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    Captain Fantastic
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    627 critiques spectateurs

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    kibruk
    kibruk

    150 abonnés 2 582 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 décembre 2024
    Même si tout ne sonne pas réaliste - d'ailleurs ce n'est pas d'après une histoire vraie -, "Captain fantastic" est une belle réflexion sur la difficulté d'échapper au monde moderne et interroge sur l'éducation des enfants en marge de la société et leur devenir. Le film alterne des moments dramatiques avec d'autres assez drôles qui résultent du comportement de cette famille en dehors des normes. Il serait quasi parfait s'il n'y avait pas cette fin qui vient tout casser... Ces dernières minutes sont franchement ridicules, c'est vraiment dommage. spoiler: On peut penser que ce n'est pas la réalité, que c'est un futur imaginé par le père vu l'improbabilité et les nonsenses, mais le réalisateur ne donne pas d'indication qui permettrait de confirmer cette hypothèse. Dans tous les cas le film aurait dû se terminer quelques minutes plus tôt au lieu de vouloir faire une happy end grotesque.
    Gérard
    Gérard

    7 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 décembre 2024
    ce film est tout simplement génial. je l'avais déjà vu un version française voilà quelques temps. je viens de leur visionner en version originale. c'est vraiment très réussi à tout point de vue. le scénario, le jeu des acteurs, les émotions, un point de vue sur l'Amérique actuelle, et une excellente bande son. je recommande vivement.
    Simplement Loïc
    Simplement Loïc

    16 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 novembre 2024
    Voilà un road movie peu commun car oui on peut le considérer comme un road movie.
    L'histoire est merveilleuse, pleine de bon sens, de dénonciation et en même temps de remise en question. Un film juste qui réussi toujours à ne pas franchir la limite.
    C'est drôle, c'est touchant, c'est unique je dirais même! Les personnages sont super bien écrit et vivent une vraie évolution. Un film qui ne peut s'oublier, sublimé par une mise en scène et une BO sublime.
    Juvima
    Juvima

    1 abonné 43 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2024
    *Captain Fantastic*, réalisé par Matt Ross, est une œuvre poignante et réfléchie qui interroge les concepts de parentalité, d’éducation et de société contemporaine. Porté par une performance remarquable de Viggo Mortensen, le film suit la vie de Ben Cash, un père élevant ses six enfants en autonomie totale dans les bois du Pacifique Nord-Ouest, loin des conventions de la société moderne.

    L'un des principaux attraits du film est sa capacité à provoquer une réflexion profonde sur les choix de vie et les valeurs familiales. Ben Cash, en tant que père protecteur et idéaliste, incarne une philosophie de vie qui défie les normes contemporaines, et son amour pour ses enfants est palpable tout au long du récit. Les paysages magnifiquement filmés de la nature, qui servent de toile de fond à l’histoire, enrichissent l'expérience visuelle et émotionnelle.

    Le scénario, bien écrit et habilement construit, parvient à équilibrer les moments de comédie, de drame et de tension, permettant une évolution organique des personnages. Les enfants, interprétés par des acteurs jeunes et talentueux, apportent une fraîcheur et une profondeur inattendues à l'histoire, et chacun d'eux se voit attribuer une personnalité unique qui enrichit la dynamique familiale.
    Léo Peteytas
    Léo Peteytas

