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Publiée le 31 août 2014 ( par Michel Crotti )
Retrouvailles dans le sud autour de Marseille pour Ariane Ascaride - toujours extra - et ses amis. On dit amis maintenant car avec JP Darroussin, G Meylan, bien sur R Guédiguian, mais aussi de nouveaux et quelle actrice A Demoustier (Elle promet beaucoup). Souvenez vous "les neiges du Kilimandjaro" en 2011. Beau film avec des photos magnifiques de l'estaque. Simple, mais fort et plein de Bonheur. Bon scénario, très bien porté par cette bande fétiche et attachante. **
Retrouvailles dans le sud autour de Marseille pour Ariane Ascaride - toujours extra - et ses amis. On dit amis maintenant car avec JP Darroussin, G Meylan, bien sur R Guédiguian, mais aussi de nouveaux et quelle actrice A Demoustier (Elle promet beaucoup). Souvenez vous "les neiges du Kilimandjaro" en 2011. Beau film avec des photos magnifiques de l'estaque. Simple, mais fort et plein de Bonheur. Bon scénario, très bien porté par cette bande fétiche et attachante. **
Un réalisateur de cinéma a-t-il jamais composé une Saint-Valentin romantique plus élégante à sa femme que Robert Guideguian ne le fait ici. Et jamais une femme n'a été plus méritante que la captivante Ariane Ascaride. Elle travaille ici avec deux acteurs de premier plan de longue date, Gérard Meylan et Jean-Pierre Darroussin et ils sont comme toujours exceptionnels. Mais c'est le film d'Ascaride et elle le saisit avec les deux mains et les yeux écarquillés comme un enfant saisirait une bulle de savon colorée. À maintes reprises Robert Guédiguian filme ce beau visage et son sourire qui pourraient éclairer une petite ville. Heureusement libre du commentaire politique qui a tendance à imprégner son œuvre. Ce film est un petit plaisir a déguster...
Yannickcinéphile
Nouvelle incursion dans le cinéma de Guédiguian avec Au fil d’Ariane, petit film léger et estival qui ne retiendra pas l’attention mais qui n’est pas non plus insupportable.
Parmi les bons points, comme d’hab une excellente Ariane Ascaride. C’est l’une des rares actrices de Guédiguian à jouer de manière juste et naturelle. Un peu Meylan aussi, mais Ascaride est très loin devant. Elle est la fraicheur de ce métrage plutôt vieillot, et malgré ses presque 60 ans est d’une réelle beauté. Mêlant la vivacité du sud et une certaine fragilité, elle est touchante. Autour d’elle des personnages truculents comme d’habitude chez Guédiguian, interprétés par ses acteurs fétiches. Parfois c’est pas mal (le duo Jolivet-Naymark par exemple), parfois c’est lourd (Darroussin est rarement supportable chez Guédiguian et Djaoro surjoue à mort). Bon, le réalisateur ne change pas d’un iota sa proposition habituelle avec quelques surprises qui sont peu convaincantes (j’ai pas compris l’intérêt de Boudet dans ce film).
Le scénario est planplan. Le final décevra bien sûr par sa facilité, mais le manque de vrais enjeux lassera aussi. Le film tourne assez vite à vide, Guédiguian utilisant son métrage pour distribuer au compte-goutte ses réflexions faciles sur le monde d’aujourd’hui. Prostitution, capitalisme, immigration… tout y passe à coup de séquences caricaturales et vite oubliés à la scène suivante. On retiendra quand même quelques répliques sympas et un rythme plus allègre que dans d’autres films du réalisateur. Il le doit à sa durée plus courte que de coutume et à des passages amusants quoique pas transcendants non plus. Pour ma part la première partie m’a paru nettement au-dessus de la seconde en grande partie car après Guédiguian se perd et ne sait plus trop quoi faire jusqu’à la fameuse dernière partie affligeante (malgré la jolie Anaïs).
Visuellement on est plutôt bien dans l’ambiance marseillaise et c’est bien filmé. Guédiguian se force même pour rendre à l’écran la beauté nue de Lola Naymark qui est vraiment très jolie. Il y a de vrais moments visuels (la tempête) et c’est déjà un bon point. Les décors restent honorables, la photographie colorée et je conclurai sur l’excellente bande son empruntée aux classique de Jean Ferrat. Bien employée, elle sauve plus d’une séquence d’un ennui poli.
