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islander29
876 abonnés
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4,0
Publiée le 8 octobre 2014
Avant toute chose, il faut souligner la performance de la charmante Doria Achour, elle porte le film sur ses épaules et de façon lumineuse....L'histoire de cette jeune lycéenne de banlieue est traitée avec un réalisme dans les situations ( à l'école, dans la rue, dans l'appartement) qui de façon subtile (percussion des dialogues) introduit humour ou émotion.....Le langage parfois cru de la banlieue a beaucoup d'impact ainsi que les seconds rôles (on pense au beau père violent, Marc Lavoine, très juste, à la copine pleine de gouaille, Soumaye Boucoum, à la mère malheureuse , Aure Attika) et les situations de conflits ou de tendresse.... C'est un film terriblement actuel, contemporain et prenant entre autre par sa dialectique de la réussite sociale, par la justesse des portraits et la pertinence des relations......La jeune Doria Achour est carrément troublante dans sa relation amoureuse , par la détermination qu'elle y apporte, comme si là aussi , existait un enjeu social....Le film est tendre, violent, offre une palette émotionnelle qui ne laissera personne indifférent..... Un film social humaniste bien écrit et à ne pas louper......
Grossier, laid et irritant, Papa Was Not A Rolling Stone se rêvait portrait nature et optimiste d’une jeunesse défavorisée mais pleine d’espoir. Se justifiant derrière une éventuelle inspiration d’une éventuelle histoire vraie (la vie ultra intéressante de la réalisatrice, donc), le film de Sylvie Ohayon est une caricature complaisante et souvent insupportable d’un certain milieu stigmatisé tant le trait y est épaissi et vulgarisé au maximum. Faussement choquant, vraiment antipathique, Papa Was Not A Rolling Stone multiplie les clichés les plus faciles dans un ensemble artificiel et bricolé, fleurant souvent bon le déjà vu et la facilité la plus creuse. Rédhibitoire.
Le pire film qui puisse exister. On ne comprend pas certains mots que prononcent ces jeunes qui sont sensés vivre dans les années 80, alors que leur langage est celui de maintenant. Je n'ai pas du tout aimé ce film dont certains dialogues sont à la limite du racisme anti-français. quel calvaire !
un film qui nous renvoie dans les années 80 au cœur des cités de la Courneuve avec les problèmes rencontrés par les habitants et surtout l'histoire de cette jeune fille juive, qui a des ambitions et qui veut se sortir de son quotidien et prendre une revanche. Bien sur ce film est plein de clichés, mais avec une certaine réalité . La réalisatrice met en évidence qu'à cette époque dans les cités, il n' y a avait pas les problèmes avec la mixité sociale, tout le monde vivait ensemble, se côtoyait . une histoire simple avec des personnages caricaturés , mais qui restent réalistes. Le casting est très bien fait dans le choix de l'actrice,qui joue le personnage de stéphanie, ressemble beaucoup à Aure ATIKA. Des actrices douées, surtout soumaye bocoum. A noter marc Lavoine dans un rôle inhabituel. Le seul bémol est le langage des jeunes un peu trop actuel (certaines expressions n'existaient pas à cette époque).
Bla bla bla ! Ce film est à l'image de notre pauvre pays. Cette France qui ne sait faire que des films qui parlent du bled et des familles défavorisées avec un niveau culturel qui frôle le zéro . Ce film faite partie de la liste des films inutiles qui vous saoulent dès les dix premières minutes avec des ados qui ne savent que dirent des gros mots et ne metrisent absolument pas la langue française c'est affligeant. Du gros n'importe quoi. De là à dire que l'actrice principal est une révélation c'est a mourrir de rire. Ce film est encore une fois plat, avec le meme scenario et les meme répliques que tout les films "de blédards" et des acteurs sans aucun charisme! On s'ennuie ferme à défaut d'être vraiment affligé par ce qui est montré à l'écran. Merci au réalisateur de papa was not a rolling stone, desormais je n'irai definitivement plus voir un film français,c'est terminé !
