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Jean-Marc J
36 abonnés
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2,0
Publiée le 2 février 2014
alors que j'avais été plutôt agréablement surpris par le volume 1 qui contenait une certaine poésie. J'ai trouvé que cette seconde partie n'apportait rien sauf peut être de la violence, du châtiment. Où est l'intérêt de filmer toutes ses pulsions dégradantes...a fuir si vous n'avez pas vu le 1er.
Suite coup de poing , cette fois ci plus de nuance , rythme et scenes soutenues et magistralement interptétées . Il n' en reste que la vision de LVT sur la décadence de l' homme mâle et ses pulsions lui sont personnelles et que le droit revendiqué que les femmes aient la même liberté sexuelle que les hommes n' est pas montrée sous un angle de plaisir et bonheur . Qu' importe ce film est fort , particulier et à la vision particulière du réalisateur on n' est pas obligé d' adhérer .
Lars Von Trier est-il un cinéaste d'une profondeur exceptionnelle ou ne propose-t-il que du vent - comme beaucoup l'affirment ? Difficile de se prononcer. Ce qui est certain, c'est qu'il sait filmer ses hantises, ses obsessions - sexuelles, il va de soi - et les crier à la face de la terre sans la moindre concession. Alors cinéaste du scandale et rien d'autre ? Ce serait méconnaître ce qui fait de lui un réalisateur hors pair, c'est-à-dire son amour de l'art alimenté par une solide connaissance de l'histoire de l'art et en particulier de la peinture - tourmentée, bien évidemment (Balthus, Egon Schiele, Caspar David Friedrich...). On peut certes être indifférent au parcours de Joe, cette femme que recueillait Seligman dans le premier volume et auquel elle livrait des confessions on ne peut plus intimes. Les confessions se poursuivent dans le volume 2 et la crudité des propos ne cesse de s'amplifier. Joe souffre de ne pas connaître l'orgasme : la pauvre ! Elle va donc suivre les conseils de son compagnon : varier les plaisirs et les partenaires. Elle sera bien docile et y trouvera un réel sujet d'addiction. Ah ! Jamie Bell est bien loin de Billy Elliott quand il administre des coups de cravache sur les fesses de la belle Charlotte Gainsbourg. Tout cela a un côté guignol certain. En revanche, Lars Von Trier a le génie des plans époustouflants au moment où l'on est prêt à sourire ou bien lorsque l'on est agacé par sa manière d'enfoncer le clou. Oui, l'esthétique est son point fort et l'on ne peut qu'admirer son sens des plans d'ensemble donnant à respirer au terme de gros plans souvent indigestes, son art de créer des atmosphères, son sens du décor et de la lumière justes. Mais Lars Von Trier est-il, oui ou non, un moraliste - comme le soutiennent ses admirateurs ? Sans doute, mais sa vision du monde est une des plus désespérées qui soient à l'écran et surtout elle est dictée par une érotophobie qui parfois a de quoi inquiéter.
Après avoir vu le Volume 1, il fallait bien aller au bout du sujet. Et, donc, se fader le Volume 2. Sans surprise, c'est mauvais. Moins, cependant, que le premier, ce qui n'était pas difficile, cela dit. Joe (Charlotte Gainsbourg) continue de nous raconter sa vie de nymphomane, et nous, on continue de ne pas y croire une seule seconde. C'est creux. Sans aspérité ni trouvailles quelconque. Juste vide. Von Trier dans uns triste caricature de lui-même.
On pense à l'ouvrage de Cioran "De l'inconvénient d'être né", proche de la philosophie misanthrope de Lars Von Trier. L'homme est condamné par sa naissance et Joe est l'esclave de ses désirs. (...) Pas de doute, avec Nymphomaniac, Lars Von Trier signe un des grands films de l'année et une pièce maîtresse de sa filmographie.
Très dérangeante description des folies sexuelles extrêmes d'une femme en quête de plaisir, violence à tous les instants, noirceur du film comme les œuvres de Lars, violence jusqu'au dernier instant.
Une seconde partie bien plus brutale, notamment lors de la relation de Joe avec le personnage troublant joué par Jamie Bell (qui est vraiment excellent), dans cette partie peu de place à la poésie, tout est sombre, déprimant. Quelques moments de grâces sont a noter (superbe scène de "l'arbre"), mais les comparaisons philosophiques, culturelles m'ont vraiment lassées, même si ici il y'en a beaucoup moins. Si on prend en compte l'oeuvre en générale je ne sais vraiment pas quoi en penser, si ce n'est que même si ce n'est pas le film qui va me plus le marquer dans la filmographie de Von Trier, et si certains passages sont d'un goût douteux (les pédophiles tout ça tout ça..), ce film à quand même la patte du cinéaste Danois et se place bien au dessus d’Antichrist pour son long portrait de femme dont lui fait faire vivre une vie en marge de la société. Maintenant je vais attendre un peu et revoir tout ça dans la version complète pour me faire un avis définitif..
La première partie de Nymphomaniac m'avait ravi, par son originalité et sa vivacité intellectuelle.
