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    Mia Madre
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    3,8
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    199 critiques spectateurs

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    Corbett
    Corbett

    34 abonnés 109 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 décembre 2015
    Le plus beau film de Nanni Moretti avec Journal intime. Je suis passé des larmes aux rires pendant tout le film. Un film profond, bouleversant, d'une immense délicatesse et très très drôle. On n'avait pas vu Turtuto comme ça depuis son mythique rôle de Jesus dans The big Lebowsky.
    Et immense Margherita Buy qu'on avait déjà adoré dans Habemus Papam.
    Alice L
    Alice L

    169 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 décembre 2015
    Le meilleur film de l'année. De loin le plus émouvant, le plus drole, le plus profond, le plus intelligent. Les acteurs sont d'une justesse inégalable, la mise en scène est parfaite, l'histoire universelle! Ce film méritait la palme d'or !!!
    Christoblog
    Christoblog

    838 abonnés 1 687 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 décembre 2015
    Dans la sélection officielle de Cannes 2015, plusieurs films pouvait espérer décrocher la Palme d'Or, dont celui-ci.

    Nanni Moretti nous propose un superbe portrait de femme, en mélangeant avec brio plusieurs thématiques et plusieurs registres.

    S'entremêlent avec brio le récit de la perte d'un être cher, la description du travail de réalisateur et le tableau pessimiste des relations humaines. Les liens qu'entretient Margherita avec les autres personnages sont tous décrits avec une grande subtilité. Ils évoluent tout au long du film, et même parfois au sein d'une même conversation.

    Les infimes variations psychologiques que Moretti imprime, par le biais d'un regard, d'un mot ou d'une attitude ne se rencontrent que chez très peu de cinéastes contemporains (Nuri Bilge Ceylan, Hirokazu Kore-Eda...).

    D'un point de vue technique, Mia madre est sobre, mais parfaitement mis en scène : cadrages parfaits, belle photographie, montage exemplaire. Le talent de Moretti sert le propos de son film, et lui permet de passer avec une extraordinaire fluidité d'un registre à l'autre. On passe presque sans transition d'un puissant mélodrame à une scène burlesque à mourir de rire. John Turturro est fascinant et produit ici des scènes d'anthologie : la voiture, la cantine, la danse.

    L'état de fatigue nerveuse de la réalisatrice est finement rendu à l'écran par des phases temporelles difficilement discernables ; rêve, réalité, flashbacks. Le film mériterait qu'on s'étende longuement sur ses multiples aspects, formels ou narratifs. Du latin comme moyen de transmission mémoriel à la façon de jouer de Moretti (tout le monde adorerait avoir un ami comme lui, bienveillant et avec cette voix si profonde), Mia madre bruisse de qualités de bout en bout et porte haut l'art de faire un film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 décembre 2015
    Genial. On pleure, on rit, on reflechit. On aime.
    N.Moretti nous invite a partager des emotions, des coleres, des joies avec sa soeur et sa mere.
    Ce film aurait certainememt merite un prix a Cannes.
    Tous les sujets sont abordes et s'entremelent; Le reel et la fiction.
    Je le reverrai. Encore.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 novembre 2015
    Vraiment superbe ! La grande classe italienne. Comment parler d'un sujet très personnellement grave avec une telle légèreté et une telle intensité ! Incompréhensible et magique : le cinéma. J'ai aimé l'écriture qui est constamment décalée et joue de situations métaphoriques. Je pensais que l"histoire parallèle" du tournage du film serait pénible. Pas du tout, Moretti utilise cette narration pour tout exprimer ... sans un mot. Du grand style ! voilà un film qui donne envie de voir le cinéma. Eblouissant !
    velocio
    velocio

    1 325 abonnés 3 167 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 novembre 2015
    Très régulièrement invité dans la compétition cannoise, Nanni Moretti y a obtenu la Palme d’Or avec "La Chambre du fils" en 2001. De nouveau présent cette année avec "Mia Madre", il a obtenu le prix du jury œcuménique mais rien de la part du jury de la Sélection officielle. Etonnant ? Pas vraiment ! En effet, "Mia Madre" aurait pu être un très grand film de Nanni Moretti : il aurait suffi pour cela qu’il choisisse de faire jouer John Torturro avec sobriété dans son rôle d’acteur mythomane, cabotin et ingérable. Au lieu de cela, il a choisi de le faire jouer dans l’excès, dans la démesure. Résultat : on aurait pu sourire, voire même rire, entre deux scènes cherchant à générer de l’émotion chez le spectateur ; on ne rit pas, on ne sourit même pas et l’émotion n’arrive pas à percer. Reste une réflexion intéressante sur le métier de réalisateur.
    Jérémy V.
    Jérémy V.

    1 abonné 11 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2016
    La complexité et l'imbrication des sentiments et des situations est subtilement retranscrite dans ce film psychologique et intimiste : on se sent constamment concerné par le doute qui assaille l'héroïne. Humour subtil, acteurs magistraux, magnifique bande son : tout y est!
    Alexandre B.
    Alexandre B.

