Avis sur Alice de l'autre côté du miroir

"Alice de l'autre côté du miroir" est plus une petite curiosité esthétique et divertissante qu'une franche réussite...
Là où Tim Burton nous aurait emportés et enflammés, James Bobin arrive à être plaisant et agréable à travers ses effets spéciaux qui se succèdent à un rythme d'enfer !
Mais, on reste un peu sur sa faim, sans doute à cause de l'image mythique d'une Alice petite fille malicieuse, alors qu'ici, adulte et capitaine d'un bateau, la mise en route déçoit un peu déjà...
Quant au scénario, c'est bien sûr avant tout le délire et on s'y attend, le personnage du chapelier fou interprété par Johnny Depp vaut à ce sujet le détour, mais là aussi on est assez éloigné de l'esprit du conte...
L'ensemble repose donc sur une créativité numérique à couper le souffle, il est vrai, mais on a un peu de mal à adhérer à toute cette histoire où tout semble avoir été créé pour en ajouter et en ajouter, encore et encore...
Une histoire davantage construite, moins de longueurs, et donc un fil conducteur mieux respecté auraient contribué à un intérêt encore plus marqué !
Beaucoup de personnages également avec de fait, des rôles un peu sacrifiés ou pas assez développés pour certains...
Il n'en reste pas moins que petits et grands pourront se faire un bon petit moment en famille devant le grand écran, toujours et surtout magique pour les plus jeunes !

je ne veux aucunement passer pour un rabat joie, mais j'ai préféré le premier opus pour plusieurs raisons.....
Celui ci est plus plaisant à regarder qu'autre chose....il est agréable visuellement mais son scénario en gros est celui de retour vers le futur, et je l'ai trouvé un peu inapproprié à la magie poétique et surréaliste de Alice au pays des merveilles...
C'est vrai qu'il a un alibi, tout avait été raconté dans le premier opus, il fallait donc inventer...Les personnages eux sont moins pittoresques et beaucoup sont délaissés....Alice dans certains plans semblent avoir la quarantaine (vite des crèmes beauté) et le chapelier (Johnny Depp) n'est guère mordant, ni physiquement, ni spirituellement.... (les autres personnages sont trop secondaires je trouve)
Bref la féérie a un peu disparu, même si le voyage dans le temps, bourré d'horloges en tout genre est accrocheur.....De bons effets spéciaux, une dynamique de l'action et des dialogues empêchent un quelconque ennui.....
Pour finir je dirais que c'est un film séduisant mais qui manque de magie......Il faut quand même y emmener ses enfants....

Cette suite pourra sans doute décevoir pour certains, mais pour ma part je l'ai trouvé géniale. Moins sombre mais plus aventureuse, Alice passe ici de l'autre côté du miroir et va devoir aider le Chapelier Fou à retrouver sa famille disparue. Pour cela, elle va avoir besoin du temps, ou plutôt du Maître du temps qui est donc ici une personne : nouveau personnage, bientôt adoré de tous. Incarné par Sascha Baron Cohen, son perso est épatant autant visuellement (moitié homme, moitié robot horloge, les yeux bleus qui disjonctent) que mentalement (un côté doux, l'autre fou). Il y apporte un vrai plus au film. On retrouve aussi tous les amis/ennemis d'Alice : le Chapelier fou terriblement attachant, le lapin, le lièvre, le chat et autres animaux, la Reine Blanche mais aussi la Reine de Coeur toujours aussi folle... L'histoire est très dynamique car Alice va naviguer entre plusieurs passés et présents afin d'accomplir l'impossible. On en apprend davantage sur les personnages, comme les différents entre les deux sœurs reines, la famille du Chapelier, celle d'Alice... On retient donc l'importance de la famille, mais aussi d'autres sujets comme le féminisme naissant ou encore le temps, qui peut s'avérer autant notre ennemi que notre ami selon notre utilisation et façon de voir les choses. Quelques moments émouvants sont également au rendez-vous. Les effets visuels et féeriques nous en mettent toujours plein la vue. Cette suite se déclare être une superbe aventure avec de jolies leçons à retenir.

