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islander29
876 abonnés
2 376 critiques
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4,0
Publiée le 25 décembre 2014
j'ai aimé ce film, qui joue sur plusieurs tableaux.....Le premier est le registre amoureux, le plus abordé, et force est de constater que l'amour est une chose compliquée surtout quand on est une femme seule entourée de marins sur un cargo.....Le deuxième est la vie à bord, on assiste à différentes manœuvres ou accidents à bord, où cette femme technicienne est pleine de ressources, c'est assez pointu .....La troisième est une peinture élégante de la mer, avec des photos élégantes sur le large ou les ports maritimes (Dakar, Gdansk, etc....).....Le film est très équilibré dans l'alternance des trois registres et est filmé avec élégance il faut le reconnaitre......Les faits psychologiques sont mineurs, mais pas la profondeur des sentiments, disséqués avec une certaine virtuosité ......Cette femme que l'on qualifiera de moderne montre une émancipation que fera des heureux et des malheureux, mais le tableau est vivant et inspiré....Certains nus agrémentent le film, sans voyeurisme, plutôt comme un hommage au corps de la femme......Les musiques sont subtiles, notamment le quatuor à cordes de Ravel qui vient comme une ritournelle....... Au total le film sait intéressé et affirme des idées farouches sur l'amour...Je conseille l'embarquement immédiat.......
Moi qui n'aime pas la mer et qui suis même souvent malade devant un film de bateau, voilà un premier long métrage qui m'a pourtant enchanté. Pour son coup d'essai, Lucie Borleteau fait preuve ici d'une parfaite maitrise sur tous les plans. Elle voulait faire un documentaire, elle en a fait une fiction, mais qui sonne tellement juste et réaliste que l'on pourrait s'y méprendre. Sur le Fidelio (le nom du bateau), c'est tout un monde qui est récréé. On y parle plusieurs langues, et il y a tout ce qui fait la vie : l’amour, la mort, l'amitié, les conflits, les retrouvailles, les ruptures... Au centre de cet univers, il y a Alice, seule femme à bord, formidable Ariane Labed (vue dans le méconnu et beau Une place sur la terre). Elle est simple, fraiche, forte, fragile, sensuelle et belle. Elle porte littéralement le film sur ses épaules. Un très beau portrait de femme pour une très belle prestation récompensée par un prix d'interprétation à Locarno. A ses côtés, le toujours convaincant Mevil Poupaud et la révélation de Oslo, 31 Août le magnétique et mystérieux Anders Danielsen Lie. Telle l’héroïne, on se laisse embarquer sans problème pour une magnifique traversée, aussi puissante que passionnante. Un premier film sensible et singulier qui se révèle être la belle et l'excellente surprise française de cette fin d'année.
En plus d’un aspect documentaire de qualité sur la vie quotidienne à bord d’un navire marchand, Lucie Borleteau dresse un magnifique portrait de femme moderne, libre et altruiste, qui cherche à vivre pleinement sa vie intime et professionnelle. La sublime Ariane Labed est la révélation de cette histoire qui suit les aventures d’Alice, une femme mécanicienne embarquée sur un vieux cargo, le Fidelio, monstre de fer sur lequel Alice va devoir garder le cap et découvrir les raisons du décès de son prédécesseur, renouer avec son ancien amant au risque de perdre l’homme qu’elle aime, resté à terre, mais aussi découvrir les rites des marins de tous horizons, curieux mélange de trivialité et d’amitié.
Le sujet est intéressant avec une femme qui doit remplacer un homme en plus dans un cadre original qui est le milieu marin. Je ne m'attendais pas à un film sur l'égalité homme-femme dans un milieu presque exclusivement masculin, mais je pensais que le traitement serait plus égal et pas uniquement porté sur les amourettes sans intérêt. Alice est une femme libre, elle fait ce qu'elle veut si elle a envie de s'envoyer le cargo entier, c'est son problème, mais pas sur, que ça soit idéal de montrer une telle image. Bref, je m'attendais à beaucoup mieux, l'histoire manque d'enjeux ce qui dessert vraiment le film de plus le traitement n'est pas à la hauteur et le film est vite ennuyeux malgré la bonne prestation d'Ariane Labed.
J'aime les grands cargos qui voguent sur la haute mer. J'aime les jolies brunes surtout lorsqu'elles sont en bleu de chauffe en fond de cale et s'assument totalement dans un métier dit d'homme. Formidable film sur la liberté féminine aujourd'hui, jamais totalement acquise, et pleine de doutes parfois. La protagoniste joue merveilleusement juste et les autres acteurs sont au diapason. Filmé sans originalité mais avec cohérence, maîtrise et une superbe captation de la lumière. Dialogues bien écrits. Une description très juste de la réalité sociale d'un milieu qui est à la fois moderne (l'aberration du capitalisme mondialiste notamment) et traditionnel (une femme... ou un homme !, dans chaque port, les rites des passages symboliques de cap ou latitude par ex.). Un coup de chapeau pour avoir osé un tel film, et l'avoir pleinement réussi.
