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    Nymphomaniac - Volume 2
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    3,2
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    210 critiques spectateurs

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    hpjvswzm5
    hpjvswzm5

    43 abonnés 459 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2014
    LVT ne fait pas dans la demi-mesure lorsqu'il fait un film. Je ne parle pas ici forcément des scènes sexuelles, mais plutôt du film en lui-même. Et vas-y que je te fais des dialogues entre les deux personnages limite explicatifs, des références bien lourdes à mes autres films, la lévitation liée à l'orgasme avec apparition de la vierge en prime. On peut dire qu'il rentre dans le lars (sic). Et vous savez quoi ? C'est génial. Parce que mine de rien il a une sensibilité le bonhomme. En plus de son humour ravageur. Je trouve qu'il sait très bien amener à la vérité, des scènes réalistes, il y avait le segment Mrs. H dans le volume 1, là il y a la séparation entre Joe et Jérôme. Finalement c'est loin d'être le sexe le plus malsain. Le film est sans doute plus émouvant que le premier, on ce personnage qui a perdu tout plaisir, et qui va essayer de le retrouver, même si elle doit le faire au prix de sa famille. Elle est un peu prisonnière de son "pouvoir". Il y a tout dans ce film : du rock, du vrai, du beau, je pense à la relation entre qui se tisse entre Joe et P, mais tout cela n'a rien d'une rédemption débile à l'américaine (et puis aux Etats-Unis, on ne couche pas avec sa fille adoptive, rhooo, quels rabats-joie). Mais il y a aussi un humour fou, la scène avec les deux blacks m'a tué, je crois que j'adhère complètement à l'humour de LVT. Le film pourrait être lourd, psychologique... tout ce que tu veux, mais il y a chez lui un équilibre qui fait que la lourdeur devient géniale et fascinante. Et puis la mise en scène est loin d'être en reste, elle est fluide, capte les moments de grâce, comme l'apparition de l'arbre où l'amour mère/"fille". Même Seligman a une épaisseur, ce n'est pas juste le mec qui écoute comme ça sans rien dire, non, il est même assez troublant. Non mais sérieusement, c'est lourd comme film mais génial, et il en est conscient, puisqu'il fait dire aux personnages des trucs du genre "c'était bien inutile comme digression ça". Et encore une fois on a une belle fin, toute en tension. Le film est tout sauf hystérique, loin d'être con dans son propos, voire même lucide (oui, il semblerait que les gens sont trop cons pour la démocratie), il est calme, et il envoûte. Je suis dégoûté de ne pas avoir vu Melancholia au cinéma, car quand je vois ses promesses visuelles (et au vu de la qualité de ce film-là), je me dis que ça devait être grandiose. LVT, le plus génial des porcs. Rien à ajouter.
    tixou0
    tixou0