L'accueil mitigè du public n'empêche pas de fabuleuses recettes au box office 2010 pour "Alice in Wonderland" de Tim Burton en dèpassant le milliard de dollars de recettes! il ètait donc normal qu'une suite soit mise en chantier avec cette fois James Bobin à la rèalisation! Alice alias Mia Wasikowska retourne par l'intermèdaire d'un miroir au pays des merveilles pour venir en aide à son ami le chapelier fou! Elle essaie de changer le passè, mais ses efforts n'aboutissent qu'à changer de petites choses autour d'elle sans vraiment bouleverser les èvènements! Le temps y est puissant mais aussi vulnèrable car il peut être facilement manipulè! Comme dans le premier volet, on retrouve par instants dans ce mèlange virtuose et de non-sens quelque chose de la saveur Carrollienne, de cet univers à la fois èpique, enchanteur et colorè! Même si certains prèfèreront le roman au film, "Alice Through the Looking Glass" ne laisse pas indiffèrent! James Bobin ètait bien l'homme de cette suite intèressante à un titre surtout : l'oeuvre rèussit à entraîner le spectateur dans un monde où tout s'inverse! En gros pour aller vers un endroit, il va falloir qu'Alice s'en èloigne! Si elle veut rester sur place, il va falloir que Mia Wasikowska court très vite! Ce qui nous vaut une histoire prenante avec des effets spèciaux (certes flashy) mais très spectaculaires, spoiler: notamment la sèquence finale où le temps se fige!
De plus, on constate une complicitè èvidente entre Mia Wasikowska et Johnny Depp, « l'une des rares actrices (comme l'ètait jadis Barbara Stanwyck) qui ne se regarde pas toujours dans le miroir » . Sa prèsence rayonnante sur l'ècran est d'un soutien prècieux face à la vilaine Reine rouge (Helena Bonham Carter) ou au mèchant Temps (Sacha Baron Cohen). Signalons à titre anecdotique qu'on accusa "Alice Through the Looking Glass" d'être mauvais, ce qui est totalement injuste, car cette nouvelle aventure « de l'autre côtè du miroir » selon Bobin vaut assurèment le « pays des merveilles » de Burton! Et puis, c'est l'ultime occasion d'entendre le regrettè Alan Rickman (icône incontestèe de l'èlègance so british) doublant - dans sa version originale - la chenille bleue! 3D immersive et satisfaisante, sans oublier la musique de Danny Elfman...

Le film est prenant ! Le suspense est tenace ! Le jeu des acteurs grandiose mais ca c'est pas nouveau ! L'histoire est parfaite ! Je me suis régalée ! Mieux que le 1er j'ai presque envie de dire ! Foncer le voir !

Alice de l'autre côté du miroir : Le temps, le temps… Qu’est ce que le temps ??? Quel plaisir de retourné aux pays des merveilles et des fous. De retrouvé ses personnages délirants dans leur monde et partir a l’aventure. Car oui, c’est quand même une sacré aventure contre le temps que on va vire avec Alice. Et moi, qui adore les voyage dans le temps (Retour vers le futur, Les visiteurs, X-men days of futures past…) et bien, je suis ravi que le film fasse pareil. Car, je trouve que on apprend plein de chose dans cette suite, comme cela c’est passé, comme un tel et devenu comme ça, qu’est ce qui c’est passé… Je trouve que cette suite est plus surprenante, plus riche coté personnages et rebondissements, on n’a pas l’impression de savoir ou on va comparé au premier opus. Et pourtant, on ne peut pas lui en vouloir au premier car c’est une histoire très connu, notamment grâce au dessin animé Disney alors que la suite, elle est beaucoup moins connu, et même si je ne pense pas qu’elle soit très fidèle, l’histoire suit plutôt le film que le livre. Mais sinon, pour cette histoire, c’est bien rythmé, bien imaginé, les décors sont bien sympas, c’est voyages dans le temps sont réussit car il y a une certains logique et une règle que je vous laisse découvrir, avec aussi une bonne morale a la clé, rien d’exceptionnelle mais ça a le mérite d’être la. Non vraiment, c’est cohérent, créatif, on a encore l’effet de surprise et le plaisir de redécouvrir ce monde, il y a de l’humour et de l’action, que demander de mieux, bon des fois, ça fait un peu jeux vidéo mais c'est pas trop gênant coté action. Et puis, on a toujours Danny Elfman est musiques, pas beaucoup de nouveau, des variantes mais c’est toujours aussi réussit, uniques et agréables a écoutes ses musiques : j’adore. Par contre, c’est plus Burton derrière la caméra, dommage mais son remplaçant a fait de l’excellent boulot, c’est fidèle au premier, les effets spéciaux et mise ne scène est efficaces : c’est du bon travail. Et pour finir, on retrouve avec plaisir tout les acteurs du premier et toujours aussi impeccables, même leur personnages sont un poil plus développés, c’est encore mieux, et le personnage du Temps est bien intégré et je l'ai trouver vraiment sympa. Donc voila, vous avez aimé le premier, vous allez adorer celui la : très bonne suite.

