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    Captain Fantastic
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    625 critiques spectateurs

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    Simplement Loïc
    Simplement Loïc

    12 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 novembre 2024
    Voilà un road movie peu commun car oui on peut le considérer comme un road movie.
    L'histoire est merveilleuse, pleine de bon sens, de dénonciation et en même temps de remise en question. Un film juste qui réussi toujours à ne pas franchir la limite.
    C'est drôle, c'est touchant, c'est unique je dirais même! Les personnages sont super bien écrit et vivent une vraie évolution. Un film qui ne peut s'oublier, sublimé par une mise en scène et une BO sublime.
    Juvima
    Juvima

    1 abonné 41 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2024
    *Captain Fantastic*, réalisé par Matt Ross, est une œuvre poignante et réfléchie qui interroge les concepts de parentalité, d’éducation et de société contemporaine. Porté par une performance remarquable de Viggo Mortensen, le film suit la vie de Ben Cash, un père élevant ses six enfants en autonomie totale dans les bois du Pacifique Nord-Ouest, loin des conventions de la société moderne.

    L'un des principaux attraits du film est sa capacité à provoquer une réflexion profonde sur les choix de vie et les valeurs familiales. Ben Cash, en tant que père protecteur et idéaliste, incarne une philosophie de vie qui défie les normes contemporaines, et son amour pour ses enfants est palpable tout au long du récit. Les paysages magnifiquement filmés de la nature, qui servent de toile de fond à l’histoire, enrichissent l'expérience visuelle et émotionnelle.

    Le scénario, bien écrit et habilement construit, parvient à équilibrer les moments de comédie, de drame et de tension, permettant une évolution organique des personnages. Les enfants, interprétés par des acteurs jeunes et talentueux, apportent une fraîcheur et une profondeur inattendues à l'histoire, et chacun d'eux se voit attribuer une personnalité unique qui enrichit la dynamique familiale.
    Léo Peteytas
    Léo Peteytas

    12 abonnés 100 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 octobre 2024
    Captain Fantastic à cet intérêt d'être un film de controverse acclamé par le public. Chose peu courante, tant la richesse de sa proposition se prête à des interprétations diverses et parfois sévères, dont la presse a pu donner un remarquable aperçu. Le sujet n'est pas seulement le mode de vie complètement à contre-courant d'une famille américaine non conformiste. Le quotidien extrême imposé par Ben à ses enfants n'a rien de "réaliste". La première séquence suffit pour en juger : L'abatage du cerf n'est pas seulement troublante car elle évoque les amérindiens sans souci de cohérence avec le reste du propos, elle pose aussi problème pour ce qu'elle suppose : Nous avons affaire avec une famille de survivalistes du fin fond de la forêt, ou les enfants apprennent dans une discipline toute militaire à survivre, coupés du monde. Evidemment, cet extrême de la première partie du film - quand la famille est dans son "environnement", celui qu'elle a adopté - n'est qu'une réaction à un autre extrême, qui est, lui, très réaliste mais banalisé : La société de consommation contemporaine. Quand la famille quitte la forêt, faisant irruption dans le grand monde, Matt Ross joue de cette césure entre l'habitat qui était le leur et l'habitat courant de la majeure partie de la population occidentale pour jouer de leurs contrastes. Dans son rejet de la "modernité" de ce XXIe siècle, Ben fait de ses enfants des inadaptés à leur époque. Leur mode de vie est incomparable avec celui de leurs semblables. Vivant dans une grande simplicité de moyens, ils sont tout à fait étrangers au matérialisme ambiant ; ne connaissent pas, non plus, les même plaisirs. Jouer aux jeux-vidéos ? Regarder des films ? Se perdre sur les réseaux sociaux ? Connaître les codes d'internet/ses références ? Tout cela leur est inconnu. Pour eux, la vie se résume véritablement à une succession d'expériences, de celles qui font qu'on se sent vraiment, en vie : Partager un moment détente au coin du feu, en famille, courir dans les bois, escalader une paroi rocheuse interminable… Comble de l'ironie, si les critiques adressées aux méthodes de Ben sont recevables pour la forme, dans le fond, elles paraissent vaines. Car qui a raison ? Le parent qui vit et agit avec ses enfants selon les attendus de la société, ou celui qui, à l'instar de Ben, cherche autre chose ? Mais quelle, autre chose ? Une reconnexion aux choses essentielles de la vie, d'accord, mais pour quel résultat ? Un décalage, sans doute. Est-il souhaitable ? Question de perspective. Peut-être conduira t-il à la naissance d'une forme de sentiment de solitude chez ces enfants, puis adultes trop différents des autres. Ou bien, permettra t-il de profiter pleinement de la vie, qui est si brève, fragile et précieuse. Au final, ces problèmes sont ceux qu'affrontent tous les parents sans forcément en avoir conscience. Captain Fantastic est caricatural pour jouer de ces deux extrêmes : Ces parents qui assistent sans le voir à l'aliénation de leurs enfants, submergés d'informatique, de superflus et de plaisirs illusoires, quitte à perdre tous liens sociaux vrais et à s'éloigner de ce qui compte vraiment ; et ce parent mi-fou, mi idéal comme ben, à la recherche de ce "vrai" : La connexion à la nature, aux choses essentielles de la vie, en vivant comme si chaque jour était le dernier - dans la démesure et le n'importe quoi parfois, mais en éprouvant toujours, une curiosité pour tout. Ensuite, n'est question que de "méthode", car il ne faut pas que ça aille trop loin. Ben est plein de paradoxes, sa voie est celle d'une controverse pour le moins inspirante.
    NotThatYouThink
    NotThatYouThink

