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    L'Epreuve
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    3,8
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    elbandito
    elbandito

    343 abonnés 964 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juillet 2015
    Photographe de presse de formation, le réalisateur norvégien Erik Poppe s’inspire de sa propre expérience pour retranscrire les difficultés à concilier le métier de reporter de guerre et la vie de famille. Juliette Binoche est brillante et sincère dans ce rôle de mère, dont la vocation est un métier à haut risque, et qui doit faire un choix crucial suite à son rapatriement in extremis en Irlande : sauver son couple et élever ses deux filles ou retourner au cœur de conflits pour satisfaire son besoin d’adrénaline et montrer au monde les atrocités de la guerre. Erik Poppe brosse un tableau de ces deux options certes tendancieux, laissant entrevoir que l’inconnu risqué est plus attirant qu’un quotidien familial paisible pour son héroïne. A retenir une musique envoutante, une photographie sublime, la présence amicale de Larry Mullen Jr, membre du groupe U2, en ami de bon conseil pour Juliette Binoche et enfin deux plans-séquences glaçants et saisissants sur la préparation d’un attentat suicide par un groupe de talibans. Ce final terrifiant laisse le spectateur atterré, tout comme le personnage de l’héroïne, anéantie par son impuissance face aux événements et qui prend enfin conscience de cette vérité accablante.
    Mondocine
    Mondocine

    75 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 avril 2015
    Avec "L’Épreuve", Erik Poppe tenait un sujet fort, dont le récit s’inscrit à cheval entre la fresque universelle sur les problèmes du monde, la réflexion pertinente sur le pouvoir de l’image dans nos sociétés actuelles, et le drame intimiste sur le combat déchirant d’une famille pour se retrouver et se reconstruire. Et malgré quelques petits laisser-aller à une mise en scène parfois un brin poseuse et démonstrative (qu’on lui pardonne très vite vu la beauté des images et de la photographie), le cinéaste livre un film qui a la trempe nécessaire pour faire face à ses intentions. Porté par une excellente Juliette Binoche et un Nikolaj Coster-Waldau tout en sobriété, "L’Epreuve" emporte, passionne, pousse à la réflexion autant qu’il balaye le spectateur avec sa tragédie bouleversante. D’autant que le metteur en scène arrive à dépasser son sujet sur le seul drame familial, pour embrasser des questions plus essentielles et fondamentales relatives au pouvoir pernicieux de l’image, à la place du photographe-reporter vis-à-vis des événements qu’il shoote, à son rôle majeur de témoin devenant les yeux de l’humanité avec son objectif (son arme à lui) pointé sur ce que le monde ne voit pas, ou préfère occulter par facilité.

    La critique complète sur Mondociné
    Joce2012
    Joce2012

    203 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2015
    Très bon film, très bien interprète par Juliette Binoche, un peu long au début, mais qui éclate au fur et à mesure que le film avance..... film très émouvant qui m'a fait verser des larmes, j'espère qu'il va ouvrir les yeux des gens les plus racistes et les plus récalcitrants fassent à ceux qui viennent chez nous pour trouver la paix
    Fritz L
    Fritz L

    181 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2015
    Il y a une belle force d’émotion qui traverse « L’épreuve », d’abord avec le jeu des acteurs (Binoche, incandescente, au sommet de son art), ensuite avec un sujet audacieux autour d’une photographe de guerre devant (ré)concilier terrain et vie de famille, mais ce qui frappe le plus, est la mise en situation de cette histoire par son approche psychologique délicate, où symboles et suggestions jaillissent de l’écran. Et dans ce sens le titre prend toute sa signification. Bien évidemment il évoque « la photo », celle qui fera date et fera le scoop sur les tabloïds, plus subtilement l’épreuve s’interprète également dans le sens de l’évènement qui fait basculer une vie, notamment chez certaines personnes dont la fonction est au cœur de l’être, reléguant vie familiale et sentimentale au second plan. Il suffit parfois d’un choc pour enrayer la machine et déstabiliser une personne la plus endurcie, comme c’est le cas ici. Ainsi, les relations sentimentales sont pour Rebecca toujours voilées (rideau, drap, moustiquaire…) et surexposées, un peu comme une photo dont on attend beaucoup mais qui au final est ratée. A l’inverse, lorsque Rebecca crapahute, la lumière, les ambiances sonores… relèvent de la vraie vie, loin d’un univers cotonneux. Rebecca, à force de décrier l’inhumanité dans le monde, ne parvient plus à discerner l’essentiel et les souffrances si « anodines » de ses proches. C’est un état névrotique poussé par l’adrénaline, la conviction, la colère qui la pousse à se mettre en danger tout autant que les siens. Sur les 2/3 du film, cet état est bien rendu, la scène d’intro est d’ailleurs sublime. La fin cafouille un peu, là où Poppe avait su jusque là échapper au convenu et aux clichés, il choisit une fin certes inéluctable qui sombre un peu dans le pathos avec sa manière de l’appréhender et pleine de clichés. Cela ne retire toutefois en rien la qualité de ce film ambitieux et profondément sincère.
    dominique P.
    dominique P.