Suite du film Alice au Pays des Merveilles, réalisé par Tim Burton en 2010, Alice de l'autre côté du miroir est un spectacle jouissif et remarquable. Mis en scène par James Bobin, cette suite est plus haute en couleur et en personnage. L'aventure est plus en mouvement, les dialogues sont plus intéressants, les costumes sont épatants et regorges de couleurs magnifique, les décors sont spectaculaire et leurs détails remarquables, le fond vert rend le film plus fantaisie. Le scénario est original, il s'éloigne de celui du premier film, ce qui donne à cette suite plus de nouveautés. Recueillant tous les anciens acteurs, Alice de l'autre côté du miroir assure un divertissement complet et formidable. Seul point négatif, le maquillage du Chapelier Fou. Dans le premier film, son maquillage était simple mais efficace, dans ce film la, il est efficace mais trop voyant, à cause des couleurs claires. Mais ce détails n'en gâche pas le divertissement du film. On retrouve la bande-son original du film de 2010. Le Temps est un personnage très comique, très différent de comment il le présente dans la bande-annonce. Son château regorge de détails magnifique et lui-même aussi (ses yeux par exemple). Mais ce qui rend vraiment Alice de l'autre côté du miroir si intéressant, c'est qu'il dévoile des secrets du passé du Pays des Merveilles spoiler: : par exemple, pourquoi la Reine Rouge a t-elle une tête si grosse ? Qu'est-il arriver à la famille du Chapelier.
Et que le film donne plus d'importance au personnage du Chapelier Fou. On retrouve Alice, le Chapelier Fou, la Reine Rouge, la Reine Blanche, Tweedldee et Tweedledum, Chess le Chat, Wilkins, Absolem la Chenille, Mac Twisp, le lapin blanc, Bayard, Le lièvre de mars et Mallymkun, le Loir dans cette suite impressionnante et transcendante. Époustouflant. Une grande réussite ! Un film sublime et sensationnel. 5/5 *****

Alice de l’autre côté du miroir nous offre du grand divertissement : dynamique, inventif et toujours aussi loufoque.

Le film joue sur « le temps » (oui, après 11 22 63) qui devient même un personnage interprété par Sacha Baron Cohen et l’on retrouve le passé du monde créé par Lewis Carroll, tout cela est bien mis en place par James Bobin. Novateur dans ses designs et décors, le film prend le parti de continuer l’émancipation d’Alice (de jeune fille à aventurière et d’aventurière à femme) tout en apportant une certaine réflexion sur la famille.

Des personnages innovants, touchants et plus nuancés que dans le premier, la musique reste la même et heureusement, car le thème est magique.

Mia Wasikowska, actrice qui ne cesse de grandir (Stoker, Only Lovers Left Alive, Des hommes sans loi) est splendide et Johnny Depp égal à lui-même.

Amusant et distrayant, Alice de l’autre côté du miroir a le mérite d’offrir un autre type de divertissement.