    39 abonnés 268 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 août 2024
    “Captain Fantastic” de Matt Ross est puissant, à remettre en cause de grands principes de société, à sans arrêt nous questionner sur l’ambivalence d’une action et ce qui en découle de manière nuancée. Aussi bien sur le fond que sur la forme, nous avons un film d’une qualité indéniable qui propose justement sans en faire trop, sans rentrer dans le stéréotype, qui adapte son discours en conséquence, d’une beauté aussi bien dans la photographie que les idées qui bordent le long-métrage. On aborde les séquences sans jugement, de manière à se faire sa propre idée de cette famille “Fantastic”. D’ailleurs, le titre du long-métrage sonne rapidement racoleur et peut faire penser à une comédie lambda avec des hippies vivant dans la forêt. Mais il n’en est rien, c’est bien plus profond et puissant. Les plans de paysages et de la nature sont des fresques insoupçonnées, les idées proposées un axe de réflexion philosophique sur la vie, on découvre aussi des valeurs clés de l’humanité comme la tolérance et l’indulgence envers des personnes n’ayant pas la même culture, ce qui nous amène à des quiproquos drôles et embarrassants. J’ai beaucoup apprécié la vision détachée de notre société occidentale face à la mort et face au poids du dogme religieux, une ode à la vie, à plein poumons, une remise en question de notre modèle de société et de notre vision du monde, de la nature, toujours de manière très nuancé, il y a du bon et du moins bon dans chaque choix de vie. Merci Matt Ross pour ce cinéma qui me fait vibrer mais aussi réfléchir sur les possibles de l’humanité.
    Le long-métrage doit aussi beaucoup aux comédiens impliqués, mené par un Viggo Mortensen, figure paternelle qui a à cœur de mettre toute son énergie dans son personnage et le fait transparaitre à la famille de jeunes comédiens qui l’entourent. Magnifique.
    Shawn Atreides
    Shawn Atreides

    11 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 septembre 2024
    Tous les avis se valent, mais pas toutes les analyses.

    J'en ai lu et entendu des choses sur Captain Fantastic, ma découverte du travail de Matt Ross à la réalisation. Ce que je trouve une nouvelle fois navrant, c'est l'inaptitude de certains à percevoir la nuance : nuance dans la forme, nuance dans le propos. Réduis au fait de se résoudre à choisir un camp, comme si tout était totalement ou pas du tout.

    Feel good movie ?

    Un film qui parle du déchirement de la cellule familiale ? Un film qui confronte les idéaux, souligne les difficultés à trouver sa propre voie. Un film qui sait mettre en péril une partie de ses protagonistes pour questionner le fondement des croyances qui sous couvert d'ouverture totale peuvent se révéler limitantes ? Nous passons des rires à l'incompréhension. De la prise de conscience à l'inquiétude sans crier gare.