Lamentable et calomnieux tableau des femmes dans la marine marchande proche de tous les pires clichés et loin de la réalité. Nous sommes en 2015, c'est triste de voir encore des films véhiculant des messages de ce genre....
Les coïncidences si chères à mon coeur, déclenchent parfois des récits hauts en couleur. Or, celle qui va troubler Alice, personnage principal du film, est lourde en émotion et en remise en question. Alice, joliment et efficacement interprétée par Ariane Labed, est engagée comme mécanicienne, pour remplacer un malchanceux technicien qui a vu son existence s'interrompre brusquement dans la chaleur moite et le brouhaha de la salle des machines du "Fidelio". Alice est amoureuse d'un scandinave, dessinateur de bandes dessinées, qu'elle délaisse pour de longs périples sur les mers. Sexy comme ça n'est pas permis dans son petit bleu de travail couvert de cambouis, elle débarque sur le gigantesque navire et se rend compte que le capitaine n'est autre que son premier amour. Bien vu de la part de la réalisatrice Lucie Borleteau: une mécano canon aux faux airs de la femme d'affaires Clara Morgane , au milieu de rustiques gars de la marine, qui tombe nez à nez avec un capitaine ( Melvil Poupaud ) qu'elle aima intensément jadis. Le décor était planté. Hergé fit un peu la même chose lorsque Tintin monta à bord du Karaboudjan pour rencontrer son acolyte de toujours, le capitaine Haddock. Mais la jeune comédienne est évidemment cent fois plus glamour que le journaliste à houpette. Fidelio est un film intense qui nous plonge dans un univers que l'on connaît peu, celui de la marine marchande, de la vie à bord d'un gigantesque bateau sur lequel règne une forme étrange de solidarité; tourné par moments comme un documentaire pour basculer d'un coup de vague dans l'histoire d'amour qui le porte. Une escale à Dakar rompt un peu le parfum des embruns mêlé à celui du fuel, où la belle fait quelques emplettes sur le marché Sandaga, en pensant à son norvégien de boyfriend, puis le Fidelio repart, avec son nom de baptême prédestiné, en emportant avec lui les tentations de la charmante mécanicienne, qui prouve que l'infidélité peut surgir quand on ne s'y attend vraiment pas.
Je tiens à critiquer ce film car je trouve qu'il véhicule une très mauvaise image des femmes dans la marine marchande. Je ne comprends pas comment une femme peut avoir produit ce film sans penser aux conséquences sur la réputation des femmes dans ce métier. La femme libertine sur un navire... Comment faire penser aux non marmar que toute femme qui embarque couche avec tout le bateau ? Faites en un film ! Ce film véhicule une image de la femme dans la marine marchande totalement faussée. Effectivement, il y en a des comme ça, mais elles ne naviguent pas longtemps, et ne sont pas respectées par les équipages, à ce que j'ai observé en tout cas. Oui, lorsqu'on est à bord, on reste tout de même des femmes, mais non, on ne peut pas se laisser aller toutes ses pulsions. Un navire est un monde clos, avec peu de personnes. Même dans une bonne ambiance, avec de la camaraderie, de bons moments entre collègues, des tensions se créent après deux ou trois mois de mer. Et lorsque des tensions sexuelles apparaissent en plus, l'ambiance du bateau est changée : des jalousies apparaissent, de la concurrence aussi. Compter sur la discrétion des uns et des autres pour que la vie à bord et la vie à terre n'empiètent pas l'une sur l'autre... Autant rêver... Car ce n'est pas que l'image des femmes qui est salie par ce film, mais aussi celle de tous les marins, homme ou femme, qui sont fidèles envers les personnes qui les attendent à terre. Que vont penser tous les terriens de ce vieux dicton « ce qui se passe à bord reste à bord »... C'est une phrase de marin, pas à diffuser à terre. J'ai lu des critiques disant que ce film était un peu féministe, montrant la « femme dans un milieu d'homme ». Etre une femme dans un milieu d'homme c'est bien faire son travail, être attentionné envers l'équipage, se faire des amis aussi, mais cela ne signifie pas coucher avec tout le bateau...
Poésie, Amour, Femme. La femme actuelle, du 21ème siècle: celle qui ose s'affirmer. La femme filmé comme on la voit rarement au cinéma... Tout est beau, apaisant, doux, sensible, mais tellement fracassant et fort en même temps. Une histoire humaine, qui aborde plusieurs sujet: La relation à distance, la fidélité, la femme dans un milieu de travail très masculin, la sexualité, l'amour... Je me suis reconnue dans ce personnage et je pense que bien des femmes se reconnaitront encore dans cette histoire. 1er long métrage de la réalisatrice, splendide. Des acteurs vibrants, en un regard tout est dis. Un véritable coup de coeur.
