Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Laurent C.
256 abonnés
1 133 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 9 février 2014
Ce second volume très différent et dans la forme et dans le fond ne déçoit pas. Gainsbourg est juste sublime. Poésie, violence, moralité règnent dans ce grand récit de femme libre.
Quelle déception cette deuxième partie ! Alors que le premier opus était convaincant, tous les ingrédients de cette réussite ont disparu. Les discussions entre les 2 personnages sont désormais un vrai somnifère. Charlotte Gainsbourg est moins intéressante que Stacy Martin; le passage de la "jeune Joe", à "l'adulte Joe" est d'ailleurs complètement ridicule visuellement parlant, 2 visages complètements différents après quoi, 10 ans ? Crédibilité 0. En parlant de crédibilité, passons au scénario : désastreux ! Les choix de Von Trier sont étonnants, car on n'y croit pas une seule seconde (notamment le "chargé de violence", le nouveau métier "noir" de Joe, ou encore le final dans la ruelle). Et pour couronner le tout, le choix du final tout court. J'espérais vraiment que l'on en arrive pas là, mais si, le réalisateur néerlandais l'a fait, et c'est vraiment dommage.
Autant le premier je l'avais trouvé assez exaltant, un réalisateur qui vas au bout de ses idées, on voit pas ça tout les jours. Mais celui-ci m'a déçu, la presque absence de l'actrice Stacey Martin y est pour beaucoup. Donc on continue à voir la vie sexuelle et sentimentale défilé sous forme de chapitre, sauf qu'ici on s'ennuie quand même beaucoup et la fin est grotesque, peut-être que la version "director's cut" changeras quelque chose...
évidemment que lars énerve une partie du public ou le choque, mais ne filmes-t'il pas quelque chose de mythologique? après l’infâme antichrist et le sublime melancholia (les deux avec charlotte), il s'attaque logiquement à la nymphomanie, le film est brillamment féministe et permet à ce réalisateur tellement "multivalent" de se rattraper sur l' avis que l' on pouvait avoir de lui provocateur? peut-être, mais avec le salo de pasolini, le cinéma a le droit de pousser ses limites, pourquoi pas? aux spectateurs d' être prévenus. et pourtant, le producteur d'un film X gay esthétique, montre son talent éblouissant de maître du cinéma.
Dèçu. Le premier volet traitait habilement son sujet avec des acteurs surprenants. Le second volet est mal emmené, les personnages ne se renouvellent pas, et les changements d'acteurs font mal au film. On s'ennuit. Les plans ingénieux ne se succèdent plus et comme la thematique change, on est témoin de l'effondrement d'un film qui pouvait viser très haut dans son genre. Je ne conseille pas. La fin est minable, ridicule et nuit gravement au contenu du film. Van Trier dans ce qu'il a de plus déconcertant...
Dans la continuité du premier volume, ce film à l'audace certain, reste toujours aussi passionnant tant visuellement qu'intellectuellement. A voir impérativement!
Ce deuxième volet est également une version light des distributeurs. Bref... Tout d'abord, le film est plus marqué par un humour noir, cynique à côté du quel je suis resté la plupart du temps alors que ça aurait dû me plaire. L'ennui guette assez rapidement probablement parce que ce deuxième volet veut nous dessiner le sort des personnages. La trame s'installe assez logiquement et l'agencement des situations qui fonctionnaient vraiment bien dans le premier volet, n'existe plus trop ici. On réfléchit avec le personnage de Joe, on est parfois interpellé. Le fil se déroule tranquillement et nous mène vers une conclusion pied de nez des deux fois deux heures qu'on a vécues. On en sort assez agacé, presque déçu.
J'ai vu les 2 épisodes. J'ai plutôt apprécié le premier car il y avait une certaine poésie (c'est aussi comparable à un conte sombre). Donc j'ai décidé d'aller voir le deux. Et comment dire? Je n'ai pas trop aimé. L'interprétation des acteurs est bonne mais seulement je trouve que dans le film Shia Labeouf aurait dû disparaitre en même temps que Stacy pour laisser place à son personnage plus vieux. Il y a des scènes prévisibles : on se doute que le nouvel ami de Joe spoiler: va finir par vouloir coucher avec cette dernière ou que le personnage joué par Jean Marc Bar spoiler: ne peut qu'être que pédophile spoiler: si il ne bande pas comme on se doute que la protégée de Joe spoiler: va se retourner contre elle . Il y a quelques longueurs dans le film et certaines scènes étranges (le premier orgasme de Joe) ou inutiles comme la scène avec les deux partenaires noirs. La scène d'agression de Joe est limite glauque voir tordue. Ce film ne m'a pas ému cependant il fait réfléchir sur la position du personnage principale dans la société : celui que possède un vice ou un défaut, celui qui ne rentre pas dans une case et qui est rejeté par tous. Ce vice Joe ne peut le contrôlé, c'est en elle et apparemment elle ne peut aller à l'encontre de ses pulsions. Ces pulsions qui l'a plonge dans la solitude. Cette dépendance qui détruit toute vie de famille et vie professionnelle. Cela ne fait pas de joe un être mauvais seulement un être qui se débat contre sa dépendance et tente de vivre sa vie avec. Je ne reverrai pas ce film malgré cela, dommage. J'ai beaucoup aimé Melancholia.