    Une proposition apologétique ?

    À aucun moment, Matt Roos n'impose. Il déploie un jeu construit et nous laisse seuls juges face à une mosaïque de visions, un panel d'éducations, une variété de possibles. Chaque horizon porte en son sein autant de promesses que de fêlures. Le modèle marginal et le modèle dominant sont disséqués tour à tour. L'avantage est d'ailleurs à plusieurs reprises reversé. Quel que soit le chemin de croix entrepris, ce sont bien les dérives engendrées par rigorisme qui inlassablement finissent toujours par pointer le bout de leur nez. Le modèle de vie universel n'existe pas. Il faudra composer avec ses valeurs, sa liberté, celle des autres.

    Un épandage manichéen ?

    Ici, pas de héros ni de méchant désigné. On se penche sur les limites dogmatiques, les faux-semblants, les pensées limitantes et autres auto-persuasions. L'art de la friction, de l'opposition, des dissonances entre ce que l'on souhaite, ce que l'on peut se permettre et ce que nous faisons en définitive. Qu'on le veuille ou non, nous devons composer avec les règles des systèmes en place et il nous faut, nous sonder afin de savoir où placer les curseurs.
    Michael78420
    Michael78420

    45 abonnés 1 439 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 octobre 2024
    Que vaut notre société occidentale ? Que vaut notre système éducatif ? Peut-on vivre en marge de la société moderne et y élever nos enfants sans risque pour eux ? Captain Fantastic soulève de nombreuses questions. Parfois démonstration de l'efficacité de l'éducation à domicile, parfois critique face à ceux qui choisissent l'isolement. Ben (Viggo Mortensen), le père de famille, stimule ses enfants en permanence. Ainsi alors qu'il interroge une de ses filles sur sa lecture du moment : "Intéressant, ça ne veut rien dire." Ce qui conduit la jeune lectrice à développer ses arguments, et de brillante manière. Découvrant les gens du monde moderne sur une aire d'autoroute le plus jeune s'étonne : "Pourquoi les gens sont bizarres, ils sont tous gros !" Ou encore en lisant la carte du restaurant : "C'est quoi du cola ?" Réponse de Ben : "Du poison en bouteille." Seule étrangeté, voir ce père, avec les valeurs qu'il prône, organiser un vol dans un supermarché avec ses enfants. Les références à Noam Chomsky méritent sans doute un détour, pour comprendre cette citation reprise par un des enfants : "Si vous estimez qu’il n’y a aucun espoir alors vous garantissez que tout espoir va disparaître. Si vous estimez qu’il existe un instinct de liberté, que chacun a le pouvoir de faire évoluer les choses, alors il y a une possibilité pour que vous puissiez contribuer à rendre le monde meilleur." Ces enfants ont d'autres systèmes de pensée que ceux inculqués dans nos écoles, ce qui les rend surprenant. Ainsi à propos de l'épitaphe sur la tombe de sa mère, le plus jeune s'exclame : "Allez on creuse, sinon elle va rester sous cette pauvre phrase de merde !" La cérémonie d'incinération est de toute beauté, avec Sweet Child O'Mine entonnée avec joie par toute la petite tribu, chanson qui décidément a le don de me faire pleurer dans toutes ses versions. Un film à voir absolument.
    françoise Devaux
    françoise Devaux

    33 abonnés 309 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2024
    Que voilà un beau film ! Un père et ses 6 enfants vivent de façon survivaliste en forêt, sur fond marxisant adeptes de Noam Chomsky. Ils sont forts physiquement et dans leur tête, ne connaissant par contre pas trop le monde extérieur pourtant si proche. Monde extérieur qu’ils vont devoir côtoyer à la suite du décès de leur mère. Le choc sera parfois rude, certains remettront en question leur éducation avec des grands-parents maternels en embuscade. C’est une belle leçon de vie, l’approche éducative du père peut être critiquable pour certains mais elle est honorable et comporte des réflexions intéressantes, la critique du monde consumériste sonne souvent juste quoiqu’un peu caricaturale.
    Les acteurs sont excellents, Vigo Mortensen bien sûr mais aussi les jeunes au ton toujours juste.
    Un film plein de tendresse même si on n’a pas envie de passer sa vie en forêt loin du confort.
    Theo
    Theo

