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Alasky
347 abonnés
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3,0
Publiée le 29 mars 2020
J'avais de grosses attentes sur ce film... Mais les précédentes adaptations m'avaient mieux convaincue. Celle-ci est "pas mal" mais sans plus. C'est l'aspect totalement décousu qui m'a déplu. Pourquoi tant de flashbacks, tant d'allers-retours, c'est confus, désorientant, déstabilisant ! Dommage car j'adore tellement cette histoire, où du coup la trame n'est plus trop respectée... Le casting est très bien cela dit : coup de coeur pour Saoirse Ronan et Emma Watson, superbes.
Il s'agit de la sixième adaptation du célèbre roman de Louisa May Alcott. Celle-ci est signée Greta Gerwing qui signe son troisième long-métrage après "Lady Bird" qui nous avait moyennement convaincus. Elle y retrouve d'ailleurs son actrice fétiche Saoirse Ronan, entourée d'un casting de haute volée. Là où cette nouvelle adaptation semblait prometteuse, c'est dans sa volonté de la part de la cinéaste d'en faire une lecture plus personnelle, s'inspirant à la fois du classique de la littérature et des écrits d'Alcott. Le caractère contemporain des problématiques soulignées par le roman se fait évident. Cependant, malgré cette volonté d'innovation, le résultat final n'échappe pas à un certain classicisme. Le film reste assez plan-plan dans l'ensemble ; on se croirait par moment dans un téléfilm de Noël. Il n'en reste pas moins divertissant et bénéficie d'une belle reconstitution. Soigné mais sans surprise.
Les filles du docteur march est un film plutôt mélancolique et surtout assez mou. Pour ma part l’histoire de ces 4 jeunes femmes qui vivent leurs différentes vues chacune de leurs manières ne m’a pas vraiment passionné. Le casting est pourtant plutôt bon et pourtant le scénario n’arrive pas à prendre, et l’histoire n’est pas palpitante… La tristesse n’arrive pas non pas au public, une petite histoire juste un minimum intéressante quand même !
Une jolie reconstitution d'époque et une adaptation charmante, nostalgique et faite de bons sentiments. Evidemment, rien de révolutionnaire et un ensemble un peu long. Autour de quelques valeurs sûres, au casting, un échantillon de la jeune garde montante du cinéma.
Une jolie version de l'histoire qui avait déjà été adaptée. Nous retrouvons un casting de nombreux noms connus, qui fait certainement le succès du film. Mais cela reste agréable et très touchant.
spoiler: C'est l'histoire d'une époque dans laquelle les prolos rêvent de bouffer et les bourgeoises d'être artistes. Heureusement pour les producteurs, le film est consacré à ces dernières et elles ont en plus la bonne idée d'être toutes top-modèles.
Je ne connaissais pas le roman, ni l'histoire donc.
Mon premier soucis avec Little Women c'est que je me sens peu concerné par ses problématiques ("j'ai pas assez de pognon pour acheter ma robe", "c'est dur d'être une femme indépendante financièrement au XIX siècle", "je ne peindrais que si je suis un génie", "je suis un bourgeois trop riche pour ne pas devenir un petit c-o-n", "je suis un vieux bourgeois seul dans une trop grande maison", "Mes cheveux sont trop courts"... Pas grand chose de passionnant ou d'innovant là-dedans.
Mon deuxième soucis est que j'ai été gentiment paumé dans les flashbacks incessants, ce qui aggrave encore mon troisième soucis : tout va trop vite pour mon cerveau maigre comme un lépreux. Arrivé au bout des 2heures trente d'un rythme infernal de scènes et dialogues je reste un peu étourdis, étouffé par le trop plein. J'aurai aimé avoir le temps de respirer, me poser. Apprécier une discussion entre ces filles, écouter un morceau de piano ou partager une balade en patin à glace : vivre et ressentir la fin de l'enfance plutôt que de simplement l'entendre énoncé.
