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nikolazh
62 abonnés
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1,5
Publiée le 14 octobre 2014
Quand elle est bien faite, la caricature est drôle et touchante (ou effrayante) et amène à la réflexion. Quand elle est ratée, par contre, elle tombe dans les travers qu'elle dénonce et devient nauséabonde, bête et méchante. Malheureusement le film tombe dans cette deuxième catégorie. On y suit la vie d'une adolescente intelligente tirée vers les bas par son entourage mais qui réussira à s'en sortir. Outre une trame qui n'a donc rien d'originale (mais qu'on est prêt à pardonner), le film échoue dans ses intentions, et ça c'est plus grave. On se doute bien que le film cherche à montrer derrière cette galerie de personnages caricaturaux la poésie, la souffrance, l'humour, la légèreté même... on comprend les intentions, mais on ne les retrouve jamais à l'écran. On reste au ras du bitume, on ne s'attache jamais aux personnages, et les scènes censées être drôle deviennent glauques. Pire, il véhicule le message plutôt pessimiste (certainement sans le vouloir - on se doute bien que c'est tout l'inverse que le film cherche à dire - et tout en sachant qu'il s'agit d'un ressenti de spectateur que d'autres ne partagerons peut être pas) : seuls les plus intelligents et assidus pourront s'extirper de cette misère ! Bref, la cité c'est l'enfer, il n'y a rien de bien à y trouver, aucun espoir, et ceux qui réussiront seront l'exception. Des défauts dus principalement à une direction d'acteur pas du tout maîtrisée et une réalisation maladroite qui ne parvient jamais à faire ressentir le second degré.
A la Courneuve, dans les années 80, Stéphanie, 16 ans, vit avec sa mère et son beau-père. Face à une mère ado attardée irresponsable et un beau-père imbécile et violent, Stéphanie étudie et travaille sa danse pour un jour fuir sa banlieue. Sylvie Ohayon pour son premier film choisit de raconter son histoire (déjà parue en librairie). D'un point de vue purement cinématographique, mise en scène, cadres, montage ou parti pris esthétiques, on reste sur notre faim. Si on est attrapé par le film c'est grâce au charme de son personnage particulièrement bien incarné par Doria Achour. Le portrait de la banlieue parisienne et le rapport que les jeunes entretenaient avec leur quartier sont aussi marquants. Un film sympathique qui réjouira aussi tous les fans de Jean-Jacques Goldman.
Une jolie histoire sur une jeune fille avec un beau-père violent et une mère qui n'en est pas une, et qui essaie de s'en sortir par les études. Quand ces jeunes vont à Paris, on a l'impression qu'ils vont à l'étranger, et c'est d'ailleurs ce que le monde des cités, un monde à part. Le film est sympathique, sans plus, mais n'est n'y bouleversant, n'y renversant.
j'ai du mal accroché avec ce film, qui est pourtant intéressant et bien tourné, toutefois le sujet ne me parle pas vraiment. Des comédiens qui joue de façon correct dans l'ensemble.
Encore un film qui va toucher qu"un petit public , les habitants de banlieue dans les annees 80 !!! Ajouter a cela des acteurs pas au top et que tres souvent le film sonne faux donc pas grand interet au final.
J'ai adoré. J'ai trouvé l'histoire simple et complète, parce que ça reste une comédie mais une légère touche de drame est présente par moment, sans trop en faire. Les jeunes sont attachants. J'ai beaucoup ri. D'ailleurs je riais souvent seul, sans doute faut-il connaitre un minimum les codes et le langage des jeunes pour apprécier certaines blagues. En tout cas, j'ai passé un très bon moment. Et Soumayé Bocoum y est pour beaucoup, j'espère la revoir très bientôt au cinéma.
