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    Au fil d'Ariane
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    Phidel26
    Phidel26

    6 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 juin 2014
    Excellent film, pas prétentieux, qui invite au rêve. Très loin du réalisme habituel de Guediguian. Quoique...
    velocio
    velocio

    1 304 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juin 2014
    3 ans après le superbe Les Neiges du Kilimandjaro, Robert Guédiguian s'offre une sorte de récréation avec "Au fil d'Ariane", un film qu'il qualifie lui-même de fantaisie. Pour écrire le scénario, il a choisi de travailler avec un autre marseillais, le dramaturge Serge Valetti, dont certains prétendent qu'il est actuellement l'auteur français contemporain le plus joué dans le monde. Le côté un peu « barré », dans le bon sens du terme, de Valetti n'est sans doute pas étranger au côté décalé du film.
    Nous voilà embarqués dans une histoire quelque peu extravagante dans laquelle des dialogues quasiment enfantins viennent côtoyer des réflexions philosophiques, une histoire qui voit un chauffeur de taxi mélomane navré de ne pas pouvoir se faire payer une longue course, une histoire dans laquelle un groupe d'individus vient libérer des animaux empaillés afin de leur offrir une sépulture décente, une histoire dans laquelle Ariane converse avec une tortue, devient serveuse dans un restaurant et se voit offrir la chance de réaliser son rêve : chanter en public.
    Il n'est pas indispensable de ne réaliser que des chefs d’œuvre pour mériter l'appellation de grand cinéaste. De plus, sauf très rares exceptions, le droit au label chef d’œuvre ne devrait jamais être accordé au moment de la sortie d'un film mais seulement un certain nombre d'années plus tard. On se contentera donc d'écrire que "Au Fil d'Ariane" ne sera probablement jamais considéré comme le meilleur film de Robert Guédiguian, mais ce n'est pas une raison pour que le public s'en détourne : même mineur, un film du marseillais de l'Estaque se placera toujours dans le haut du panier de la production hexagonale.
    Christophe L
    Christophe L

    8 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 juin 2014
    Robert Guédiguian s'entoure de sa formidable équipe de comédiens habituels : Ariane Ascaride, Jean-Paul Daroussin, Gérard Meylan, Anaïs Demoustier, Jacques Boudet, Adrien Jolivet. Un film étrange dont le comment du pourquoi prend tout son sens à la fin. On est un peu décontenancé au début puis, petit à petit on se laisse porter par la marque de fabrique Guédiguian : l'amitié, l'amour, l'entraide, le partage, la débrouille et la vie à Marseille avec ici un message peut-être un peu trop appuyé...
    Toutanix
    Toutanix

    15 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 juin 2014
    Si le personnage éponyme parvient (à peu près) à trouver sa voie, le spectateur, lui, ne prend pas le fil et se perd dans le labyrinthe sinueux et ennuyeux de Robert Guédiguian : un personnage principal absurde auquel qui ne nous captive pas, des poncifs et truismes sur la société (le restaurant au bord de mer qui n'accueille que des personnes âgés, la jeune prostituée souffletée par son copain...), des situations pseudo-poétiques qui ne trompent personne (la scène en mer, véritable catastrophe cinématographique, ou encore les deux amoureux qui se prennent pour Anita Ekberg et Marcelo Mastroianni dans une fontaine), sans oublier l'extrême pénibilité pénibilité de la scène de chant entre Ariane Ascaride et Jean-Pierre Darroussin.
    On regrette que des acteurs de talent comme Darroussin ou Anaïs Demoustier aient accepté de suivre ce fil scénaristique prétentieux et vain...
    Heureusement que, comme Thésée, nous finissons par sortir du labyrinthe obscur, où l'ennui a bien failli nous terrasser.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 juillet 2014
    Enthousiaste, je suis allé à l’avant-première niçoise du dernier film de Robert Guédiguian, organisée par l’association A.D.N. C’est-à-dire que je considère Guédiguian comme l’un des meilleurs réalisateurs de notre temps, certainement celui qui met le mieux en lumière tout ce qu’il y a de beauté en l’Humanité. Il n’y a aucune de ses réalisations qui n’ait pas réussi à me tirer des larmes. À l’exception d’Au fil d’Ariane, qui sortira en salle le 18 Juin 2014. C’est pourquoi je me permets ce préambule, pour vous dire, de vous jetez sans aucune hésitation, corps et âme, dans la filmographie de ce grand monsieur, pour qui l’idée commune n’est pas morte, et qui continue après trente-deux ans après ses débuts à faire vivre le rêve avec la même troupe. Gérard Meylan, comparse depuis l’origine, était présent pour partager ces impressions sur le film.