    701 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 février 2014
    Joe poursuit son récit à Seligman (Stellan Skarsgard, le confident improvisé - à l'usage moins bon samaritain que l'on pensait) : 6e, 7e et 8e chapitres de ce que l'on pourrait aussi appeler "Tableaux d'une Exhibition" - en continuum dans cette 2e partie. Les années de jeunesse s'achevaient pour l'héroïne par une insensibilité sonnant comme un mal incurable. Vient l'heure de la maturité. Après la découverte (précoce) et la multiplication (euphorique) des expériences et des partenaires, façon donjuanisme inversé ("Volume 1"), et une maternité non assumée, c'est d'addiction (en crescendo, de paraphilie en paraphilie) et de sevrage qu'il va être question. Et aussi d'une manière originale et ultra marginale d'assurer la matérielle, de passage de témoin, de la découverte de l'arbre promis à Joe dès l'enfance par son père adoré.... La boucle se boucle dans l'arrière-cour du début du "Volume 1".
    Toujours aussi exigeant et cérébral, ce "Volume 2" gagne en force. Rien de "pornographique" (juste de brefs passages totalement en situation), mais de la philo, de la psychiatrie, du littéraire, de la spiritualité... Sur la musique ad hoc : Wagner, Bach, Mozart, Händel (LvT s'offrant le luxe de la citation sur l'air des possibles - le début, une nuit de neige, d'"Antichrist"....), Franck.... Un régal ! D'intelligence et d'esthétique.
    Je n'ai vu Charlotte Gainsbourg bonne actrice que 2 fois - à chaque fois devant la caméra de Lars von Trier. "J" (jeune - toujours Shia LeBeouf), "K" (Jamie Bell), "L" (Willem Dafoe), "P" (la jeune Mia Goth) : tous excellents. Il y a même Jean-Marc Barr dans un rôle bref, mais décapant !
    J'attends la version non mutilée, mais pour l'heure la 2e partie mérite (pour moi) 5 étoiles (comme "Antichrist" !), quand la "1" n'en valait QUE 4.
    Pour public (très) averti : histoire (salutairement) dérangeante, sur le mauvais sort (ancestral) fait à la femme !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 février 2014
    Le temps de la punition est arrivé et Joe cherche à se soigner par le mal. Des clins d’œil aux précédents films de LVT, pas beaucoup de surprises, des scènes plutôt comiques comme cette conversation technique entre africains dans un dialecte incompréhensible pour déterminer comment s'y prendre pour donner du plaisir à Joe... Le jeune Billy Eliott en bourreau appliqué, il fallait le trouver... Les références à la peinture, la religion lassent un peu dans cette partie, LVT fait sa thèse... La musique rythme admirablement le film, la mise en scène et l'interprétation sont impeccables. Même si le film est moins intriguant, moins rythmé que le premier il en reste pas moins intéressant. La fin est prévisible et quelque peu décevante... Le sujet du film n'est pas le plus important pour moi, ce que j'aime chez LVT c'est l'esthétisme, le réalisme de son cinéma même si ce qu'il raconte n'est que l'interprétation de son esprit, qq peu dérangé ?...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 4 février 2014
    Quels sont les limites entre l’art et la provocation ? Comment pourrait-on s’appuyer sur cette dernière pour créer une nouvelle expression qui correspondrait aux attentes de l’homme contemporain ? L’érotisme pourrait peut-être forger un nouveau langage qui serait bien compris par le grand public ? En effet, le film Nymphomaniac de Lars Von Trier pourrait bien donner des réponses à ces questions, mais un grand nombre de faiblesses ne pouvait correspondre ni aux attentes des spectateurs ni aux critiques qui souhaiteraient découvrir un nouveau film d’arrière- garde. S’appuyant sur ces pensées nous tâcherons de montrer les points positifs et les faiblesses de ce film En commençant par le titre, sa composition lexicologique nous paraît fort intéressante. En effet le mot Maniakos en grec désigne un être mentalement malade et obstiné sur quelques idées fixes. Cependant cet individu n’est pas forcément stupide. Quant au mot nymphomane, tout le monde le connaît bien. L’apparition de ce mot enlève toute idée vulgaire et nous fait penser au style de ce film.
    Par ailleurs, l’étymologie grecque de ce titre renvoie à une idée savante. Joe, contrairement à ce qu’elle prétend, elle n’est pas nymphomane. C’est une malade et son histoire n’est qu’une création purement maladive Si Seligman , ressemble aux narrateurs des romans de Zola dns le premier volume dans le deuxième n’est qu’un psychiatre qui devient à la fin malade et tombe victime des aspirations maladives de Joe. Ces éléments positifs nous paraissent intéressants et font partie de film, sont affaiblis dans la deuxième partie du film. Comme nous avons dit, Joe reflète bien la provocation et elle ne communique pas avec le spectateur. En effet, il s’agit d’un mur qui nous sépare avec elle et c’est cela qui nous fait penser qu’il s’agit d’un individu sans sentiments et vide de toute idée. Elle communique avec un être invisible qui doit être malade et enfermé car s’il existait réellement il serait un danger pour les autres. Cette provocation est renforcée par son égoïsme qui atteint les limites d’une maladie, ainsi que par son excentrisme qui ne présente rien d’intéressant. Ces défauts du film sont bien plus présents dans le deuxième volume de ce film et, d’après, nous, un spectateur aurait du mal à entrer dans cet univers qui atteint les limites d’une démence dangereuse. Le film nymphomaniac, malgré ses éléments positifs, présente un grand nombre de faiblesses qui ne lui permettent pas d’attirer l’attention d’un public averti. Par ailleurs, même le public large ne peut apprécier ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 21 février 2014
    Le premier volume, malgré certaines longueurs parfois, commence plutôt bien, l'histoire est assez intéressante et on a vraiment envie de savoir comment cette femme a pu en arriver là! Malheureusement, dans le deuxième volume, le film prend une toute autre tournure, et devient juste trash et sans intérêt.
    7eme critique
    7eme critique