    17 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 octobre 2024
    Captain Fantastic à cet intérêt d'être un film de controverse acclamé par le public. Chose peu courante, tant la richesse de sa proposition se prête à des interprétations diverses et parfois sévères, dont la presse a pu donner un remarquable aperçu. Le sujet n'est pas seulement le mode de vie complètement à contre-courant d'une famille américaine non conformiste. Le quotidien extrême imposé par Ben à ses enfants n'a rien de "réaliste". La première séquence suffit pour en juger : L'abatage du cerf n'est pas seulement troublante car elle évoque les amérindiens sans souci de cohérence avec le reste du propos, elle pose aussi problème pour ce qu'elle suppose : Nous avons affaire avec une famille de survivalistes du fin fond de la forêt, ou les enfants apprennent dans une discipline toute militaire à survivre, coupés du monde. Evidemment, cet extrême de la première partie du film - quand la famille est dans son "environnement", celui qu'elle a adopté - n'est qu'une réaction à un autre extrême, qui est, lui, très réaliste mais banalisé : La société de consommation contemporaine. Quand la famille quitte la forêt, faisant irruption dans le grand monde, Matt Ross joue de cette césure entre l'habitat qui était le leur et l'habitat courant de la majeure partie de la population occidentale pour jouer de leurs contrastes. Dans son rejet de la "modernité" de ce XXIe siècle, Ben fait de ses enfants des inadaptés à leur époque. Leur mode de vie est incomparable avec celui de leurs semblables. Vivant dans une grande simplicité de moyens, ils sont tout à fait étrangers au matérialisme ambiant ; ne connaissent pas, non plus, les même plaisirs. Jouer aux jeux-vidéos ? Regarder des films ? Se perdre sur les réseaux sociaux ? Connaître les codes d'internet/ses références ? Tout cela leur est inconnu. Pour eux, la vie se résume véritablement à une succession d'expériences, de celles qui font qu'on se sent vraiment, en vie : Partager un moment détente au coin du feu, en famille, courir dans les bois, escalader une paroi rocheuse interminable… Comble de l'ironie, si les critiques adressées aux méthodes de Ben sont recevables pour la forme, dans le fond, elles paraissent vaines. Car qui a raison ? Le parent qui vit et agit avec ses enfants selon les attendus de la société, ou celui qui, à l'instar de Ben, cherche autre chose ? Mais quelle, autre chose ? Une reconnexion aux choses essentielles de la vie, d'accord, mais pour quel résultat ? Un décalage, sans doute. Est-il souhaitable ? Question de perspective. Peut-être conduira t-il à la naissance d'une forme de sentiment de solitude chez ces enfants, puis adultes trop différents des autres. Ou bien, permettra t-il de profiter pleinement de la vie, qui est si brève, fragile et précieuse. Au final, ces problèmes sont ceux qu'affrontent tous les parents sans forcément en avoir conscience. Captain Fantastic est caricatural pour jouer de ces deux extrêmes : Ces parents qui assistent sans le voir à l'aliénation de leurs enfants, submergés d'informatique, de superflus et de plaisirs illusoires, quitte à perdre tous liens sociaux vrais et à s'éloigner de ce qui compte vraiment ; et ce parent mi-fou, mi idéal comme ben, à la recherche de ce "vrai" : La connexion à la nature, aux choses essentielles de la vie, en vivant comme si chaque jour était le dernier - dans la démesure et le n'importe quoi parfois, mais en éprouvant toujours, une curiosité pour tout. Ensuite, n'est question que de "méthode", car il ne faut pas que ça aille trop loin. Ben est plein de paradoxes, sa voie est celle d'une controverse pour le moins inspirante.
    NotThatYouThink
    NotThatYouThink

    40 abonnés 269 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 août 2024
    “Captain Fantastic” de Matt Ross est puissant, à remettre en cause de grands principes de société, à sans arrêt nous questionner sur l’ambivalence d’une action et ce qui en découle de manière nuancée. Aussi bien sur le fond que sur la forme, nous avons un film d’une qualité indéniable qui propose justement sans en faire trop, sans rentrer dans le stéréotype, qui adapte son discours en conséquence, d’une beauté aussi bien dans la photographie que les idées qui bordent le long-métrage. On aborde les séquences sans jugement, de manière à se faire sa propre idée de cette famille “Fantastic”. D’ailleurs, le titre du long-métrage sonne rapidement racoleur et peut faire penser à une comédie lambda avec des hippies vivant dans la forêt. Mais il n’en est rien, c’est bien plus profond et puissant. Les plans de paysages et de la nature sont des fresques insoupçonnées, les idées proposées un axe de réflexion philosophique sur la vie, on découvre aussi des valeurs clés de l’humanité comme la tolérance et l’indulgence envers des personnes n’ayant pas la même culture, ce qui nous amène à des quiproquos drôles et embarrassants. J’ai beaucoup apprécié la vision détachée de notre société occidentale face à la mort et face au poids du dogme religieux, une ode à la vie, à plein poumons, une remise en question de notre modèle de société et de notre vision du monde, de la nature, toujours de manière très nuancé, il y a du bon et du moins bon dans chaque choix de vie. Merci Matt Ross pour ce cinéma qui me fait vibrer mais aussi réfléchir sur les possibles de l’humanité.
    Le long-métrage doit aussi beaucoup aux comédiens impliqués, mené par un Viggo Mortensen, figure paternelle qui a à cœur de mettre toute son énergie dans son personnage et le fait transparaitre à la famille de jeunes comédiens qui l’entourent. Magnifique.
    Shawn Atreides
    Shawn Atreides

    16 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 septembre 2024
    Tous les avis se valent, mais pas toutes les analyses.

