Mon compte
    Amnesia
    Note moyenne
    2,9
    277 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Amnesia ?

    51 critiques spectateurs

    5
    1 critique
    4
    17 critiques
    3
    10 critiques
    2
    12 critiques
    1
    11 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Wilde
    Wilde

    28 abonnés 100 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 septembre 2015
    Triste constat que la projection de « AMNESIA », dans une grande salle vide après seulement quelques jours d’exploitation. Pourtant, au vu de l’œuvre rare mais variée de Barbet Schroeder, dont la Chaine Arte repassait hier soir son excellent « MORE », je trouve que cette indifférence ne se mérite pas même si le film, paradoxalement, ne nous mérite pas nous plus.

    Navré de ne pas avoir aimé « AMNESIA » pour trop de défauts qui nuisent au charme qui aurait pu faire que l’on pardonnerait ces derniers. Pourtant, j’y allais curieux et enthousiaste tant j’aime la carrière de Schroeder. Des défauts majeurs, donc, comme des détails frustrants rendant ce film beaucoup trop perfectible. On ne peut que saluer les paysages magnifiques, le thème du passé et du poids allemand et du conflit intergénérationnel, et même la musique sur fond de techno des 90s apporte une touche certaine (excellent générique de début, soft et même entrainant, d’ailleurs).

    Mais cette histoire « d’amour » entre les deux héros (Martha et Jo) est trop gauche pour que l’on puisse y croire tant les deux comédiens jouent… assez maladroitement. Ils sont théâtraux au possible sans qu’on ne ressente jamais la supposée attirance amoureuse entre eux (il s'agit plus d'une complicité d'une grand-mère avec son petit-fils ce qui n’est pas le thème). Leurs promenades, dialogues, petits sourires, rires, repas et scènes de pêche… et dialogues parfois risibles -- notamment vers le milieu du film où Jo commence à faire sa déclaration d’amour à Martha… Gênant car mièvre; jusqu’à la dernière scène finale où Jo fait sa grande déclaration, également trop mal jouée pour être plausible -- font que cette "histoire d'amour" n'apparait pas crédible. Pris indépendamment, j’aime beaucoup Marthe Keller et je respecte Max Riemelt, mais dans « AMNESIA » je les trouve tous deux (surtout Riemelt) maladroits. Attachants mais trop maladroits dans leur jeu. Bruno Ganz et Corinna Kirchhoff sont nettement plus vrais et leurs scènes sont pour moi les plus réussies du film.

    On se pose d’autres (et trop) de questions de crédibilité, d'ailleurs… Pourquoi Jo et ses deux amis, allemands, se parlent en allemand entre eux tout le long du film puis se parlent subitement en anglais, toujours entre eux, dans cette scène en discothèque ? Pourquoi voir en arrière-plan des voitures modernes quand le film se déroule en 1990 ? Question langue également, l’accent allemand prononcé de Marthe Keller et Max Riemelt rend leur anglais souvent incompréhensible – ce qui est peut être voulu par le réalisateur…. Pour ma part, je parle couramment les deux langues et j’ai dû pourtant souvent me fier aux sous-titres pour la compréhension. D’autres scènes sonnent faux : celle de Martha qui, après 50 années de déni de l'Allemagne et de sa langue, en une soirée seulement après que Jo ait percé son secret, se dit avec un sourire que finalement parler l’allemand lui manque et qu’elle a peut-être été injuste tout ce temps envers son pays et ses compatriotes; celle du grand-père qui toute sa vie durant a fait croire à sa famille qu’il était un héros de guerre et qui, en un repas, en une minute et face à une inconnue, avoue la vérité aux siens sur son passé de SS... Pour parfaire le tout, un happy-end 10 ans après sur fond de coucher de soleil qui achève un film d'une lenteur laborieuse.

    « AMNESIA » est un ensemble lent, linéaire et instable qui frise quelque peu l’amateurisme de forme -- un comble. Cet avis et cette critique ne regardent que moi.
    Fritz L
    Fritz L

    184 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 août 2015
    Visions crépusculaires baignant les paysages d’Ibiza sur lequel s’illumine des yeux mi brillants, mi mélancoliques, « the look », celui de Marthe Keller. D’office on tombe sous le charme, son charme. Actrice trop aimée des français dans son rôle télévisuel de « La demoiselle d’Avignon », à qui par la suite on a rarement fait confiance au cinéma pour de grands et beaux rôles. Elle a « couru, couru avec la banlieue », presque « toute une vie », « femme de personne » elle a posé ses « yeux noirs » sur des troisièmes ou quatrièmes rôles depuis. « Amnesia » est le film qui révèle à tous l’immense étendue de son talent. Marthe Keller est une très grande actrice !

