Votre avis sur Dragons 3 : Le monde caché ?
2,0
Publiée le 23 mars 2019
J'avais beaucoup aimé le premier, vraiment bien aimé le second, j'ai beaucoup moins aimé le troisième. Pourquoi ? À vrai dire, ce n'est pas évident. L'animation reste évidemment très belle, le dépaysement total à travers des décors toujours aussi bien choisis, le méchant est plutôt pas mal spoiler: (bien que viré du récit presque sans ménagement)
 : cela se laisse voir sans (trop d') ennui. Seulement, on peut sincèrement se poser la question de l'apport de cet ultime volet. Certes, le discours évolue, mais est-ce en bien ? J'en doute. Si on peut le voir comme un éloge de la liberté, on peut aussi le voir comme légèrement « réac », tout comme la place de la femme dans la société, venant plutôt à régresser ici : curieux dans cette période de #MeToo très (trop?) intensive. Mais pas sûr que ce soit cela qui m'ait le plus dérangé. C'est vraiment que j'ai eu l'impression que tout avait été dit précédemment. Je me suis finalement peu amusé, suivant sans entrain ces aventures et ces personnages, même l'humour (à de rares exceptions, merci Kognedur) m'ayant paru bien enfantin, pour ne pas dire presque lourd. Ça ne m'a pas déplu, ça ne m'a simplement pas plu. Une déception, moins progressiste dans son propos et à l'apport quasi-nul vis-à-vis de ses prédécesseurs.
4,0
Publiée le 7 février 2019
Sur le graphisme et animation pure on reste émerveillé par les détails et la beauté de l'univers, ajouté au simple bonheur de revoir nos héros le film reste une belle réussite. Mais, ou heureusement (?!) le film est aussi un peu moins drôle, la fin de l'aventure se sent et une histoire un peu plus dramatique pointe son nez. On passe un moment très agréable, très divertissant mais malgré l'amour et le message de liberté et de filiation la mélancolie prend un peu trop de place vis à vis de l'humour.
Site : Selenie
2,5
Publiée le 2 janvier 2024
Un troisième et dernier opus assez anecdotique mais toujours aussi épique, divertissant et visuellement emballant.
3,5
Publiée le 12 février 2019
Après deux premiers volets aussi réussis techniquement que scénaristiquement j'attendais beaucoup de ce nouveau et dernier (parait-il) film de la série. J'en sors légèrement déçu. Sans doute le moins bon volet de la saga. Techniquement cela reste impeccable, toujours visuellement superbe. Certes, peut être plus d'action (et encore) mais un scénario moins cocasse, un peu plus faible avec moins d'humour et moins d'émotion (on verse quand même sa petite larme à la fin). Dommage, car même si cela reste au dessus du lot, Dragons 3 rentre un peu dans le rang des films d'animation. La série aurait pu se terminer un peu plus en beauté. Un film d'animation (et une saga) de qualité malgré tout.
4,5
Publiée le 12 mars 2019
Alors là, chapeau. Après 2 volets très bons mais loin de l'excellence, le troisième et dernier volet de cette trilogie est clairement le meilleur. Des environnements extraordinairement beaux, des clairs obscurs superbes, des plans magnifiques, notamment ceux de nuit et avec ses environnements îliens. Les dragons sont très attachants avec leurs mimiques d'animaux domestiques, notamment les chats et l'histoire est forte et passionnante. Un excellent dernier volet qui ne donne qu'une envie, réapprécier à leur juste valeur le début de la trilogie.
5,0
Publiée le 2 mars 2019
Tout ce qu'on adore dans la saga "Dragons" : de l'action, de l'humour, de l'émotion, des personnages attachants et surtout des prouesses techniques pour une animation absolument somptueuse.
4,5
Publiée le 10 mars 2019
Les deux premiers volets de « Dragons » étaient clairement des chefs d’œuvre de l’animation. Découvrir sa conclusion épique était inévitable. Près de dix ans après le premier opus, les personnages de « Dragons 3 : le monde caché » sont désormais des adultes. Harold est maintenant le chef du village de Berk et Krokmou est le leader des dragons. Humains et dragons vivent en paix. Le jour où une Furie Eclair fait son apparition va cependant coïncider avec l’arrivée d’une coalition d’hommes prêts à tout pour capturer les dragons les plus rares. Chacun va devoir se démener à sa manière mais toujours dans un esprit solidaire pour mettre fin à ce danger. Les prouesses numériques de ce dernier volet sont spectaculaires et la découverte du monde caché est magique. Pourtant, on constate l’absence d’émotions mémorables qu’ont pu provoquer les précédents épisodes. Il faut dire que nous en attendions beaucoup, mais la précision des graphismes et l’intelligence du récit en font malgré tout, une œuvre remarquable.
