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    Mia Madre
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    199 critiques spectateurs

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    poet75
    poet75

    277 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 décembre 2015
    Il est assez troublant de se dire que ce que Nanni Moretti choisit aujourd'hui de montrer à l'écran, c'est ce que lui-même a vécu à l'époque où il tournait « Habemus Papam », la maladie et la mort de sa mère. Mais il est vrai que le réalisateur italien en est coutumier : nombre de ses films se sont fondés sur son vécu. Faut-il appeler ça de l'autofiction, comme on le fait volontiers ? Peut-être mais en se hâtant de préciser que, chez Nanni Moretti, autofiction n'équivaut jamais à nombrilisme. Contrairement à d'autres réalisateurs qui s'empêtrent dans leur ego et dont les films ne parviennent jamais à échapper ni à la médiocrité ni à la vanité de l'autosuffisance dont on n'a rien à faire (un exemple des plus irritants nous a été donné cette année avec « Mon Roi » de Maïwenn), Nanni Moretti, lui, tout en puisant son inspiration dans sa propre histoire, prend toujours soin de nous la présenter de manière à ce qu'elle nous touche, à ce qu'elle rejoigne l'expérience commune, universelle. Ce n'est pas parce que ses films sont écrits à la première personne du singulier que nous sommes étrangers à l'oeuvre, en dehors, comme si nous n'étions que les simples spectateurs d'un récit qui jamais ne serait en mesure de nous interpeller.
    Qui n'a jamais vécu ou ne vivra jamais l'expérience de la maladie et de la perte d'un proche ? Dans « Mia Madre », l'on saisit rapidement que l'alter ego du réalisateur, ce n'est pas le personnage de fils sage et ordonné qu'il interprète lui-même à l'écran, mais celui de Margherita (Margherita Buy), sa sœur dans le film, une cinéaste en plein tournage d'un film dont on sait aussitôt qu'il traite d'un sujet social, des luttes des ouvriers dans une usine. Un tournage qui va de complication et complication lorsqu'apparaît Barry (John Turturro), l'acteur vedette du film dans le film, incapable de jouer correctement, d'apprendre ses textes, de prononcer l'italien comme il faut.
    Cette contrepartie comique est la bienvenue dans un film qui s'oriente également vers l'accompagnement d'une mère malade et hospitalisée et dont on sait rapidement qu'elle ne s'en sortira pas. Pour Margherita, prise entre ses devoirs de cinéaste, de fille d'une mère (Ada) en fin de vie et de mère d'une adolescente (Livia) ayant grand besoin d'être encouragée et aidée pour ses études (en particulier de latin ! - d'autant plus que la grand-mère mourante est elle-même une professeure de latin à la retraite), la vie se complique grandement.
    spoiler: L'une des recommandations que Margherita fait volontiers à ses acteurs, c'est de « jouer à côté de leur rôle », autrement dit de ne pas se contenter d'incarner un personnage mais de garder une place pour eux-mêmes, pour leur propre personne.
    Il ne faut pas s'oublier soi-même quand on joue un personnage. Cette recommandation, que Margherita a bien de la peine à expliquer à ses acteurs, ne s'applique-t-elle pas d'abord à elle-même sans qu'elle s'en doute ? N'est-ce pas elle qui est toujours comme « à côté », jamais tout à fait là où il faut et, de ce fait, toujours peu ou prou dépassée par les évènements. spoiler: Si elle a bien du mal à maîtriser le film qu'elle réalise, elle a autant de mal à affirmer sa présence aux côtés de son frère si ordonné quand il s'agit d'être présente au chevet d'une mère malade (le film annonce dès le début la couleur en voyant se substituer les pâtes apportées par le fils à sa mère au lieu des plats achetés par Margherita) et elle est bien en difficulté aussi quand il s'agit d'accorder du temps et de l'attention à sa fille de treize ans. C'est Ada, la grand-mère, qui révèle à Margherita que Livia vient de souffrir d'une rupture avec un garçon. La mère n'en avait rien deviné. C'est Ada également qui affirme qu'avec la vieillesse, contrairement à ce qu'on pourrait supposer, elle se sent plus lucide et plus intelligente que par le passé !