Bon film mais l'univers mystérieux d'Alice n'est pas vraiment respecté, malgrés la beauté graphique du film et le fait qu'on ne s'ennuie pas.

Malgré le film qui n'est pas réaliser par Tim Burton, j'ai tout de même apprécier ce film mais je comprend pourquoi le succès n'est pas au rendez-vous. Je n'ai pas retrouvé le coté sombre de Tim Burton qu'il y avait dans le premier film. On retrouve un film beaucoup plus enfantin que le précédent film et moins de présence du chapelier fou qui à tout de même laisser quelques scènes ou on le retrouve toujours aussi loufoque et déjanté qui est très bien interpréter par Johnny Depp. La présence du maître du temps interpréter par Sacha Baron Cohen est un atout pour le film car il sagit d'un personnage très appréciable et amusant, ce qui donne une raison de voir le film. Pendant ce film, Alice fait un voyage dans le temps ou elle se retrouve a plusieurs époque différente, ceux qui nous permet de mieux de connaitre l'histoire du chapelier fou ainsi que le développement des autres personnages du pays des merveilles.
Un film plutôt bon qui reste à voir.

Voilà donc enfin la suite de la version plutôt sympathique d' "Alice au Pays des Merveilles" de Mister Tim Burton. Mais Burton n'est plus aux commandes, relégué alors comme simple producteur, et Disney a choisi James Bobin pour reprendre les commandes...rien que ça annonçait déjà une certaine inquiétude vis-à-vis du métrage. On retrouve donc Alice qui revient au Pays des Merveilles mais qui apprend de la bouche de ses amis que Le Chapelier Fou est mourant et retranché chez lui : il aurait retrouvé la trace de ses parents supposés morts mais comme personne ne le croit, il dépérit de désespoir. Alice décide donc de sauver son ami en tentant de vérifier si ses dires sont bien exacts....Et bien que dire...que dire à part que tout cela est bien moyen. En effet, si Bobin parvient à relever le défi de faire revivre l’univers de Tim Burton, on doit bien avouer qu'il nous apparaît un peu fade à l'écran (et oui : même si "Alice au Pays des Merveilles" n'était pas l'un des meilleurs Burton, il n'en était pas moins un Burton avec la patte de ce dernier visible à l'écran !). Pire : alors qu'il avait un sujet en or avec le voyage dans le temps, la représentation de ce dernier est vraiment décevante. En effet, on peut voir Alice s’envoler et survole des océans symbolisant le passé...vision ultra convenue et qui ne fait pas très « merveilleux » pour le Pays des Merveilles ! Cela devient même carrément paradoxal quand on se remémore l'introduction du film où Alice, dans le monde « réel », parvient à sauver son bateau en défiant toutes les lois existantes de l'univers (« Rien n’est impossible »...mouais faut quand même pas trop pousser). Ensuite, pour une raison encore inconnue (en tout cas à mes yeux !), la pauvre Alice se retrouve désespéramment seule dans ce film : même si elle retrouve tous ces amis du Pays des Merveilles, ces derniers sont très peu présents à l'écran (en gros : une fois au début puis une fois à la fin !!). Il faut attendre le tout dernier acte du métrage pour enfin voir en action Johnny Depp...quand à Anna Hathaway qui était si formidable dans le premier opus, sa prestation ici relève carrément de la figuration (une honte je vous jure !). Cela est assez déstabilisant pour nous spectateurs qui connaissons la complicité qu'il y avait entre eux tous : on est alors envahit par une certaine impression de manque, comme si un vide était présent et qu'il ne pouvait se remplir. Enfin, dernier point noir, la main mise de Disney : si la présence de Tim Burton en tant que réal avait réussi à calmer l'ardeur productif de la boîte à Mickey pour le premier volet, ici c'est une autre paire de manches et il est clair que Disney reprend les rennes et s'en donne à cœur joie pour imposer une vision différente. Si Burton avait pris le parti d'illustrer un rite initiatique du passage de l'adolescence à l'âge adulte, Bobin décide de continuer dans la même veine en démontrant les difficultés et contrainte de l'âge adulte : c'est donc plutôt avec astuce qu'il l'illustre par l'opposition de la devise de l'héroïne « Rien n’est impossible » et le fait qu'elle doit se plier aux lois du Temps qui lui interdit d’altérer le passé (et, par conséquent, le présent et le futur)...mais cela n'était pas assez bien pour Disney qui préfère alors que le film se concentre finalement sur un thème plus enfantin et moins intéressant : « La famille c'est ce qu'il y a de plus important »...et vive la morale à 2 balles sauce Disney, pour de la réflexion plus profonde, on repassera !! Mais alors, tout est à jeter ? Et bien non, et voilà le côté paradoxal du film : malgré la pression de Mickey, Bobin parvient à proposer quelque chose d'assez intéressant tout autour du thème du temps : 01) déjà, tout ce qui concerne la forteresse du Temps où se trouve la Chronosphère est tout bonnement magnifique (c'est LA claque visuelle du film !) qu'il s'agisse de l'extérieur sous forme d'horloge géante que de l'intérieur avec ses recoins gothiques et ses « habitants » étonnants. 02) Le personnage du Temps lui-même : interprété à la perfection par un Sacha Baron-Cohen magistral, il est celui par qui toutes les sous-intrigues sont reliées les unes aux autres (la disparition de la famille du Chapelier Fou, le voyage d’Alice dans le passé, le conflit entre les deux sœurs reines). Personnage complexe, mêlant à la fois comique et émotion, il représente exactement ce que le temps pour tout être humain : à la fois notre allié et notre ennemi. A lui tout seul, il parvient à sauver le film du naufrage. 03) certaines révélations qu'Alice obtient lors de son voyage dans le passé abordent de façons étonnamment adulte ( spoiler: la soi-disante folie du Chapelier Fou et de la Reine Rouge provient en fait d'un profond trauma de leur enfance où ils ont été trahis par la personne qui leur était le plus proche
) déboucheront sur une sorte de pardon qui renoue avec le thème du conte sur le passage à l’âge adulte initié par Burton et sur une morale finalement plus intelligente que celle que veut mettre en avant Disney (« On ne peut pas changer le passé, mais on peut en tirer des leçons ») Alors voilà qui laisse perplexe...moi j'ai éprouvé un sentiment de manque, j'étais encore sur ma faim une fois la séance terminée....c'est dommage car sans ces contraintes idiotes, "Alice : de l’autre Côté du Miroir" aurait pu être aussi sympathique que le premier ; mais là, malgré quelques bonnes idées, on se retrouve donc devant un film moyen qui pourra peut-être plaire aux plus jeunes mais qui demeure malheureusement trop lisse pour parvenir à interpeller les autres.