« Papa was not a Rolling Stone » est un film qu’on aimerait bien défendre en raison de son thème : la cité avec tout ce que cela implique : émigrés, jeunes désoeuvrés, jeunes qui rêvent d’ailleurs. Une cité loin des à-priori, des clichés. Une cité, pas n’importe laquelle : la cité des 4000 à La Courneuve. Bref, comment pourrait-on être indifférent à une histoire vraie ? Celle de Sylvie Ohayon. Non seulement elle a relaté son histoire personnelle dans un livre mais elle l’a traduit sur pellicule. On n’est jamais mieux servi que par soi-même comme Philippe Claudel par exemple, autre écrivain-metteur-en-scène. Seulement, voilà, l’histoire de Sylvie Ohayon, je m’en moque. Et pourquoi ? Parce qu’elle ne m’a procuré aucune émotion. Et sa vie n’a rien d’exceptionnelle. Je suis resté à distance. Cependant, je salue sa réussite, son envie de s’extirper de la fatalité qui gangrène la grande majorité des jeunes des cités, mais encore une fois, sa tranche de vie m’indiffère. Son héroïne, Stéphanie, Doria Achour que j’ai trouvé un tantinet âgée pour un rôle de 17 ans, a eu apparemment une enfance difficile en la personne d’un beau-père violent. Premier cliché. "Apparemment" car la violence du beau-père est traduite par des pastilles narrées en voix-off sous des airs faussement tragiques ou faussement comiques. Un peu à la manière d'Amélie Poulain ! Voilà pourquoi je n’ai pas cru une seule fois à cette violence. Le film me semble bancal, drame social ou comédie sociale ? Le personnage joué par Marc Lavoine m’a paru surfait, surjoué, pas crédible pour un sou. Il ne m’a ni fait rire par son ridicule ni impressionné tant il était affligeant… de ridicule ! Dommage, j’aime beaucoup Marc Lavoine. Comme tout drame social, il y a la caution comique, le personnage qui est sensé faire rire, donner une respiration à cette comédie dramatique : Fatima joué par Soumayé Bocoum. Deuxième cliché, la gentille fille, au parlé cash, coeur gros. Si je n’ai rien à reprocher à l’actrice, le personnage est gavant. Pis : caricatural à l’indigestion. Troisième cliché. Ah oui, j’oubliais, il y a le garçon amoureux, tendre mais voyou, quatrième cliché. En définitif, un film sur une cité qui se veut loin des clichés, des préjugés mais bourré de clichés. Enfin, loin d’êtres antipathiques, les personnages ne dégagent aucune empathie. C’est peut-être ça aussi la cité… zut… me voilà à avoir des préjugés…
une comédie très inégale. des répliques drôles en côtoient d'autres d'une incroyable vulgarité. l'interprétation pêche aussi parfois. Soumaye Bocoum (la "grosse", comme ils l'appellent) est hilarante, j'espère la revoir très vite au cinéma. Doria Achour , qui joue Stéphanie, et que j'avais beaucoup aimé dans "la fille publique" manque de justesse, et également de talent de danseuse. elle est censée être un danseuse prometteuse, et manifestement, elle ne fait pas le poids à côté des autres élèves. Aure Atika est la bonne surprise de cette comédie à demi-ratée, elle est épatante dans son rôle. l'impression générale était plutôt bonne malgré tout, pour moi, jusqu'à cette scène avec le mouton. désolé, mais on ne peut pas rire de la mort d'un animal innocent. c'est la plus grosse bourde de ce film. mais quelle bourde.
Film en demie teinte qui me laisse un sentiment un peu flou !! D'une part, j'ai beaucoup aimé le thème du film (l'intégration des immigrés français dans les années 80) mais d'un autre côté je dois avouer que pas grand chose d'autre ne m'a séduit !! Tout d'abord le jeu des acteurs est épouvantable (la palme à Aure Attika), les répliques sont pitoyables et puériles et le scénario un peu maigre. Mais malgré tout le film reste frais, sympathique et touchant et il ne m'a pas laissé insensible.
tres tres bon film. ya ptet uuun ou deux moments un tout petit peu mal joués, mais pas par l'actrice principale. Et l'histoire est vraiment intéressante, ça fait penser à un livre qui s'appelle le gone du shaâba. Je vous le conseille si vous appréciez ce film.
Une bonne comédie , néanmoins bourrée de clichés, le personnage de Marc Lavoine est vraiment caricatural, ce sont surtout les répliques et la verve de Soumaye Bocoum qui font rire ou sourire.
Une vision Rock'N'Roll de la cité des 4000 ! Très belle surprise avec le film Papa Was Not A Rolling Stone, à la fois touchant, drôle et parfois dur, c'est un beau premier film ! La réalisatrice Sylvie Ohayon a peut-être réussi le défi de faire de la cité des 4000 le plus bel endroit de la France ! Pour en savoir plus, lisez notre critique complète NoPopCorn !
Que dire de ce film pour quelqu'un qui a connu les années 80 et qui aimerait tant que ses enfants puissent comprendre la chance qu'ils ont de vivre en 2014 ? Ce n'est pas un film nostalgique, bien au contraire, un film d'espoir pour nous rappeler que rien n'est impossible, que les lieux qu'on fustige aujourd'hui pour leur violence ne l'ont pas toujourd été et que l'adversité peut nous rendre plus fort si on le choisit. Marc Lavoine est de loin le meilleur acteur du film, Aure Atika s'en sort pas mal et la jeune actrice Doria Achour est très convaincante et très credible, ce qui lui promet une belle carriere. Enfin, la bande son est assez intéressante mais aurait pu être encore plus exploitée. Un bon petit film sympa du dimanche après-midi !
Je n'ai pas adhéré. Le jeu de certains acteurs et leur langage notamment est exagéré, l'ambiance eighties n'est que partiellement traduite. Certains anachronismes ou étrangetés viennent meme perturber ceux qui ont réellement vecu l'époque. L'histoire pourrait accrocher mais manque cruellement de réalisme, de cohérence. Une déception.