    Ce sont ces trois femmes (grand-mère, mère et petite-fille) qui sont au cœur du film de Nanni Moretti. Toutes trois nous touchent, nous bouleversent. Nanni Moretti s'autorise toutes les audaces pour nous faire percevoir ce qui habite le cœur de ces femmes, assurance, peine, joie ou désarroi. L'onirisme même est le bienvenu pour l'une ou l'autre scène. spoiler: Ou ce plan symptomatique qui voit s'éveiller Margherita pour constater que son appartement est inondé et qu'il faut se battre désespérément pour en réparer les dégâts.
    C'est peut-être cela précisément qu'a voulu montrer Moretti : une vie submergée, les luttes incessantes qu'il faut mener pour ne pas se noyer. Le réalisateur italien l'a fait avec tout son talent et toute sa sensibilité : il nous touche droit au cœur ! 8/10
    octopus_fr2002
    octopus_fr2002

    80 abonnés 159 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 décembre 2015
    Que je me suis ennuyée. Tout est superficiel, convenu. Un brin d'émotion tout à la fin. Je ne comprends pas les éloges de ce film . Peut-être faut-il le voir au second degré, comme une caricature des bons sentiments de la bien-pensance: le vilain patron, l'acteur américain prétentieux et cabotin, etc... Moretti lui-même est seul un peu convaincant ainsi que la jeune fille.
    Serge V
    Serge V

    85 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 décembre 2015
    un beau film superbement interprété mais qui traite avec trop d'insistance la fin de vie de la mère ,émouvant mais qui plombe un peu le film et est en décalage gênant avec la prestation caricaturale de turturro censée faire rire, moretti aurait pu éviter ces séquences répétitives de visions oniriques montrant la mère en dehors de l'hôpital , malgré tout j'avoue que ce film m' a ému et je terminerai par un hommage à margherita buy ,la fille et giulia lazzarini, la mère qui sont formidables.
    Henning P
    Henning P

    65 abonnés 250 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 décembre 2015
    Ayant vécu une situation similaire, j'ai bien aimé ce film pour le côté réaliste des scènes entre la mère et ses enfants.
    L'actrice principale Margeritha Buy joue parfaitement son rôle; celle d'une réalisatrice qui jusqu'à présent menait sa vie sans trop réfléchir mais qui face à la mort imminente de sa mère; se remet en question et s'aperçoit que la réalité est dure et qu'elle ne peut pas tout contrôler.

    Le film qui alterne scènes à l'hôpital et scènes du tournage d'un film avec un acteur américain (génial John Turturro en acteur excessif), mélange une réalité dure et sombre (la maladie et la mort annoncée d'une mère) et une réalité plus légère (le tournage d'un film qui ne se passe pas aussi bien que le voudrait la réalisatrice).

    Je comprends les personnes qui n'ont pas beaucoup aimé ce film car on se sait pas très bien comment l'appréhender, sur le ton de la comédie (avec les excès de Turturro) ou bien sur le ton du mélodrame (la maladie d'un être cher). Mais ce film me rappelle mon expérience personnelle et tous ceux qui ont connu un décès d'un parent pourront s'identifier aux personnages de la fille ou du fils qui appréhendent différemment la prochaine disparition de leur mère.

    Un film à voir dans tous les cas. Et la verve italienne est toujours magique à écouter.

    16/20
    vincenzobino
    vincenzobino

    120 abonnés 390 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 décembre 2015
    Grazzie Mille Maestro Moretti...
    Avec la chambre du fils, le réalisateur italien évoquait déjà la famille du côté du père. Ici c'est le fils qui parle et rend un hommage de toute beauté a sa mère. Et ce, en féminisant quelque peu son rôle a-travers le regard de Margherita, réalisatrice en train de tourner un film ou la restructuration d'une entreprise est sujette a une manifestation (incroyable hasard quand on pense a divers exemples récents après le tournage) et dont une mauvaise nouvelle concernant sa mère va bouleverser le tournage.