    17 abonnés 896 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2024
    Dans l'odyssée cinématographique qu'est "Captain Fantastic", le réalisateur Matt Ross tisse une toile délicate entre idéalisme utopique et réalisme cinglant, nous entraînant dans le quotidien singulier de la famille Cash. Au cœur de forêts verdoyantes, loin du tumulte et de la frénésie de la société moderne, Ben Cash, interprété avec une intensité vibrante par Viggo Mortensen, élève ses six enfants dans un environnement où la nature est à la fois classe et terrain de jeu, bibliothèque et salle de sport. Ce mode de vie, aussi enchanteur soit-il, s'avère être un double tranchant, révélant les failles d'une éducation qui se veut complète mais qui, paradoxalement, isole ses adeptes du monde qu'elle cherche à leur apprendre à naviguer.

    Le film brille par sa capacité à nous immerger dans cette vie alternative, où chaque journée est une leçon de survie, d'art, de philosophie et de physique. Les paysages majestueux de l'État de Washington servent d'écrin à cette expérience de vie radicalement différente, capturée avec une grâce poétique par le directeur de la photographie Stéphane Fontaine. La bande originale d'Alex Somers, à la fois éthérée et enracinée, enveloppe le récit d'une atmosphère qui oscille entre la mélancolie et l'euphorie, reflétant la complexité émotionnelle d'une famille confrontée à l'inévitable collision de ses idéaux avec la réalité.

    Cependant, "Captain Fantastic" n'est pas sans écueils. En dépit d'un scénario qui déborde d'originalité et d'intentions louables, le film peine par moments à équilibrer ses ambitions narratives, oscillant entre la critique sociale et la célébration d'un mode de vie alternatif sans toujours trouver son équilibre. Les personnages secondaires manquent parfois de profondeur, relégués au second plan derrière l'écrasante présence de Ben, dont le charisme et les contradictions monopolisent l'attention. Cette centralisation excessive peut donner l'impression d'une certaine uniformité dans le développement des autres personnages, les réduisant parfois à de simples satellites gravitant autour du patriarche.

    Malgré ces limites, "Captain Fantastic" reste une œuvre d'une richesse incontestable, portée par des performances d'acteurs remarquables et un regard audacieux sur des questions sociétales complexes. Le film réussit à poser des questions essentielles sur l'éducation, la parentalité, et la quête d'autonomie, tout en offrant une réflexion sur la nécessité de trouver un équilibre entre idéalisme et pragmatisme. La confrontation finale entre les idéaux de Ben et les exigences de la société offre un dénouement aussi poignant qu'ambigu, laissant le spectateur dans une douce amertume, partagé entre admiration pour la quête d'authenticité de cette famille atypique et la reconnaissance des impératifs d'un monde complexe et interconnecté.

    En somme, "Captain Fantastic" est une célébration de l'audace, de l'amour et de la complexité de la condition humaine, un film qui, tout en flirtant avec la perfection, accepte ses propres imperfections avec humilité, nous rappelant que l'utopie, aussi séduisante soit-elle, se doit d'être confrontée à la réalité pour révéler sa véritable valeur.
    Xavier D
    Xavier D

    59 abonnés 1 063 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 mars 2024
    Entre la vie sauvage et la vie réel, le sujet du film aussi rafraîchissante qu'un vrai bole d'air frais. Le choix des parents quant à l'éducation, et leur avenir. Leur erreurs également. Magnifique Viggo Mortensen qui encore une fois me bluffe. Un film passionnant et poignant.
    Franck L
    Franck L

    2 abonnés 36 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 février 2024
    Nanar involontaire ou foutage de gueule pour la rigolade ?
    Hésitant entre la grande leçon d’écologie et la contrition de notre société consumériste, le scénario et les dialogues sont d’une pauvreté rare. Les dialogues en particulier ont pour objectif de mettre en avant la violence des écolo-gaucho-bobo contre la société actuelle.

