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Daniel C.
150 abonnés
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4,0
Publiée le 11 octobre 2014
Voilà un film nourrissant. L'espoir de jours meilleurs, l'espoir d'un ailleurs, l'espoir d'apprendre, l'espoir du corps en mouvement, l'espoir de la conquête du savoir constituent le carburant central de l'héroïne du film, interprétée par la magnifique Doria Achour, si charmante dans son rôle. Il y a aussi ce regard porté sur La Courneuve, où à la fois, on peut jeter ses poubelles par la fenêtre sans que cela choque quiconque qui se trouverait à proximité du point de chute et où l'on peut aussi se vanner tout en s'adorant, où se traiter de "sale juif" ne signifie pas être antisémite! Quelle fraicheur lorsque Fatima, interprétée par Soumaye Bocum nous livre l'explication de cet apparent paradoxe. Il y a de la créativité dans cette banlieue, de la créativité langagière, de l'audace idéologique, de la fraude certes, mais pas que... Quitter la cité, c'est émigrer et comme tout processus migratoire, cela nécessite, à la manière de la formule "traduttore, traditore" une certaine trahison (traduire, c'est trahir). La trahison, c'est de supporter de faire autrement, de ne pas se conformer aux us et coutumes locaux, d'aller ailleurs et au-delà. Ce film nous montre qu'on peut vivre ensemble sans se rassembler par communautés ou pire, par ethnies. Juifs, arabes, noirs, blancs peuvent vivre ensemble autrement que dans le racisme et la haine. Il n'y a pas de nécessité à considérer l'autre (c'est-à-dire celui qui n'est pas le même) comme un ennemi. On peut être une jeune fille ou une femme et ne pas se soumettre à la domination masculine. Eh bien, on n'a plus qu'à retrousser nos manches et éloigner les sirènes de la haine. Un tel film, souvent drôle, est selon moi, un témoignage militant. Bravo pour ce premier film chère Sylvie Ohayon !
Ce premier film de la réalisatrice Sylvie Ohayon a été fait avec le cœur. Aussi, il comporte évidemment de nombreux défauts et maladresses. Pour autant, Sylvie Ohayon joue sans cesse avec les codes de la comédie dramatique pour faire rire autant que pleureur. Le film est en cela un ascenseur émotionnel.
Si la pudeur de la réalisatrice se refuse à vouloir faire de son film un pamphlet contre le milieu scolaire actuel, elle ne s'empêche toutefois pas de mettre l’accent sur une réalité qui perdure aujourd’hui : celle de la difficulté pour des étudiants brillants de sortir de la banlieue pour accéder à de bonnes formations.
Aussi, derrière les imperfections techniques du film, il y a donc tout un beau message cinématographique. Il est malin, perspicace et fort.
Un film sur la banlieue par une réalisatrice qui semble ne pas vraiment la connaître, ayant fait carrière dans le marketing. C'est bourré de clichés, la mise en scène n'a rien à envier à Joséphine ange gardien, et Marc Lavoine y est pitoyable. Heureusement, quelques séquences font doucement rire, et le casting féminin est réussi.
C'est le 1er film, à 34 ans, de Sylvie OHAYON et tiré de son 1er livre (éponyme) et autobiographique (Prix de la Closerie des Lilas en 2011). Le sujet n’est pas nouveau : comment s’en sortir quand on vit dans une banlieue déshéritée : ici, la cité des 4 000 à La Courneuve en 1988 où Stéphanie, en terminale, cherche à obtenir une mention très bien au bac afin d’être acceptée dans une classe préparatoire de l’autre côté du périphérique…à Paris. L’actrice Doria Achour joue avec beaucoup de talent et de sensibilité, coincée entre un beau-père violent (Marc Lavoine) et une mère immature (Aure Atika), oscillant entre sa famille juive sépharade (par sa mère) et ses amis arabes. Un téléfilm de plus sur la banlieue, un peu long (10 mn en trop) mais qui est sauvé par l’histoire autobiographique de la réalisatrice (douée pour avoir transposé son livre à l’écran) qui lui donne un aspect documentaire (sans trop de clichés) mais aussi grinçant sur l’école et la reproduction des élites ; elle a su recréer les années de son adolescence et la bande son (Ah la musique des années 1980 et les chansons de Jean-Jacques Goldman !) apporte du dynamisme qui rappelle le film « Flashdanse » d’Adrian Lyne (1983)(possibilité d’une ascension sociale par la danse et que pratique l’adolescente sous les conseils bienveillants de son professeur, Sylvie Testud). Sans oublier l’éveil à la sexualité qui n’est pas sans rappeler « White bird » (2014), le film de Gregg Araki . Le titre reste confus (peut-être expliqué dans le livre ?) : pourquoi faire référence au père (absent dans le film) ? Une référence au groupe des Rolling Stones parait être anachronique. Idem pour la chanson des « Temptations », « Papa was a rollin’ stone », créée en 1972. .