    7 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 décembre 2015
    Sublime oscillation entre comédie et drame. Plus qu’une simple réflexion sur le deuil, cet autoportrait (clairement assumé) de Nanni Moretti est aussi l’occasion pour Margherita Buy de nous montrer une palette impressionnante de jeu qui aurait dû, à mon sens, lui valoir haut la main le Prix d’Interprétation au dernier Festival de Cannes. Enfin, pour parfaire l’ensemble du film, les fortes émotions que l’actrice nous fait ressentir sont ponctuées tout le long de scènes comiques géniales, emmenées par un John Turturro excellent.
    Possiblement le meilleur film de l’année, Mia Madre est, dans tous les cas, un véritable chef d’œuvre.
    BeatJunky
    BeatJunky

    155 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 février 2016
    Film très émouvant de Moretti, apparemment très personnel ce qui le rend sincère et touchant. Très bien interprétée par Margherita Buy(ancienne actrice réputée en Italie d après ce que j'en ai lu...) mais aussi par de formidables seconds rôles, particulièrement J.Turturo qui apporte un p'tit côté comique qui empêche de rendre le film trop "lourd"... Car en effet, le film de Moretti fait son petit effet et fait réfléchir sur les rapports familiaux et sur sa propre nature.... Bien vu.
    Lartimour
    Lartimour

    11 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 novembre 2015
    Mia Madre parle des difficultés d'une femme, en train de réaliser un film, confrontée à la douleur de la fin de vie de sa mère. La tristesse du personnage principal progresse par petites touches, avec beaucoup de sensibilité. Il y a aussi une note comique avec le personnage de Barry, acteur ayant lui-même des difficultés.
    Mais la construction du film est vraiment difficile d'accès, mélangeant fréquemment les scènes réelles, les scènes de rêves et les flashback, sans distinction de style.
    Reslane Khassouani
    Reslane Khassouani

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 décembre 2015
    Très joli film, c'est sobre et puissant avec une histoire très touchante d'une fille confronté à la maladie de sa mère.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 octobre 2015
    comme tous les films de Nanni Moretti,une réalisation limpide,parfaite,structurée ,sans temps morts et la lumineuse Margherita Buy,une des plus grandes actrices de l'époque...un sujet grave,jamais traité de façon pesante,des touches d'humour (merci à J.Tuirturro) bien venues...remarquable!
    Extremagic
    Extremagic

    73 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2015
    Bien que j'adore le cinéma italien et que j'ai beaucoup aimé son Habemus Papam, je dois dire que je ne suis pas un grand fan de Moretti, ce film vient le confirmer. C'est dommage, parce que je sens bien qu'il est très bon, mais au fond ça ne touche pas autant que ça le pourrait. Alors je ne le connais pas très bien et à ce que j'ai compris il y a des périodes très marquées dans sa filmographie et depuis les années de 2000 il fait un cinéma beaucoup plus simple. Cette forme d'intimisme aurait pu être chouette, avec ces comédie douce-amères typiquement italiennes, mais je ne sais pas, c'est pas que ce n'est pas bon, c'est très bien mais je n'arrive pas vraiment à rentrer dedans, ce qui est étrange c'est que ce n'est pas sans m'émouvoir, genre cette fin est magnifique et il y a plein de scènes sublimes dans le film comme la référence aux Ailes du désir, quand le type de l'électricité vient lui demander une facture, lorsque la maison est inondée, enfin bref, j'en passe tout ça c'est de l'ordre du sublime, mais au fond sans que je sache l'expliqué ça ne marche pas vraiment avec moi. Je suis peut-être tout simplement loin de la sensibilité de ce mec mais j'ai quand même envie de voir le reste de sa filmographie, je dirais que pour ce film le seul vrai gros bémol est que (et là-dessus ça m'a fait pensé à Blue Jasmine) le personnage est pas vraiment attachant, tout comme celui de Turturro sensé alléger l'atmosphère mais que je trouve plus insupportable que drôle à part dans quelques scènes, sinon le discours sur l'oppression des travailleurs est assez léger et je ne sais pas vraiment ce que Miretti en pense puisqu'il critique le déjà-vu à ce propos, mais à bien des égards le film est ambigüe et le discours paradoxal. Bref, un très bon film que je recommande tout de même, malgré le fait que je n'ai pas été transporté comme je l'aurais désiré.
     Kurosawa
    Kurosawa