D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
4,0
Publiée le 24 juin 2020
Troisième aventure d'Harold et Krokmou, ce "Dragon 3 : le monde caché" s'inscrit dans la lignée de ses prédécesseurs. A l'instar du deuxième opus, nous n'avons plus l'effet de surprise du premier et son scénario accuse quelques facilités. Toutefois, c'est toujours avec plaisir de se plonger dans l'univers de cette franchise. Les émotions sont présentes, le divertissement assuré et la qualité d'animation certaine. Un très bon film d'animation à voir et à revoir.
2,0
Publiée le 4 avril 2019
un dessin animé qui axe sur les images sensationnelles plus que sur l'histoire, même si les adultes y liront d'autres choses.
PLV : une suite fin?
2,0
Publiée le 21 février 2019
Mouairf… Bon… Non. Clairement non. J’aurais beau tourner le problème dans tous les sens, le constat sera toujours le même : je n’ai pas aimé ce « Dragons 3 ». Et oui j’ai bien parlé de « problème », parce que moi, à la base, « Dragons » j’aime beaucoup, et il m’a été dans un premier temps assez difficile de comprendre les raisons d’un tel écart de ressenti. Bah oui, à regarder comme ça, « Dragons 3 » sait réinvestir à la perfection tout ce qui faisait la force du premier opus. Techniquement c’est remarquable. La mise en scène sait toujours aussi bien mettre en valeur les décors que les impressions de vitesse. L’histoire parvient à réinvestir les éléments des précédents opus, qu’il s’agisse des personnages comme des péripéties, tout en les revitalisant avec du sang neuf (les combinaisons volantes, la furie-éclair, le monde caché…). Et en plus de cela ce troisième opus apporte une vraie conclusion à l’ensemble de la saga, lui apportant par la même occasion une vraie cohérence d’ensemble. Donc, non, pas de fausse note à première vue. Ça ressemble même à un sans-faute observé comme ça… Alors pourquoi j’ai si souvent soupiré devant ce film ? Pourquoi je suis resté avec l’encéphalogramme et le cardiogramme totalement plat ? Pourquoi j’ai aussi régulièrement regardé ma montre durant toute la séance ? Il est où le problème ? C’est moi le problème ou quoi ? Peut-être qu’oui après tout… A moins que le problème soit plus vicieux que ça. Parce que l’air de rien, il y a quand même quelque-chose qui a considérablement changé entre le premier et le dernier opus. Et d’ailleurs, je me rends compte avec le recul que ce problème était déjà en train de s’installer dans l’épisode 2. Ce problème, c’est qu’il s’est quand même opéré un changement de ton assez radical entre le début et la fin de cette saga. Clairement, on ne nous raconte plus la même chose et surtout on ne tient plus du tout le même discours. Alors c’est vrai qu’à première vue, il n’y a pas l’air d’y avoir de changements majeurs. C’est toujours l’histoire du gentil Harold qui essaye de se construire une identité de chef tout en défendant son idéal de société fraternelle entre humains et dragons. C’est aussi et toujours un basique schéma de parcours initiatique durant lequel les épreuves permettront au héros de se forger. De même, on retrouve également cette démarche discursive qui consiste à dire qu’on peut gagner quelque-chose en en perdant une autre… Sauf qu’il y a quand même au milieu de tout cela une différence de taille. Le premier épisode nous racontait l’histoire d’un jeune garçon qu’on méprisait parce qu’il n’avait pas l’étoffe d’un chef ; parce qu’il ne correspondait pas à l’idéal viriliste de la société viking. Et ce jeune garçon va apprendre à lutter contre ces représentations en faisant la rencontre d’un dragon qui ne correspond pas non aux représentations malveillantes qu’on lui avait données. Ce film était un appel à la construction des individus et des sociétés par la déconstruction de représentations et de mythes qui emmuraient les esprits de chacun. A la fin, le problème de la guerre entre humains et dragons se réglait en créant une société nouvelle où humains et dragons pouvaient cohabiter ; de la même manière qu’on règlait les problèmes de mal-êtres au sein de la société humaine en arrêtant de présumer des forces et faiblesses de chacun en raison de leur corpulence, de leur sexe ou de leur âge… Moi c’était ça qui m’avait clairement