    534 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 février 2014
    Le volume 2 perd le charme du 1er... Lars Von Trier part loin et cherche à choquer davantage le spectateur sur certaines scènes, tout en continuant de traiter ce coté psychologique qui enverra vers un coté philosophique. Alors même que les questions, que le film soulève, nous intéressent fortement, le désintérêt se met peu à peu en place au point de ressentir l'intention majeure du réalisateur, celle de vouloir s'attaquer à ce sujet sans le moindre tabou, pour au final lui donner un coté too-much (ce qui en repoussera toute forme poétique). On passera également sur l'enchaînement des acteurs (ceux incarnant les mêmes personnages au fil des années) qui ne se coordonnent pas vraiment... Lars Von Trier se veut original et cherche un réalisme choquant le cinéma habituel, mais se perd, non pas dans ce sujet complexe où les dialogues (toutefois moins travaillés que la 1ère partie) découlent d'une vraie philosophie, mais dans l'approche de sa mise en scène qui se veut déstabilisante (jusqu'à la dernière seconde) et pas vraiment captivante. Dommage, ça commençait plutôt bien...
    Quoi qu'il en soit, on ne pourra que le remercier de nous proposer des sujets qui sortent du lot en s'incrustant dans des psychologies passionnantes, tout en dénonçant les effets néfastes de la société qui nous entoure.
    NoPopCorn
    NoPopCorn

    28 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 février 2014
    Quand le paradoxe de Zénon rencontre la sexualité...
    Au final, Nymphomaniac, œuvre poétique et sulfureuse, interroge sur les perversions humaines, sur la moralité et le sexuellement correct, en narrant l'histoire d'une femme qui revendique son droit au plaisir, à l'orgasme. Filmé d'une main de maître, Lars Von Trier, on aime ou pas, mais on ne peut en rien lui enlever sa maîtrise et la qualité de son travail !
    Pour en savoir plus, lisez notre critique complète NoPopCorn !
    thucy
    thucy

    4 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 février 2014
    J'avais trouvé la première partie plutôt pas mal, portée par la performance étonnante de Stacy Martin qui incarne Joe jeune, fausse oie blanche perverse. La suite s'annonçait intéressante, elle m'a au final fortement déçu et ennuyé. J'ai décidément du mal avec Lars Von Trier : tout chez lui est désespérance, noirceur, misanthropie. Dans cette seconde partie, c'est Charlotte Gainsbourg qui prend la relève de Stacy Martin, assez brusquement d'ailleurs après Stacy Martin, et sans souci de vraisemblance (puisqu'on passe de l'une à l'autre à l'issue d'une même scène, et les deux actrices n'incarnent donc pas vraiment deux âges différents, mais plutôt deux états d'esprit différent : à la légèreté insouciante de la première succède la violence autodestructrice et destructrice tout court de la seconde). Cette partie est donc assez sombre, violente, morbide. La scène finale, spoiler: particulièrement noire et grinçante, nous amènerait à désespérer de l'humanité. décidément, que je n'aime pas cette noirceur et ce mépris de l'humain !
    Et puis l'idéologie douteuse que Lars Von Trier essaie, au cours du film, de nos refourguer (en tombant au passage dans l'autojustification de ses dérapages passés qui lui ont valu une large réprobation) est assez nauséabonde et douteuse... Je me suis ennuyé ferme.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 février 2014
    La suite insupportable du verbiage insensé affligé dans le volume 1. J'espérais qu'il se rattrape mais LVT échoue fatalement comme Joe... Même la fin est complètement ratée alors qu'il avait une occasion en or de finir en beauté. Il en restera quoi de ce film ? Des acteurs hypes dans des scènes X (doublées par des acteurs pornos?). Charlotte Gainsbourg faisant une fellation à une sexe en plastique censé être celui de Jean Marc Barr ? Vraiment peu de choses....
    ferdinand75
    ferdinand75