La deuxième partie m'a beaucoup déçu, les qualités manifestées dans la première semblant avoir disparues. Les digressions délicieuses du vieil homme sont ... la suite ici :
Artificiellement détaché de sa première partie, qui laissait espérer un éclaircissement du discours de Lars von Trier, le volume 2 de Nymphomaniac laisse encore davantage sur sa faim. Moins référentiel aux diverses formes de l'art mais pas moins torturé et cynique, ce segment se fourvoie quelque peu dans des explications psychanalytiques qui enfument l'esprit et alourdissent la "thèse" du cinéaste. Nymphomaniac est avant tout l'oeuvre d'un misanthrope, qui utilise le thème de la sexualité féminine pour marquer au feutre sa vision très noire de l'humanité. L'humour est quasi absent de cette deuxième partie qui possède cependant quelques rares moments de poésie, oasis dans une dissertation lourde et confuse. Beaucoup d'insistance sur les pratiques sadomasochistes dans ce volume 2 au cours duquel le duo Gainsbourg/Skarsgard fonctionne cependant très bien. On passera sous silence la pirouette finale aussi incongrue que décevante mais il fallait bien que von Trier justifie sa réputation de vilain petit canard. Que restera t-il, au fond, de ce diptyque ? Quelques éclairs de grand cinéma dans un vaste fourre-tout provocateur et embrouillé.
Voila donc la 2ème partie du nouveau "chef d'œuvre" de Lars Von Trier... Comme d'habitude il y a des tas de gens qui vont se pâmer devant le génie du Maître... Pas moi : quelqu'un peut-il me donner l'adresse d'un psychanalyste qui me détricote tout ça ? Cette 2ème partie est encore plus absconse que la 1ère et c'est tout dire. Il y a sans doute (sûrement même) des messages subliminaux derrière ce salmigondis de scènes au mieux ridicules, au pire carrément "trash"... Un méli-mélo de délires incompréhensibles qui veulent passer pour de la philosophie, et de pulsions sadomasochistes pitoyables. Si vous n'avez pas encore visionné la 1ère partie, n'y allez pas. Si vous l'avez déjà vue, n'allez pas voir la suite : vous ne raterez absolument rien... ou pas grand chose. Dernier point : je pense quand même que ce film aurait dû être diffusé directement en entier, et ce pour deux raisons (1) cela aurait évité à plein de gens de payer deux places de cinéma alors qu'une seule aurait pu suffire et (2) un mauvais film, c'est comme un mauvais médicament : autant le boire d'une seule traite, c'est désagréable, mais c'est plus vite fini !
Lars von Trier a déclaré avoir inventé, avec ce film, un nouveau genre cinématographique : le « digressionisme ». Le procédé se révèle des plus simples : il s’agit de raconter une histoire… par le biais de digressions. Un procédé d'inspiration littéraire, qui, au cinéma, se traduit en pléonasmes. Un exemple : lorsque Joe parle des chiffres 3 et 5, ceux-ci s’inscrivent sur l’écran (comme dans un PowerPoint)… Même s'il y a un certain humour derrière la platitude du procédé, il n’en reste pas moins raté puisqu’il apparait rapidement comme plus agaçant que ludique. Surtout, et c’est beaucoup, beaucoup plus grave, Lars von Trier utilise certaines de ses digressions pour exprimer des propos monstrueux et obscènes. La provocation, lorsqu’elle est comme ici complètement gratuite, ne provoque rien, si ce n’est de la consternation. Toujours aussi dépressif et mélancolique, Lars von Trier filme cette histoire avec une froideur terrible. La lumière qui éclaire ces deux volumes est semblable aux néons des blocs opératoires. Les couleurs sont souvent ternes, l’image transpire une désolation qui contraste violemment avec l’humour voulu de certaines séquences. « Nymphomaniac » n’est pas du tout un film érotique. Ce qui intéresse LVT n’est pas l’acte sexuel puisqu’il filme ses acteurs comme des animaux dans un abattoir. Ce qui l’intéresse, c’est de montrer un individu quitter la société, se retirer du monde. Tout n’est pas raté pour autant. A un moment au cours de ce second volet, un instants de beauté surgit, où LVT renoue avec la force « cosmique » de son cinéma : un plan sublime et chargé d’émotion, lorsque Joe, après une ascension, découvre son âme en haut d’une falaise. Presque le seul qui vaille la peine de tout le volet 2 (!)…
LVT continue à nous surprendre pendant ce deuxième film. La division en deux volets affaiblit le film mais en même temps les deux sont dans des ambiances bien différentes donc ce choix est intéressant. Plus sombre que le premier, une fin bien trouvée, bref bon film.