Réalisé cette fois-ci par James Bobin (qui est en projet pour MIB 23), Alice de l'autre côté du miroir est la suite directe du premier épisode dans lequel Tim Burton laisse sa place... Le Alice de Burton était coloré, harmonieux, pourvu d'une folie contagieuse, il avait séduit de nombreux cinéphiles. Alice Through the Looking Glass (en v.o) ne possède pas la même étrangeté que l'opus précédent ! Son scénario est trop décousu et parfois chaotique. Dans ce récit, spoiler: l'héroïne s'empare de la chrono-sphère du Temps et voyage à travers les époques du Pays des Merveilles. Ses sauts dans le temps permettent de découvrir des personnages plus jeunes, un aspect intéressant de la production.
Par contre, on peut préciser que les décors et les costumes, ainsi que l'ensemble de la direction artistique, sont impeccables. De bons effets spéciaux, spoiler: l'intérieur du château du Temps (avec ses acolytes)
vaut le détour, tout comme le personnage du Maître du Temps, qui est l'une des plus belles surprises de l'oeuvre. Sacha Baron Cohen livre une bluffante performance sous les traits de cet être charismatique aux multiples facettes ! L'humour décalé de celui-ci apporte aussi beaucoup à la production. Et puis, tous ces jeux de mots sur « le temps » est amusant ! Cependant, on s'attache moins aux personnages comparé au précédent volet... Johnny Depp en Chapelier reste blasé, spoiler: quasiment une figuration aux yeux de tous.
Mia Wasikowska, la Alice de ce monde des Merveilles est correcte dans son rôle comme l'a était avant. Helena Bonham Carter et Anne Hathaway alias les Reines font le boulot convenablement. Pour conclure, Alice de l'autre côté du miroir manque de merveilles. Une absence de magie de Tim Burton ! Certes, les couleur sont nombreuses mais le réalisateur ne parvient pas à séduire dans ce deuxième Alice ... Il ne connaîtra pas le succès du premier, on en doute.