Guédiguian n’est pas au top de sa forme, c’est certain, et son film reste un moment à résumer en trois mot : planplan, ensoleillé et quelconque. L’auteur filme la vie, certes, mais même sous le soleil de Marseille la vie c’est souvent ennuyeux, et les quelques petits grains de folie (la tortue) où la beauté triomphante des actrices ne sauvent pas tout. 2.5 car ça se laisse voir, mais on en ressort sans grand entrain.
Parmi les bons points, comme d’hab une excellente Ariane Ascaride. C’est l’une des rares actrices de Guédiguian à jouer de manière juste et naturelle. Un peu Meylan aussi, mais Ascaride est très loin devant. Elle est la fraicheur de ce métrage plutôt vieillot, et malgré ses presque 60 ans est d’une réelle beauté. Mêlant la vivacité du sud et une certaine fragilité, elle est touchante. Autour d’elle des personnages truculents comme d’habitude chez Guédiguian, interprétés par ses acteurs fétiches. Parfois c’est pas mal (le duo Jolivet-Naymark par exemple), parfois c’est lourd (Darroussin est rarement supportable chez Guédiguian et Djaoro surjoue à mort). Bon, le réalisateur ne change pas d’un iota sa proposition habituelle avec quelques surprises qui sont peu convaincantes (j’ai pas compris l’intérêt de Boudet dans ce film).
Le scénario est planplan. Le final décevra bien sûr par sa facilité, mais le manque de vrais enjeux lassera aussi. Le film tourne assez vite à vide, Guédiguian utilisant son métrage pour distribuer au compte-goutte ses réflexions faciles sur le monde d’aujourd’hui. Prostitution, capitalisme, immigration… tout y passe à coup de séquences caricaturales et vite oubliés à la scène suivante. On retiendra quand même quelques répliques sympas et un rythme plus allègre que dans d’autres films du réalisateur. Il le doit à sa durée plus courte que de coutume et à des passages amusants quoique pas transcendants non plus. Pour ma part la première partie m’a paru nettement au-dessus de la seconde en grande partie car après Guédiguian se perd et ne sait plus trop quoi faire jusqu’à la fameuse dernière partie affligeante (malgré la jolie Anaïs).
Visuellement on est plutôt bien dans l’ambiance marseillaise et c’est bien filmé. Guédiguian se force même pour rendre à l’écran la beauté nue de Lola Naymark qui est vraiment très jolie. Il y a de vrais moments visuels (la tempête) et c’est déjà un bon point. Les décors restent honorables, la photographie colorée et je conclurai sur l’excellente bande son empruntée aux classique de Jean Ferrat. Bien employée, elle sauve plus d’une séquence d’un ennui poli.
Guédiguian n’est pas au top de sa forme, c’est certain, et son film reste un moment à résumer en trois mot : planplan, ensoleillé et quelconque. L’auteur filme la vie, certes, mais même sous le soleil de Marseille la vie c’est souvent ennuyeux, et les quelques petits grains de folie (la tortue) où la beauté triomphante des actrices ne sauvent pas tout. 2.5 car ça se laisse voir, mais on en ressort sans grand entrain.
Il y a des jolis moments mais le scénario reste un peu juste. Ariane Ascaride assure une belle prestation d'ensemble et même excellente quand elle pousse la chansonnette.
Mouais, pas mal oniriqque tout de même. À la Guidiguian. On se laisse mener, Marseille, l'esta que, l'accent... Sans doute pas mal de second sens, d'image, d'insinuations, d'évocation. Mais mis à part quelques scène sympa le film est un peu poussif. Bref sympa mais léger.
il n'y a pas de doute là-dessus, "Au fil d'Ariane", est bien une fantaisie de Robert Guèdiguian!
spoiler:
Le jour de son anniversaire, Ariane se retrouve seule sans aucun ami à ses côtès! Elle dècide de prendre sa voiture pour aller dans la grande ville et vivre des aventures! Qui dit cinèma à Marseille dit Robert Guèdiguian...ou l'inverse!