    Et le film existe grâce à elle ! Car ce pensum (sur la seconde partie) un peu convenu sur la culpabilité du peuple allemand serait bien anodin sans sa conviction et sa condition d’actrice, de femme. De même cette histoire d’amour platonique entre Matha et Jo semblerait ridicule sans son charme, son sourire et cette pointe d’accent grave à faire fondre bien des cœurs.

    Barbet Schroeder, nous avait habitué jadis à des films plus punchy… de « Tricheurs » au « Mystère von Bullow » cet amateur de Bukovski nous avait livré son meilleur film dans les années 80, un « Barfly » déroutant et déjanté où Faye Dunaway et Mickey Rourke (dans le rôle imaginaire de l’écrivain subversif) trouvaient leurs meilleurs rôles.

    L’âge aidant, il se replonge dans un passé lointain mais toujours en souffrance, où il faut exorciser la mal, l’éradiquer et retrouver une sérénité au soleil couchant d’une vie, telle Martha dans le film, assisse sur son banc, presque délivrée, radieuse.

    Si l’on s’attend à retrouver le piquant et la verve de « L’avocat de la terreur », nous en sommes pour nos frais. Ce qui n’empêche nullement, par son côté presque apaisant, que « Amnesia » est un film plaisant. La lumière de Tovoli est splendide, l’idée de poser l’histoire au début des années 90 intéressante (chute du mur de Berlin et basculement du monde), les acteurs habités, Keller bien sur, mais aussi le jeune Max Riemelt, ou encore Corinna Kirchhoff et Bruno Ganz.

    Tout participe au contraste entre passé et avenir (musique, souvenirs, générations…), conflictuel d’abord, puis peu à peu rasséréné, prompt à une réconciliation. Barbet Schroeder ne signe pas Le grand film sur le sujet, il apporte juste beaucoup de lui, entre son vécu et son ressenti dans une œuvre intimiste pleine de charmes où passé et présent sont allés ensemble aussi loin qu’ils le pouvaient…
    tixou0
    tixou0

    701 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 août 2015
    Un beau récit spoiler: (restant à l'état d'ébauche, comme on le comprend dans les dernières images, "10 ans après")
    à la Harold et Maude (lui, un peu plus âgé, la vingtaine - "Jo" - elle, plus jeune, "Martha", 70 ans). Dans un décor naturel sublime, où il retrouve Ibiza (il y avait situé son premier film, "More", en 1969), Barbet Schroeder, aujourd'hui septuagénaire, coécrit donc (avec 3 autres scénaristes) une histoire de rencontre (inattendue) et d'amour (platonique) entre deux "improbables" : elle a fui l'Allemagne (pour la Suisse, alors) en 44, n'y est jamais retournée, et c'est l'Allemagne (qui vient de se réunifier, presque un an après la Chute du Mur de Berlin - on est en 1990) qui vient frapper à la porte de sa thébaïde des Baléares, sous la forme d'un nouveau voisin, germanique, un garçon ambitionnant une carrière de "DJ" dans une des nombreuses boîtes de l'archipel, comme l'"Amnesia". Mais l'intrigue amoureuse (feutrée) ne fait qu'une partie de l'affaire - il faut en effet expliquer (par petites touches) pourquoi la vieille dame déteste autant les produits manufacturés ("Coccinelle" VW), ou agricoles (vin du Rhin) allemands. Pourquoi elle refuse depuis plus de 50 ans de parler sa langue maternelle (d'où un dialogue quasiment en anglais seulement - entre 2 germanophones, au phrasé heurté si caractéristique !). Et là, c'est un rien bourratif (exposé), laborieux (résolution), et artificiel, en général - en dépit de nuances dégagées sur le tard (dans le film), allégeant le portrait de la si intransigeante Martha ("tout n'est pas si simple".... spoiler: conclusion qu'elle saura courageusement tirer intellectuellement du repas avec la mère et le grand-père de Jo).
    La sauce (entre sentiments, souvenirs et politiquement correct) prend assez mal, mais le plat est heureusement en grande partie sauvé grâce à une Marthe Keller (pile l'âge du rôle) excellente, et un séduisant et talentueux Max Riemelt ("La Vague"). Sans oublier le 3e Helvète de la distribution (avec le metteur en scène et MK), Bruno Ganz (le grand-père), pour une apparition décisive.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 22 août 2015
    Le film prend trop son temps, du coup on s'ennuie quelque peu. Marthe Keller et Max Riemelt sont convaincants mais le scénario peine à complètement intéresser.
    desiles ben
    desiles ben