    551 abonnés 3 872 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mars 2020
    Vu cet Opus sans avoir vu le premier , mais cela n'est pas dérangeant du tout , car on comprend bien le cheminement du récit . Un bon film solide, bien charpenté, mais malgré tout cela qui n'est pas un chef d'oeuvre de LVT. Et on est loin du côté sulfureux annoncé à corps et à cri. D'ailleurs la Promo, et tout le teasing qui a prévalu pendant des mois , nous laissent un peu sur notre fin et a d'ailleurs probablement désservit le film en surgonflant le côté sexuel . Il n'y a rien de vraiment choquant ou de si exceptionnel dans tout cela. C'est moins violent que Antechrist et moins dérangeant que Dancing in the DarK ( deux des chef d'oeuvres de LVT). C'est un film sympa, plus modeste , sur l'introspection d'une JF et de sa recherche initiatique. Elle ressent un mal profond, une révolte sourde, une rébellion contre l'ordre établi , et cela l'amènera à des réactions violentes , contre les gens et contre elle même . La sexualité étant un des éléments de sa recherche. Elle est insatisfaite socialement et sexuellement , mais découvrira vite qu'elle n'arrive pas à assouvir ses instincts , ses besoins. Une fois encore (et comme l'a écrit bizarrement le père de Charlotte dans la vie) "L'amour physique est sans issue ". Elle ira jusqu'au bout , dans les formes les plus extrêmes du sexe, mais cela ne l'apaisera pas. Ni le sexe de groupe , ni le SM, qui sont bien filmé ; mais avec une certaine pudeur au final, surtout quand on sait que tous les gros plans sont fait, soit avec des acteurs Pros , mais surtout le plus souvent avec des prothèses en plastique silicone ( ce qui se voit un peu trop d'ailleurs). . La mise en scène est belle et sobre, la direction d'acteurs fabuleuse comme d'habitude chez LVT. Sa relation avec les acteurs est vraiment un de ses points forts. Sa manière de filmer aussi, , sobre réelle, collé aux corps. C'est beau , c'est émouvant , c'est vrai.
    poet75
    poet75

    272 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 février 2014
    Voyons, voyons... Où en étions-nous restés ? Ah ! Oui ! Naïvement, j'estimais que le comble de l'aberration avait été atteint à la fin de « Nymphomaniac vol.1 », lorsque le matois Lars Von Trier invitait dans sa foire à la débauche la plus pure et la plus céleste des musiques, celle de Jean-Sébastien Bach ! C'était méconnaître les ressources de notre cher Danois, car pour ce qui concerne l'incongruité son imagination est sans limite ! Mieux que le cantor de Leipzig, voici donc le conflit des Eglises d'Orient et d'Occident, l'une étant céleste et l'autre doloriste. Et pour couronner le tout, on fera même appel à la flagellation du Christ. Tout ce fatras ne parviendrait même pas à choquer le Pape en personne, tant il est stupide et résolument ridicule ! Pour le reste, il n'y a dans ce volume 2 de « Nymphomaniac » qu'une suite de scènes tantôt pédantes et grotesques tantôt abjectes et répugnantes. Certains prétendent même y trouver de l'humour ! Ah ! Fichtre, oui ! L'humour le plus glauque et le plus sinistre qui soit ! De quoi vomir ! Et le bon et placide Seligman, me direz-vous, que devient-il, cet abrutissant discoureur, ce donneur d'absolutions ? Que cache-t-il donc sous ses airs débonnaires ? Mais chut ! Il ne faut rien dire, non pas parce que je dévoilerais la scène finale de cet indigeste pensum « von trieresque », mais parce que ce serait accabler encore ce déplorable film d'un autre sommet d'incongruité ! 0/10
    Blog Be French
    Blog Be French

    39 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 février 2014
    La faiblesse de ce second volet réside dans le rythme général, moins consciencieux que le premier. Le découpage entre les chapitres est moins intéressant, sans véritables distinctions esthétiques. Quelques points de scénarios sont réellement attendus et ne surprennent pas.