Avec en tête de distribution, Ariane Ascaride, qui est sa compagne dans la vie! Voilà donc les ingrèdients de ce « rêve » avec pour fil conducteur une Ascaride qui va de hasards en rencontres! spoiler: Elle se retrouve serveuse dans un restaurant de bord de mer avec une communautè hètèroclite! il y a aussi des hommes, des femmes, Jean Ferrat, la Truite de Schubert, la Vènus de Milo (Lola Naymark dans son plus simple appareil), un hold-up insolite, une tempête en pleine mer, une mise à mort et même une tortue qui parle!
C'est du surrèalisme à la marseillaise, Guèdiguian parlant clairement de fantaisie! On peut trouver ça totalement hermètique ou bien entrer dans cet univers là! C'est au choix! C'est un film un poil narcissique qui fait parfois du bien où l'on retrouve la communautè d'acteurs de Guèdiguian! il y a aussi derrière, du rèalisme dans le surrèalisme, en tout cas du sens...
Avec en tête de distribution, Ariane Ascaride, qui est sa compagne dans la vie! Voilà donc les ingrèdients de ce « rêve » avec pour fil conducteur une Ascaride qui va de hasards en rencontres! spoiler: Elle se retrouve serveuse dans un restaurant de bord de mer avec une communautè hètèroclite! il y a aussi des hommes, des femmes, Jean Ferrat, la Truite de Schubert, la Vènus de Milo (Lola Naymark dans son plus simple appareil), un hold-up insolite, une tempête en pleine mer, une mise à mort et même une tortue qui parle!
C'est du surrèalisme à la marseillaise, Guèdiguian parlant clairement de fantaisie! On peut trouver ça totalement hermètique ou bien entrer dans cet univers là! C'est au choix! C'est un film un poil narcissique qui fait parfois du bien où l'on retrouve la communautè d'acteurs de Guèdiguian! il y a aussi derrière, du rèalisme dans le surrèalisme, en tout cas du sens...
Guédiguian annonce de suite sa démarche : une fantaisie. A partir de là, il ouvre tous les champs du possible, il laisse aller son imagination et peu importe la cohérence et surtout la réalité. Lui qui justement est un auteur de la réalité sèche, coup-de-poing, brut de décoffrage, revendicatrice, sociale. Mais Guédiguian reste Guédiguian car il n’a pas pu s’empêcher de distiller quelques lignes de dialogues à caractère social… seulement ses lignes sonnent creux. Elles n’ont pas leur place dans cette fantaisie, je les ai trouvées artificielles, inopportunes, insignifiantes. Sans compter cette phrase qui pèse son pesant de fadaises : « L’amour est ce qu’on a pas et que l’on donne à quelqu’un qui n’en veut pas ». Moi, je n’ai pas de ballon de foot mais je le donne à ma compagne qui déteste le foot ! A méditer. A moins de prendre toutes les paroles au vingtième degrés puisque c’est une fantaisie. Je l'espère et veux bien le croire, mais selon moi cette fantaisie dont je me doutais bien de l’issue, n’en demeure pas moins une déception. A cela s’ajoute le jeu des acteurs limite acceptable à deux exception près. Guédiguian aurait-il poussé la fantaisie jusqu’à oublier sa direction ? Guédiguian m’avait habitué à mieux.
Un film très paresseux de Guédiguian, où la petite troupe de comédiens habituelle s'en donne à cœur joie ; quasiment sans intrigue, ce long-métrage est un prétexte pour des échanges sympathiques entre des personnages épris de fraternité et une nouvelle déclaration d'amour par le réalisateur à son épouse et actrice-fétiche.
Cela se laisse voir et oublier aussi vite...
Cela se laisse voir et oublier aussi vite...
Roub E.
Quelle horreur, Robert Guediguian dit vouloir mettre en scène une fantaisie, la prochaine fois qu il souhaite s amuser il serait de bon ton qu il n impose pas cela aux autres. Tout est absolument catastrophique dans ce film. Ce qui m a le plus choqué c est de voir à quel point les acteurs confrontés au néant de la chose pouvaient jouer faux, rajouter à cela la carte postale de Marseille et vous aurez très vite l impression de regarder un épisode de plus belle la vie entrecoupé de chansons de Jean Ferrat. Le film ne raconte rien, c est une succession de scènes informes et naïves qui m ont fait ressentir un ennui profond mais tellement consternant qu il n a pas eu le bon goût de m assoupir. Un peu comme si on m avait servie un mélange pastis vin rouge!
