmiga.
Tourné en 2016, "In a Valley of Violence" sortit directement en vidéo en France et c'est largement compréhensible. D'ordinaire connu pour ses films d'horreur, Ti West signe ici un western de bas-étage, sans aucune originalité. Celui-ci est porté par une histoire extrêmement simpliste où en somme débarque dans une ville corrompue un cow-boy solitaire qu'il ne faut surtout pas énerver. Transpirant à grosses gouttes les gros sabots et la caricature, l'ensemble s'avère globalement lourd et désincarné. On se demande ce qu'Ethan Hawke vient faire là. Certes, la photographie est assez convaincante mais à l'avenir il faudra un scénario beaucoup plus consistant si le cinéaste a envie de percer dans ce domaine.
Un western sans grand intérêt, souvent caricatural, tant sur le plan du script que des personnages. Le pestigieux casting n'y change rien, d'ailleurs les acteurs jouent assez mal.