permis de me projeter dans la très belle aventure visuelle qu’était « Dragons » premier du nom… Or, quels sont devenus les enjeux dramaturgiques de cette saga en deux épisodes de temps ? Il ne s’agit plus de s’émanciper par la déconstruction. C’est même tout l’inverse ! L’épanouissement passe par la conformation sociale, le respect de l’autorité naturelle et – pire – le repli sur soi. Dans son discours, dans son atmosphère et dans son ton, ce film est l’antithèse de « Dragons ». spoiler: Non mais c’est quoi ce monde où, pour devenir heureux, il ne faut surtout pas chercher à changer les choses ? Le premier opus nous avait dit qu’on pouvait remettre en cause la hiérarchie sociale ? Bah ce troisième nous dit que non. En fait il nous faut un chef à barbe qui porte le pouvoir à lui tout seul. Et pour rendre ce pouvoir supportable, il a besoin d’une femme dont le rôle sera de l’épauler et de le conforter dans son ego et dans sa puissance de mâle alpha. D’ailleurs, en parlant d’alpha, ce qui est valable chez les humains est aussi valable chez les dragons hein… Krokmou il va enfin pouvoir devenir un dragon heureux en retournant auprès des siens pour exercer sur eux le pouvoir absolu de droit divin que sa nature de furie nocturne lui a conféré. Et bien évidemment tout cela se fait en présence de sa poule soumise qui lui laisse gentiment le pouvoir alors que bon, elle était là depuis largement plus longtemps que lui mais bon, hein, primauté au mâle, tu comprends, c’est la nature qui l’a voulu, toussa toussa… Et d’ailleurs c’est quoi ce message de fin ? Pour vivre heureux, vivons chacun de notre côté ! En fait – reniement total – c’était une connerie de vouloir faire une société où on se côtoie tous. En fait on va vivre chacun de notre côté parce qu’en vrai, faut pas mélanger les torchons et les serviettes. A chacun sa case parce qu’au fond c’est bien mieux comme ça. Les humains ne sont pas FAITS pour changer. Donc au lieu de se confronter au problème, il faut FUIR le problème. La fatalité, le repli sur les traditions et l’espoir vain d’un monde meilleur qui ne viendra sûrement jamais, voilà qui est bien plus sain que de participer quotidiennement à l’élaboration d’une société meilleure !
Non mais tu m’étonnes que je ne vibre pas face à un film pareil ! Tu auras beau me mettre les plus beaux décors et la réalisation la plus chiadée qui soient, si à côté de ça tes personnages sont TOUS devenus d’obscurs droitards conservateurs, moi ça ne peut plus me parler ! Comment tu veux que je m’émeuve d’un film qui me dit : « bon allez rentrons dans les clous et chacun dans sa case parce qu’au fond ça sert à rien de changer les choses… » Woh ! Mais c’est ça pour toi une grande épopée Dean DeBlois ? C’est ça pour toi une belle fin ? Non mais oh ! Il t’est arrivé quoi dans ta vie pour que tu vires du premier « Dragons » à ÇA ?! C’est triste à dire, mais la lutte est en fait loin d’être gagnée en fin de compte. Moi qui pensais qu’avec le tournant (totalement inattendu) opéré par Disney sur cette dernière décennie on avait laissé une partie du pire derrière nous, voilà la preuve qu’en fait il faut savoir rester vigilant. Alors après, bien évidemment, tout ce que je viens d’exprimer, c’est la réaction d’un spectateur adulte qui a un minimum conscience de ce qu’on lui raconte, mais il va sans dire que les petits loulous, eux, sauront se régaler de ce spectacle dont ils ne verront que les effets pyrotechniques et les effets de manche. D’ailleurs, je pense que ça marchera aussi sur les adultes aux mœurs plutôt conservatrices (…et y’a pas de mal à ça) Après tout pourquoi pas. Il en faut pour tout le monde. A chacun son cinéma. A chacun sa case. Sur ce point là, ce n’est pas Dean DeBlois qui me contredira… ;-) Bon après, tout ceci n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
3,0
Publiée le 2 mars 2019
Il est surprenant et décevant que la trilogie de Dean DeBlois se termine par l’épisode le moins épique et le moins ambitieux. Bien évidemment l’animation et la technique y sont exceptionnelles mais le récit et les scènes de batailles aériennes n’ont pas l’ampleur de ce qu’avaient pu offrir les deux épisodes précédents et le méchant y est assez quelconque.
