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Cinemadourg
764 abonnés
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3,0
Publiée le 16 décembre 2021
Enième adaptation du roman de Louisa May Alcott paru en 1868, ce drame réalisé par Greta Gerwig sur la vie d'une famille composée de quatre filles et se déroulant pendant la guerre de Sécession possède un charme évident. Le casting global est vraiment excellent avec en tête le rôle de Joséphine "Jo" March interprété par une Saoirse Ronan éblouissante d'énergie, de talent et de caractère. Le choix de rompre la chronologie des événements et de faire beaucoup d'aller-retour présent-passé déroute un peu au départ quand on ne connaît pas bien les personnages, mais finalement, petit à petit, la magie opère et l'émotion est tout de même au rendez-vous. Un film plutôt bon rempli d'amour, de générosité, de bienveillance et d'humanité : il y a pire pour commencer la nouvelle décennie ! Site www.cinemadourg.free.fr
Œuvre considérée comme ringarde par les plus jeunes d’entre nous (moi compris), Greta Gerwig fait de cette nouvelle adaptation des "Filles du Docteur March" une œuvre profondément contemporaine. Une vraie réussite.
Bien qu’il soit une adaptation, le film possède un solide scénario, très bien écrit. La narration est de plus renforcée par un bon montage et notamment la superbe photographie de Yorick Le Saux qui tous deux, permettent de distinguer facilement les deux périodes auxquelles se déroule le film.
Tantôt grisâtre pour décrire la période racontée présentement, tantôt lumineux et coloré pour raconter une histoire passée, le film jongle parfaitement bien entre deux époques et deux humeurs. Cette impression est donc renforcée par le montage, souvent réalisé en symétrie ou miroir, rappelant chacune des époques racontées. Le procédé est très bien maîtrisé et permet de jolis plans et transitions fluides.
Tout le film rappelle cet aller-retour entre passé et présent, entre souvenirs et désillusions. Là est la vraie force du scénario, qui parvient à conter une histoire authentique et sincère autour de très bons personnages (féminins), superbement présentés.
Une histoire sincère et progressiste, toujours de bons sentiments, comme l’importance de la famille, l’émancipation des femmes ou encore trouver sa voie dans la vie. Des thèmes intemporels racontés avec brio et sans simagrée.
On sent un fort dévouement et un profond respect de Gerwig pour ses personnages et leurs péripéties. La réalisatrice s’entoure d’ailleurs d’un superbe casting, Saoirse Ronan en tête et meneuse de troupe. Toujours aussi investie et géniale, cette dernière porte le film sur ses épaules et livre une interprétation soignée et énergique de Jo March, qui refuse les conventions établies par la société. On retiendra aussi la performance remarquée de Meryl Streep en tante rabat-joie. Mais aussi, les performances justes de Florence Pugh et la jeune Eliza Scanlen.
Le film s’avère touchant et émouvant tout du long (les scènes entre Jo et sa sœur Beth sont très bouleversantes) durant lequel Gerwig propose une mise en scène maligne et efficace (superbe plan d’ouverture). La musique d’Alexandre Desplat, en toute discrétion et légèreté, vient ajouter encore plus de cachet à une adaptation parfaitement réussie de l’œuvre de Louisa May Alcott.
Une fois de plus, voici un film qui aurait pu être magnifique si on avait mis un gros bémol sur une musique par trop présente et, surtout, si la réalisatrice ne s'était pas cru obligée de martyriser la conduite du récit afin de faire plus moderne. Et c'est ainsi qu'on n'arrête pas de passer d'une époque à l'autre, au point que, toutes les 5 minutes, on se demande si le projectionniste n'a pas fait une inversion de bobine. Eh ben non, car, à l'époque des projections en numérique, il n'y a plus de bobines ! En tout cas, le résultat est qu'on se retrouve complètement perdu, par exemple en voyant apparaître Amy dans la maison familiale alors qu'on vient de nous dire qu'elle était en Europe. Je sais bien que les réalisateurs sont persuadés que les spectateurs du 21ème siècle sont très intelligents au point de suivre sans aucun problème ces aller-retours dans le temps qui ne sont jamais annoncés et qui ne sont, du moins dans ce film, presque jamais explicités par des détails dans l'habillement ou la coiffure, mais à la façon extrémiste pratiquée dans ce film, je n'avais jamais vu. Et c'est vraiment dommage, car la fin du film durant laquelle il n'y a pas de flashback ou de flashforward donne une idée de ce qu'aurait pu être le film sans le côté prétentieux du choix fait par la réalisatrice : superbe, émouvant. Quel dommage ! D'autant plus que la distribution est exceptionnelle avec surtout les prestations de très haut niveau de Saoirse Ronan (Marie Stuart, dans "Marie Stuart, reine d'Ecosse") dans le rôle de Jo et Florence Plugh (L'extraordinaire Katherine de "The young lady") dans le rôle d'Amy.
