Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,0
Publiée le 1 juillet 2014
Le jour de ses 50 ans Ariane se retrouve seule face à son gâteau d'anniversaire... La voilà qui s'enfuit pour échouer pas très loin de Marseille. Dans un restaurant à touristes, en bord de mer dans une petite crique... Là, elle rencontre et partage la vie des personnages échoués également et accueillis le plus naturellement du monde par Denis qui écoute en boucle ses disques de Jean Ferrat... Une fable ou plutôt une fantaisie, selon ses auteurs, le mot est celui qui convient véritablement, comme un rêve qui se réalise de la vraie vie, simple et chaleureuse avec des gens qui savent être là, les uns pour les autres. Léger et embaumant le soleil et la mer, un pur moment de bonheur que cette fantaisie qu'on oublie et qui manque parfois dans la vraie vie... Et puis, il y a l'amour, qui se passe de mots, à travers les regards de Denis et d' Ariane. On aimerait qu'un homme nous regarde comme ça tous les jours, et l'on reste toute sa vie à ses côtés, juste pour ces regards silencieux.... Oui, dans ce monde nous avons besoin de fantaisie et Robert Guédigian nous en offre une de toute beauté et en toute simplicité.
Dieux que ce film m'a ennuyé j'ai mis 2 étoiles pour la musique et Monsieur Darroussin grand acteur comme toujours je n'ai rien compris à ce film il faut dire que je ne vais pas voir les films de ce metteur en scène d'habitude et la une envie mal m'en a pris c'est bon à savoir
« Le rêve a purement et simplement disparu de notre horizon, et je le regrette. » Cette phrase, prononcée à Ariane par une tortue, cache les pensées de Robert Guédiguian. Pour le réalisateur, les variations formelles sont inutiles pour défendre ses propos. Ascaride, Daroussin et Meylan se retrouvent une nouvelle fois à Marseille pour nous parler d'art, de solidarité et de solitude humaine.
Le jour de son anniversaire, Ariane prépare la table et le gâteau pour ses convives, mais personne ne vient. La femme part alors de chez elle pour ne plus revenir, et laisse cette fantaisie cinématographique commencer. Vous y rencontrerez un chauffeur de taxi amoureux de la musique, un ancien gardien de zoo nostalgique de ses animaux, un couple qui s'aime autant qu'il s'arrache ou une tortue qui parle. Ariane est au centre de ce fourre-tout symbolique, tentant spontanément d'aider tous ces gens à problème.
Par ce conte, Guédiguian montre l'aversion qu'il a envers cette société (libéralisme, individualisme) autant que l'amour qu'il entretient avec sa bien-aimée. Ascaride resplendit sous le soleil phocéen en se donnant corps et âme pour aider son prochain, tandis le cinéaste affirme assurément son penchant pour l'humanisme. Dommage cependant que son récit s'étire sur des séquences trop longues (vol du musée), en faisant parfois perdre la sublime poésie dont déborde ces personnages.
Par ces thèmes rebattus et ce goût de déjà-vu, l'auteur ne veut d'une certaine manière pas évoluer en ayant un goût profond pour la nostalgie et le passé. Dans son restaurant, Meylan ne sert que des personnes âgées en écoutant du Jean Ferrat. La solitude, plus encore que la crise économique, est le pire des maux de l'humanité. C'est elle qui rend les gens tristes. C'est elle qui pousse à la colère dans un monde bien trop grave. Mais non Monsieur Guédiguian, le rêve n'a pas disparu, Au fil d'Ariane nous le prouve encore aujourd'hui.
Et voilà " la petite famille Guédiguian" reconstituée dans son cocon marseillais! il en sort un film de copains mignon, plaisant, divertissant vu avec plaisir mais sans lendemain qui chante: on les aime bien tous, à commencer par Ariane Ascaride, mais cette adorable fantaisie cinématographique a la limite de ses ambitions.
Quelle déception après les neiges du kilimandjaro. Pourtant on retrouve Daroussin et Ariane Ascarides, ce film n'a ni queue ni tête, il est mal interprété, seules les chansons de Jean Ferrat en filigrane m'ont ravie.
Petit Très petit film français sans réelle ambition. Pas très bien joué. On sent que le réalisateur veut démontrer quelque-chose mais on comprend pas trop quoi ou alors c'est trop lourd et je suis passé au dessus ... les seconds rôles sont au niveau de "plus Belle le Vie" Seul Daroussin s'en tire assez bien ... Ascaride est une caricature d'elle même ... N'est pas Pagnol qui veut ...
Film fantaisie pour son réalisateur Robert Guédiguian...film tourné pour Ariane Ascaride et autour d'Ariane Ascaride qui porte un regard étonné sur les évènements de plus en plus loufoques qui l'entourent..film tourné avec une bande de copains qui semblent y avoir pris beaucoup de plaisir. film déconcertant avant le retournement de la fin...beaucoup de poésie ...c'est le charme qui domine ..celui d'un film sans prétentions , revendiqué comme tel, une parenthèse savoureuse, un hommage au cinéma italien...à Jean Ferrat...et à bien d'autres encore..