Jolie histoire sur le courage d'une gamine des cités qui se bat pour ses rêves...... ne jamais subir ni se résigner...une tranche de vie émouvante. A voir!!
J'ai bien aimé, bien sûr il y a beaucoup de clichés mais c'est agréable à suivre. L'actrice principale porte le film sur ses épaules et on a envie qu'elle s'en sorte. Excellente aussi l'actrice qui joue sa meilleure amie. Marc Lavoine trouve ici un rôle vraiment pas sympathique qu'il tient bien et Laure Atika est complètement crédible dans un rôle de mère bien minable mais qui se rachète. La bande son nous replonge dans les années 80 qui me rendent toujours nostalgique, je ne sais pas si c'est parce que la vie était vraiment meilleure que maintenant ou parce que ce sont celles de ma jeunesse. Par contre, les dialogues sont trop actuels et ne réflètent pas ces années-là.
Tout est cru dans ce film réalisé par l'écrivain Sylvie Ohayon (rare) des scènes de vie du 93, avec la langue typique (Rassurez vous je n'entrave pas tout le même jour non plus) Ce film révèle vraiment la jeune Doria Achour (Stéphanie) tombée dans un couple anachronique (Laure Attika et Marc Lavoine - second bad rôle que je lui connais). L'atmosphère fin 70 début 80 est bien rendu (on revoie R12, simca 1100, peugeot 404 - je ne vais pas vous faire le salon !!! ) et les débuts amoureux de cette jeune fille - à contre courant - tombée de je ne sais où. Comédie très attachante, peignant la difficulté des jeunes des cités, et offrant pourtant une lueur d'espoir (pas pour tous) !! **
Mal joué, mal écrit, mal réalisé, mal monté, des dialogues tout droit sortis des pâles fantasmes de l'autobiographe, juste du niveau de secret story, on s'ennuie à écouter des répliques improbables, des poncifs auto-nombrilisés, mélange d'élitisme raciste et de débilité colorée. Pas un film. Même pas un TVFilm.
Que dire de ce film? Et bien pas grand chose. Vivant dans une cité, pas à un seul moment je n'ai pu m'identifier aux personnages, tant l'interprétation était mauvaise. Le thème aurait pu mener à une réussite, mais ce n'est clairement pas le cas ici. Dialogue pauvre, dénué d'intérêt, aucun rythme, aucun rebondissement, aucun attachement. Je ne suis partie au milieu d'un film que deux fois. Et bien celui ci en fait partie.
Oh my god quelle déception !!! Un ramassis de clichés.... La beurette qui se fait prendre par derrière dans une cave pour rester vierge, l'arabe dealer et voleur pour bien alimenter les a-priori, le mouton dans la baignoire qui sort de nul part ...des répliques complément débiles...un film raciste !! De plus le scénario ne vole pas haut et les acteurs bof bof...à part Aure Atika qui gère bien son personnage le reste c'est sans commentaire ... Et Marc Lavoine? J'ai pas compris ce qu'il fout dans ce film...il n'est manifestement pas bon acteur ... Je m'étais faite une joie d'aller le voir je l'avais même conseillée à des amis avant d'y aller mais là je ne cautionne plus ... N'allez pas le voir. Les seuls points positifs du films sont tous ces détails qui nous renvoient aux années 90 (ça ma rappelé le film Camille Redouble)
Si on est capable d'entendre parler "téci" pendant 1h45, d'entendre des insultes (peut-être trop..), alors ce film est vraiment très bien. On rigole de bon cœur, on s'attache à ces jeunes de la cité, à cette jeune fille qui croit en ses rêves, on s'émeut aussi. Des acteurs très bons, Doria Achour étonnante et excellente danseuse est très prometteuse. Je me suis vraiment évadée pendant ce film, à suivre ce bout de vie dans la cité des 4000.
Très bon film et parfaite interprétation, le sujet est sérieux et grave, même si le contexte est assez classique, l'idée de se situer dans cet environnement est intéressante, c'est rondement mené et très riche, c'est sans doute le fruit d'une longue observation de ce milieu où évoluent des personnages très divers, très attachants. C'est donc un très bon film !
Pourquoi ce film n'a-t-il pas eu plus de succès ? Mystère ! Je l'ai découvert sur Netflix, je l'ai trouvé très réussi. Émotion, humour, réalisme, il est porté par une jeune comédienne très douée et raconte avec justesse les difficultés à s'échapper d'un chemin de vie qui semble tout tracé. Basé sur l'histoire vécue par la cinéaste. À recommander, vraiment.
Très bonne interprétation ..film émouvant histoire sans fioritures traduisanr bien la vie des habitants de ces cités...Soumaye Bocoum ,Fati,est vraiment spontanée...