    Manichéisme absolu ou la nuance est interdite, ce film est un condensé d’imbécillités où des enfants maîtrisent des langues complexes, des connaissances médicales et les humanités en général… c’est une bonne comédie, tellement pathétique dans le fond et la forme !

    Le film ne comporte aucune trame et on ne sait ou le réalisateur veut nous emmener.


    RIEN ne ressort à part les enfants surdoués qui savent tout et qui, sachant tout, donnent des leçons au monde entier.


    Voici le genre de film qui plait au plus grand nombre car il fait appel aux ressorts simples de la pensée, sans complexité aucune, sans nuance, sans réflexion.


    AU SUIVANT !!!
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    134 abonnés 3 057 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2024
    Ce film reconnu grâce au principe intelligent qu'il sert l'histoire qu'il raconte qui pourtant est anticonformiste. Il y a des détails de modalité et de particularité qui font qu'il peut ne pas être pris au sérieux. Hormis cela il y est dit plus de choses exactes sur l'insalubrité de la société des humains que dans la grande majorité des autres productions cinématographiques. D'autres peuvent y voir ce qu'il est vraiment, survivaliste plus qu'autre chose, presque de la S.F avec l'idée qui est évoqué des philosophes rois allusion à Platon, pertinente ou non. spoiler: Les 6 enfants surdoués au niveau du savoir et de la déduction étant ce qui est le moins crédible
    . Le fait de ne jamais mentir montré de façon trop crue est cependant une des idées intéressantes de ce film.
    Valentine Brault
    Valentine Brault

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 janvier 2024
    un film qui donne envie de s'instruire, de reflechir par soi même, d'oser, et ainsi retrouver l'enthousiasme qui n'aurait jamais du nous quitter !
    Philocab14
    Philocab14

    5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 janvier 2024
    J'ai adoré du début à la fin, les personnages sont attachants, le film nous montre l'évolution du personnage principal et totalement réussi. Des larmes, la bande son est parfaite rien à dire, c'est tout simplement beau !!
    JSCooper
    JSCooper

    5 abonnés 479 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 décembre 2023
    Une bonne histoire qui nous offre des moments émouvants et d'autres drôles. On passe un très bon moment.
    Matthieu B.
    Matthieu B.

    12 abonnés 151 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 novembre 2023
    Film visionné au cinéma.

    Au bout d'une demi heure, j'étais convaincu d'aimer Capitain Fantastic dans son combat contre la norme et pour éprouver chaque idée avant d'en accepter les conséquences sur sa vie. C'est ainsi que les enfants de Ben se retrouvent armés physiquement et philosophiquement pour affronter le monde, tout en favorisant la bienveillance. Toutefois, Ben n'a rien prévu pour ses enfants (pourtant très érudits) qui se retrouvent être des inadaptés sociaux, incapable de tenir une conversation avec une personne dans la norme. Ben n'échappera pas plus à la tyrannie de la majorité décrié par Alexis de Tocqueville, qu'il applique dans sa famille, où son système "ouvert au dialogue et aux arguments" broie l'un de ses enfants qui n'a pas les mots, mais qui a bien des sentiments.

    De son côté, le film est très adroit dans sa démonstration d'une société de consommateurs ingénus (et parfois même inconscients) piégés dans un système où personne ne se pose de question. Très subversif, les dialogues brillent (surtout pour un film américain). On en vient même à se demander pourquoi nos cinéastes français ne sont pas capables de produire de tels films.

    Tout n'est pas parfait non plus. Le film n'échappe pas aux clichés et les cumule avec la belle famille qui n'est clairement pas dans la norme (exception faite du grand-père). C'est dommage, le spectateur aurait dû se reconnaître totalement dans cette belle famille. Cette belle famille était supposé être là nôtre afin de nous voir nous-mêmes face à nos normes. À l'instar de Lolita qui nous donne de l'empathie pour une personne abjecte, nous aurions dû ressentir de l'empathie envers eux qui nous ressemblent tant. Ben apparaît plus brouillon sur la dernière demi-heure. Ses décisions indiscutables de logique au début (exception faite sur le volet sécurité) apparaissent de moins en moins convaincante. Malgré ça, les dernières minutes brillent autant que les premières : marque d'un grand film.
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