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Un visiteur
4,5
Publiée le 21 août 2015
Très beau film , sensible et émouvant avec des acteurs magnifiques. Quelques maladresses mais beaucoup de sincérité et de profondeur dans ce film . Une Ibiza méconnue , sauvage et magnifique. A voir .
Ce film vaut à mon avis uniquement par la scène avec le grand-père (joué par Bruno Ganz) du héros, racontant sa guerre en Allemagne. Le reste est très ennuyeux, Marthe Keller fait très vieille et on a peine à croire à son idylle avec un très jeune homme....
Jolie image d'une ile que l'on imagine pas aussi sauvage. Les acteurs sont justes dans leur rôle mais la mollesse de l'histoire ne suffit pas à nous convaincre de leur "histoire d'amour". Barbet Schroeder venu présenter son film affirme que c'est une histoire d'amour 'sans sexe" ok pourquoi pas mais hélas cela reste une histoire d'amitié forte! Le film aurait gagné à être plus court. Notamment les scènes avec l'agent immobilier ne servent à rien puisque l'on ne sait même pas si la maison est vendue. Dommage
Amnesia, c'est le nom de la boîte de nuit à Ibiza où le jeune aspirant DJ du film éponyme de Barbet Schroeder fait ses premières armes, au début des années 90. Mais c'est aussi évidemment lié à l'un des deux principaux thèmes du film : la culpabilité ou l'oubli des générations allemandes de l'après-guerre. Un sujet abordé par des non dits hormis quelques scènes d'affrontement entre des conceptions opposées. Mais Amnesia que Schroeder définit comme un film de musique de chambre, c'est à dire sans grandiloquence, est aussi le récit d'une amitié amoureuse entre le jeune allemand dont il est question plus haut et une vieille dame qui habite depuis longtemps Ibiza. Là aussi, c'est la pudeur des sentiments qui prédomine. La mise en scène s'efface (trop ?) au profit de ses interprètes et notamment une Marthe Keller que l'on est heureux de retrouver dans un rôle aussi important. Amnesia se voit avec le coeur sans qu'il n'y ait besoin d'y chercher de quelconques prouesses cinématographiques.
Un peu tiré par 4 épingles le scénario de ce film développe une rocambolesque histoire sur la honte d'être née au pais des nazis. En effet la protagoniste hantée par le passé nazi de son pais de naissance, le quitte pour se réfugier à Ibiza pour y vivre en quasi ermite reniant de sa propre langue jusqu'à l'arrivée de Jo, un jeune musicien qui débarque de Berlin pour se tracer un avenir de DJ en Ibiza et tombe en voisin de Marthe. Sans se douter de son passé, Jo est séduit par l'apparente simplicité cette hippy puriste. Jusqu'ici ça va, ça paraît même crédible, mais petit a petit l'histoire se complique, surtout lorsque la mère et le grand père de Jo débarquent à son tour. Et c'est là que le déballage commence. Les histoires ne sont pas ce qu'on a toujours cru et les désenchantements se font le plus crus... Et le rocambolesque commence...Marthe Keller et Max Riemelt, dans les rôles principaux, sont assez justes, mais j'ai été déçu du travail de Bruno Ganz qui rend son personnage assez peu crédible et même insouportable...dommage Le meilleur: la photographie qui nous montre ici une Ibiza loin de l'Ibiza des fêtes à la quelle on est habitué (à une exception près ) quelques lenteurs, mais peu se voir car il a un intérêt quand même.
Le film montre bien combien cette réflexion sur le devoir de mémoire est compliquée, et qu’il n’y a pas de vérité absolue et universelle sur ce qui s’est passé à l’époque. Les protagonistes de cette guerre, quelque soit le rôle qu’ils ont joué, portent en eux de nombreuses contradictions qui démontrent la part de subjectivité qui joue dans ce genre de questionnement. Chacun a vécu la guerre de manière très singulière, face à ses propres paradoxes, et il semble important de se confronter à l’autre pour sortir des préjugés. Tout n’est pas noir et blanc dans la responsabilité de l’Allemagne et c’est, je pense, ce que le film tente de démontrer avec une grande subtilité. [...]