Le film a été présenté à l’occasion de la dernière Mostra, le Festival International du Film de Venise. Il figurait hors compétition.
Ce court-métrage a interloqué lors de sa présentation à Venise. En effet, au générique de fin, le réalisateur avait crédité Nicolas Sarkozy, Angela Merkel, Silvio Berlusconi et Pedro Coehlo, premier ministre portugais. Les quatre histoires composant son œuvre se voulaient, en fait, les souvenirs fictifs de ces politiciens.
A travers son film, Miguel Gomes souhaitait, avant tout, parler de l’Europe et de la construction de cette entité qu’il a qualifiée de monstre bordélique.
En parallèle de Redemption, Miguel Gomes a déjà lancé la production de son prochain long-métrage intitulé "Mille et une nuits". Comme dans le conte, c’est le personnage de Shéhérazade qui déclamera les histoires, à la seule différence que dans sa version, celles-ci seront issues du Portugal en crise.