Je n'avais pas raffolé du Tim Burton, mais après tout : découvrir une suite du classique de Lewis Carroll, nettement moins prisée sur grand écran que son prestigieux prédécesseur : pourquoi pas ! D'ailleurs, toute la partie touchant au spoiler: retour d'Alice après son voyage en Chine
m'a assez plu, et même s'il reprend pas mal d'éléments assez classiques de la littérature fantastique et de la science-fiction, le scénario offre quelques bonnes pistes, tandis que les fonds verts ont beau être omniprésents et lisser absolument tout visuellement, cela ne m'a pas plus gêné que ça (enfin, un peu quand même). Je crois que c'est d'ailleurs un peu le problème de ce film : il n'a quasiment rien provoqué chez moi. Il ne m'a pas (vraiment) ennuyé mais est loin de m'avoir captivé pour autant, je ne le trouve pas mauvais mais je ne le trouve pas bon non plus (quasiment aucune scène marquante, une écriture constamment anonyme), un casting pléthorique régulièrement sous-exploité et en petite forme (Mia Wasikowska est de loin la plus impliquée, ah, allez, Sacha Baron Cohen n'est pas mal non plus), un sens du récit parfois cahoteux et un humour loin d'être très sophistiqué... Ce n'est pas nul, mais on a régulièrement l'impression que toute la magie que cherche à dégager le film reste totalement étouffée par une numérisation à outrance et une incapacité à écrire une intrigue digne de maître Carroll. Après, ne soyons pas trop sévères non plus : j'ai vu bien pire cette année, et au moins cela nous change un peu des super-héros dont on nous abreuve régulièrement, mais je crains ne pas retenir grand-chose de ces 110 minutes passées au cinéma... Passable.

Ah, comme c'est bien pratique de connaître un pays merveilleux où tout n'est qu'un miroir déformant de son inconscient. À chacune de ses grosses contrariétés dans le monde réel, Alice y retourne, règle tous les problèmes qui y règnent et en revient plus forte que jamais.

En 2010, Tim Burton avait délivré le minimun syndical en adaptant le célèbre roman de Lewis Caroll. Visuellement contestable, trop sage, bien loin de la folie du fameux du Pays des Merveilles, le film ressemblait à un piètre recyclage des précédentes oeuvres du maître. Seule l'idée de livrer une relecture de cette célèbre histoire par l'intermédiaire d'une Alice plus mature à la recherche des souvenirs de son premier voyage dans ce monde étrange maintenait la barque à flots. Il y avait bien quelques autres bonnes choses ici et là (l'affrontement des deux reines notamment) mais le tout était dilué dans un film d'un classicisme effrayant et dévoré par la nécessité de mettre Depp en avant.

Six ans plus tard et après un énorme carton mondial, Tim Burton reste producteur mais c'est James Bobin qui se retrouve aux commandes de cette inévitable suite.
Oubliez tout d'abord le livre, hormis le titre, "Alice de l'Autre Côté du Miroir" n'a pas grand chose en commun avec le matériau d'origine (en plus, le format épisodique de celui-ci est difficilement adaptable). Ensuite, on était en droit de se demander si oui ou non on avait vraiment envie de retourner faire une virée au Pays des Merveilles tant la première ballade nous avait déçu. Comme si quelque part lui aussi le savait, Bobin ne va pas ménager ses efforts pour nous répondre à l'affirmative et va même aller jusqu'à surpasser son illustre prédécesseur en se montrant bien plus convaincant visuellement. Ouais, rien que ça.