    Il est difficile de donner des indices et encore plus d'exprimer son émotion sans spolier. Le réalisateur rend non seulement hommage a sa mère, mais également a ses modèles cinéastes (et illustres je puis vous le jurer).
    Certains trouveront le film larmoyant et je ne leur donnerais pas tort avec cependant 2 nuances:
    -John Turturro qui dans son propre rôle est absolument génial, nous proposant du Turturro sur toutes ses répliques... exceptée la dernière. Et quelle performance de Marguerita Buy bouleversante de justesse et nous transmettant toutes les facettes possibles.
    - la toute dernière réplique qui a un effet uppercut incroyable un peu comme Mommy.
    A recommander vivement...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 décembre 2015
    Ce film est fin, sobre, et intelligent.
    Nous suivons Marguerita déroutée, qui ne peut se résoudre à laisser partir sa mère;
    cela nous parle et fait écho dans notre vie personnelle.
    Lorsque la situation devient trop dure, trop triste, presque douloureuse, N. Moretti nous rattrape et nous relève en faisant apparaitre J.Turturro qui incarne cet acteur mégalo et mytho, on s'y attache, on le remercie d'être venu remettre le sourire.
    On pleure, on rit fort, c'est subtil.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 109 abonnés 3 973 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 décembre 2015
    Honnêtement je n'avais pas forcément super envie de le voir, Habemus Papam c'était sympa, mais sans plus, là le même foin semblait recommencer autour de ce film... et je dois dire qu'au début j'ai vraiment cru que j'allais détester, le film s'ouvre sur un générique (normal) sur fond noir qui dure plusieurs minutes... Arggh, franchement fallait oser quoi. Surtout que ça n'apporte rien, c'est juste chiant. Et ça dure, ça dure.

    Pour paraphraser les petites vieilles à la sortie du film : "ah début j'ai eu du mal à rentrer dans le film mais finalement c'était pas mal". Et j'ai le même sentiment, le début m'a franchement gavé, le générique, John Turturro qui en fait des caisses, qui hurle, la réalisatrice qui dit que le public veut un cinéma politique, un cinéma qui fait changer le monde (je n'ai pas pu penser à Pasolini qui voulait justement sortir le public de ses films habituels pour lui proposer autre chose et qui a échoué, comme quoi le public voudra toujours s'abrutir), je trouvais ça trop naïf, trop artificiel. Et puis les différents passages où on ne sait pas trop si elle rêve, si c'est un souvenir, ça me fatiguait, je voulais juste que ça avance.

    Et finalement c'est très bien passé les 20 premières minutes on va dire. Le temps pour rentrer dans le film. Alors j'avoue que tout le côté comédie avec Turturro je ne suis pas fan, ça m'agace parfois plus qu'autre chose... Mais la construction est nécessaire pour que le film fonctionne et tout le côté drame est vraiment sublime. J'ai fini par apprécier les souvenirs, les fantasmes qui se mêlent au réel, qui interrompent une scène, le fait qu'on ne sache jamais trop ce qui est vrai ou non... Mais surtout tout ce qui concerne la mère, je trouve ça magnifique, j'ai été ému aux larmes à plusieurs reprises, sans doute parce que c'est très vrai, que si on a un parent ou grand-parent qui est malade ou qui a été malade on forcément vécu ça, l'infantilisation de la personne, faire comme si cette personne n'était plus capable mentalement sous prétexte qu'elle se retrouve physiquement diminuée. Mais aussi le simple fait d'être ému par fouiller dans la cuisine de la personne alors qu'elle est à l'hôpital... les petites choses, comme le fait de communiquer par écrit, écriture qui est laborieuse, qui prend du temps...

    Puis tout simplement la fin, la manière dont ça se finit, comme ça, sans prévenir, alors que tout semblait aller bien... Comme dans la vie.

