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Michel C.
278 abonnés
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3,5
Publiée le 4 janvier 2024
Publiée le 11 octobre 2014 ( par Michel Crotti ) Tout est cru dans ce film réalisé par l'écrivain Sylvie Ohayon (rare) des scènes de vie du 93, avec la langue typique (Rassurez vous je n'entrave pas tout le même jour non plus) Ce film révèle vraiment la jeune Doria Achour (Stéphanie) tombée dans un couple anachronique (Laure Attika et Marc Lavoine - second bad rôle que je lui connais). L'atmosphère fin 70 début 80 est bien rendu (on revoie R12, simca 1100, peugeot 404 - je ne vais pas vous faire le salon !!! ) et les débuts amoureux de cette jeune fille - à contre courant - tombée de je ne sais où. Comédie très attachante, peignant la difficulté des jeunes des cités, et offrant pourtant une lueur d'espoir (pas pour tous) !! **
Le récit initiatique (et autobiographique) un peu caricatural mais sensible et attachant, d'une fille de la cité dans les années 80 tentant de s’échapper de son quotidien morose, portée par l’interprétation lumineuse et pleine de justesse de Doria Achour.
Pourquoi ce film n'a-t-il pas eu plus de succès ? Mystère ! Je l'ai découvert sur Netflix, je l'ai trouvé très réussi. Émotion, humour, réalisme, il est porté par une jeune comédienne très douée et raconte avec justesse les difficultés à s'échapper d'un chemin de vie qui semble tout tracé. Basé sur l'histoire vécue par la cinéaste. À recommander, vraiment.
Film en demie teinte qui me laisse un sentiment un peu flou !! D'une part, j'ai beaucoup aimé le thème du film (l'intégration des immigrés français dans les années 80) mais d'un autre côté je dois avouer que pas grand chose d'autre ne m'a séduit !! Tout d'abord le jeu des acteurs est épouvantable (la palme à Aure Attika), les répliques sont pitoyables et puériles et le scénario un peu maigre. Mais malgré tout le film reste frais, sympathique et touchant et il ne m'a pas laissé insensible.
Une jolie histoire sur une jeune fille avec un beau-père violent et une mère qui n'en est pas une, et qui essaie de s'en sortir par les études. Quand ces jeunes vont à Paris, on a l'impression qu'ils vont à l'étranger, et c'est d'ailleurs ce que le monde des cités, un monde à part. Le film est sympathique, sans plus, mais n'est n'y bouleversant, n'y renversant.
C'est le 1er film, à 34 ans, de Sylvie OHAYON et tiré de son 1er livre (éponyme) et autobiographique (Prix de la Closerie des Lilas en 2011). Le sujet n’est pas nouveau : comment s’en sortir quand on vit dans une banlieue déshéritée : ici, la cité des 4 000 à La Courneuve en 1988 où Stéphanie, en terminale, cherche à obtenir une mention très bien au bac afin d’être acceptée dans une classe préparatoire de l’autre côté du périphérique…à Paris. L’actrice Doria Achour joue avec beaucoup de talent et de sensibilité, coincée entre un beau-père violent (Marc Lavoine) et une mère immature (Aure Atika), oscillant entre sa famille juive sépharade (par sa mère) et ses amis arabes. Un téléfilm de plus sur la banlieue, un peu long (10 mn en trop) mais qui est sauvé par l’histoire autobiographique de la réalisatrice (douée pour avoir transposé son livre à l’écran) qui lui donne un aspect documentaire (sans trop de clichés) mais aussi grinçant sur l’école et la reproduction des élites ; elle a su recréer les années de son adolescence et la bande son (Ah la musique des années 1980 et les chansons de Jean-Jacques Goldman !) apporte du dynamisme qui rappelle le film « Flashdanse » d’Adrian Lyne (1983)(possibilité d’une ascension sociale par la danse et que pratique l’adolescente sous les conseils bienveillants de son professeur, Sylvie Testud). Sans oublier l’éveil à la sexualité qui n’est pas sans rappeler « White bird » (2014), le film de Gregg Araki . Le titre reste confus (peut-être expliqué dans le livre ?) : pourquoi faire référence au père (absent dans le film) ? Une référence au groupe des Rolling Stones parait être anachronique. Idem pour la chanson des « Temptations », « Papa was a rollin’ stone », créée en 1972. .
