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I'm A Rocket Man
287 abonnés
3 114 critiques
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4,5
Publiée le 11 novembre 2024
J'ai beaucoup aimé ce film... alors certes il ne se passe rien de concret entre cette vieille femme et ce jeune DJ (et cela a beaucoup déçu mon grand et sa granny d'amour) mais malgré ça, leur relation est tellement belle & tendre que ça a suffi a faire mon bonheur. En plus le petit côté historique avec le passé douloureux de l'Allemagne apporte une touche plus sombre à ce film très lumineux et le mélange est parfait. En plus les paysages insulaires sont magnifiques & au final, Iliann & sa Toutoo ont passé un moment doux et plaisant et c'est tout ce qui compte !
A travers la rencontre à Ibiza entre une musicienne encore emmurée dans son rejet de l’Allemagne nazi et un jeune DJ allemand, Barbet Schroeder livre une réflexion ambitieuse, délicate mais inaboutie sur le poids du passé et la cicatrisation, portée par la lumineuse Marthe Keller.
La direction d'acteurs est un grand mystère. Comment est-il possible de faire jouer faux des acteurs tels que l'immense Bruno Ganz et l'excellente Marthe Keller ? L'extrême gravité du sujet est traitée comme un roman-photo ou un film publicitaire pour un fromage d'été. Retour sur les lieux de More où la dimension vénéneuse et mortifère était autrement traitée. L'embourgeoisement de la génération 68 serait-il passé par là ? Hélas, il n'y a plus rien d'ardent ni d'écorché dans ce film besogneux aux langueurs inutiles. La disproportion entre la plus grande tragédie de l'Histoire allemande et la fadeur de la démonstration est indécente. Le réalisateur sait nous emmener en vacances aussi bien que Rohmer (ah les clapotis des vagues et les fonds turquoises des premières images, on se les repasse sans peine) mais c'est tout. Ce petit désastre poussif ne saurait cependant entamer la grande estime que l'on peut garder pour un réalisateur qui sut prendre la vague au plus haut.
13 713 abonnés
12 426 critiques
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3,0
Publiée le 29 mars 2021
Ce nouveau film de Barbet Schroeder marque le retour à Ibiza, quarante-six ans après "More". C'est même le retour de la maison de famille de cette oeuvre culte! C'est sans aucun doute le projet le plus cher de Schroeder qui explore tous les thèmes qui lui sont donnès par une version très libre du personnage de sa mère. "Amnesia" explique aussi pourquoi le cinèaste ne parle pas sa langue maternelle! Dès lors on comprend cette folie adolescente de la mystèrieuse Martha et la rèticence de la langue allemande dans une pèriode èpouvantable de sa vie! Une musique crèèe dans le silence, des lampes à pètrôle, des herbes secrètes, des vèritès cachèes, des non-dits, s'exiler pour toujours et rester en colère toute sa vie! Un film dans le passè où Marthe Keller est d'une justesse ètonnante, vraiment faite pour ce rôle! Sous l'impulsion de ce personnage èmouvant, Bruno Ganz nous montre encore une fois tout son immense talent...
4 554 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 25 septembre 2020
Amnesia avait tous les ingrédients pour être un film exceptionnel. Une grande et profonde histoire avec un vrai drame humain touchant, de bons acteurs et un endroit magnifique. Malheureusement rien de tout cela n'a été en mesure de le sauver du mauvais scénario plein de dialogues insignifiant et de la mauvaise mise en scène qui a fait que le film ressemble plus à un diaporama plus qu'à un film fluide. Et à la sur action qui en a résulté conduit à faire de ce film quelque chose de complètement incroyable en quelque sorte. On a l'impression que ce film n'a jamais été vraiment terminé ou pressé d'être terminé. J'aime bien certains films de Barber Schroeder qui sont bons donc honnêtement je ne sais pas ce qui se passe ici...
Film intimiste et envoûtant autour d’une thématique fort peu exploitée au cinéma : la culpabilité du peuple allemand après les atrocités de la guerre 39-45. Marthe Keller interprète à merveille Martha, cette femme allemande qui renie tout ce qui a un rapport avec la patrie de Goethe et va, par une rencontre, exorciser le mal, l’éradiquer et retrouver une sérénité au soleil couchant de sa vie, assisse sur son banc, délivrée et radieuse. Le scénario est parfaitement maîtrisé et nous invite à réfléchir aux atrocités de la Shoah… Marthe Keller est lumineuse, Bruno Ganz phénoménal de justesse et Max Riemelt excellent dans son approche amoureuse platonique. Enfin, les paysage d’Ibiza sont absolument sublimes sur fond de groove techno du meilleur effet.
Il aurait été difficile de traiter le sujet de manière plus ennuyeuse ! Au début les semaines passent comme des minutes et puis soudain des lenteurs monumentales, des dialogues fades, une histoire « d’amour » qui n’apporte rien au film, heureusement les dernières minutes relèvent un peu l’appréciation mais au final on ne sait pas trop quelle était l’idée générale...