Commençons l'année 2020 avec Les Filles du Docteur March. Je n'ai jamais lu le roman de Louisa May Alcott (Les Quatre Filles du docteur March paru en 1868) et je n'ai qu'un très vague souvenir du dessin-animé que je regardais étant enfant. Ceci étant, je dois bien avouer que cette énième adaptation du roman de Louisa May Alcott est une belle réussite. Le film est très bien réalisé, très bien interprété par les nombreuses actrices (Saoirse Ronan en tête) et l'histoire est très plaisante à suivre. Le film ne manque pas de moments d'émotion et les décors et costumes sont très réussis. Un film fort sympathique donc qui permet de nous mettre tout doucement dans le bain de cette nouvelle année cinématographique.
Avec cette nouvelle adaptation de Little Women, la célèbre œuvre de Louisa May Alcott, Greta Gerwig parvient à dépoussiérer avec brio une histoire à l’image quelque peu surannée. En effet, quelques-uns d’entre nous ont connu l’adaptation en dessin animé, dans les années 90, du fameux roman, avec son titre français à la consonance bien trop paternaliste (les quatre filles du docteur March). Greta Gerwig nous propose un long métrage en tout point emballant : formidablement incarné, parfaitement mis en scène, très élégant visuellement et mis en musique avec justesse et subtilité. Les quatre actrices qui interprètent les sœurs March sont brillamment dirigées et donnent une vraie personnalité à leurs personnages. Mais c’est surtout Florence Pugh et Saoirse Ronan, incarnant Amy et Jo March qui s’en tirent avec les honneurs. Cette dernière est nommée pour la troisième fois à l’Oscar de la meilleure actrice, à seulement 25 ans ! Et elle est bluffante de bout en bout, transmettant avec brio tout le panel d’émotions qu’offre le personnage de Jo March, cette jeune féministe avant-gardiste, désireuse d’émancipation et habitée par l’amour pour ses sœurs. Timothée Chalamet lui offre la réplique à la perfection, et on n’en attendait pas moins du jeune et prometteur acteur franco-américain. Seul bémol au casting, le français Louis Garrel, et son éternel air cabot, semble être le seul à se demander ce qu’il fait là. La réalisatrice nous propose une construction très judicieuse de son récit. En effet, elle imbrique en continue et avec un talent certain les aventures de ses héroïnes à sept ans d’intervalle, au sortir de l’adolescence et à l’âge adulte. Pour compléter l’excellence artistique du long-métrage, Greta Gerwig a fait appel à notre célèbre compositeur national Alexandre Desplat. Et il est au diapason de la réalisatrice, tant il parvient à proposer des thèmes très agréables, ne basculant jamais dans la facilité larmoyante. Une réussite quasi totale.
Le monde avait-il besoin d'une nouvelle adaptation de Little Women (c'est vrai que Petites femmes, cela ne sonne pas très bien en français) ? Pas sûr, après notamment les versions de George Cukor et de Mervyn LeRoy (ah, Liz Taylor !) mais avec Greta Gerwig, un beau coup de pinceau était à prévoir et le jeu en valait peut-être la chandelle. En définitive, pas autant qu'espéré, dans un film dont la modernité a voulu s'exprimer principalement dans son architecture narrative qui fait passer sans cesse et sans transition, d'une époque à une autre (distante de 7 ans mais personne ne semble vieillir, bizarrement). L'autre ajout, plus convaincant, est dans le personnage central, apprentie romancière, qui permet à la réalisatrice de donner une bonne idée de la place de la femme, pendant et après la guerre de Sécession (par ailleurs assez peu présente). Un volet féministe qui sonne juste et qui donne un peu de densité à ces belles et courageuses sœurs sourire (ou soupir, selon les événements). La dernière partie des Filles du docteur March joue enfin frontalement la carte du romanesque, sans arrière-pensée, et le film finit ainsi en beauté, effaçant quelque peu les réticences que l'on a pu ressentir auparavant. Assurément, l'interprétation haut de gamme participe du fait que le temps ne semble pas si long. Difficile de ne pas mettre en avant Saoirse Ronan mais Florence Pugh, avec un rôle moins valorisant, n'est pas loin de l'égaler. Quant au charme d'Emma Watson, il est intact. Il y a aussi un français qui brille dans le film : non pas Louis Garrel, simple faire-valoir, mais Alexandre Desplat dont la musique parvient à s'inviter de manière très prégnante, sans pour autant paraître envahissante.