    spoiler: Ariane, le jour de son anniversaire, se retrouve seul, après que toute sa famille, et ses amis les plus proches, aient annulé leur venue. Déçue, elle prend sa voiture, et part se perdre en ville. Au hasard de son errance, elle rencontrera Denis (Gérard Meylan), un tenancier de restaurant au grand cœur, mécène à sa manière de Jack (Jacques Boudet), un poète excentrique se prenant pour un Américain, et de Martial (Youssouf Djaoro), ancien gardien de zoo aux nuits hallucinées et hantées par ses anciens pensionnaires. Sur son chemin, on croisera également Jean-Pierre Darroussin, en chauffeur de taxi, amateur d’opéra grincheux, et le jeune couple formé par Adrien Jolivet et Lola Naymark.


    Au fil d’Ariane s’ouvre sur une drôle de scène en modélisation 3D, rappelant les démonstrations numériques des projets architecturaux. Une entrée en scène, faisant de la banlieue parfaite où vie Ariane, un lieu froid et sans vie. Juste après ce moment glacial, nous retrouvons justement Ariane dans son salon, seule. Guédiguian veut peut-être nous signifier, que malgré tout le confort moderne, nous pouvons être terriblement seule, dans la solitude froide de nos intérieurs. Malheureusement, cet effet initial va perdurer pendant le film, et l’on n’arrive pas à s’attacher aux personnages. Dans le cinéma de Guédiguian, les personnages sont rarement parfaits, mais leur humanité profonde inspire un respect et une empathie qui vous parle, directement, au plus profond du cœur. Cette fois-ci, Guédiguian prend une direction différente qui désarçonne. spoiler: Ici, les premiers contacts qu’Ariane vit avec la troupe du restaurant sont assez désagréables. Elle n’est pas vraiment bien accueillie. S’ils se révèlent plus tard, solidaires et fraternels, cette ambiance première nous donnerait plutôt l’envie de ne pas y revenir. Denis semble proche de ses sous, Jack n’écoute que lui, et finalement, Ariane se retrouve seul, sans que personne n’accepte de la raccompagner en ville. C’est en y revenant par hasard, pensant, et c’est incongru (au vu de l’accueil initial), que Denis paiera sa course de taxi, qu’Ariane à la nuit tombée, décide de rester dormir sur place, et de ne plus partir.
    Dans un rêve éveillé, entourée de personnages probants mais englobés d’une certaine irréalité, Ariane déambule dans cette fantaisie de Guédiguian, comme il aime l’appeler. Elle change peu à peu les choses, transformant les autres en se transformant elle-même, elle met en application l’idée que rêver, c’est déjà refonder le monde. C’est une idée centrale dans l’œuvre de Guédiguian qui pense que l’idée communiste n’est pas morte, et que les utopies ne sont pas des impasses, mais bel et bien des devenirs en cours de réalisation. Il n’y a que deux choses réellement importantes en ce bas-monde, déclare-t-il dans A l’attaque : la lutte des classes et la sexualité. Le fil conducteur d’Au fil d’Ariane, c’est surtout le respect des morts, et de leur sépultures, la nécessité souveraine de respecter et de faire vivre les rites de passages. Chez Guédiguian ressort toujours ce double-intérêt pour les aspirations humaines universelles, et la part de sacrée qu’elles convoquent. spoiler: C’est particulièrement parlant, vers la fin du film, lors du spectacle de théâtre au Frioul, où les spectateurs débarquent de la navette, et s’avancent, sous le vent, comme en pèlerinage. Dans cette optique, la fascination morbide de Martial pour de jeunes animaux enfermés dans des bocaux formolés ne sert pas le propos. Leur immersion, leur enterrement immergé, malgré la symbolique très forte, n’amène aucune émotion. C’est un peu oublié le règne des vivants au profit des morts. Et Martial fait davantage l’effet d’un illuminé retors qu’un pauvre hère. Sa véritable souffrance, est dévoilée, au détour d’une intrusion d’Ariane lors d’une de ces crises. Il vit entouré de souvenir de Douala, où il ne peut retourner, à défaut de ne plus toucher sa retraite.