    30 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 août 2015
    Film d'un ennui mortel. Marthe Keller joue comme une savate. Au bout de trois quarts d'heure, on a toujours pas compris de quoi il retourne. A déconseiller.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    109 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 août 2015
    Au-delà du ressort politique du film, on apprécie la relation naissante entre Jo et Martha, une histoire d'amour platonique qui ne se révèle pas, sans sexualité mais profondément bouleversante, grâce à la subtilité de l'interprétation. Dans un anglais approximatif ou dans un allemand retrouvé, les échanges s'interrogent sur les visions du monde, l'héritage du passé, mais aussi le rapport à la langue dans ce qu'elle a de plus intime. Un film profond à la douceur troublante.

    LA SUITE :
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 août 2015
    Pas loin de 4,5*. Du 4,5*, il a le côté indiscutable. On sait indiscutablement par le sujet du film et son traitement délicat qu'amnesia est un grand et beau film qui peut prétendre à pas mal de grandeurs.
    J'ai beau ne pas partager les points de vue de Martha, ce personnage mérite un film et qu on prenne le temps de penser à elle.

    Du 4*, il y a quelques maladresses de jeux d'acteurs, des flottement d'indécision due probablement à des erreurs de montage ou à de l'improvisation. Toute la scène du repas de famille me dérange car je n'y crois pas. Tant bien même que l'histoire de l'eau de cologne a pu éventuellement exister réellement, parfois la réalité dépasse la fiction. Un film reste un film et doit conserver son spectateur une fois quíl a réussi'`a l'attraper.Peut-être que c'est la façon dont c'est raconté mais tout le repas de famille et cette histoire en particulier m'ont sorti du film.

    Vu que c'est un film qui joue sur deux langues principalement, c'est bien regrettable qu'on ne sache pas quelle langue est parlée. Cela aurait probablement été possible de faire par exemple des sous-titres bleus pour l'allemand et vert pour l'anglais.
    dejihem
    dejihem

    137 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 août 2015
    Dans le contexte de concurrence effrénée entre les 12 films qui sortent chaque mercredi de l'été, "amnesia", avec son rythme lent, son sujet qui se révèle trop lentement et sa musique nulle, ne fait pas le poids. Mieux vous revoir "la vierge des tueurs" du même réalisateur, nettement mieux rythmé et lus intéressant.
    vincenzobino
    vincenzobino

    116 abonnés 390 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 août 2015
    Belle expérience que ce Amnesia et ravi de voir une coproduction franco-suisse de cet acabit.
    Vu en totale inconnue en ayant uniquement entendu l'interview télévisée de Marthe Keller, je pensais que le titre du film avait un rapport avec l'amnésie. S'il s'agît en réalité du nom d'un lieu branché que la plupart des jeunes ayant séjourné à Ibiza (dont je fus) doivent vraisemblablement connaître, l'amnésie volontaire est le thème central du film ou comment Martha, de langue maternelle allemande, renie tout ce qui a rapport à la patrie de Goethe et va, par une rencontre, subir un véritable électrochoc.
    La trame est parfaitement amenée, le casting est brillant (palme à Marthe Keller merveilleuse et surtout à Bruno Ganz phénoménal de justesse) et un témoignage amené sur l'origine justifiée ou non de cette rancœur éprouvée est absolument bouleversant et va vous rappeler un grand film sur la Shoah de par sa musicalité et la force du récit (l'un des moments forts de cette année de la même force que le témoignage du film les héritiers, durant lequel le temps est suspendu).
    Un seul regret subsiste : le film passe trop vite et on ne serait pas contre une vingtaine de minutes supplémentaires même si le rythme est extrêmement et volontairement lent. A recommander et ravi que Schroeder nous propose à nouveau un regard sur les origines indélébiles...
    Fabien D
    Fabien D