« Les Filles du Docteur March » en étant adapté par Greta Gerwig, gagne sans doute un dépoussiérage salutaire avec une touche de modernisme bénéfique qui nous renvoie à une problématique très actuelle, mais paradoxalement devient aussi un film plus formaté que son très beau « Lady Bird » dont le travail était alors plus personnel et original. Et cependant, ce qui surprend et retient l’attention dans cette énième adaptation du roman de Louisa May Alcott, se situe dans cette chronologie où l’on fait des bonds en avant et en arrière, où les situations se répètent, se succèdent voire se mélangent à travers le temps, en donnant l’impression de vivre plusieurs époques confondues, ce qui permet de saisir de plein fouet l’évolution de chaque fille, tant du point de vue de l’affirmation du caractère que de la psychologie féminine... On sent poindre l’effervescence, la détermination, ou alors la soumission, voire la résignation selon le personnage de Jo, de Amy, de Meg ou de Beth, pourtant moins représentée ! Chaque actrice y met une énergie très (presque trop...) convaincante, à commencer par Saoirse Ronan elle-même ou encore Florence Pugh, tout comme le jeune Timothée Chalamet, à nous donner le tournis quelquefois. Toute la place de la femme, son rôle et son destin à cette époque, est un aspect d’ailleurs bien mis en évidence et analysé avec justesse comme il se doit. De même que le thème de la sortie de l’adolescence et le glissement vers le monde adulte, est ici abordé avec tact, subtilité et intelligence, un peu comme dans « Lady Bird », histoire sans doute encore plus axée dans cette démarche ! Alors cette romance aura évidemment tout pour plaire, si ce n’est qu’en ayant justement toutes les caractéristiques de l’adaptation d’un roman, on perd à fortiori l’idée de la découverte et de la surprise, d’autant plus que l’ensemble baigne dans la bonne humeur à souhait avec musique et très belles images en prime, pour bien marquer les esprits, en confirmant cette fois les intentions plus sages de la réalisatrice. Un bon moment, une photographie élégante et de qualité, avec des lumières, des décors et des costumes superbes sans pour autant atteindre la puissance et la profondeur que l’on espérait.
Très jolie version de cette histoire qui a bercé mon enfance. Saoirse Ronan est excellente, et me rappelle sans cesse ma fille. Timothée Chalamet confirme son talent. Très bon moment.
"Gnan gnan et vite pénible" a écrit un des contributeurs, concernant ce Liitle women . On ne saurait mieux résumer l'impression d'ensemble laissée par le film. Il y a très longtemps, j'ai lu le roman dans la bibliothèque rose, et il ne me semble pas que la réalisatrice s'en éloigne vraiment, ni qu'il s'agisse d'une relecture drastique de l'oeuvre Les bons sentiments ne font pas forcément les bons films (ni les bons romans, d'ailleurs !), et question bons sentiments, on est servi à satiété. Tous les personnages sont tellement pleins de bonté , de droiture, d'intelligence (même les hommes, il faut le reconnaître !), que je peux comprendre l'indulgence des critiques en ce début d'année (pourquoi jouer les rabat-joie ?). Malheureusement on ne peut passer sous silence que le film est interminable, confus (que de flash backs inutiles !), et mal écrit. Il ne faudrait pas que le label "film féministe" devienne une sorte de passe-droit, permettant des dithyrambes totalement injustifiées.