3,5
Publiée le 29 juin 2019
La conclusion est sympa mais l’histoire se repose trop facilement sur la naissance de l’idylle entre Krokmou et son amoureuse, si attendrissante soit-elle. Du coup, cette troisième partie accuse un petit dérèglement d’hardiesse. La solution aurait pu venir du méchant de service mais son manque de mordant ne renverse jamais cette tendance. Un petit coup de mou qui dénature en rien la valeur de cette séduisante trilogie, d’autant que la virtuosité de l’animation de « Dragons 3, le Monde Caché » est un régal pour les yeux.
3,0
Publiée le 29 avril 2019
Bien je reconnaisse ne pas avoir passé un mauvais moment à regarder cet ultime volet, je suis à la fois impressionné et surpris par la moyenne aussi élevée des critiques des spectateurs. Peut-être est-ce lié au "capital sympathie" des dragons, ou au fait qu'il s'agisse d'un film d'animation familiale, qui s'adapte au langage des (jeunes) adolescents d'aujourd'hui (je pense très fort à la jeune viking bavarde). Mais quand même, 4,4/5, je trouve que c'est exagéré. On ne s'ennuie pas, c'est beau, c'est gentil, mais je n'ai pas été plus emballé que ça. "Pas mal", équivalent de 3/5, me semble juste vu mon ressenti.
3,5
Publiée le 11 décembre 2019
‪#Dragons3 est une réussite efficace à défaut d’être très surprenante. On se dit parfois que le potentiel n’est pas assez exploité, #Dreamworks n’ayant pas le talent de #Pixar pour les ressorts émotionnels. Mais c’est visuellement magnifique et le final fonctionne. Le discours sur le passage à l’âge adulte est relativement réussi, et suit les pas de Toy Story 3. De même, Dragons 3 n’oublie pas de regarder en arrière, de prendre le temps de regarder le chemin parcouru, et cette petite dose nostalgique est sans doute le ressort émotionnel le plus touchant...

https://onsefaituncine.com/2019/02/05/dragons-3-le-monde-cache-les-adieux-a-krokmou/
4,5
Publiée le 10 décembre 2019
L’intelligence de la saga Dragons aura été de penser la relation qui unit Harold à Krokmou comme un constant jeu de miroir leur permettant de se voir grandir réciproquement tout en apprenant l’un de l’autre. Le deuxième opus s’axait davantage sur l’initiation amoureuse du jeune Harold ; le troisième et dernier volet reproduit cette initiation en la déplaçant depuis un cœur humain vers un cœur animal : la rencontre avec la Furie Éclair témoigne d’emblée de la fin d’un âge et le début d’un autre, annonce de manière proleptique la séparation à venir. Et quelle joie d’observer les déboires amoureux de notre duo adoré ! Il nous suffit d’assister à la parade nuptiale donnée par Krokmou à sa bien-aimée sur la plage pour rire et pleurer, saisis par la simplicité poignante des procédés à l’œuvre. Car le geste artistique de Dean Deblois n’est jamais subordonné au démonstratif : le cinéaste fait naître la réflexion du mouvement-même, comme lorsque l’amoureux envolé laisse pantois notre héros au beau milieu de ses compagnons et que le silence s’installe l’espace de quelques secondes, avant que la vie reprenne son cours. Dès lors, nous pouvons aisément lire la menace que font planer sur Berk Grimmel le Grave et ses troupes comme la métaphore des assauts sexuels et destructeurs sur Krokmou dont le corps, d’abord imparfait, tend à gagner en puissance, découvre son potentiel caché – ce fameux pouvoir qui lui permet de disparaître dans ses propres flammes, tel l’orgasme sexuel –, se perfectionne enfin avant de quitter le nid familial. Et ce monde caché, énoncé par le titre et repris en leitmotiv par les protagonistes, n’est autre que cette terre inaccessible parce que réservée aux dragons, une terre dont l’histoire ne peut s’écrire que par l’affranchissement et la refondation d’un nouveau chez-soi. Nul hasard, par conséquent, si la grandiloquence de la partition musicale paraît ici mise en sourdine, relayée au second plan : John Powell compose un langoureux chant d’adieu qu’il entrecoupe de reprises épiques de ses thèmes principaux, comme pour signifier musicalement la difficulté éprouvée par les personnages à tourner la page. Rares auront été les sagas de films d’animation à proposer une telle profondeur sensible à leur récit et aux protagonistes qui l’animent ; et outre le fait qu’elle a réussi à donner vie à un univers foisonnant, cohérent et merveilleusement mis en image, la saga Dragons tient sa plus belle victoire de sa capacité à saisir, derrière la rudesse des mœurs et les écailles de dragons, la fragilité d’un cœur qui bat. Ainsi parlait le père : « Il n’y a rien de plus beau à offrir que l’amour ». Une superbe conclusion.
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