    178 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 août 2015
    Plusieurs problèmes se posent avec Barbet Schroeder. Comme le prouve sa filmographie, il y a un côté touche à tout qui peut laisser pantois mais aussi un manque de style qui fait qu'il devient difficile de parler d'une identité de cinéaste. Amnesia est un film assez figé, mis en scène avec un certain manque d'inspiration (même si l'on y retrouve les si beaux décors d'Ibiza pourtant magnifiés dans More, son premier film) et qui traite d'un sujet difficile (refus de l'identité allemande, nazisme) avec une pudeur évidente. Trop, peut-être, on pourra reprocher à ce film, son manque d'incarnation, son côté un peu cliché parfois mielleux aussi (la scène finale) mais malgré tout, l'ensemble, malgré son côté consensuel, se laisse regarder sans déplaisir. Malgré une facture de téléfilm de luxe pour Arte, Amnesia est avant tout un film d'acteur dans lequel Martha Keller livre une grande performance, on peut aussi loué la prestation magistrale de Bruno Ganz qui en une seule scène démontre une fois de plus l'immensité de son talent. Amnesia manque de style et de force et prouve aussi que Barbet Schroeder n'a cessé de s'assagir depuis la vierge des tueurs. Bref, pas un grand film, loin de là, mais l'intérêt pour le sujet et la qualité de l'interprétation sauvent l'ensemble de la médiocrité.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 août 2015
    Beau film, vu en salle après une présentation par Barbet Schröder lui-même : on l'écouterait parler pendant des heures. Le film lui-même est intéressant, mais je n'ai pas ressenti la tension dont le réalisateur parlait... Les images sont belles, mais elles le sont peut-être trop pour que l'on ressente les non-dits et l’ambiguïté des personnages. Je pense que j'aurais davantage apprécié le film si la langue avait été le français et non l'anglais, le passage de l'anglais à l'allemand, le tout sous-titré en français, donnant au récit un aspect un peu artificiel.
    crachou94
    crachou94

    23 abonnés 427 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 août 2015
    Une belle histoire d'amour inachevée entre cette magnifique septuagénaire non retouchée qu'est Marthe Keller et ce jeune musicien allemand venu chercher l'inspiration à Ibiza. Les blessures de la 2ème guerre mondiale sont encore vives dans les deux générations d'allemands qui ont vécu cette tragédie, seul le jeune allemand va découvrir la face cachée de son grand-père. Ce film est très bien interprété et les paysages magnifiques.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 août 2015
    Quel bel exercice de mémoire et sur la mémoire d’un moment des plus tragiques de l’histoire dans un lieu réputé si superficiel qu’Ibiza ! Il fallait oser et c’est très réussi ! La légèreté et la gravité réunie dans un paysage sublime avec des acteurs au top. Le réalisateur a réussi en plus à capturer la luminosité extraordinaire de cette île que nous aimons tant ! Bravo.
    Corinne M.
    Corinne M.

    12 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 août 2015
    C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai assisté à cette premiere dans la belle salle du Louxor en présence du réalisateur! A mon sens il a reussi son pari! J'étais captivée par tout ce qui filtrait au travers de petits rien, Marthe Keller est magnifique, on lui donne 10ans de moins et son partenaire est excellent aussi ainsi que Bruno Ganz! C'est fin, émouvant dans la pudeur, sensuel et nous amene à reflechir tout en étant envouté par la beauté des paysages, la rencontre de deux generations de musiques apporte une note d'humour et d'optimisme tres agreable!
    Le Blog Du Cinéma
    Le Blog Du Cinéma

    106 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 août 2015
    (...) Pourtant, les hypermnésiques, eux, vivent l'enfer. Tous les spécialistes de cette affection du cerveau le disent. On veut bien les croire. L'hypermnésie, le syndrôme de la mémoire totale, est l'exact contraire de l'amnésie, et les individus qui en sont atteints se souviennent précisément de trop de choses, trop de détails. Tout est trop vif dans leur esprit, comme si l'accident d'il y a trois ans était arrivé la veille. A se rappeler trop fort, les hypermnésiques en sont souvent handicapés. Ils revoient chaque méchanceté, chaque horreur et la plus infime des injures. Une chose très banale leur est alors impossible: pardonner. L'émotion est trop intense pour cela. Ils passent et repassent leur passé dans leur tête, souffrent de ne pouvoir le laisser en paix. Excès dans un sens, excès à l'opposé. L'amnésie partielle et volontaire a également sa part de bénéfice. Eduquer donc, mais ne pas emprisonner. Car c'est souvent le fait d'oublier, ne serait-ce qu'un se forçant, qui permet d'alléger son fardeau et de vivre enfin. D'être libre.

    L'intégralité de la critique de TOM, sur Le Blog du Cinéma
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top