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Votre avis sur Slow West ?
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J'ai toujours beaucoup aimé les films très esthétisés. Qu'ils soient sombres ou colorés, j'aime quand il y a du travail derrière.
**Slow West** est un western **burlesque** réalisé par **John Maclean**. J'insiste bien sur le mot **burlesque.** Tout y est extravagant et sobre à la fois dans ce film. Doté d'une réalisation originale, le film nous magnifie la violence pour la rendre presque joyeuse. Cette photographie très colorée nous envoûte dans des paysages d'une beauté à en couper le souffle.
Certains dénonceront une réalisation très amateur en raison du format assez déroutant du film or c'est ce qui fait toute le force de ce petit long métrage (1H24). Un peu comme **Free States Of Jones** récemment, le film divise par sa réalisation académique. Ce n'est pas vraiment le cas de **Slow West**.
Tout est beau dans ce film. Que ce soit la mort, le sang, les paysages et même les acteurs. **Kodi Smit McPhee** est sublime dans ce rôle où il incarne un jeune tourmenté par un petit oiseau ayant pris son envole. Michael Fassbender est un personnage très attachant, sans prétention, il incarne le "bad boy badass" de l'œuvre. **Ben Mendelsohn** à cette façon de jouer, il joue un méchant à l'ancienne (western année 50).
Plus on avance de ce merveilleux univers, plus on est emporté dans un torrent de bonheur associé à la violence de cette époque. Tous ces personnages, comme dans un compte, sont mis à l'épreuve, tourmentés, chaque personnage à son passé tumultueux. **On aura ensuite le droit à une scène final tout aussi sublime qu'étrange.** Une musique poétique saupoudré d'une réalisation fleur de sel, cela donne **Slow West**, un western inclassable qui détourne les codes du western basique esthétiquement. Une petite perle qui fait du bien après 1H25 de voyage et d'attachement.
***Puis, un petit peu d'air frais de temps en temps, ça ne fait pas un bien fou?***
**Slow West** est un western **burlesque** réalisé par **John Maclean**. J'insiste bien sur le mot **burlesque.** Tout y est extravagant et sobre à la fois dans ce film. Doté d'une réalisation originale, le film nous magnifie la violence pour la rendre presque joyeuse. Cette photographie très colorée nous envoûte dans des paysages d'une beauté à en couper le souffle.
Certains dénonceront une réalisation très amateur en raison du format assez déroutant du film or c'est ce qui fait toute le force de ce petit long métrage (1H24). Un peu comme **Free States Of Jones** récemment, le film divise par sa réalisation académique. Ce n'est pas vraiment le cas de **Slow West**.
Tout est beau dans ce film. Que ce soit la mort, le sang, les paysages et même les acteurs. **Kodi Smit McPhee** est sublime dans ce rôle où il incarne un jeune tourmenté par un petit oiseau ayant pris son envole. Michael Fassbender est un personnage très attachant, sans prétention, il incarne le "bad boy badass" de l'œuvre. **Ben Mendelsohn** à cette façon de jouer, il joue un méchant à l'ancienne (western année 50).
Plus on avance de ce merveilleux univers, plus on est emporté dans un torrent de bonheur associé à la violence de cette époque. Tous ces personnages, comme dans un compte, sont mis à l'épreuve, tourmentés, chaque personnage à son passé tumultueux. **On aura ensuite le droit à une scène final tout aussi sublime qu'étrange.** Une musique poétique saupoudré d'une réalisation fleur de sel, cela donne **Slow West**, un western inclassable qui détourne les codes du western basique esthétiquement. Une petite perle qui fait du bien après 1H25 de voyage et d'attachement.
***Puis, un petit peu d'air frais de temps en temps, ça ne fait pas un bien fou?***
weihnachtsmann
L'ouest est censé être porteur de grands espoirs face à l'est meurtri et en décadence. Ici on constate que ce n'est pas vraiment le cas. Les rêveurs et les anges n'y ont pas leur place et encore moins les amoureux naïfs......une sanglante et brutale réalité de l'ouest qui commence par une balade innocente et se termine dans un bang de sang glacial... Efficace et original.
Western néo-zélandais plutôt plaisant à suivre, "Slow West" nous fait suivre un chasseur de primes (excellent Michael Fassbender) qui se sert de l'amour d'un jeune homme écossais (l'étonnant Kodi Smit-McPhee) pour retrouver une fille et son père meurtrier. L'histoire est très agréable à suivre, les personnages sont bien écrits et la mise en scène bien qu'un peu lente n'est pas dénué de qualités. Une
oeuvre à découvrir, car elle renouvelle intelligemment le genre.
oeuvre à découvrir, car elle renouvelle intelligemment le genre.
