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gazbunap
4 abonnés
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1,5
Publiée le 8 décembre 2015
j'en attendais peut etre un peu trop. moretti est à rome ce que woody allen est à new york, mais sans le prozac. on n'a aucune empathie pour les personnages. l'héroïne, metteur en scène, demande à ses acteurs d'etre à la fois le personnage, et "à coté" du personnage (?), elle meme ne sait meme plus ce que cela signifie. en tout cas, turturro le fait bien, il joue "à coté" moretti, joue le frère, mal dans sa peau,, turturro est mal dans sa peau, l'héroïne est mal dans sa peau, quand à la mère dont on nous dit qu'elle n'en finit pas de mourir, c'est la seule qui a l'air d'aller bien. il faudrait exécuter le conseiller médical et l'accessoiriste. pour faire sinistrhopital, on voit en permanence un scope de cardio, qui n'est meme pas branché sur la mamma, la cicatrice de sa trachéotomie disparait rapido, elle ne tousse pas, respire parfaitement, les médecins ont une attitude des années cinquante...ridicule des supposés "morceaux de bravoure" guignolesques de turturro tombent à plat, tout est plombé on devrait pleurer au dernier plan, raté, on est soulagé que ça s'arrete
Difficile d’échapper en regard de la critique unanime qui encense le film, à une voix originale qui trouve le titre inapproprié dans la mesure où ce n’est pas la mère en vedette mais la fille : oui et on a échappé à « my mother ». N’empêche que parler sans pathos de la mort qui approche n’est pas évident, et là Moretti conduit bien son affaire. Il traite avec finesse et humour, de la création artistique, du rôle du cinéma dans le débat social, des impatiences, des malentendus, de la transmission, de la fin de vie. Les acteurs sont excellents : John Turturro sa mémoire défaillante et la belle Margherita Buy, femme forte et fragile, Nanni Moretti léger et juste. Les thèmes foisonnent : cette demande de la metteuse en scène à ses acteurs de jouer à côté de leur personnage, n’est pas forcément comprise, alors que cela peut caractériser sa vie. Tous ces dilemmes, et les rêves, les fantasmes, les colères, les douleurs, les pertes, se croisent et débouchent sur une émotion qui nous rappelle d’autres bouleversements que ceux qui s’allument sur un écran.
Nani Moretti atteint sans doute avec "Mia Madre" la quintessence d'une aventure cinématographique commencé il y a maintenant plus de 30 ans. Et comme toutes les oeuvres d'une immense profondeur et d'une grande subtilité, la trame de "Mia Madre" apparaît comme simple,limpide. La pureté et la hauteur du point de vue font de ce moment bien plus qu'un divertissement, une expérience humaine dont on sort riche. A voir absolument.
Une photo inexistante, un montage digne d'un film de mariage, des jeux d'acteurs très variable, un scenario nombriliste, convenu et soporifique. Non vraiment, je ne vois pas ce qui a pu susciter tant d’engouement.
Entre situation dramatique et quotidien familial, Margherita peine à diriger la réalisation d’un film de fiction sociale, qu'elle veut très personnel , avec des intervenants et des collaborateurs qui lui sont étrangers, alors que, dans sa vie privée réelle, bien ordinaire, elle peine à comprendre les siens et à influer sur leurs façons d’être. Consciente de cette contradiction, elle vit un stress permanent que des incidents, a priori risibles, (« gags ») ne font qu’aggraver. Par les expressions de son visage, que ses paroles ne font que confirmer, Margherita offre une interprétation impressionnante. Les décors eux-aussi expriment à merveille les différentes situations. Le jeu de J. Turturo, trop caricatural pour être crédible, altère cette harmonie. Le film, très peaufiné, prétendant faire plus que distraire, je m’attendais à une découverte, à une réflexion, à un spectacle, …, s’écartant vraiment de l’ordinaire. Cela n’a pas été le cas, car, comme toutes les œuvres de N. MORETTI que j’ai vues, celle-ci exige que ce soit les spectateurs qu’ils aillent vers elle et non l’inverse (un ego surdéveloppé ?).
Nanni Moretti nous offre un film simplement magnifique, d'une profondeur tellement rare, et d'une sensibilité juste. Margherita Buy y est sublime ; elle nous permet de ressentir chaque interrogation, chaque doute, qui la hante, et nous renvoient à notre histoire. On en sort renforcé, et rempli de l'envie de mieux partager avec nos proches.
mia madre film très en vue lors du dernier festival de cannes est un film qui m'a plutôt déçu en effet l'histoire de cette réalisatrice en plein doute sur son existence et face a la probable mort de sa mere en plein tournage ne m as franchement pas inspiré ni envoûté cependant la composition d'ensemble ainsi que quelques séquences entre drôlerie et moment mélo permet in extremis de sauver le film.
