En 2014, A Girl Walks Home Alone At Night est présenté en compétition à la 40e édition du Festival du Cinéma Américain de Deauville.
Pour créer la ville fictive de Bad City, la réalisatrice a posé ses caméras dans le désert de Californie. Là-bas, Ana Lily Amirpour a pu créer la fausse ville iranienne et imaginer "son propre univers avec ses propres règles".
Ana Lily Amirpour a fait le choix du noir et blanc pour appuyer la dimension atemporelle du film. Ce choix est également motivé par la volonté de donner un aspect surréaliste à l’œuvre et mélanger ainsi les genres.
Les différents personnages du film sont tous inspirés d’icônes des années 1950 et 1960 que la réalisatrice Ana Lily Amirpour admire. Ainsi, on retrouve un peu de James Dean et de Sophia Loren dans les personnages de A Girl Walks Home Alone at Night.
Ana Lily Amirpour a été chanteuse et bassiste pendant des années. Cette dernière avoue s’être inspirée de la musique pour imaginer son film : "La bande-son était un élément de la structure du film, et ce dès l’écriture. Chaque chanson que vous y entendez était choisie bien avant le tournage. Le pouvoir de la musique est si fort que cela vous indique des routes dans la réalisation", déclare-t-elle.
En écrivant cette histoire de vampire, Ana Lily Amirpour a imaginé tout son passé et a décidé d’en tirer un roman graphique. Le film n'est en effet qu'une fraction de son existence : "J’étais tellement excitée sur toute cette mythologie, ses acteurs, son univers, que j’ai décidé d’en faire un roman graphique". Le premier volet intitulé Death is the answer est paru au moment de la première présentation du film au Festival de Deauville.
Sheila Vand, l’actrice principale du film, figurait déjà au casting du court-métrage Pashmaloo réalisé en 2011 par Ana Lily Amirpour.