    834 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mai 2015
    J'ai été vraiment conquise par ce film absolument remarquable.
    Il est extrêmement émouvant et poignant.
    A ne surtout pas louper.
    selenie
    selenie

    6 226 abonnés 6 179 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mai 2015
    Ce film lui a été inspiré par son passé de photo-reporter dans les années 80, profession qu'il a délaissé pour sa famille... Le photo-reportage en zone de guerre s'avère malheureusement un simple prétexte à une crise familiale qui aurait pu arriver à pratiquement tout le monde. Le vrai gros bonus du film est son interprète principale, Juliette Binoche sublimissime foudroie à chaque apparition, toute dans l'ambiguité de son personnage entre l'amour d'une mère/épouse et la passion viscérale pour son métier. Le réalisateur Erik Poppe signe là un beau drame familial mais est finalement un peu hors sujet. Un beau et bon film, qui flirte parfois un peu trop avec le pathos (préparez les mouchoirs !) mais qui ne peut laisser indifférent de part sa thématique.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 avril 2014
    Premier film en langue anglaise du réalisateur norvégien Erik Poppe (En Eaux troubles), Mille fois Bonne nuit est un "autre drame sur une famille dysfonctionnelle", genre auquel le cinéphile à tendance scandinave est habitué. Adaptant son histoire de photographe de guerre, Poppe choisit de confier "son" rôle à Juliette Binoche, et renverse les rôles des garants de l'équilibre et de la paix familiale en faisant de Nikolaj Coster-Waldau un papa poule modèle.

    Au passage, on appréciera les oppositions "photo contre cinéma" (l'instant contre la durée et la mort contre la vie) et les questions éthiques posées par le cinéaste.
    Daniel C.
    Daniel C.

    145 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2015
    Si l'on aime Juliette Binoche, ce film ne peut que nous réjouir, car elle y est divine de sincérité. Qu'est-ce qui les anime ceux qui partent ainsi défier la mort dans ces pays au climat incertain? Je connaissais Claude Verlon, qui est décédé au Mali e, mission pour RFI. J'ai pensé à lui durant ce film. Que s'agit-il de dénoncer dans ces actes de barbarie mis en boite, que ce soit de façon sonore, photographique ou filmique ? Quel est le carburant de ces journalistes ? Sont-ils conscients ? Inconscients du risque ? Savent-ils qu'ils sont mortels ? Comment faut-il considérer cet héroïsme, cette volonté de dénoncer ? Le point fort aussi de ce film, c'est de montrer l'intrication politique de diffusion ou de censure de l'image ou de l'information, c'est également de dénoncer ces pratiques barbares, qui consistent à confier des missions kamikazes à des enfants. Un film palpitant dans lequel pulsions scopique et de mort sont déclinés durant toute l'histoire.
    zoupeurman
    zoupeurman

    13 abonnés 328 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mai 2015
    Très poétique, L'épreuve met forme à la passion de l'héroïne pour son travail et ses convictions et ses effets sur les gens qui l'entourent et qu'elle aime. On retrouve un peu de T. Malick, inévitablement, par ses paysages et ses séquences qui ressemblent presque à un songe. Véritable histoire d'amour entre une femme et son mari, une mère et ses enfants, une personne et sa vocation, cette poésie livre un beau final qui n'aurait pu être différent.
    rogerwaters
    rogerwaters

    141 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2015
    Nouveau long-métrage du norvégien Erik Poppe après l’excellent, mais méconnu En eaux troubles (2008), L’épreuve s’est fait quelque peu étrillé par les critiques alors même qu’il est d’une justesse absolue dans sa description d’une profession à haut risque. On ressent chaque pulsion du personnage principal, ainsi que ses hésitations légitimes à partir du moment où son engagement personnel interfère avec sa vie de couple et de mère de famille. Les séquences filmées à Kaboul et au Kenya sont parfois glaçantes, tandis que les passages au sein de la famille donnent lieu à un drame intérieur vibrant et émotionnellement fort. Le tout est filmé avec maestria, sans avoir recours à une shaky cam, ce qui nous évite ce tic à la mode qui est certes immersif, mais qui commence à saouler à la longue. On notera surtout la performance incroyable de Juliette Binoche qui s’investit corps et âme dans son rôle. Elle aurait bien mérité plus d’égards de la part de la profession pour ce rôle où elle est magnifique de bout en bout.
    traversay1
    traversay1