    Moins touchant qu’à l’accoutumé, les personnages d’Au fil d’Ariane s’effacent au profit des grandes figures convoqués par le cinéaste. Il semble que nous soyons face à un film prétexte, ou Guédiguian lui-même s’efface, pour laisser place à des hommages (qu’il appelle joliment des révérences) constants aux multiples héros de son panthéon personnel : Pasolini, Tchekhov, Brecht ou encore Sartre. Tous repris tels quels dans la bouche de Jack. Et aussi, à Ferrat, que Denis lance régulièrement sur sa platine. Et bien sur, à travers lui, à Aragon. Le film étant centré autour d’Ariane, nul autre poète n’aurait pu mieux illustrer le film tant il exalte la Femme et l’Amour. La chanson la plus à propos est d’ailleurs Que serais-je sans toi ?, sans aucun doute.

    Au fil d’Ariane reprend et distille de grands thèmes centraux de l’œuvre de Robert Guédiguian. Les multiples niveaux de lectures sont inhérents à ce type de cinéma propre au conteur marseillais. Ariane vit une histoire fantasmée, où les rôles s’inversent, ou plutôt se mélange, un instant de rêverie, ou la fantaisie remet finalement les choses à la place qu’elles devraient occupées dans un monde plus solidaire et fraternel. Un seul regret, au final, après la projection se fait jour, on ne s’attache pas à des fantasmes.

    Venez lire nos autres critiques sur Une Graine dans un Pot :
    XAVIER H
    XAVIER H

    6 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juillet 2014
    Très joli conte de la bande à Guedigian , mais un peu moins fouillé que ses dernières oeuvres , néanmoins le film nous emmène aux gré du mistral dans des coins inconnus de Marseille, un bon moment c'est déjà bien !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 21 avril 2014
    Mais qu’est ce que c’est que ce film ? Sur Allociné il est classé comme Drame, je ne saurais dire si c’est correct, moi-même je ne saurais pas comment le décrire.
    C’est tellement farfelu et sans queue ni tete que par moment l’envie de quitter la salle est très tentante mais j’ai quand même tenu jusqu’au bout.
    Ariane Ascaride y est complètement nunuche et elle est entourée d’acteur qui ont des rôles à la limite de la débilité, le veilleur de nuit« papa » de bêtes mortes mises en bocaux, le jeune désoeuvré amenant des seniors à venir manger à l’autre bout de Marseille tous les midis, la prostitué amoureuse, la tortue qui parle …. Malgré tout j’ai porté une attention particulière pour le chauffeur de taxi grincheux, mélomane et ami des chats joué par Jean-Pierre DARROUSSIN (d’où mon étoile) les passages en sa présence m’ont fait rire.
    On se croirait dans un Jean-Pierre JEUNET raté ! Le fait d’attribuer des identité très excentriques aux acteurs, on a déjà vu ça dans MICMACS À TIRE LARIGOT ou AMELIE POULAIN, mais dans ces deux films c’était très bien fait et correctement amené.
    On « comprend tout » (entre gros guillemets) seulement à la dernière minute du film … (et encore on se dit que le film n’avait aucun intérêt).
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