Pour sa première réalisation, Sylvie Ohayon s'essaye au genre dangereux du film autobiographique. Malgré de nombreuses maladresses dues à un scénario parfois trop lisse et trop convenu, le film évite le piège du narcissisme et nous brosse un portrait touchant, émouvant et plein d'espoir d'une jeune fille de la Courneuve dans les années 80 qui rêve de monter à Paris faire ses études. Là où la réalisatrice vise juste, c'est quand elle retranscrit à merveille une époque et un lieu qu'elle a bien connu. Toute l'énergie de la banlieue et de son langage se ressent, le tout avec énormément d'humour et de tendresse. Dans le rôle principal, Doria Achour aborde chaque scène et chaque émotion avec justesse, rendant crédible un personnage qui aurait pu vite tomber dans le cliché. Malgré ses défauts, "Papa was not a rolling stone" est un premier film réussi, plein de fraîcheur.
La maladresse propre à ces romanciers qui essaient de s’auto-adapter au cinéma sans avoir d’expérience dans ce domaine saute aux yeux dans la réalisation de ce Papa was not a rolling stone, mais le fait que ce soit Sylvie Ohayon qui est filmée elle-même ce récit autobiographique lui donne une sincérité qui est le moteur principal du film. La plus grosse réussite formelle du long-métrage est incontestablement, à défaut d’une mise en scène inspirée, la reconstitution, dans les cités de la Courneuve, de la fin des années 80, avec, d’un côté une utilisation pertinente des chansons de J.J. Goldman, et d’autre part leurs voitures, walkmans et autres accessoires d’époques, et finalement assez peu d’anachronismes flagrants. Sur le fond, le résultat est encore une fois mitigé car si l’auteure réussit à ne pas faire de son film un écueil mélancolique ou nombriliste, la caractérisation caricaturale des personnages, l’écriture sans subtilité des dialogues et sa morale très convenue sur l’émancipation sociale font que cette comédie, qui n’a de drôle qu’une poignée de répliques, ne donne rien d’autre qu’une vague impression de déjà-vu. Heureusement, la jeune actrice Doria Achour réussit, grâce à son énergie et son charme, à tirer son épingle du jeu tandis que le reste du casting cabotine et participe à rendre le film factice.
La Courneuve, années 80. Déjà un dépotoir (on jette les ordures par la fenêtre, on urine dans les ascenseurs - quand ils fonctionnent). C'était l'heureux temps où il y avait vraiment de la "diversité" dans la cité des Quatre Mille. Il y avait encore des immigrés européens, des Juifs. Qui se côtoyaient et même se parlaient... Les Maghrébines et autres Africaines musulmanes avaient les cheveux libres, et n'étaient, a fortiori, pas couvertes par des draps sombres, de la tête aux pieds (mais les pauvres moutons étaient déjà sacrifiés dans les baignoires - dont scène ignoble..). Dans cette époque révolue, quasi-mythique (ou au moins nostalgique), avant la "radicalisation", le communautarisme, on suit Stéphanie Mortier, 16 ans (sa séfarade de mère, engrossée au premier contact sexuel - incomplet pourtant - avec un "coup" d'un soir, a épousé un Français, lequel a reconnu la gamine).spoiler: Bien entendu, le beau-père est une caricature : brutal, dégoulinant de préjugés, coureur. Bien entendu, l'héroïne tombe amoureuse d'un Arabe de la cité, juste un peu dealer et pas mal receleur (dont passage par la case "prison" - avant le laxisme d'aujourd'hui). Bien entendu, sa mère tombe en dépression, quand son mari l'abandonne. Bien entendu, l'héroïne se retrouve grosse des oeuvres de son "fiancé".... Quand sa mère quitte la cité pour des vacances (payées comment ?), l'héroïne est gavée par ses charmants voisins de produits "tombés du camion". Donc voilà une chronique pour nouveaux Misérables... Convenue et édifiante spoiler: (l'héroïne réussit à faire les études supérieures ambitionnées) ... Sans le début du moindre intérêt cinématographique.
