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Laurent G.
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4,5
Publiée le 14 janvier 2015
Les complications de l'amour, sur fond de paysages industriels ou de traversées, ambiance boulot très particulière sur un cargo, ce qui n'intéresse bien sur pas grand monde, c'est pas très commercial. Un très beau tableau pour moi, du rêve, des couleurs, des images, sans parler des musiques. Bravo.
J'ai adoré embarquer avec Alice à bord du Fidèlio.
Tout y est juste et bien interprété. Quelle réussite pour un premier film, réalisé par une femme, un film féminin jusqu'au bout qui retrace bien le vécu de cette mecanicienne à la vie quelque peu compliquée. Du documentaire au drame, un film très riche. Merci pour cette belle aventure.
Excellent! C'est très réaliste, me rappelle mes embarquements, et j'ai trouvé des échos de ma vie personnelle. La difficulté de vivre la séparation du couple est réelle dans la marmar. Même s'il est vrai que les bateaux où il y a des femmes sont très rares, quand il y en a, cela crée des problèmes, c'est assez inévitable.
Juste une petite critique : le commandant qui vire par dessus bord un membre d'équipage décédé en mer, ça, c'est peu probable, ou alors il a envie de finir en prison!
Attention, ce film représente une certaine marine marchande, ce n'est pas comme ça sur tous les bateaux! Il y a aussi des bateaux sur lesquels l'alcool est interdit (même si cela n'est pas toujours respecté), en général on ne fume plus à l'intérieur, ou seulement dans un espace spécial, et les marins qui ont encore le temps de débarquer aux escales se font rares...
Ce film décrit la marine marchande qui travaille avec des bateaux pourris et la vie dure de ses marins. Heureusement, ça évolue, mais cette marmar existe toujours. Il dépeint de manière très fine les sentiments que peuvent avoir des hommes et des femmes séparés de leur conjoint pendant de longues périodes. Même si elles sont rares, la position des femmes à bord est elle aussi très bien restituée.
Et il n'y a pas besoin d'être féministe pour dire que les femmes ont aussi des besoins sexuels. Et pas besoin d'être très observateur pour constater que l'on peut aimer plusieurs personnes en même temps, autant les hommes que les femmes.
C'est pas l'homme qui prend la mer mais la mer qui prend... les spectateurs, nous emmène en voyage et à la découverte du monde d'Alice, une femme qui assume ses envies et désirs dans un univers d'hommes. Un film où on respire le grand air en suivant l'évolution de cette jeune femme.
Le scenario : une fille maigre et banale trompe son mec resté sur terre en faisant mumuse avec les marins (eux-même, tous immoraux bien-sûr ) d'un cargo...nommé "Fidelio"...
Whaou ! Vachement original comme scenario dites donc ! Il faut avoir au minimum un QI QE de 12 pour être capable d'imaginer quelque chose d'aussi inventif non ? La photo est tarte, les acteurs moins "épais" les uns que les autres (d'ailleurs, je me disais en voyant cette actrice de trente kilos, qu'il fallait vraiment être un "crève la faim" pour avoir envie de ses squelettiques formes... Je pense que le film avec une actrice réellement plastique aurait pu d'un seul coup tutoyer la série des films érotiques de type "Emmanuelle" par ses scènes de sex (assez crues au demeurant ) mais là, on est davantage dans le cambouis et une volonté d'abâtardissement des relations "normales" qu'autre chose... Même la mer pue dans ce film...Ce qui en soit est une sacrée gageure !
Emouvant, réaliste cette tranche de vie comme j'aime au cinéma. Ariane Labed est très belle, naturelle et réaliste dans cette histoire. Aimer deux personnes en même temps, choix difficile et bonheur de tout vivre c'est une question que l'on se pause à certains moments de sa vie. Et la mer donne la sensation de liberté retrouvée. Un film comme je les aime !
Ayant été scotché par Anders Danielsen Lie dans Oslo 31 août, j'attendais avec impatience ce film. Déception au niveau du scénario et de la mise en scène, de réelles souffrances scénaristiques donc et un peu d'ennuie tout au long du film. Lie et Poupaud jouent leurs rôles avec brio, l'actrice par contre à quelques peines à mon avis à trouver sa place dans l'histoire. Pas de grand plaisir donc, et un film que l'on risque d'oublier très vite
Fidelio ou l'odyssée d'Alice, nous fait embarquer à bord d'un navire de la marine marchande ou nous partageons le quotidien de matelos, mecanos et officiers y travaillant pour de longues semaines et sur les 5 continents. Parmi eux il y a Alice, seconde mécanicienne et seule femme à bord, elle devra trouver sa juste place dans cet univers masculin. Ce film est une bouffée d'air frais! A l'image du Fidélio, Alice est une jeune femme forte et déterminée, elle assume ses choix et change de cap au grès de ses envies. Mais la mécanique du cœur peut réserver quelques surprises et soulever quelques doutes, Alice va réaliser qu'il existe des failles dans sa vie sentimentale comme sur les moteurs du bateau qu'elle s'obstine à colmater et à occulter en permanence. Un film tout en symbole! Ici, la réalisatrice n'a pas juste cherché à narrer le quotidien d'une femme dans la marine marchande ( comme j'ai pu lire dans certains commentaires ). Il n'y a pas de hasard si l’héroïne s'appelle Alice, c'est un voyage intérieur où le reste n'a pas d'importance.
Excellent film documentaire sur la féminisation de la Marine de Commerce. Un comportement tabou au sein de la Marine que l'on observe pourtant souvent chez les navigantes. On y voit une jeune femme vivre ses fantasmes sans discrétion au milieu de marins qui sont séparés pendant plusieurs mois de leur famille. Si vous cherchez une oeuvre sentimentale poignante, passez votre chemin.
Un grand film sous-estimé. Cannes, comme trop souvent, est passé complètement à côté. Il y a une modernité dans son regard féministe, une humanité, une mise en scène délicate... A découvrir au plus vite !