Une histoire aussi lumineuse que le cadre dans laquelle, elle se déroule, un propos intelligent, un réalisateur qui ne porte pas de jugement, mais qui fait réfléchir le spectateur, et une Marthe Keller qui à près de 70 ans crève l'écran de son talent. Les critiques adressées à la scène du repas à quatre sont non avenues, on est au cinéma et de de plus dans un film qui incite à la réflexion, à ce moment-là, les propos que souhaite nous faire entendre le réalisateur peuvent parfaitement primer sur la vraisemblance (d'autant que la situation n'est pas si invraisemblable que ça, la vraie vie nous en offre parfois de plus surprenantes). En revanche la scène de la boite de nuit à la fin fait un peu boite à gâteaux, mais est-ce si grave ?
Avec ce film Barbet Schroeder interroge les Allemands sur leur attitude après la fin de la guerre sur le régime nazi et ses crimes. Pour cela il place l'intrigue en 1990 au moment où au bout de 50 ans l'Allemagne est réunifiée. Martha a fui l'Allemagne en 1936 et depuis refuse de reparler sa langue maternelle, de manger ou d'utiliser quoi que ce soit qui vienne de ce pays. L'arrivée de Berlin de Jo, 20 ans, venu sur Ibiza pour faire son trou dans la musique électronique, va chambouler cette règle de vie. Le film ne fait pas que remuer ce passé encombrant, il tresse aussi un amour platonique entre ces deux êtres qui à travers cette rencontre vont voir leur monde évoluer. C'est intéressant, mais parfois le film prend un peu trop son temps et certaines séquences sont parfois sans grand intérêt pour l'histoire (quelques scènes avec son ami Rudolfo). Si on est pris par la romance charmante ente ces deux êtres, l'aspect regard distancié sur l'attitude de l'Allemagne avec son passé nazi reste toutefois un peu superficiel et pas vraiment convaincant et ce même et peut-être justement du fait qu'il évite de juger ou de prendre un parti. Une œuvre où le duo entre ces deux personnages est touchant, mais qui ne convainc pas vraiment sur le reste, même s'il est plutôt agréable à voir.
Premier film cinéma de Barbet Schroeder depuis l’infâme Inju (2007). Amnesia n'est pas parfait, notamment sur le couplet culpabilisation des allemands suite à la période nazie. Mais beaucoup de charme. Grâce à une mise en scène agréable, des images et des décors naturels superbes, et surtout grâce à l'interprétation toute en finesse et en émotion de la trop rare Marthe Keller. Elle est formidable et tient tout le film sur ses épaules. Elle est parfaitement secondée par Max Riemelt (Free fall, Sense8) et le grand Bruno Ganz (pour une seule scène seulement). Pas le meilleur du réalisateur mais un film qui se laisse regarder avec un certain intérêt.
Perdus dans les décors d’Ibiza, Amnesia raconte une histoire d’amitié entre un jeune DJ et une dame d’un certain age. Cette dernière va trouver en lui un nouvel objectif de vie, une seconde chance que son fils ne peut lui apporter. Cette chronique douce amère semble pourtant tourner en rond. Le passé nazi du personnage est abordé avec tellement de pudeur qu’on se pose la question de son intérêt. La direction est trop lisse pour en faire quelque chose de constituant et de prenant. Par conséquent, les acteurs semblent partagés entre l’envie de donner de la poigne à leur personnage ou tout simplement suivre ce qu’on leur a dit de faire et n’en résulter qu’un téléfilm passe-temps. Amesia est un long-métrage énigmatique sans conclusion certaine. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Le décor paradisiaque sert de trompe l'oeil, enlevez-le et il ne reste qu'un semblant de tentative de rapprochement de deux personnes, que les âges séparent, par la musique. On cherche à mélanger les langues pour faire (re)vivre le traumatisme de l'Allemagne Nazi. Le résultat est navrant !
Reprise sans le relire d'un avis que j'avais posté sur un autre compte allociné
4 - Très bien Pas loin de 4,5*. Du 4,5*, il a le côté indiscutable. On sait indiscutablement par le sujet du film et son traitement délicat qu'amnesia est un grand et beau film qui peut prétendre à pas mal de grandeurs. J'ai beau ne pas partager les points de vue de Martha, ce personnage mérite un film et qu on prenne le temps de penser à elle.
Du 4*, il y a quelques maladresses de jeux d'acteurs, des flottement d'indécision due probablement à des erreurs de montage ou à de l'improvisation. Toute la scène du repas de famille me dérange car je n'y crois pas. Tant bien même que l'histoire de l'eau de cologne a pu éventuellement exister réellement, parfois la réalité dépasse la fiction. Un film reste un film et doit conserver son spectateur une fois quíl a réussi'`a l'attraper.Peut-être que c'est la façon dont c'est raconté mais tout le repas de famille et cette histoire en particulier m'ont sorti du film.
Vu que c'est un film qui joue sur deux langues principalement, c'est bien regrettable qu'on ne sache pas quelle langue est parlée. Cela aurait probablement été possible de faire par exemple des sous-titres bleus pour l'allemand et vert pour l'anglais. Ajoutée le samedi 22 août 2015 04:26
Plutôt déçu par le dernier film de Barbet Schroeder. Hormis la photo et la belle présence de Marthe Keller, le film, qui évoque la responsabilité et la mémoire collective, tarde à décoller et se dilue dans l'oubli ... Il suscitera probablement pour moi l'amnésie ...