Seul aspect vraiment réussi : le titre, joliment inspiré de la superbe chanson des Temptations. Pour le reste, cela a beau être généreux et plutôt sympathique, l'entreprise s'avère beaucoup trop maladroite pour nous toucher vraiment, la lourdeur de certaines situations et stéréotypes (le beau-père odieux, violent et raciste : AU SE-COURS!!!) plombant beaucoup un récit pourtant plein de bonnes intentions. On sent un léger regard sur la banlieue (et plus précisément « La Cité des 4000 »), mais sans finesse, sans habileté, l'émotion recherchée étant finalement quasi-absente. Deux rayons de soleil toutefois : la délicieuse et pleine de charme Doria Achour, et la réjouissante Soumaye « mais t'es un ouf » Bocoum, véritable révélation dans un rôle de meilleure amie rafraîchissant. Pas imbuvable donc, parfois agréable, mais trop cliché pour vraiment séduire.
Une œuvre qui m'as plongé dans ma propre histoire, ce n'était pas à la Courneuve mais à Sarcelles. Ce film devrait être diffusé en Banlieue comme à Paris et dans tous les établissements scolaires. Donner toujours et encore de l'espoir à la jeunesse. En 1980 c'était difficile , en 2014 certainement encore plus difficile au vu de nos sociétés!!! Mais se battre pour ces rêves est toujours d'actualité. Surtout ne jamais subir ni se résigner... A voir ...
A la limite de l'indigence, j'ai hésité plusieurs fois à partir au milieu. Une accumulation de clichés, des performances d'acteurs très faibles et une réalisation mal rythmée et bancale, ce film veut se rattraper par des dialogues crus et parfois vulgaires qui ne font que le tirer un peu plus vers le fond.
Film en demie-teinte. En plus du fait que le personnage principal a tous les malheurs du monde, et qu'on a l'impression que certaines séquences ne sont pas finies,on ne comprend pas trop pourquoi l'action est située dans les années 80,spoiler: si ce n'est pour Kamel Ouali, car les thématiques abordées sont très actuelles, ainsi que les paroles des protagonistes. Cependant, Papa Was Not a Rolling Stone dévoile le talents des acteurs en devenir, surtout Doria Achour et Soumaye Bocoume, à suivre.
Sylvie Ohayon, de son enfance à La Courneuve, avait déjà tiré un livre. Voilà qu'elle l'adapte maintenant au cinéma. Pas franchement une réussite, il faut avouer. On trouve là tous les écueils d'un premier film raté. L'écriture est pauvre, et le rythme bien absent, malheureusement. On s'ennuie, souvent, et trouve le temps long. C'est bien simple, on n'est pas entré dans le film. Pas un instant. La faute aux dialogues, mauvais. La faute à un phrasé, mélangé de verlan suranné, qui nous a semblait sonner faux. Et prière de ne pas compter sur la mise en scène pour réveiller l'intérêt. Trop timorée tout ça. Bien trop.
Vu à l'avant première. Alors vraiment courrez-y c'est rare de voir un film qui parle aussi justement des années 80. Je me suis pas remis de Envole moi en accoustique et une histoire drôle et touchante, on rit on pleure, le cinéma français comme on l'aime.
Papa was not a Rolling Stone est un film purement français, du véritable Made in France très coloré. On voit de tout : blanc, beur, blanck, juif, petit, grand, gros, maigre même une réf' homo !!!
Le titre est accrocheur d'une part, je n'aime pas les longs titres habituellement mais celui-ci me plaît. Ensuite on a un scénario, bien français aussi celui ci mais encore une fois bien ficellé. On entre dans une banlieue, avec son passé, son présent (fin des années 80) et on connaît son futur.
Des jeunes filles, des mecs, de la solidarité, de la haine, de l'amour, de la famille. Un film 100% humain, on ne s'ennuie pas parce qu'on rit, parce qu'on frissonne aussi (oui oui !!).
Alors, avant d'aller à l'avant première, je m'étais dit "encore un de ces films pseudo bobo social pour se donner bonne conscience" et en fait...pas du tout !! Une histoire simple mais joliement racontée avec ses clichés.
Bref une bonne suprise, de bons acteurs (je n'allais pas les oublier !!) notamment le binôme de jeunes filles, bien trouvé ! Alors si vous vous attendez à un film du type "Tout ce qui brille", vous allez être déçu, on est réellement dans une autre réalité et une jolie histoire ! Je conseille ce film quelque soit les goûts car le film est une bonne surprise !