Je viens de me rendre compte que c’est le premier film de Robert Guédiguian que je regarde, eh bien, après celui-ci, je ne suis pas pressé de voir les autres œuvres de ce réalisateur. Ce film, qui pourtant n’est pas très long, a été pour moins d’un ennui insondable. Histoire insipide, péripéties parfois à la limite du grotesque, personnages bouffons, dialogues sombrant parfois dans l’inepte et jeu d’acteur affecté et artificiel. Voilà en quelques mots les principales caractéristiques de ce long-métrage. Résultat au bout d’une demi-heure je regardais déjà ma montre et je n’ai pas cessé à partir de là à mesure que mon ennui et mon irritation croissaient. Je passe sur le twist final qui, pour inattendu qu’il soit, ne fait qu’enfoncer le film dans le bouffonesque. Une comédie pleine de bons sentiments et de sentences gauchisantes dont l’insipidité de l’intrigue n’a d’égal que le ridicule des personnages et dont la somme nous vaut un spectacle d’un ennui insondable. Franchement si c’est cela le cinéma de Guédiguian, on peut dire qu’il effroyablement sur-côté… Je préfère de mon côté penser à un accident de parcourt isolé. Quoi qu’il en soit ce film est parfaitement dispensable.
J'ai pas mal aimé cette histoire que j'ai trouvé bien ficelée. Pour avoir rencontrer Robert Guédiguian et avoir entendu ses intentions en réalisant ce film, je le trouve réussi. Même si la fin peut paraître un peu frustrante.
Un humour que l'on peut qualifier de sudiste, une ville de Marseille dont les littoraux ont joliment été mis en valeur dans un cadre assez simple, des acteurs dont l'accent chantant est indéniable. Un mélange frais et agréable qui ne fait malgré tout pas sortir le réalisateur de ses sentiers battus.
Un humour que l'on peut qualifier de sudiste, une ville de Marseille dont les littoraux ont joliment été mis en valeur dans un cadre assez simple, des acteurs dont l'accent chantant est indéniable. Un mélange frais et agréable qui ne fait malgré tout pas sortir le réalisateur de ses sentiers battus.
Robert Guédiguian se plait à filmer sa femme, mais là c'est totalement inintéressant car ce qui devait être un film sur une ballade poétique, un road-movie français, tourne à l'obsession des gros plans fixes sur Ariane Ascaride ébahie.
J'aime Guédiguian bien sûr pour sa façon de nous raconter Marseille, mais avant tout pour sa vision de la société, des Hommes, et son don pour faire émerger de l'espoir là où il semble ne plus y en avoir.
Ici on est loin du dramatique et violent "la ville et tranquille" ou encore de l'histoire d'amour prolo-poétique "Marius et Jeannette", le film ne tourne pas autour du politique mais bien de l'âme. On est effectivement dans une Fantaisie, une ode à Ariane Ascaride, un hommage au rêve et au possible, un petit bijou de légèreté teinté de burlesque et de positivisme. Les Autres nous font du bien et Guédiguian nous le rappelle ici avec toute sa superbe.
Ici on est loin du dramatique et violent "la ville et tranquille" ou encore de l'histoire d'amour prolo-poétique "Marius et Jeannette", le film ne tourne pas autour du politique mais bien de l'âme. On est effectivement dans une Fantaisie, une ode à Ariane Ascaride, un hommage au rêve et au possible, un petit bijou de légèreté teinté de burlesque et de positivisme. Les Autres nous font du bien et Guédiguian nous le rappelle ici avec toute sa superbe.
elriad
si la truculence attachante de l'ambiance chantante marseillaise est au rendez-vous, si une grande partie de la famille d'acteurs de Guédiguian a répondu une nouvelle fois à l'appel, force de constater que ce fil d'Ariane restera un film mineur dans la filmographie du réalisateur. Même la charmante et douée Ariane Ascaride ne semble pas croire elle-même dans ce scénario ultra léger et improbable, devant surjouer bien souvent , au grand désespoir du spectateur. Sa crise de pleurs devant la fourrière est tout simplement insupportable. On reteindra pas rigueur à cette équipe qui a livré nombre de très jolis films en espérant une bonne surprise au prochain tour..
Beaucoup de bonnes choses dans ce film plutôt poétique et visuellement réussi, malheureusement cette soupe moraliste servie par des français petits bourgeois donneurs de leçons est indigeste.
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