    Je me suis sans doute plus identifié à la jeune fille, notamment la scène où elle s’emmitoufle sous la couette en écoutant la conversation téléphonique, ou bien au frère, moins dans l'émotion incontrôlée que la soeur... Mais ça a de vrais points d'attaches dans le réel, malgré toute une partie qui semble fantasmée.

    Il y a forcément une question d'héritage, mais un héritage culturel, un savoir qui s'est mal transmis entre la mère, sa fille et sa petite-fille... Et je me souviens qu'à Cannes on montrait ce film alors qu'en France le gouvernement voulait modifier le statut du latin, un beau hasard du calendrier... Le film me rappelle aussi que j'ai toujours voulu recontacter ma prof de latin du lycée à qui j'en ai fait voir de belles, mais qui m'a en quelques sortes sauvé la vie avec le latin et les mythes gréco-romains.

    Donc non le film n'est pas parfait, parfois tout ce qui est dit sur le cinéma, etc, ça fait vraiment artificiel et ce n'est pas la partie qui m'intéresse, mais elle permet de ne pas être oppressé par cette histoire de mère malade, de sortir de la maladie, de faire autre chose... Elle a ce mérite.

    Bref c'est un bon film, vraiment juste et poignant, montrant beaucoup de choses tristes, et donc belles sur la vie.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 décembre 2015
    Le film offre un panel de lectures indéniablement riche à travers son thème, à savoir celui des paradoxes de la vie et de l'aspect cyclique de cette dernière. Malheureusement, le réalisateur s'appuie bien trop, malgré la richesse des potentialités qu'offrait son film, sur la plus facile et la moins intéressante, à savoir l'évolution d'une personne qui assiste, impuissante, à la mort pratiquement programmée de sa mère : une clé de lecture qui s'assure l'identification totale de 90% des spectateurs en touchant une corde sensible. Mais voilà, ce point de vue ne m'a rien offert de nouveau, or c'est cela que je recherche aussi bien dans le cinéma que dans les autres arts. Et pourtant les clés de lectures ne manquent pas, elles pointent ça et là dans le film sans pour autant jamais pouvoir s'exprimer autant qu'elle le pourraient : ainsi, la cyclicité de la vie avec cette double mère (Ada et Margherita) et la double fille (Margherita et Livia). Cette éternelle mutation, ce retour constant du cercle de la vie qui contient dans la Vie la potentialité de la Mort et inversement, aurait selon moi représenté une bien plus intéressante clé de lecture et aurait mérité d'être développée. Le paradoxe du passé offrait aussi une autre lecture intéressante : il fuit lorsqu'on le recherche ( spoiler: ainsi Barry et ses problèmes de mémoire qu'il tente de régler par l'écriture, aspect éternel de la parole en opposition à l'éphémère de l'oral
    ) et qui se jette sur nous lorsqu'on veut le fuir ( spoiler: scène du peignoir porté par Livia et que Margherita lui demande d'enlever car il lui rappelle Ada
    ). D'autres clés de lectures enfin, celle des rapports sociaux de Margherita et de l'influence qu'ils ont sur elle (sorte de "rivalité" entre elle et son frère, quête de soi à travers les reproche que lui fait son amant, questionnement à travers son métier) auraient gagnée à être plus suggérées, voire développées sans pour autant tomber dans la lourdeur.
    Beaucoup de belles idées transparaissent donc dans le film, mais malheureusement les détails offraient les clés de lectures les plus interessantes et la plus traitées d'entre elle aurait dû être mise en retrait. Ce film joue à mon sens beaucoup trop sur la corde sensible par une identification à la fois subtilement amenée mais évidente, qui apparait même dans le titre, "Ma mère" (cela aurait-il donné la même identification si le film avait été nommé "La mère de Margherita" ? Non).
    Le jeu des acteurs reste cependant très bonne, et le cinéma italien et gonflé de ce silence sec mais pétillant et bruissant de vie qui en fait son charme unique. La forme y est, mais le fond aurait à mon sens mérité d'être creusé d'une autre manière . "Mia madre" est une longue rêverie mais qui, lorsqu'on se réveille, apporte peu de questionnements et une interprétation thématique déjà trop souvent vue. Je comprends cependant la raison de son énorme succès, contrairement à d'autre films. spoiler:
    spoiler:
    dominique P.
    dominique P.