    J'en ai lu et entendu des choses sur Captain Fantastic, ma découverte du travail de Matt Ross à la réalisation. Ce que je trouve une nouvelle fois navrant, c'est l'inaptitude de certains à percevoir la nuance : nuance dans la forme, nuance dans le propos. Réduis au fait de se résoudre à choisir un camp, comme si tout était totalement ou pas du tout.

    Feel good movie ?

    Un film qui parle du déchirement de la cellule familiale ? Un film qui confronte les idéaux, souligne les difficultés à trouver sa propre voie. Un film qui sait mettre en péril une partie de ses protagonistes pour questionner le fondement des croyances qui sous couvert d'ouverture totale peuvent se révéler limitantes ? Nous passons des rires à l'incompréhension. De la prise de conscience à l'inquiétude sans crier gare.

    Une proposition apologétique ?

    À aucun moment, Matt Roos n'impose. Il déploie un jeu construit et nous laisse seuls juges face à une mosaïque de visions, un panel d'éducations, une variété de possibles. Chaque horizon porte en son sein autant de promesses que de fêlures. Le modèle marginal et le modèle dominant sont disséqués tour à tour. L'avantage est d'ailleurs à plusieurs reprises reversé. Quel que soit le chemin de croix entrepris, ce sont bien les dérives engendrées par rigorisme qui inlassablement finissent toujours par pointer le bout de leur nez. Le modèle de vie universel n'existe pas. Il faudra composer avec ses valeurs, sa liberté, celle des autres.

    Un épandage manichéen ?

    Ici, pas de héros ni de méchant désigné. On se penche sur les limites dogmatiques, les faux-semblants, les pensées limitantes et autres auto-persuasions. L'art de la friction, de l'opposition, des dissonances entre ce que l'on souhaite, ce que l'on peut se permettre et ce que nous faisons en définitive. Qu'on le veuille ou non, nous devons composer avec les règles des systèmes en place et il nous faut, nous sonder afin de savoir où placer les curseurs.
    Michael78420
    Michael78420

    46 abonnés 1 461 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 octobre 2024
    Que vaut notre société occidentale ? Que vaut notre système éducatif ? Peut-on vivre en marge de la société moderne et y élever nos enfants sans risque pour eux ? Captain Fantastic soulève de nombreuses questions. Parfois démonstration de l'efficacité de l'éducation à domicile, parfois critique face à ceux qui choisissent l'isolement. Ben (Viggo Mortensen), le père de famille, stimule ses enfants en permanence. Ainsi alors qu'il interroge une de ses filles sur sa lecture du moment : "Intéressant, ça ne veut rien dire." Ce qui conduit la jeune lectrice à développer ses arguments, et de brillante manière. Découvrant les gens du monde moderne sur une aire d'autoroute le plus jeune s'étonne : "Pourquoi les gens sont bizarres, ils sont tous gros !" Ou encore en lisant la carte du restaurant : "C'est quoi du cola ?" Réponse de Ben : "Du poison en bouteille." Seule étrangeté, voir ce père, avec les valeurs qu'il prône, organiser un vol dans un supermarché avec ses enfants. Les références à Noam Chomsky méritent sans doute un détour, pour comprendre cette citation reprise par un des enfants : "Si vous estimez qu’il n’y a aucun espoir alors vous garantissez que tout espoir va disparaître. Si vous estimez qu’il existe un instinct de liberté, que chacun a le pouvoir de faire évoluer les choses, alors il y a une possibilité pour que vous puissiez contribuer à rendre le monde meilleur." Ces enfants ont d'autres systèmes de pensée que ceux inculqués dans nos écoles, ce qui les rend surprenant. Ainsi à propos de l'épitaphe sur la tombe de sa mère, le plus jeune s'exclame : "Allez on creuse, sinon elle va rester sous cette pauvre phrase de merde !" La cérémonie d'incinération est de toute beauté, avec Sweet Child O'Mine entonnée avec joie par toute la petite tribu, chanson qui décidément a le don de me faire pleurer dans toutes ses versions. Un film à voir absolument.
    françoise Devaux
    françoise Devaux