L?c!s_H00d
"Slow West" est un western qui se démarque des productions habituelles. Si certaines œuvres sont très bonnes ("Bone Tomahawk"), d'autres n'exploitent pas assez leurs idées et ne les développent suffisamment ("Diablo"). J'avais espoir avec ce "Slow West" de voir un film original, principalement grâce à la présence de Michael Fassbender.
"Slow West" est effectivement rempli de qualités. Aussi bien visuelles que narratives. Si l'histoire reste d'un grand classicisme, la démarque d'en faire un road movie est intéressante. Nous suivons donc le parcours de Jay Cavendish qui, à l'aide d'un homme dénommé Silas, est à la recherche de sa bien-aimée. A travers cette aventure, les décors deviennent une part importante du récit. Non aussi magnifiés quand dans les films de Sergio Leone ou Quentin Tarantino, mais ils sont ici plus intimistes. Le film oscille entre moments lyriques et moments cruels. Car oui, une certaine violence est présente ; elle est dure, rapide et froide. Certaines scènes sont brutales car paraissent naturelles dans l'histoire, la gâchette et la poudre font partis du quotidien.
Seulement, là est le principal reproche que je fais au long-métrage. Le film est froid, sans émotions. Quelques scènes nous rapprochent des protagonistes, mais ceux-ci ne restent pas plus attachants. Kodi Smit-McPhee ("Let Me In") ne dégage la moindre émotion, son charisme n'est imposant. Michael Fassbender ("Shame") quant à lui est toujours aussi impeccable, dans la peau d'un personnage énigmatique. Sa prestance et sa présence ne font aucun doute, il porte le film. Ben Mendelsohn ("Starred Up") et Rory McCann ("Game of Thrones") font eux aussi partis du casting et livrent une performance convaincante. "Slow West" ne brille donc pas grâce à ses personnages. Ce sont des archétypes, peu développés et aux motivations conventionnelles.
La plus grande qualité de cette première œuvre signée John Maclean est donc l'ambiance. "Slow West" happe, malgré un manque de rythme. L'atmosphère poussiéreuse est réussie, cela par une mise en scène recherchée. La réalisation est travaillée ; les plans sont bien choisis, cadrés et composés. Aidée par la BO de Jed Kurzel, la réalisation offre une esthétisme rarement vue dans ce genre qui revient à la mode. Si la lenteur du déroulement m'a laissé dubitatif, je ne peux qu'admettre que d'un point de vu formel John Maclean a fait un beau travail. "Slow West" diffère de ces confrères, c'est un film plus sensoriel que spectaculaire réalisé par un passionné. Parce que des films réfléchis manquent en ces temps, "Slow West" est un film à découvrir bien qu'il ne vous fera vivre vos plus forts moments d'émotions.
"Slow West" est effectivement rempli de qualités. Aussi bien visuelles que narratives. Si l'histoire reste d'un grand classicisme, la démarque d'en faire un road movie est intéressante. Nous suivons donc le parcours de Jay Cavendish qui, à l'aide d'un homme dénommé Silas, est à la recherche de sa bien-aimée. A travers cette aventure, les décors deviennent une part importante du récit. Non aussi magnifiés quand dans les films de Sergio Leone ou Quentin Tarantino, mais ils sont ici plus intimistes. Le film oscille entre moments lyriques et moments cruels. Car oui, une certaine violence est présente ; elle est dure, rapide et froide. Certaines scènes sont brutales car paraissent naturelles dans l'histoire, la gâchette et la poudre font partis du quotidien.
Seulement, là est le principal reproche que je fais au long-métrage. Le film est froid, sans émotions. Quelques scènes nous rapprochent des protagonistes, mais ceux-ci ne restent pas plus attachants. Kodi Smit-McPhee ("Let Me In") ne dégage la moindre émotion, son charisme n'est imposant. Michael Fassbender ("Shame") quant à lui est toujours aussi impeccable, dans la peau d'un personnage énigmatique. Sa prestance et sa présence ne font aucun doute, il porte le film. Ben Mendelsohn ("Starred Up") et Rory McCann ("Game of Thrones") font eux aussi partis du casting et livrent une performance convaincante. "Slow West" ne brille donc pas grâce à ses personnages. Ce sont des archétypes, peu développés et aux motivations conventionnelles.