Pathétique et ringard! on s'ennuie d'un bout à l'autre. Des banalités assénées lourdement. A force de vouloir faire passer le message, on n'y croit pas plus que les acteurs eux mêmes qui ont l'air de se demander ce qu'ils font là. Où est passé le grand cinéaste de Marius et Jeannette?
Robert Guédiguian et Ariane Ascaride restent complices dans cette "fantaisie" pour offrir aux spectateurs un moment de fraîcheur et de franche bonne humeur, mêlant les grands sentiments et une certaine poésie.
Robert Guédiguian est associé dans l'écriture du scénario avec Serge Valetti, Marseillais lui aussi. Ce dernier avoue dans un entretien avoir toujours voulu faire le pitre. Le réalisateur suit, s'amuse et se fait plaisir.
Il assume ce côté déjanté, inhabituel dans ses précédentes réalisations. Une pause pour oublier le monde tel qu'il est. Il a bien le droit de vouloir offrir du rêve, aussi. Dommage qu'il ne se soit pas laissé aller plus à fond, qu'il ne nous entraîne pas, avec le talent que l'on lui connaît, jusqu'au bout de la folie. Ça commence bien avec ces jeunes conducteurs qui, au lieu de s’impatienter et de pester stupidement, préfèrent brancher à fond le son de leur autoradio pour s’adonner à des danses sur des rythmes endiablés et orientaux.
Les bons moments l'emportent sur d'autres, beaucoup plus invraisemblables. Tout autant que les dialogues qui du plus haut deviennent parfois simplistes. Mais cela ne dessert en rien le propos du film.
Le seul nom d'Ariane Ascaride à l'affiche suffit pour un plaisir toujours renouvelé. À ses côtés on retrouve les fidèles du réalisateur dont l'excellent Jacques Boudet.
L'accent, les couleurs de Marseille et les thèmes chers au réalisateur restent bien présents. L'amour tout d'abord. L'amitié aussi et cette franche camaraderie qui existe dans tous ses films. Ce Fil d'Ariane fera débat pour son côté légèrement bâclé, peut-être, mais n'en est pas moins vibrant d'une belle générosité.
Je qualifie cette "fantaisie" d'escroquerie cinématographique. Le postulat d'un vagabondage onirique comme trame n'offre aucune richesse véritable puisque les situations peuvent être toutes improbables par définition. N'importe quel réalisateur peut se frotter à ce genre ... mais où est l'intérêt. Par une pirouette finale, Guédiguian réinscrit son propos et nous réinscrit dans la réalité. Soit. Il connait ses classiques (scène de la Fontaine de Trévi - la Dolce Vita). Bien. Et dire que c'est le même réalisateur qui nous avait sorti "Marius et Jeannette" ... Je mets 7 sur l'échelle de la grosse déception.
Ariane a fait un rêve : le jour de son anniversaire, toute sa famille lui fait faux bond. Elle en profite pour faire une petite fugue qui la conduit sur les traces d’une autre famille, celle du cinéma de Guédiguian ! Au Café l’Olympique, au creux d’une calanque, Ariane Ascaride retrouve sa bande, touchante et un peu gauche. Comme Gérard Meylan aubergiste au grand cœur et Jean-Pierre Darroussin, aussi bourru en chauffeur de taxi qu’en metteur en scène Il y a encore Jacques Boudet en pseudo-écrivain américain et l’ancien gardien du Muséum pour qui la mort n’est digne qu’à travers la sépulture. Jean Ferrat est aussi convoqué en chansons, ainsi qu’une tortue moraliste pour bien nous faire comprendre qu’on est dans la fantaisie. A leurs côtés, Ariane va nous rappeler quelques vertus cardinales du cinéaste de l’Estaque : fidélité aux idéaux, tolérance aux comportements, solidarité de classe… Même si depuis les Neiges du Kilimanjaro, Guédiguian a perdu quelques illusions militantes, sa petite musique est toujours plaisante. Mais à force de répéter la même chose, au même endroit, avec les mêmes personnes – avec repas de groupe, sorties en mer - cette petite musique fait aussi rengaine. C’est la limite du film qui tourne en rond et ne dit pas grand-chose. Du coup ce fil d’Ariane est un peu ténu et la fantaisie plus légère que poétique.
on tombe sous le charme des personnages dans la première partie de ce gentil petit téléfilm visiblement produit pour arté , par contre ensuite, le réalisateur ne sait plus bien ou il va, et c'est là ou la qualité dégringole dangereusement! sinon j'ai mit quelques étoiles pour une troupe de comédiens toujours aussi sympathique, pour le coup!
Bien trop léger pour rester dans les mémoires. Même si les acteurs jouent parfaitement et qu'il n'y a pas de bug technique, cette fantaisie me laisse de marbre. Celle réalisée par le tandem Bacri-Jaoui à bien plus de sens et de force d'esprit ! Sans critique sociale, ce n'est pas du Guedigian...