    34 abonnés 311 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2024
    Que voilà un beau film ! Un père et ses 6 enfants vivent de façon survivaliste en forêt, sur fond marxisant adeptes de Noam Chomsky. Ils sont forts physiquement et dans leur tête, ne connaissant par contre pas trop le monde extérieur pourtant si proche. Monde extérieur qu’ils vont devoir côtoyer à la suite du décès de leur mère. Le choc sera parfois rude, certains remettront en question leur éducation avec des grands-parents maternels en embuscade. C’est une belle leçon de vie, l’approche éducative du père peut être critiquable pour certains mais elle est honorable et comporte des réflexions intéressantes, la critique du monde consumériste sonne souvent juste quoiqu’un peu caricaturale.
    Les acteurs sont excellents, Vigo Mortensen bien sûr mais aussi les jeunes au ton toujours juste.
    Un film plein de tendresse même si on n’a pas envie de passer sa vie en forêt loin du confort.
    Theo
    Theo

    19 abonnés 898 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 décembre 2024
    Matt Ross livre avec Captain Fantastic une œuvre audacieuse et profondément humaniste, où se mêlent drame familial, exploration philosophique et une dose bien dosée d'humour. Porté par une performance magistrale de Viggo Mortensen, le film s'inscrit dans une réflexion sincère et pertinente sur la quête d’idéaux face aux réalités du monde moderne.

    Captain Fantastic nous plonge dans l’histoire de Ben Cash, un père de famille ayant choisi de s’écarter des normes sociétales pour élever ses six enfants dans un environnement sauvage et autosuffisant. Dès les premières minutes, le film capte l’attention par son cadre atypique : une vie rythmée par des exercices physiques, des lectures philosophiques et des débats intellectuels, bien loin de la modernité consumériste.

    Cependant, le décès de Leslie, la mère des enfants, vient bouleverser cet équilibre. Ce drame oblige Ben et sa famille à quitter leur sanctuaire pour affronter un monde qu’ils ont délibérément rejeté. Ce voyage devient alors une exploration des conflits entre idéaux et contraintes pragmatiques, tout en mettant en lumière la complexité des relations familiales.

    Viggo Mortensen incarne avec intensité Ben Cash, un personnage à la fois charismatique et troublant. Il parvient à exprimer un mélange subtil de certitude et de doute, dévoilant les failles d’un homme convaincu d’élever ses enfants de la meilleure façon possible, mais forcé de confronter les conséquences de ses choix.

    Le jeune casting, composé de George MacKay, Annalise Basso, Samantha Isler et d’autres, impressionne par son authenticité. Chaque enfant apporte une nuance distincte, de la rébellion de Rellian à la maturité douloureuse de Bodevan. Ce dernier, interprété par George MacKay, offre une performance particulièrement touchante en tant que fils aîné tiraillé entre sa loyauté envers son père et son envie d’explorer le monde.

    Frank Langella, dans le rôle du grand-père autoritaire, complète cette galerie de personnages avec une force tranquille. Son opposition à Ben représente un conflit générationnel riche en symbolisme, où s’affrontent tradition et modernité, autorité et liberté.

    Le scénario de Matt Ross brille par son habileté à aborder des questions complexes sans jamais sombrer dans le didactisme. Le mode de vie de Ben est présenté avec autant d'admiration que de scepticisme. L’éducation qu’il offre à ses enfants est impressionnante dans son exigence intellectuelle et physique, mais elle soulève des interrogations légitimes sur l’équilibre entre liberté et préparation au monde réel.

    Les moments de tension, comme l’affrontement verbal entre Ben et sa sœur Harper sur l’éducation des enfants, ou l’incident où Vespyr manque de se blesser gravement, illustrent les dilemmes qui jalonnent le film. Ces scènes apportent une profondeur émotionnelle qui maintient le spectateur engagé tout au long du récit.

    Le cadre naturel des forêts de l’État de Washington joue un rôle central dans l’identité visuelle du film. La caméra de Matt Ross capte avec poésie ces paysages sauvages, qui symbolisent la pureté et la liberté prônées par Ben. Ce contraste avec les espaces urbains, plus froids et confinés, reflète les tensions entre le monde intérieur des personnages et la société extérieure.

    La mise en scène, à la fois sobre et élégante, met en valeur les interactions familiales, avec une attention particulière portée aux dialogues et aux regards. Chaque plan semble servir un propos plus large, que ce soit pour souligner la complicité entre les membres de la famille ou pour révéler les fissures dans leur harmonie apparente.

    L’humour joue un rôle essentiel dans Captain Fantastic, allégeant les moments de tension tout en enrichissant les personnages. Les échanges entre les enfants, souvent empreints d’une sincérité désarmante, apportent une fraîcheur qui contraste avec les conflits plus graves.