    593 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 octobre 2015
    Après "Habemus Papam", Nanni Moretti revient avec un film plus personnel, puisqu'il a lui-même perdu sa mère dernièrement. Mais dans "Mia Madre", si Moretti se met en scène, c'est bien la bouleversante Margherita Buy qui a le premier rôle, à la fois réalisatrice en plein doute, mère divorcée qui voit moins sa fille, et surtout femme qui refuse de se préparer à la mort de sa mère. Cette période de trouble se joue sur un ton tantôt grave tantôt léger, un équilibre qui doit beaucoup à la séparation établie par le scénario entre cinéma et réalité et aux différences marquantes des principaux personnages, à savoir Barry Huggins (John Turturro absolument hilarant) et Ada (Giulia Lazzarini magnifique de tendresse). Ici, le cinéma, représenté par le tournage d'un film, est certes un endroit de tensions et d'incompréhensions mais demeure avant tout un échappatoire au drame qui se joue dans une chambre d'hôpital où la douleur s'accroît sans que Moretti cherche à tout prix le pathos, ce qui finit justement par rendre le film déchirant. Une émotion qui passe aussi par un double mouvement très subtil sur la façon d'aborder la mort : le plus évident de façon frontale à travers des dialogues et des regards qui trahissent des non-dits et un autre plus retors où se mêlent cauchemars et hallucinations, une volonté de la mise en scène de plonger le spectateur dans la tête de la protagoniste. Un film totalement abouti, toujours en mouvement et à la puissance émotionnelle considérable. Immense !
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    137 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 janvier 2016
    Margherita est réalisatrice. Elle possède cette passion, qui lui coule dans les veines tel du sang, qui l’immerge dans l’eau jusqu’à l’étouffement, et qui l’obsède. Durant toute la période de temps que dure « Mia Madre », elle ne se sent pas à l’aise. Une mère en mauvais état de santé, une fille possédant elle-même des difficultés personnelles et qui franchira très bientôt la porte de la majorité, malgré qu’elle se cherche encore et qu’elle ne se soit pas trouvée, comme toutes celles de son âge. Ce nouveau film de Nanni Moretti pue le vécu. Il suffit de voir ces scènes durant lesquelles on aperçoit cette Margherita Buy démangée par ses questionnements et avalée toute crue par des crises intérieures précoces. Il est ainsi question de beaucoup de sujets dans cette oeuvre qui lance un appel à beaucoup de diverses émotions. Elle ne se veut aucunement pas larmoyante, ni trop directe : l’oeuvre nous laisse le temps de penser et de réfléchir, d’observer ces âmes qui sont, au final, perdues, même si ce n’est pas à un degré semblable, qu’il reste des différences, des nuances et surtout un point de conflit jamais révolu entre des personnalités fortes. Mais celles-ci ne plongent jamais dans la caricature grotesque ou dans l’obscène. Une certaine retenue est gardée, enfermée sous clé par un scénario dont on apercevra les limites à la fin, mais qui reste intelligent dans son domaine dans la plus grande totalité du film. C’est qu’on commence à manquer un peu d’air à respirer vers le milieu du film en lui-même, mais arrive alors la petite tornade d’énergie et de sensibilité jouée par un John Turturro toujours aussi génial, en forme, mais qui n’est pas là juste pour ça. Plusieurs facettes complètent son personnage. Et c’est comme ça pour tous les personnages, ce qui leur donne une allure droite et non pas courbée, des traits singuliers et animés, surtout pas figés. « Mia Madre » fait bouillir les sentiments d’un spectateur à la carapace déjà fracassée par les interprétations très justes et par une mise en scène bien modelée sur ce que représente l’oeuvre : la vie, avec ses hauts et ses bas, ses moments doux soudainement trahis par la dureté d’une nouvelle et sa continuité sans final, et surtout sans très peu de pauses. C’est ce qu’on pourrait reprocher au film en lui-même, de ne pas savoir imposer de pauses, de rester tellement près d’un réalisme exacerbé que celui-ci et le cinéma n’en feraient plus qu’un, comme mélangés dans une belle osmose, ordonné et svelte. Pas mal de scènes sont à retenir, des passages émouvants, diablement bien menés pour nous faire couler au moins une larme. Comme cette Margherita Buy restant sur le plateau alors que l’ordre de filmer a déjà été donné, qui murmure son espoir de revoir sa mère sur pied à un John Turturro épris, lui aussi, par cette sensibilité. Comment ne pas l’être, en même temps. De ces passages découlent une vérité criante et désarmante, prolongement de l’émotion et de tout le sentimentalisme que savent faire part les équipes techniques qui ont mis à jour ce projet, et ce jusqu’à la fin. Comment ne pas écrire un mot spécial à une Giulia Lazzarini belle dans sa vieillesse, magnifique dans sa bonne adresse et dans sa noblesse? Comment ne pas ovationner tout ce casting après ce qu’il nous a fait vivre, après ce qu’il nous a fait ressentir? « Mia Madre » n’est peut-être le meilleur film que l’année 2015 a pu nous offrir, il y manque une certaine substance et un quelconque engagement pour que ce soit un « plus grand » film encore. Mais on est déjà à un bon niveau. Impossible de ne pas dire le contraire.
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