Forcément, Bobin est obligé de composer avec l'univers décevant du précédent mais il va parvenir à réhausser tout ça en proposant de nouvelles ramifications assez démentes (le palais du Temps et son bestiaire, la prison végétale,...), des voyages temporels nous offrant un autre regard sur un Pays des Merveilles plus lumineux ou sur les origines amusantes de certains personnages (ah, cette histoire de tartelettes !) et surtout il va insuffler un rythme tonitruant à l'ensemble (peut-être même parfois un peu trop) pour rendre cette aventure véritablement épique. "Alice..." nous immerge ainsi bien plus facilement dans son monde que son grand frère et nous en met plein la vue jusqu'à un final très réussi où l'on retrouve nos yeux d'enfant.

Il est juste dommage que, sur le fond, tout ça reste très léger. Le Chapelier Depp est une fois de plus trop omniprésent avec une intrigue familiale hélas bien simpliste qui sert juste de prétexte à la balade temporelle d'Alice. Il en est de même pour les raisons qui poussent notre héroïne à traverser le miroir de la réalité (du même acabit que le mariage imposé du précédent). Il y a bien une séquence très intéressante (le rapide retour dans notre monde) qui aurait pu imprimer une certaine noirceur plus profonde au film mais elle n'est au final qu'une péripétie de plus dans la quête d'Alice. Comme pour le premier, c'est la confrontation des deux reines qui se révèle être l'élément narratif le plus intéressant car enrichi d'être background plutôt bien pensé (Helena Bonham Carter et Anne Hathaway sont toujours excellentes). Et, au milieu de ces deux antagonistes, Sacha Baron Cohen amuse la galerie en en faisant bien sûr des caisses.

"Alice de l'Autre Côté du Miroir" ne restera peut-être pas comme un must du genre mais, ne boudons pas notre plaisir, Bobin fait bien mieux que Burton en nous offrant un divertissement Disney qui ravira les plus petits tout en parvenant à embarquer les plus grands. Déjà pas si mal.