Il n'empêche que nous sommes sur un film de qualité : la narration est maitrisée, le casting épatant sert des personnages creusés, les décors, costumes et la photographie nous embarquent 200ans plus tôt et certains plans sont très justes (l'ouverture, le morceau de piano, les scènes entre filles). Difficile de résister à la complicité qui se dégage de ces 4 sœurs-copines, cœur d'une famille que certains naïfs envieront et d'autres détesteront c-à-d tous ceux qui ont des enfants, conscients de l'idylle mensongère qu'on leur vend.
spoiler: Un peu déçu par la seconde partie, trop romantique et en happy end même s'il est habilement nuancé via un possible mensonge avoué. Mon moment favori a d'ailleurs été d'avoir deviné l'objet du livre de Jo, cette mise en abîme étant probablement la meilleure idée du bouquin originel. En tout cas comme toujours à la fin, c'est le mec blindé de thunes qui gagne.
Ma scène favorite a été les scènes de construction du bouquin, certes en mode épileptiques et sur 10 plans différents mais tout de même ça permet de se rendre compte à quel point fabriquer un livre nécessitait de temps/compétence/argent à cet époque.
Avant même le roman de Louisa May Alcott, Les filles du Docteur March évoque pour moi un dessin animé japonais, et plus précisément, son générique. Je n'ai jamais regardé cette série adaptée mais à cause des pubs, cette chanson est maintenant dans ma tête jusqu'à la fin de ma vie.
La récente adaptation du roman que l'on doit à Greta Gerwig est une proposition intéressante de cinéma. Tout d'abord par la belle reconstitution de l'époque de la Guerre de Sécession, avec des costumes magnifiques, des décors plus vrais que nature et une photographie à tomber. Une mise en scène usant drôlement du ralenti et du traveling pour l'histoire racontée, mais qui toutefois propose des plans intéressants au niveau esthétique.
Les comédiens sont tous excellents, mention spéciale à Saoirse Ronan, qui offre une grande variété d'émotions.
Le propos est passionnant, au sujet de la femme dans la société notamment mais aussi, de l'amour avec un grand A. De l'ainée Meg qui rêve d'un mariage romantique, à la cadette Amy, qui court après un mariage d'intérêt. Sans oublier Jo, celle décrite comme le garçon manqué, qui n'aime rien de mieux que l'écriture, ses nouvelles et les pièces de théâtre qu'elle invente et fait jouer à sa famille. L'amour toujours de Beth, pleine de compassion et d'humanité, la meilleure des quatre tant elle est douce et désintéressée. L'amour est donc présenté dans toutes ses formes, et l'irruption de personnages masculins amène son grain de sel. Ainsi, les français Timothée Chalamet et Louis Garrel amènent leur charme naturel et opèrent une séduction immédiate.
On déplorera en revanche la narration et le montage qui font fi de l'ordre chronologique, désamorçant ainsi les tensions, et les conflits entre les personnages. Mais que d'évasion, que d'aventure et surtout, que d'amour avec ce film !
Le film, plutôt emballant dans ses premiers instants, s'attarde longuement sur les moments de bonheur et surligne l'innocence de cette enfance entre 4 soeurs, une mère et leurs voisins. Mais l'intérêt vital du film se trouve dans la prestation étincellance de lady Bird et sa facon d'affronter les tourments d'une vie, de manière indépdendante, forte et s'érige finalement en modèle. Une relecture rythmée et moderne, trés plaisante et un peu trop nostalgique de sa propre enfance.
Après la vision contraignante de 1995, j'ai consulté le docteur. Y'a t'il de l'espoir? Y'a t'il distraction? Derrière chaque filles se cache une version.