« Papa was not a Rolling Stone » est un film qu’on aimerait bien défendre en raison de son thème : la cité avec tout ce que cela implique : émigrés, jeunes désoeuvrés, jeunes qui rêvent d’ailleurs. Une cité loin des à-priori, des clichés. Une cité, pas n’importe laquelle : la cité des 4000 à La Courneuve. Bref, comment pourrait-on être indifférent à une histoire vraie ? Celle de Sylvie Ohayon. Non seulement elle a relaté son histoire personnelle dans un livre mais elle l’a traduit sur pellicule. On n’est jamais mieux servi que par soi-même comme Philippe Claudel par exemple, autre écrivain-metteur-en-scène. Seulement, voilà, l’histoire de Sylvie Ohayon, je m’en moque. Et pourquoi ? Parce qu’elle ne m’a procuré aucune émotion. Et sa vie n’a rien d’exceptionnelle. Je suis resté à distance. Cependant, je salue sa réussite, son envie de s’extirper de la fatalité qui gangrène la grande majorité des jeunes des cités, mais encore une fois, sa tranche de vie m’indiffère. Son héroïne, Stéphanie, Doria Achour que j’ai trouvé un tantinet âgée pour un rôle de 17 ans, a eu apparemment une enfance difficile en la personne d’un beau-père violent. Premier cliché. "Apparemment" car la violence du beau-père est traduite par des pastilles narrées en voix-off sous des airs faussement tragiques ou faussement comiques. Un peu à la manière d'Amélie Poulain ! Voilà pourquoi je n’ai pas cru une seule fois à cette violence. Le film me semble bancal, drame social ou comédie sociale ? Le personnage joué par Marc Lavoine m’a paru surfait, surjoué, pas crédible pour un sou. Il ne m’a ni fait rire par son ridicule ni impressionné tant il était affligeant… de ridicule ! Dommage, j’aime beaucoup Marc Lavoine. Comme tout drame social, il y a la caution comique, le personnage qui est sensé faire rire, donner une respiration à cette comédie dramatique : Fatima joué par Soumayé Bocoum. Deuxième cliché, la gentille fille, au parlé cash, coeur gros. Si je n’ai rien à reprocher à l’actrice, le personnage est gavant. Pis : caricatural à l’indigestion. Troisième cliché. Ah oui, j’oubliais, il y a le garçon amoureux, tendre mais voyou, quatrième cliché. En définitif, un film sur une cité qui se veut loin des clichés, des préjugés mais bourré de clichés. Enfin, loin d’êtres antipathiques, les personnages ne dégagent aucune empathie. C’est peut-être ça aussi la cité… zut… me voilà à avoir des préjugés…
je suis tombé par hasard sur ce film, et quelle agréable surprise, bon jeu d'acteurs (Marc Lavoine, aire Atika. ) cette ambiance des années 80 , histoire drôle et touchante ,.
ENVOLE MOI. La jeune Doria Achour illumine La Courneuve. L'autobiographie de Sylvie Chayon est sincère, nostalgique et rempli d'énergie et d'espoir. Remplis ma tête d'autres horizons, d'autres mots.
Ouffff! Qu'est-ce que c'est mauvais! Le jeu d'acteur est tout simplement déplorable. D'une pauvreté affligeante. Nul, nul, et nul. Financé avec le soutien de la Région Ile de France. Et ben bravo...
Mal joué, mal écrit, mal réalisé, mal monté, des dialogues tout droit sortis des pâles fantasmes de l'autobiographe, juste du niveau de secret story, on s'ennuie à écouter des répliques improbables, des poncifs auto-nombrilisés, mélange d'élitisme raciste et de débilité colorée. Pas un film. Même pas un TVFilm.
A la Courneuve, dans les années 80, Stéphanie, 16 ans, vit avec sa mère et son beau-père. Face à une mère ado attardée irresponsable et un beau-père imbécile et violent, Stéphanie étudie et travaille sa danse pour un jour fuir sa banlieue. Sylvie Ohayon pour son premier film choisit de raconter son histoire (déjà parue en librairie). D'un point de vue purement cinématographique, mise en scène, cadres, montage ou parti pris esthétiques, on reste sur notre faim. Si on est attrapé par le film c'est grâce au charme de son personnage particulièrement bien incarné par Doria Achour. Le portrait de la banlieue parisienne et le rapport que les jeunes entretenaient avec leur quartier sont aussi marquants. Un film sympathique qui réjouira aussi tous les fans de Jean-Jacques Goldman.
j'ai du mal accroché avec ce film, qui est pourtant intéressant et bien tourné, toutefois le sujet ne me parle pas vraiment. Des comédiens qui joue de façon correct dans l'ensemble.
Un beau film dans l'ensemble mais malheureusement des éléments exagérés bousculent l'histoire. Par ailleurs le jeu des acteurs et excellent. Je recommandé!