Ayant profité de la rediffusion du premier opus hier soir sur M6, j'ai pu me remettre bien dans le bain avant d'enchaîner directement avec "De l'autre côté du miroir". Le premier Alice s'était révélé être une très bonne surprise en 2010, Tim Burton avait bien réussi à donner une seconde vie au classique Disney de 1951 en conservant la magie tout y ajoutant sa signature par une esthétique fantastique/gothique comme dans la plupart de ses films. Du coup j'étais assez impatient de voir la suite des aventures d'Alice, de voir plus loin que l'histoire que nous connaissons déjà tous, qui plus est je n'ai pas eu l'occasion de lire l'oeuvre de Lewis Caroll, ce qui renforçait grandement ma curiosité.Les bandes annonces m'avaient plutôt bien convaincu quand à la qualité de ce second opus et après visionnage cet après midi....boum ! Coup de massue ! Mais genre pas qu'un peu, j'ai vraiment pris une immense gifle, il est encore meilleur que le premier et pas qu'un peu; je m'attendais à du très bon et j'ai eu un résultat au delà de toutes mes attentes: il est génial !
Le scénario est vraiment bien: Alice quelques années après retourne au pays des merveilles pour une nouvelle aventure au cours de laquelle elle devra venir en aide à son plus cher ami le chapelier fou tout en se méfiant de l'ennemi le plus impitoyable qui soit: le temps...en prenant en compte la machiavélique Reine rouge bien décidée à se venger. Voilà pour le pitch global.
Et qu'il est bon de repasser de l'autre côté du miroir, de revenir dans cet univers enchanteur pour en découvrir encore plus. Toujours avec la pâte graphique de Burton sur l'esthétique fantastique/gothique (quand bien même celui ci a laisser sa place à James Bobin mais dont l'absence ne se ressent nullement) et le parfum magique de Disney, on a droit à une très bonne histoire bien écrite et bien structurée narrativement, sans longueurs inutiles, pas le temps (c'est le cas de le dire^^) de s'ennuyer, qui permet d'exploiter beaucoup plus le pays de merveilles et son histoire. Qui plus est ce qui m'a vraiment agréablement surpris c'est la continuité de celle ci qui reprend sur la même ligne narrative qu'à la fin du premier. Le premier Alice avait un bon scénario aussi mais restait très linéaire et selon moi ne prenait pas assez de risque en restant au plus près de la version du dessin animé (j'aurais voulu qu'il se démarque un peu plus des bases comme Maléfique a pris quelques libertés par rapport à la Belle au bois dormant). Là on quitte les guerres entre le bien et le mal un peu cliché de la boîte à Mickey au profil d'un récit captivant, complexe, original et à l'inventivité délirante sur le thème du temps, des voyages dans le temps et toutes les thématiques qui s'y apparentent dans un décor des plus abracadabrants, spoiler: comme le château du temps construit sur le modèle d'une horloge géante ou encore le flux temporel qui devient littéralement un océan déchaîné, l'échiquier géant avec ses pièces vivantes...
Les personnages sont extra, surtout Alice que j'ai complètement redécouvert. On avait une Alice hésitante, refusant la naïveté dans le 1 alors que là on a un véritable matelot intrépide tentant l'impossible, spoiler: il y a rien qu'a voir la scène d'ouverture ou elle et son équipage essuient une violente tempête au large (pas sans nous rappeler Pirates des Caraïbes^^)
. Ce que j'ai le plus aimé c'est qu'on a la une femme forte, un véritable exemple pour la gente féminine qui avec son esprit fantaisiste casse complètement le coup à tous les préjugés sexiste de la deuxième moitié du 19 ème siècle (époque d'explosion des cas d'hystérie, ou les femmes sont sous estimées). Les personnages du pays des merveilles aussi, on retrouve leur compagnie avec un immense plaisir ! A commencer par notre cher Chapelier fou dont on approfondi le background par spoiler: la recherche de sa famille
, beaucoup plus profond et touchant. Ensuite tous les plus secondaires aussi : le chat invisible, les frères Tweedle, la souris mousquetaire, le lapin et la Reine blanche, sans oublier la Reine rouge qui a droit à son come back (faut pas l'enterrer trop vite !). Mais la palme d'or du meilleur personnage revient bien sur au Temps; à lui seul il constitue une raison de voir le film ! Ce personnage est génial, l'idée de départ même de personnifier le temps et d'en faire un antagoniste est un concept très bien imaginé. Un méchant charismatique, bien plus à craindre que la reine rouge car omniprésent dans l'univers, lui aussi complètement déboussolé, il s'accorde très bien avec le reste des personnages. Je vous laisse imaginer l'humour, grâce au personnage du Temps il parvient sans problème à se renouveler avec des légions de jeux de mots et de quiproquos verbaux liés au temps surtout pendant la séquence spoiler: du "thé pour l'éternité" dans le passé avec le "trio de loufoques"
. Et pour le coup on a deux méchants pour le prix d'un mais contrairement à ce qu'on pouvait craindre à ce niveau là c'est pas de la redite et la reine rouge ne fait pas d'ombre. Les acteurs sont au top du top dans leur jeu, Mia Wasikowska, Jonnhy Depp, Helena Bonham Carter, Anne Hathaway et Sacha Baron Cohen (le temps) ont tous fourni un travail remarquable ! Bien sur comme le sujet tourne essentiellement autour du temps on a le droit à une bonne morale sur l'écoulement de ce dernier, des propos moralisateurs "Disneyiens" qui n'en reste pas moins très profonds et sensés.
Résultats des courses, je ne misais pas tant sur Alice de l'autre côté du miroir, je m'attendais à une suite très bonne simplement mais "hônnetement" à la hauteur du premier et j'ai eu un chef d'oeuvre ! Un vrai bijoux d'aventure et d'inventivité ! Je vous conseille vivement d'y aller même simplement pour le personnage du Temps au moins. Moi perso, dès que j'ai le temps (lol) j'y retourne. 5/5