    846 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 décembre 2015
    Ceci est un beau film italien pudique et émouvant.
    J'ai bien apprécié ce film mais il faut reconnaître que c'est assez triste et par moments ennuyeux.
    Aussi, il y a des scènes vraiment amusantes avec J. Turturro.
    leoline
    leoline

    32 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 décembre 2015
    Voila un film bien décevant... Franchement une fois de plus je ne comprends pas les critiques de la presse. Le film de1h47 est bien trop long ...plutôt convenu et le regard nombriliste et lénifiant sur le cinéma. Tout semble plutôt éculé.... les scènes répétées l acteur américain qui n en finit pas d être un cliché sur pattes... Rien d'original. Les acteurs sont très conventionnels sans émotion à peine. Ce film ne soulève aucune question fondamentale sur la vie la mort la fin de vie a l hôpital..ou les rapports humains face à la perte programmée d un être cher. Tout est long long. L actrice réalisatrice dans le film s'en sort bien. Naturelle et belle ..elle sauve le tout. La madré joue la madré... avec tous les attributs du ramollissement cérébral. On finit par l accompagner dans l'au delà. Sans regret.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 décembre 2015
    le grand Nanni Moretti revient une fois encore avec un film magnifique, touchant et aussi triste que drôle.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 décembre 2015
    Injustement rentré bredouille du Festival de Cannes 2015 alors que la critique était élogieuse et ce, à juste titre, MIA MADRE porte sur un sujet qui nous touche tous mais on ne tombe à aucun moment dans le mélo. C'est à la fois une tragédie, une comédie, une histoire de la vie tout cela mis en scène avec une sobriété et une tendresse incroyables.
    On passe dans ce film du rire aux larmes avec une grâce infinie. Le jeu des comédiens est bouleversant de sincérité, sobre, délicat. John Turturro est déjanté, décalé et apporte de la drôlerie à la dramaturgie.
    Au final, on vit le film et on pleure sans trop savoir pourquoi, en fait si, on sait, c'est la vie.
    Mon coup de coeur et coup de poing de l'année.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 décembre 2015
    J'ai eu la chance et le privilège de découvrir MIA MADRE au dernier Festival de Cannes.
    A la fin de la séance, en larmes, et un sourire au bord des lèvres, avec la satisfaction de retrouver le Moretti de la première heure, celui du cinéma de l'autofiction et du journal intime.
    Courrez y
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 décembre 2015
    Avec le recul, c'est le grand oublié du palmarès au festival de Cannes 2015 où j'ai pu voir Mia Madre en compétition il y a près de 7 mois. L'histoire qui aborde les liens d'un frère et d'une soeur alors que leur mère est en fin de vie est aussi le prétexte à une profonde et parfois hilarante mise en abyme à travers le personnage de la soeur, réalisatrice, qui est en fait véritablement au centre du film. Margherita Buy est véritablement convaincante dans ce rôle qui lui a permis de décrocher un David di Donatello. Le film va crescendo dans l'émotion au fur et à mesure que tous les éléments chers à Nanni Moretti (famille, travail, amour, mort) se mettent en place tant et si bien qu'à la fin, on est submergé et positivement bouleversé. A noter qu'une réflexion sur l'Italie actuelle pointe aussi de façon sous-jacente. Un très beau film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 décembre 2015
    Un très, très grand film. En tant que spectateur, on prend beaucoup de plaisir grâce à la mise en abîme du film entrain de se faire, c'est bouleversant et drôle, le bonheur de retrouver l'intelligence et la maîtrise de Moretti, la douceur de Margherita Buy et bien sûr, l'immense talent de John Turturro!
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