La plus grande qualité de cette première œuvre signée John Maclean est donc l'ambiance. "Slow West" happe, malgré un manque de rythme. L'atmosphère poussiéreuse est réussie, cela par une mise en scène recherchée. La réalisation est travaillée ; les plans sont bien choisis, cadrés et composés. Aidée par la BO de Jed Kurzel, la réalisation offre une esthétisme rarement vue dans ce genre qui revient à la mode. Si la lenteur du déroulement m'a laissé dubitatif, je ne peux qu'admettre que d'un point de vu formel John Maclean a fait un beau travail. "Slow West" diffère de ces confrères, c'est un film plus sensoriel que spectaculaire réalisé par un passionné. Parce que des films réfléchis manquent en ces temps, "Slow West" est un film à découvrir bien qu'il ne vous fera vivre vos plus forts moments d'émotions.
Un très bon western avec tout ce qu'on attend et même plus car le final surprend, étonne et reste original. Le duo, formé par ce jeune homme et ce chasseur de primes, fonctionne à merveille et leur collaboration est ponctuée de beaucoup de bons moments. Leurs conversations gardent leur intérêt, n'ennuient pas, ne tournent pas en rond et servent à l'histoire principale. Même si le film ne s'emballe qu'à la fin, le spectateur demeure captivé, attiré par cette quête particulière !!
Excellente surprise que ce film peu conventionnel.
Une sorte de road movie western thriller, avec des moments hilarants et d'autres très graves.
Le tout rehaussé par une photographie audacieuse, une musique bien sentie et on est en présence d'un authentique film .... qui peut devenir culte.
Une sorte de road movie western thriller, avec des moments hilarants et d'autres très graves.
Le tout rehaussé par une photographie audacieuse, une musique bien sentie et on est en présence d'un authentique film .... qui peut devenir culte.
FaRem
"Slow West" le titre est bien choisi, car niveau lenteur, c'est difficile de faire pire. Je le dis le film n'est pas mauvais, c'est juste une histoire de gout, car c'est plutôt bien réalisé, les acteurs sont convaincants, mais je me suis beaucoup trop ennuyé, il ne se passe rien, il n'y a pas d'histoire, pas d'action et peu de dialogue. Ceux qui parviendront à rentrer dans l'histoire passeront surement un bon moment d'ailleurs les notes en témoigne, mais ça n'a pas été mon cas, l'histoire ne m'a pas captivé et quand c'est le cas et qu'en plus, il n'y a pas de rythme, on trouve le temps long.
Un excellent western. Micheal Fassbender incarne un chasseur de primes. Kodi Smit-McPhee interprète un jeune écossais. De très bons acteurs, un très bon film.
« Slow West » est un bon western récompensé en janvier dernier par le « Grand Prix du Festival de Sundance » dans la catégorie « World Cinema Dramatic».A raison ? Dirigé par John MacLean (également auteur de l’histoire qu’il met en scène), le long-métrage oscille entre un hommage aux grands classiques du genre et une légère caricature teintée d’un humour noir subtil. Pertinent dans l’exploitation de son sujet, le réalisateur écossais parvient à nous tenir éveillé durant la petite heure trente de film et à nous faire passer un bon moment divertissant.
L’intrigue tient en quelques lignes, c’est vrai. Bien qu’un peu réductrice, elle parvient à laisser la place à des personnages denses mais malheureusement interprétés avec demi-mesure.
C’est avec un plaisir non feint que l’on retrouve un Michael Fassbender au top de sa forme... mais pas au top de son jeu. Bientôt à l’affiche d’ « Assassin’s Creed » et actuellement dans « MacBeth » de Justin Kurzel, l’Allemand met sa capacité d’interprétation en sourdine et c’est bien dommage. Son personnage avait pourtant un potentiel intéressant mais peine à exister véritablement, la faute aux scénaristes sans doute.
Le jeune acteur australien Kodi Smit-McPhee (âgé de 19 ans), tient le rôle phare du film mais ne brille pas de mille feux. Bien qu’investi dans sa mission, on sent son personnage un peu trop faiblard et incapable de se sortir seul de situations étriquées. Du coup, l’acteur agit de la même manière et on s’interroge sur le niveau de son jeu : est-il lui aussi en retenue ou est-il raccord avec le caractère de son personnage ? Seul son avenir professionnel nous le dira.
Dans la liste des seconds couteaux, on trouve entre autres : Ben Mendelsohn, Rory McCann (Sandor Clegane dans « Game of Thrones ») Caren Pistorius (la dulcinée de Jay) ou encore Kalani Queypo
La réalisation est critiquable, le jeu décevant mais on doit malgré tout reconnaître que le film soulève quelques réflexions intelligentes sur la conquête de l’Ouest. A plusieurs reprises, on évoque l’accaparement des terres indiennes, la destruction des villages autochtones, d’une culture ancestrale pour une évangélisation européenne, un rêve américain qui tourne au cauchemar… Autant de thèmes qui rappellent que l’Histoire n’a pas toujours été tendre avec les peuples d’indigènes.