    Pour autant, le film ne se dérobe pas devant ses aspects dramatiques. Le suicide de Leslie et ses répercussions sur la famille sont abordés avec une sensibilité qui évite le pathos. Ces moments de gravité sont contrebalancés par des scènes d’espoir et de réconciliation, rendant le récit globalement équilibré.

    Au cœur de Captain Fantastic se trouve une question essentielle : qu’est-ce qu’un bon parent ? Ben, avec son approche radicale de l’éducation, incarne à la fois l’idéaliste inspirant et le père imparfait. Le film ne cherche pas à fournir une réponse définitive, mais invite le spectateur à réfléchir sur l’autonomie, la transmission des valeurs et l’importance de préparer ses enfants à la réalité du monde.

    La scène où Ben lit le testament de Leslie lors des funérailles, avant d’être expulsé par son beau-père, est un moment clé. Elle illustre non seulement l’opposition entre deux visions du monde, mais aussi la douleur universelle de perdre un être cher et de chercher la meilleure façon de lui rendre hommage.

    Captain Fantastic est un film à la fois profondément personnel et universel, qui explore avec brio les tensions entre idéalisme et pragmatisme, autonomie et intégration. Porté par une performance exceptionnelle de Viggo Mortensen et un jeune casting remarquable, le film parvient à toucher à des thèmes fondamentaux tout en restant accessible et divertissant.

    Avec sa mise en scène poétique et son scénario intelligemment écrit, Captain Fantastic s’impose comme une œuvre qui interpelle, émeut et inspire. Bien qu’il ne soit pas sans défauts – certains rebondissements paraissent parfois un peu télégraphiés – il reste une expérience cinématographique riche et mémorable, qui résonnera longtemps après le générique de fin.
    Xavier D
    Xavier D

    64 abonnés 1 073 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 mars 2024
    Entre la vie sauvage et la vie réel, le sujet du film aussi rafraîchissante qu'un vrai bole d'air frais. Le choix des parents quant à l'éducation, et leur avenir. Leur erreurs également. Magnifique Viggo Mortensen qui encore une fois me bluffe. Un film passionnant et poignant.
    Franck L
    Franck L

    2 abonnés 36 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 février 2024
    Nanar involontaire ou foutage de gueule pour la rigolade ?
    Hésitant entre la grande leçon d’écologie et la contrition de notre société consumériste, le scénario et les dialogues sont d’une pauvreté rare. Les dialogues en particulier ont pour objectif de mettre en avant la violence des écolo-gaucho-bobo contre la société actuelle.

    Manichéisme absolu ou la nuance est interdite, ce film est un condensé d’imbécillités où des enfants maîtrisent des langues complexes, des connaissances médicales et les humanités en général… c’est une bonne comédie, tellement pathétique dans le fond et la forme !

    Le film ne comporte aucune trame et on ne sait ou le réalisateur veut nous emmener.


    RIEN ne ressort à part les enfants surdoués qui savent tout et qui, sachant tout, donnent des leçons au monde entier.


    Voici le genre de film qui plait au plus grand nombre car il fait appel aux ressorts simples de la pensée, sans complexité aucune, sans nuance, sans réflexion.


    AU SUIVANT !!!
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    147 abonnés 3 100 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2024
    Ce film reconnu grâce au principe intelligent qu'il sert l'histoire qu'il raconte qui pourtant est anticonformiste. Il y a des détails de modalité et de particularité qui font qu'il peut ne pas être pris au sérieux. Hormis cela il y est dit plus de choses exactes sur l'insalubrité de la société des humains que dans la grande majorité des autres productions cinématographiques. D'autres peuvent y voir ce qu'il est vraiment, survivaliste plus qu'autre chose, presque de la S.F avec l'idée qui est évoqué des philosophes rois allusion à Platon, pertinente ou non. spoiler: Les 6 enfants surdoués au niveau du savoir et de la déduction étant ce qui est le moins crédible
    . Le fait de ne jamais mentir montré de façon trop crue est cependant une des idées intéressantes de ce film.
    Valentine Brault
    Valentine Brault

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 janvier 2024
    un film qui donne envie de s'instruire, de reflechir par soi même, d'oser, et ainsi retrouver l'enthousiasme qui n'aurait jamais du nous quitter !
    Philocab14
    Philocab14

    5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 janvier 2024
    J'ai adoré du début à la fin, les personnages sont attachants, le film nous montre l'évolution du personnage principal et totalement réussi. Des larmes, la bande son est parfaite rien à dire, c'est tout simplement beau !!
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