C'est incroyable à quel point les 2 volumes sont opposés alors que l'ensemble ne fait qu'un. C'était un sujet sensible, difficile à traiter et pourtant le volume 1 y arrivait avec beaucoup de finesse et d'originalité, il y a une vraie rupture avec ce second volume : les personnages sont les même mais la nympho a quand même changé , elle a pris de l'age et Charlotte Gainsbourg entre réellement en scène. Sauf que, même si elle est une excellente actrice, tout ce que Stacy Martin arrivait à faire passer, ne passe pas avec elle, on s'ennuie ferme. La faute aussi au thème global de ce second volume qui tourne quasi-exclusivement autour du sado-maso quand le premier tournait autour du sexe. Bref pour ceux qui ont vu le premier et hésitaient sur le second : restez donc sur une bonne impression.
La forme et le fond se dégonflent : les vieux démons de Lars von Trier reprennent le dessus dans cette seconde partie, hélas diablement plus provocatrice et moribonde que la première mouture. Mais ce « Nymphomaniac – Volume 2 » demeure néanmoins d'excellente facture, produisant quelques belles étincelles, dont un message féministe étonnant. Notons également une scission en deux volumes clairement préjudiciable à l'œuvre dans sa globalité. Attendons donc la version director's cut de 5h30 pour se forger une opinion définitive.
Lars Von Trier avec ce film en deux parties nous offre une oeuvre complète, riche en perspectives et en réflexions. Le film prend toute sa splendeur dans les dialogues entre Joe et Seligman, chaque chapitre n'étant finalement que des prétextes ou des exemples pour illustrer ses propos. La mise en scène est remarquable et les acteurs sont bons, chaque personnage est développé conséquemment et la tension est palpable avec tous ceux-ci. Comme si cette artifice qu'est la société (ou le mode de pensée moderne) ne suffisait pas à contenir la violence et les pulsions de l'Homme, comme si au contraire en contraignant l'individu à se contenir on ne faisait que le frustrer. Ce film pose tout simplement la question de la possibilité d'être heureux dans ce système et chacun verra sa propre réponse à travers ce récit bouleversant et passionnant.
On ne prend pas les mêmes et on recommence, ou presque. Deuxième et dernier volet pour les aventures de Joe, femme nymphomane qui narre son histoire à Seligman. Cette femme va-t-elle à nouveau pouvoir connaître l’orgasme ? Comment sa vie a-t-elle évolué ? Ses troubles sexuels se sont-ils atténués ? Suspense…
Suite à des œuvres comme Dancer in the Dark ou Melancholia, Lars Von Trier dresse un nouveau portrait complexe de la femme qu’il met face à l’adversité. Après la cécité ou la fin du monde, le danois créé ici un personnage prisonnier de son corps et victime d’une société qui n’est pas prête à accepter ses failles. Le rapport à l’homme dans ce deuxième volume est certainement plus visible que dans le précédent. En effet, nous n’aurions pas la même image de cette nymphomane si c’était un individu mâle qui était dans cette position. Pourquoi alors sommes-nous plus pudiques et choqués de la sexualité féminine ?
Nymphomaniac a un souci de rythme, alors peut-être est-ce dû à la censure, ou bien est-ce un problème de construction narrative. Quoi qu’il en soit, cette œuvre est lente et passe trop de temps sur certains chapitres (Jamie Bell), ou fait des transitions parfois trop abruptes (enchaînement avec Willem Dafoe). Avec ce sens du récit pas toujours fluide, on se demande également pourquoi le réalisateur a voulu changer les actrices à partir d’un certain moment de l’histoire, perturbant le spectateur et rendant le film décousu.
Définitivement, Joe est l’opposée totale de Seligman. Quand elle n’appréhende son existence que par l’instinct, ce dernier ne saisit pas les pulsions de la chair et se réfugie dans l’intellectualisme. Dommage qu’il agisse finalement de cette manière, rendant la fin peu compréhensible même si l’on connaît le cinéaste et son penchant pour la destruction. Grâce aux dialogues et à l’écoute d’un ami, cette femme, malade, est sur la voie de la guérison et va peut-être pouvoir se reconstruire. Mais comme tout le monde sait, les histoires de Trier se finissent mal, en général…
Le volume présageait une suite des plus rocambolesque, mais à aucun moment je ne m'attendais à cela! LVT dépeint le portrait poussé à l'extrème de ce que tout les hommes depuis la nuit des temps subissent. Modernisme Freudien? il reste subtil, j'ai ADORE! et cette ouverture finale sur le question du "GENRE". L'essentiel y est présenté avec finesse et subtilité contrastant vigoureusement à la violence et à la brutalité des acts. Véridique et réaliste. J'adhère!