    3 567 abonnés 4 859 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 mai 2015
    La première femme est une photographe de guerre dopée à l'adrénaline. Elle n'a peur de rien. La deuxième vit en Irlande auprès de son mari et de ses deux filles. Aimante mais souvent loin de la maison. Ces deux femmes n'en font évidemment qu'une dans L'épreuve. Sa profession : reporter. Là où les conflits sont les plus meurtriers et le risque omniprésent. Le film d'Erik Poppe pose les questions que l'on attend qu'il aborde. Forcément, il n'a pas de réponses. Mais une interprète de choc, Juliette Binoche, qui essaie de donner corps, tant bien que mal, au dilemme de cette grande intoxiquée au danger. Assez à l'aise dans les scènes de guerre, le réalisateur norvégien, qui sait de quoi il parle, s'empêtre dans le sentimentalisme et l'esthétisation gratuite dans les zones de paix. Bancal, plombé par ses ruptures de ton, L'épreuve se révèle prévisible dans tous ses questionnements et raté pour la plus grande part.
    jaggg
    jaggg

    21 abonnés 197 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 mai 2015
    Certes nous avons besoin de reporters pour témoigner de tous les dysfonctionnements, toutes les injustices et atrocités commis dans ce vaste monde. Mais certains reporters de guerre, qu’est-ce qui les motive et les pousse à se retrouver dans des situations d’où les victimes ne cherchent QU'UNE seule chose : en sortir au plus vite ?
    Dans le métier exercé par cette journaliste, il y a 2 types de victimes : celles qu’elle photographie, et les siens, car elle est en proie à ses démons, ou plutôt son démon : l’adrénaline. Alors : cherche-t-elle à faire la une ? A témoigner ? Ou à répondre à cet irrépressible besoin « d’y aller » en faisant payer à sa famille le prix fort ?
    Visuellement beau, bien filmé, bien interprété, mais sans plus.
    framboise32
    framboise32

    149 abonnés 1 289 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mai 2015
    Dès les premières scènes, on se fait happer par le film. On fait la connaissance de Rebecca.
    L’Epreuve aborde des sujets forts et sensibles. L’épreuve nous permet de nous interroger sur le pouvoir des images, et le sensationnel. Ce sujet nous parle forcement, on a tous vu des images choquantes, on s’est interrogé sur leur nécessité. Et puis on sait aussi qu’il y a parfois de la manipulation. On se questionne pas mal sur les images, Voyeurisme ? informations ? Tout au long du film, nos émotions sont « malmenées ». Et puis il y a ce superbe personnage de femme, forte et fragile à la fois. Tiraillée entre son travail et son rôle d’épouse et de mère. Et puis il y a la musique de Armand Amar et la superbe photographie sublime dirigée par le norvégien John Christian Rosenlund

    Le film est porté par une actrice hors norme, Juliette Binoche. Pour ce rôle Juliette Binoche a été coachée par Zoriah, un photojournaliste américain. Elle porte le film. Juliette Binoche apparait dans pratiquement toutes les scènes. Elle est remarquable, s’est beaucoup impliquée pour ce rôle difficile. Elle est parfaite en pro du journalisme et parfaite aussi dans les scènes intimes que cela soit face à son mari, ou celles parfois conflictuelles avec sa fille. Nikolaj Coster-Waldau est sobre, impressionnant de calme et de retenue. Le duo fonctionne et touche.

    L’Epreuve est impressionnant, par son histoire et son duo d’interprétes, Juliette Binoche est une fois de plus incroyable ! L’histoire touche et cette femme aussi
    Captain_Axel
    Captain_Axel

    55 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2015
    « L’Epreuve est un film fort et poignant sur un métier dangereux et les tensions familiale qui en résultent
    Critique complète sur Pulp Movies.
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    134 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2015
    La mise en scène proposée par Erik Poppe est un véritable choc. En choisissant de confronter son personnage principal aux atrocités de la guerre, il ancre son film dans un contexte géo-politique fort. Les ravages des conflits ethniques, l'obscurantisme des pays occidentaux qui ne veulent rien savoir, le cinéaste est plus que jamais un reporter de guerre.
    A chaque plan, on y sent une passion inconsidérée, avec un discours qui prend aux tripes. On peut notamment citer la scène d'ouverture du film où Rebecca photographie une enfant qui se fait mettre une bombe autour de la taille. L'horreur est là. Pour autant, elle ne semble pas atteindre le personnage principal qui reste digne derrière ce professionnalisme saisissant.

    Pour incarner cette femme forte, de valeurs, on retrouve une actrice incontournable, Juliette Binoche, qui fournit une prestation grandiose. Elle n'a jamais été aussi intense que depuis Le Patient Anglais.
    Rescapé de la série Game of Thrones, Nikolaj Coster-Waldeau est quant à lui le partenaire idéal. Cette simplicité lui donne beaucoup de raffinement.
    A noter également l'apparition de Larry Mullen, le batteur du groupe U2 dans quelques scènes.

    A l'image, le contraste est saisissant. Les paysages hostiles en guerre sont montrés en lumières vives, presque aveuglantes. A l'opposé, la caméra dépeint une Irlande paisible à dominante verte.
    La musique, composée par Armand Amar accompagne l'émotion, quitte parfois à la faire monter crescendo entre les notes de la partition.

    Au final, s'il fallait retenir une chose de ce film, c'est la sincérité qui s'en dégage.
    Les meilleurs films de tous les temps
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