Fidelio... Fidèle... Tout est dis dans le titre...
Fidelio raconte très justement la vie de marin sur un navire marchand. le personnage d'Alice est décrit avec beaucoup de finesse le rapport a amour a la fidélité et la liberté également. Un film a voir. et un univers trop rare au cinéma.
Le portrait intense d’une femme libre en plein tangage amoureux. Dans le couple que forme Alice et Félix, c’est la femme qui part en mer et l’homme qui reste à terre. Mécanicienne dans la marine marchande, la jeune trentenaire part pour une mission sur le Fidelio où elle découvre que son prédécesseur est mort et que le commandant du navire n’est autre que Gaël, son ancien amour. Entre camaraderie et escale, le coeur d’Alice sera soumis à rude épreuve et dans cette tempête des sentiments, elle devra assumer ses choix…
Une femme filmée par une femme dans un milieu d’homme. Le premier long-métrage de Lucie BORLETEAU est, à n’en pas douter, un film d’amour. L’amour de la mer, l’amour des hommes mais surtout l’amour de la liberté. Adepte d’une mise en scène très naturelle, la réalisatrice suit son héroïne pas à pas jusque dans les moments les plus intimes sans que jamais la caméra ne se fasse indiscrète. Quasiment de tous les plans, l’ardente Ariane LABED – par moments, d’une troublante ressemblance avec Marion COTILLARD – irradie tellement qu’elle affadirait presque ses partenaires masculins, les pourtant excellents Melvil POUPAUD et Anders DANIELSEN LIE. Mais la jeune cinéaste maîtrise suffisamment l’art du scénario pour multiplier les pistes, donnant parfois à son film des airs de thriller et ne laissant au spectateur que le plaisir de se laisser surprendre. Tourné entre la France, le Sénégal et la Pologne, ce film ne pouvait pas rendre un plus bel hommage à tous ces marins au long cours qu’en relatant leur vie, parfois dissolue, avec respect et compréhension.
Après avoir signé un court-métrage remarqué La grève des ventres, Lucie BORLETEAU poursuit dans la même veine avec Fidelio, l’odyssée d’Alice : des films subtilement féministes où ses héroïnes, de par leur complexité et leur courage – comme Alice, qui n’a pas peur de mettre les mains dans le cambouis, au travail comme avec ses sentiments- en disent bien plus que certains documentaires.
C'est trop nul:trouver un sujet et peu importe lequel pour parler de libertinage; regretté de ne pas être parti en cours; bien sûr on peut parler du trouble amoureux, des relations, mais que c'est là superficiel, bidon, bateau; et de penser que cette réalisatrice et actrice vont se croire remarquables.. Le temps de l'aventure avec Emmanuelle Devos a infiniment plus de réussite et de tact Comment ce genre de film peut voir le jour en salle, j'en reviens pas!, désolé..
Tous les défauts du cinéma français réunis dans ce film. Il y avait un sujet en or, un décor intéressant, de relativement bons acteurs et la réalisatrice décide de tout miser sur ce qui n'a aucun intérêt c'est à dire les amourettes d'une trentenaire pas très intelligente qui se comporte comme une ado et semble s'étonner des conséquences. Les incohérences grossières du scénario deviennent presque un détail face à l'ennui générer par ce film. Ariane Labed signe toutefois une belle prestation.
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3,5
Publiée le 20 octobre 2018
L'odeur du fioul, la chaleur dans les machines, l'immensitè de la mer [...] Et si on prenait le temps d'un film avec ce vieux cargo de la marine marchande (le Fidelio) en compagnie de cette femme libre qu'est Alice ? Hommage à la femme libèrèe qui se cherche d'abord mais qui se libère ensuite! Une femme mècanicienne en mer qui n'a pas besoin de se battre pour exister parce qu'elle vit dèjà sa libertè! Certes, c'est un mètier qui n'est pas commun aux femmes mais il existe et ça Lucie Borleteau nous le fait savoir! Ariane Labed (actrice mouvante et èmouvante) a bènèficiè des conseils d'une vraie mècanicienne de cargo et a partagè l'intimitè des marins! De là l'authenticitè du film (un portrait de femme avec groupe comme le souligne la rèalisatrice) où chaque situation qui en dècoule s'avère plausible à l'ècran! Pour son premier long-mètrage, Borleteau s'en tire donc avec les honneurs en brossant le dècor de la marine marchande d'aujourd'hui entre Marseille et Tunis, avec de superbes images! Son film est avant tout un appel au voyage, à la libertè...d'une femme! Et quelle femme! Quant à Melvil Poupaud, il crèe presque la surprise avec un rôle complexe car on aime son personnage et on le dèteste à la fois...