Enfin, ce qui est sans doute le plus bluffant dans ce film, c’est que l’on s’attend à ce qu’il ait été tourné en plein cœur des terres arables des USA mais pas du tout ! L’entièreté du long-métrage a été enregistrée en Ecosse et… en Nouvelle-Zélande et il faut bien admettre que la farce est vraiment réussie, on s’y croirait !
Avec son esthétisme soigné, ses images colorées et son univers western actualisé, « Slow West » vaut tout de même le détour par votre salle ciné. Très court, il ne risque pas de lasser les spectateurs frileux et ravira sans aucun doute les amateurs du genre « spaghetti »… sans pour autant marquer les esprits…C’est dit !
L’intrigue tient en quelques lignes, c’est vrai. Bien qu’un peu réductrice, elle parvient à laisser la place à des personnages denses mais malheureusement interprétés avec demi-mesure.
C’est avec un plaisir non feint que l’on retrouve un Michael Fassbender au top de sa forme... mais pas au top de son jeu. Bientôt à l’affiche d’ « Assassin’s Creed » et actuellement dans « MacBeth » de Justin Kurzel, l’Allemand met sa capacité d’interprétation en sourdine et c’est bien dommage. Son personnage avait pourtant un potentiel intéressant mais peine à exister véritablement, la faute aux scénaristes sans doute.
Le jeune acteur australien Kodi Smit-McPhee (âgé de 19 ans), tient le rôle phare du film mais ne brille pas de mille feux. Bien qu’investi dans sa mission, on sent son personnage un peu trop faiblard et incapable de se sortir seul de situations étriquées. Du coup, l’acteur agit de la même manière et on s’interroge sur le niveau de son jeu : est-il lui aussi en retenue ou est-il raccord avec le caractère de son personnage ? Seul son avenir professionnel nous le dira.
Dans la liste des seconds couteaux, on trouve entre autres : Ben Mendelsohn, Rory McCann (Sandor Clegane dans « Game of Thrones ») Caren Pistorius (la dulcinée de Jay) ou encore Kalani Queypo
La réalisation est critiquable, le jeu décevant mais on doit malgré tout reconnaître que le film soulève quelques réflexions intelligentes sur la conquête de l’Ouest. A plusieurs reprises, on évoque l’accaparement des terres indiennes, la destruction des villages autochtones, d’une culture ancestrale pour une évangélisation européenne, un rêve américain qui tourne au cauchemar… Autant de thèmes qui rappellent que l’Histoire n’a pas toujours été tendre avec les peuples d’indigènes.
Enfin, ce qui est sans doute le plus bluffant dans ce film, c’est que l’on s’attend à ce qu’il ait été tourné en plein cœur des terres arables des USA mais pas du tout ! L’entièreté du long-métrage a été enregistrée en Ecosse et… en Nouvelle-Zélande et il faut bien admettre que la farce est vraiment réussie, on s’y croirait !
Avec son esthétisme soigné, ses images colorées et son univers western actualisé, « Slow West » vaut tout de même le détour par votre salle ciné. Très court, il ne risque pas de lasser les spectateurs frileux et ravira sans aucun doute les amateurs du genre « spaghetti »… sans pour autant marquer les esprits…C’est dit !
Raphaël O
Un western porté par le duo Kodi Smit-McPhee / Michael Fassbender, avec de superbes et vastes étendues sauvages et une ambiance bien reconstituée, même si l'intrigue aussi intéressante soit-elle reste très légère, manquant de rythme et d'intensité où seule la séquence finale parvient à remonter un peu le niveau.
Un bon point pour les acteurs mais l'ensemble est un peu mou.
De bonnes idées, de belles images et une bande-son donnant bien le ton, mais que ce film est long; on a l'impression qu'il ne finira jamais et on s'ennuie ferme.
Le casting est sympa, la musique aussi, et surtout les paysages. Je ne le reverrais pas car très long, mais un bon western cependant.
Western qui se déroule en majorité sous forme de road movie avec une association curieuse entre un adolescent, Jay et un chasseur de primes, Silas. Je passe sous silence quelques faits improbables du film pour dire un mot sur la fin qui présente une sorte de conclusion moralisatrice. L'ensemble de la réalisation n'est pas transcendant mais a une touche romantique avec une très grande luminosité dans la prise de vue.
Slow West, comprenant les fines performances (bien qu'écourtées) de Michael Fassbender et Kodie Smith Mc-Phee, s'avère être un délicieux détournement poétique des codes du western, où prime le portrait, la durée, et le rêve.
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