Aie Aie Aie ... quelle déception !!! A part Margherita Buy .. et encore.. car l'ensemble est tellement alambiqué, ennuyeux, paroles fortes, trop fortes, superposition de bons acteurs - je ne nie pas - mais pas dans cette réalisation pénible et difficile à suivre. Le thème sans doute passionnant, est très mal interprété, quant à la difficulté d'assumer le métier de réalisateur, celui-ci en en est l’illustration parfaite. Par contre les images sont assez belles ... !! **
La douceur de la mise en scène de Moretti opère comme un baume, en écho avec une réflexion sans fard sur son métier de réalisateur. On regrette de voir John Turturro dans ce rôle grotesque d’acteur über narcissique qui, s’il tend vers la farce, rate son effet. En dépit de quelques longueurs, quelques tics, Nanni Moretti signe un film amoureux du cinéma et offre une vision poignante de la famille et de ses affres.
Quoi de plus douloureux que la mort de sa mère ? C'est toute son enfance qui s'en va, évidemment. Mia Madre, dans un film à la fois tendre et d'une grande émotion, rend hommage à toutes les mères. Une splendeur.
Tranche de vie d’une réalisatrice de cinéma : le tournage d’un film, les relations avec l’acteur principal, sa vie personnelle, sa vie de famille avec sa fille, son ex-mari , et surtout l’accompagnement de la fin de vie de sa mère, aidée par son frère.
Le film alterne avec beaucoup d’équilibre ces différents aspects, en incluant des flash-back et des séquences oniriques. Equilibre encore, entre comédie et drame.
Malgré la tristesse qui se dégage de la fin de vie de la mère de Magherita , le film laisse un sentiment d’apaisement et non d’angoisse.
Equilibre et apaisement, deux termes pour décrire ce film.
Un grand film, du cinéma comme on en voit peu, traitant d'un sujet universel : l'amour consacré à l'image de la mère, les regrets, les conséquences de notre comportement en société comme en famille. Chaque acteur tient son rôle à merveille : Nanni Moretti se met en scène au travers de Margherita, terriblement troublante et humaine dans son isolement. John Turturro apporte de grandes bouffées de respiration humoristiques et humaines très bienvenues, et Julia Lazzarini nous offre une mère innoncente, à la fois joviale et drôle, perdue dans le temps et l'espace... on peut deviner que le metteur en scène a vécu cette histoire dans une oeuvre très personnelle, à la fois drôle et émouvante sans tomber dans le mélodrame à aucun instant. Un petit chef d'oeuvre pouvant réellement changer la vision des choses, en outre, mon film préféré de cette année.
Malgré un démarrage un peu lent à mon gout, le film est excellent et d'une extraordinaire sensibilité. Le fait de passer par la vision de la cinéaste - en fait celle de Nanni Moretti - apporte un plus quant à l'approche de ce thème bien difficile qu'est la mort de ses parents, et donne une dimension plus générale de la vie de cette femme quant à la relation avec sa famille, sa fille, son métier. Du très grand cinéma avec comme souvent avec Moretti des moments de sourire voire de rire. Bref un chef d'oeuvre.
Mia madre est reparti de Cannes bredouille. Qu'importe, Nanni Moretti, déjà palmé, montre dans son dernier film qu'il est au sommet de son art. Le sujet est autobiographique mais le cinéaste est suffisamment aguerri pour injecter une grande dose de fiction dans son histoire personnelle. L'interprète principal de Mia madre est une femme (Margherita Buy, magnifique), une réalisatrice que l'on peut considérer comme le double de Moretti, avec ses doutes, la contamination de l'intime dans l'exercice de sa profession et sa conscience sociale, toujours présente. Le début de Mia Madre peut sembler banal. Une mère qui va doucement vers la mort, un frère attentionné, une fille adolescente qui a un rapport étroit avec sa grand-mère. Peu à peu, les sentiments s'enchevêtrent. A des moments hilarants (le tournage du film dans le film avec un John Turturro épatant) succèdent des flashbacks et/ou des rêves éveillés avant que la réalité ne reprenne ses droits, de plein fouet. Et Mia madre, parce qu'il est complexe et limpide à la fois, ne refuse par l'émotion, très forte, qui se dégage de cette histoire d'une belle richesse thématique que la mise en scène et le montage de Moretti rehaussent. Le regard d'un cinéaste accompli sur le monde, son propre engagement, sur la vie et sur la mort, quand elle nous touche de près. Superbe.
D'une platitude sans nom, ce film au scénario anémique laisse froid. On attend en vain qu'un personnage nous touche, qu'une intensité dramatique émerge, qu'un rire nous vienne. Non. Les personnages principaux manquent cruellement du charme qui pourrait susciter l'empathie du spectateur. Comme le scénario est un archétype de "non dramaturgie" on se demande vite ce qu'on est venu faire là. Impossible de voir où Nanni Moretti veut en venir, on s'ennuie de bout en bout, et après avoir attendu que le film présente le moindre intérêt, on n'attend plus qu'une chose: qu'il finisse. Il est d'ailleurs rare d'entendre dès la sortie de la salle, pourtant pleine, autant de commentaires négatifs de la part des spectateurs. A éviter absolument, sauf si vous avez adoré Taxi Téhéran par exemple.