Après le coup de génie du premier volet, cette suite était énormément attendu et Lars Von Trier sait comment nous surprendre. La légèreté du premier volet a laissé place à une oeuvre glauque ou la sexualité (comme dans bon nombre de films du cinéaste) est lié au châtiment. Le Volume 2 est un film détestable qui donne une image absolument répugnante de l'humanité jusque dans la dernière scène particulièrement insoutenable. Lars Von Trier, comme à son habitude, sur-symbolise tout et son film devient le parcours d'une martyre du sexe. Sadomasochisme, dégoût de soi, thérapie, le film suite les étapes d'une déchéance pretendu reconstrutrice. La sexualité est cru, violente, sale, dégradante. Il y a du Bataille dans ce film, autant par les résonnances christiques que par l'image du sexe féminin devenu oeil. Misogyne (sans doute), radical et torturé, le film ne peut laisser indifférent même si l'on y retrouve quelques traits d'humour bien cyniques et la reprise de l'une des scènes d'Antichrist comme clin d'oeil humoristique du plus mauvais goût. Ce Volume 2 porte un regard haineux sur une humanité hypocrite et dégénéré mais malgré ce trop plein de dégoût, le cinéaste réalise un sublime portrait de femme porté par une Charlotte Gainsbourg magistral. L'actrice va jusqu'au bout de ses limites et livre une fois de plus une performance exceptionnelle. Grand film malade très contestable mais Lars Von Trier a le mérite, une fois de plus d'aller au bout de ses obsessions et de son propos.
LVT est un grand cinéaste, n'en déplaise à ses détracteurs. C'est aussi un type rempli de névroses et de certitudes suffisantes. Il a fait là un bon film, malgré quelques scènes ratées (dont la ridicule séquence de sexes nègres en premier plan, et la sentence non moins ridicule qui lui est assortie : aucune femme ne résiste à ça...lol mdr. LVT grand malade). Quant à la chute qui se veut surprenante, elle ne surprend personne quand on connaît le nihilisme bonhomme dudit réalisateur. Seligman est forcément juif, il se devait donc d'avoir une face noire, n'est-ce-pas Lars ? C'est digne de Dieudonné, on ne l'attend pas forcément chez Lars Von Trier. Mais que voulez vous, on se ne refait pas. Continue ainsi Lars, on continuera à aller voir tes beaux films tranquillement.
Au tout début 2014 une petite perle sortait sur les écrans : Nymphomaniac de Lars Von Trier, drame érotique coupé en 2 parties à cause de sa longueur initiale de 5h30. Nymphomaniac est un film qui a pas mal partagé la critique et fait couler beaucoup d'encre notamment à cause de l'affaire Shia LaBeouf (qui joue dans le film) qui a fait beaucoup parlée alors que le film venait de sortir. Mais il ne faut pas oublié que Nymphomaniac a souffert d'une promo assez difficile en se faisant traiter de film porno, aussi à cause des propos antisémite de son réalisateur au Festival de Cannes 2011.
Lars Von Trier ose avec Nymphomaniac faire un long métrage sur l'addiction au sexe un peu comme Steve McQueen avec Shame sauf que Von Trier nous livre une narration différente à base de flashback, d'humour et de trash contrairement à ce qu'à fait le réalisateur de 12 Years A Slave. Avec cette seconde partie le réalisateur Danois achève sont histoire dont il a rêvé pendant si longtemps toujours en compagnie de Charlotte Gainsbourg qui il faut le souligner à figuré à 3 reprises sur les écrans français rien qu'au moi de Janvier.
Il faut le dire cette "suite" assure parfaitement la continuité du bijoux cinématographique sortie le 1er Janvier dernier en développant très bien l'intrigue et permettant de mieux explorer la psychologie des personnages qui intriguaient beaucoup dans le volume 1. On assiste donc a des séquences encore plus bordéliques, de nombreuses révélations sur Seligman et bien sur la suite du récit de Joe.
Pas grand chose à redire par rapport au premier volume, la mise en scène de Lars Von Trier est toujours aussi froide et irréaliste, les interprétations des acteurs sont toutes excellentes et surtout Charlotte Gainsbourg et Stellan Skarsgard parfaitement dirigés par la mains de Lars Von Trier. L'acteur suédois vu notamment dans Millenium, Les Hommes qui n'aimaient pas les Femmes de David Fincher réalise une prestation génial dans un rôle beaucoup plus mis en valeur. Il faut dire que les personnages sont pratiquement tous très bien développé, les prestations des acteurs y sont pour quelque chose mais on sans qu'ils sont tous tourmentés, mal dans leurs peaux et tout s'explique avec le final.
Nymphomaniac souffre peut être d'une fin un peu lourde et brutal qu'on ne voit absolument pas venir et qui donne un arrière gout assez amer même si elle est très intéressante . Tout de fois il ne faut pas apporter trop de jugement sur ce film finalement assez tordu car il vaut mieux le voir directement au lieu de le diviser en deux et aussi en version non censuré à rappelé de version non censuré n'est pas synonyme de porno.
Bilan : Lars Von Trier signe avec Nymphomaniac une oeuvre assez mal foutue par une production ratée mais cela n'empêchement pas son film de s'en sortir avec des une mise en scène incroyable et des acteurs d'un talent inouï qui ensemble donnent vie à un récit captivant et troublant.