    La véritable surprise tient dans le soin des différents plans et le second sens de cette histoire terrible. À travers Nymphomaniac Vol.1 & 2, Lars Von Trier suit l’idée d’études qu’il expérimentait sur ces derniers films : le rapport entre l’homme, sa société, les astres, la vie. Cette fois-ci, le réalisateur danois semble plus rude, plus amer, et referme ce piège pervers à la fois sur Joe… mais surtout sur le spectateur.
    Loskof
    Loskof

    388 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2014
    Volume 2 diffusé dans 2 salles sur Lyon, magnifique, pendant que Guillaume Galienne bénéficie encore d'une diffusion. J'ai bien cru que je ne pourrais pas aller voir le volume 2.
    Pas d'intro, pas de résume, le film commence direct là où s'est arrêté le volume 1. Ce volume 2 ne doit pas être vu comme un 2ème film, il faut essayer de s'imaginer avoir vu le volume 1 juste avant pour bien le comprendre, et c'est ce qui explique surement cette note inférieure à la 1ère partie, alors que le volume 2 est tout aussi bon.
    Dans le 1er chapitre, Seligman fait un parallèle entre l'église chrétienne centrée sur la souffrance et l'orthodoxe centrée sur le bonheur. je ne vois pas de meilleure comparaison avec le film, tant ce volume 2 montre Joe en train de souffrir à tous les instants.
    Ce volume 2 est beaucoup moins dense mais beaucoup plus narré par Joe, on rentre vraiment ici dans sa psychée, on découvre pourquoi elle est nymphomane. Et là on apprécie vraiment la liberté de parole de Lars Von Trier, il dit et écrit ce qu'il veut et ce qu'il pense: retirer le mot nègre du vocabulaire juste pour supprimer le racisme ça ne sert à rien (en effet!), une femme peut revendiquer une sexualité d'homme sans être jugée (bien vrai!), etc, etc.
    Si l'on fait l'effort de coupler les 2 parties on se retrouve avec un film plein, entier, qui s'attarde beaucoup mais nous captive. Beaucoup moins de sexe dans cette 2ème partie, beaucoup de SM (sans sexe), beaucoup de dérision dans les scènes de cul, comme celle avec les 2 noires. Lars Von Trier arrive à faire rire une salle entière avec une scène de double pénétration ! Génie !
    Voilà ce qu'est Nymphomaniac, un film qui fait fit des conventions, l'auteur porte son discours et le fait magnifiquement: on a ici une nymphomane, on a pitié d'elle quand il le faut, on comprend sa façon de vivre, on ne la juge jamais, elle veut se faire plaisir et après tout pourquoi on l'en priverait.
    La fin a pu en choquer plus d'un, pas moi, elle laisse sur le cul tant elle est brutale, avec l'image qui se coupe au moment du dénouement, ne laissant que le son, pour encore plus d'impact. Je m'arrête là dessus pour pas spoiler mais en gros LVT conclu son film comme chaque acte: Au début tout est beau, les gens sont gentils, et chaque acte se conclu par un très dur retour à la réalité.
    Je suis allé voir 12 years a slave le même jour, là où ce dernier était d'un conformisme chiant à mourir même si bien filmé, Nymphomaniac est une vraie oeuvre d'auteur, brillamment interprété, posant des questions et y répondant, montrant autre chose, c'est pas un chef d'oeuvre mais ça doit impérativement se voir !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 février 2014
    La première partie de ce deuxième opus du film de Lars Von Trier est beaucoup plus soutenable que ce qui pouvait être craint après visionnage du premier « volume ». Sans doute en raison des quelques scènes comiques, notamment celle avec deux hommes ithyphalliques, se querellant dans un dialecte africain incompréhensible au sujet des positions sexuelles à choisir pour satisfaire Joe, le personnage principal.
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    norman06
    norman06

    346 abonnés 1 665 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juin 2014
    Encore plus radicale et sombre que le premier volet, cette partie marque l'apogée du style épuré de Lars von Trier. On espère maintenant voir rapidement le film sans ce découpage de producteurs et distributeurs, et avec le montage souhaité par l'auteur.
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