Voilà un très beau film de fin d'année à voir en famille. Cette énième adaptation du classique de la littérature de jeunesse anglo-saxonne de Louisa May Alcott allie d'excellentes qualités techniques à un sens de la narration remarquable et à une interprétation de qualité (hormis peut-être Meryl Streep dans un improbable rôle de mégère au grand cœur et Louis Garrel en amoureux transi). Des images superbes, un décor et une reconstitution grandioses, des dialogues intelligents donnent à ce film le charme des vieilles pellicules dont a parfois la nostalgie. Le propos du livre, très féministe et révolutionnaire pour l'époque, est repris assez fidèlement par la réalisatrice du 21 ème siècle. Saoirse Ronan incarne avec justesse et brio la rôle de la quasi chef de famille (Jo March) qui, en dépit de tous les obstacles financiers ou sociaux, est disposée à rester libre - et célibataire ! - pour avoir le droit de diriger son existence. Les autres sœurs sont un peu moins dans la lumière mais tirent bien leur épingle du jeu. La conclusion "hollywoodienne" est un peu plus optimiste et féministe que celle du livre, mais elle nous convient assez bien !
« Les filles du Docteur March » est une adaptation de l’œuvre littéraire de Louisa May Alcott parue en 1868. L’histoire nous raconte la vie d’une famille américaine durant la guerre de Sécession. Le récit est centré sur quatre sœurs issues de la classe moyenne et dont les parents sont médecin et aumônier. Je ne connaissais pas du tout l’histoire avant de voir ce film. J’étais donc très heureux de découvrir cette adaptation cinéma qui m’a attiré par la qualité de son casting (Saoirse Ronan, Timothée Chalamet, Emma Watson, Florence Pugh, Laura Dern et j’en passe). Malgré l’époque, cette œuvre reste intemporelle. Le féminisme est incarné en la personne de Jo March qui rêve de devenir une romancière indépendante sans avoir à se marier. L’histoire est, parait-il, une autobiographie romancée de la part de Louisa May Alcott dont la vie serait proche de cette du personnage de Jo. La réalisation est très belle avec une utilisation de la couleur en lien avec les éléments de l’histoire. Les costumes et les décors participent grandement l’immersion. J’ai passé un très bon moment devant ce film qui a su me captiver du début à la fin. Si vous souhaitez découvrir cette histoire ou simplement vous plonger dans cette belle époque, lancez-vous !
Excellent dans son genre. c'est à dire un beau film familial et populaire rehaussé par le jeu intense et piquant de tous les acteurs. Une mention spéciale à Saoirse Ronan et thimotee chalamet qui sont formidables et donnent de la profondeur et un charme fou à cette histoire classique. La réalisation est vive, expressive et attachante. Une très belle réussite à voir en famille.
Pour les plus anciens des lecteurs de Christoblog, nul doute que Les filles du docteur March évoque le souvenir de visions télévisuelles des précédentes adaptations (Melvyn leRoy, voire Cukor), doucement teintées d'une nostalgie un peu ringarde, mais en technicolor.
Force est de reconnaître à Greta Gerwig un premier talent : celui de dépoussiérer l'argument rebattu du roman de Louisa May Alcott, sans rechigner à la reconstitution. Il aurait été ridicule de transposer cette histoire dans une autre époque, mais y infuser discrètement une thématique actuelle (l'indépendance des femmes) est assez bien vu.
Si la direction artistique m'a semblé un poil trop proprette, la mise en scène est très solide, et le montage sert beaucoup le film, par ses allers-retours incessants (et en même temps très fluides) entre deux époques : l'une heureuse, baignée par des lumières chaudes, et l'autre triste, délavée par une avalanche de bleus et de gris.
Le film est porté de bout en bout par des actrices en état de grâce (ce sont les vraies richesses du film) : Saoirse Ronan, Florence Pugh, Emma Watson et Laura Dern, dont les personnalités très complémentaires irradient l'écran. Un casting vraiment sensationnel, comme on n'en pas vu depuis longtemps, pour une épopée sentimentale qui sonne formidablement juste.
Les filles du docteur March est si décevant... Aucune nouveauté n’est présente au regard des autres oeuvres cinématographiques réalisées précedemment. Les flashback auraient pu dynamiser le film mais les différentes temporalités sèment la zizanie chez le spectateur. De même, la condition féminine est également mal présentée. Le féminisme est ici maladroit, plat et tout en lourdeur. Le film aurait pu être acceptable avec le joli casting mais les longueurs incessantes et le manque de modernité associe l’oeuvre àl’ennui le plus total