Truffé de bons sentiments jusqu’à une forme de mièvrerie type « petite maison dans la prairie ». Waouw comme ils sont tous gentils chez les March. Cependant pour faire cinéma, le réalisateur décide de déconstruire le récit avec de nombreux flash-back contreproductifs qui aboutissent à un brouillon temporel. Aussi à vouloir intégrer trop de personnages à son récit et les englober dans les mêmes scènes collectives, le film finit par être confus et parfois braillard. Par contre, dans la seconde moitié, la narration prend un peu plus de coffre et le final autour du processus d’écriture et de la naissance d’une écrivaine est assez malin. Et là, pour une fois, la confusion créée autour du réel confronté au romanesque est très intelligent. Le casting impressionnant ne sauve pas ce film d’un intérêt pauvre. TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
Vu au ciné "LES FILLES DU DOCTEUR MARCH" énième adaptation du célèbre roman du 19eme siècle, roman féministe contant l'histoire de ces 4 filles dont le père est à la guerre de Sécession, qui vont se chercher et tenter de se trouver en abordant l'âge adulte, avec leurs penchants artistiques différents (littérature, musique, peinture...) et les contraintes de l'époque, elles vont devoir s'émanciper à leur façon, portrait d'une famille à travers les péripéties de leurs vies, d'une famille soudée mais où les jalousies existent, partageant drames, amours contrariés et joies diverses. Plutôt qu'une progression linéaire la réalisatrice préfère mélanger les époques, alternant flashs-backs et retours dans le présent: si le procédé a le mérite d'éviter une certaine banalité de la réalisation et son côté formaté il a le défaut de nous perdre un peu, surtout dans la première partie, pourtant, peu à peu l'ensemble finit par charmer et convaincre grâce à une mise en scène vive et chaleureuse, toujours au plus près des personnages et de leurs tourments, baignant dans une lumière chaude et des décors naturels magnifiques, sans virer au mièvre, et surtout par la qualité d'interprétation de comédiens d'une belle intensité : aux côtés de la grande Meryl Streep toujours extra ici en tante March, vieille fille un peu aigrie (même si elle n'a que 3 scènes), de Laura Dern touchante en "Marmie", on retrouve avec plaisir la charmante Emma Watson et surtout deux magnifiques acteurs à la carrière montante: Timothée Chalamet en prétendant seducteur, à la fois léger et profond le jeune comédien confirme son talent et apporte un aspect "romantico-lunaire"bienvenu au personnage mais c'est surtout Saoirse Ronan qui crève l'écran en Jo, jeune fille volontaire et ambitieuse qui veut devenir écrivain, en plein doute sentimental, la jeune actrice est formidable, vibrante et juste magnifique ! Une belle aventure de vie sur des filles qui vont devenir femmes chacune à leur manière, une histoire qui séduit toujours!
"Les filles du docteur March" est une nouvelle adaptation du roman de Louisa May Alcott, racontant le parcours de Jo March et ses trois sœurs pendant la Guerre de Sécession. La talentueuse Greta Gerwig se trouve derrière la caméra après le très bon "Lady Bird". Ce second long-métrage est plus classique, mais également assez réussi, avec un formidable casting composé notamment de Saoirse Ronan, Emma Watson, Florence Pugh, Timothée Chalamet, ainsi que Laura Dern, Meryl Street, Bob Odenkirk et Louis Garrel dans des plus petits rôles. Un film assez bienveillant avec comme toile de fond l'émancipation féminine. Cela étant, l'ensemble reste assez convenu et manque un peu d'émotion pour véritablement décoller. "Les filles du docteur March" est une adaptation réussie mais pas forcément mémorable.
Adapté de "Little Women", "Les quatre filles du Docteur March"en français, publié en 1868 par Louisa May Alcott et grand classique de la littérature anglo-saxonne, le film est une joyeuse et émouvante chronique familiale de quatre jeunes filles durant et après la guerre de Sécession américaine. C'est superbement construit, intelligemment dirigé et très esthétiquement réalisé. Surtout, on reste charmé par le jeu époustouflant des actrices – les quatre filles, leur mère et leur tante –, dominées par une Saoirse Ronan impériale. Du grand cinéma, mené sur un ton enlevé, qui mêle habilement le comique et l'émotion.
Insupportable film rempli de gloussements et de blabla sans consistance. Vraiment déçu par cette réalisation. je ne suis pas allé au bout du film tellement j'étais exaspéré. a oublier !
un très bon drame bien représenté du côté des décors images vêtements de l'époque du xix ième siècle avec des actrices au top qui sont bien jouées pour chacune d'elles.