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alain-92
322 abonnés
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4,0
Publiée le 9 mai 2015
Pour son premier long-métrage, Israel Horovitz, réussit sur tous les tableaux. Réaliser un beau film. Offrir aux spectateurs la chance d'écouter un texte riche, magnifique, joyeux et mélancolique. Douloureux aussi.
La photographie de Michel Amathieu dans ce Paris, un peu carte postale, n'en reste pas moins de toute beauté.
Le scénario, les dialogues pareillement, nous embarquent dans un premier temps dans une joyeuse joute oratoire. Rapidement le ton devient plus grave, l'ambiance s'alourdit. Les non-dits éclatent. La famille n'est pas celle que l'on s'imaginait. Les destinées s'en trouvent perturbées à tout jamais.
L'ensemble peut faire penser à du théâtre filmé, mais avec quelle virtuosité !
Le film est également porté par un remarquable casting. Noémie Lvovsky, Dominique Pinon, et Stéphane Freiss, entre autres, sont excellents.
Kevin Kline, dans ce rôle fracassé par une enfance chaotique, est remarquable.
À ses côtés, Kristin Scott Thomas, d'une froideur implacable au début du film, nous emporte dans une réelle et belle émotion.
Maggie Smith, enfin, une fois encore … Bravo et respect.
Encore un film romantique teinté d'humour et basé sur une histoire problématique d'appartement dans Paris. Il y est question du temps qui passe, des souffrances cachées, des relations pas toujours faciles et qui vous marquent à vie entre parents et enfants. Quel plaisir de revoir enfin Kévin Kline en duo avec notre chère "franco-anglaise" Christine Scott-Thomas et de découvrir aussi Maggie Smith, très convaincante, une comédienne venant du théâtre et que je ne connaissais pas. Je fais mienne la critique de Studio Ciné Live à propos de ce film : "Le réalisateur jongle habillement avec les sentiments doux-amers pour passer du rire aux larmes sans tomber dans le pathos. En clown triste, Kevin Kline est bluffant et son interprétation prend aux tripes. Pari réussi pour un film émotionnellement intense."
Un film qui dénote beaucoup de maturité....Que ce soit dans l'étude des caractères ou dans l'exposition des émotions.....C'est très équilibré et pour une fois l'appellation comédie dramatique prend tout son sens , puisque après une bonne heure de légèretés et de rencontres dans Paris, on assiste à un drame qui vous cloue à votre fauteuil....heureusement pour nous le film se termine sur à nouveau un ton léger.....Le jeu des acteurs (on retrouve un grand Kevin Kline aux mimiques naturelles et plus humbles, une Kristin Scott Thomas sobre et émouvante dans son jeu) , une femme de 92 ans (Maggie Smith) pleine de mélancolie et d'esprit est tout à fait en harmonie entre eux et avec le réalisateur en quête d'authenticité.....L'histoire sans vouloir la dévoiler parle d'un achat en viager où un américain va constater que le monde est petit...C'est bien filmé dans des tons et couleurs sobres, avec quelques rares et jolies balades dans Paris....La musique fait de trop rares apparitions, on peut le regretter, mais ce film aux sonorités anglo américaines et françaises laisse une impression très favorable,....Je conseille......
Œuvre symbolique sur la vie vue de la fin, "My Old Lady" peut aussi être assimilé à une cure salvatrice pour les âmes meurtries. À l'image de son personnage principal, interprété par un Kevin Kline authentique et attachant, combattant ses vieux démons qui le hantent depuis le berceau dans un Paris historique qu'il découvre en même temps que sa destinée. Le trio qu'il forme avec Maggie Smith et Kristin Scott Thomas est assez juste, mais la force de l'intrigue réside principalement dans des dialogues habilement écrits et soignés. Malheureusement l'histoire s'essouffle assez vite une fois le plaisir de la découverte originale passée. On se surprend à s'ennuyer tout en conservant un sentiment d'empathie. La vision du savoir-vivre "à la française" est assez désuète et donc très septuagénaire pour le coup. J'ai trouvé assez étrange de se cantonner à des acteurs français que l'on connait tous de vue si ce n'est de nom pour les rôles secondaires. En tout cas la spécificité du viager a été utilisé de façon intelligente. Une fastidieuse leçon de sagesse.
Le réalisateur Israël Horovitz réalise son premier film à 76 ans ! Il adapte sa propre pièce de théâtre et parvient parfaitement à s’affranchir du matériau de base pour nous offrir un vrai film de cinéma, tout en retenue, et dont les passages dits aérés ne sentent pas l’obligation mais permettent d’immerger totalement le film dans Paris. D’ailleurs, à aucun moment on ne pense que « My old lady » a hérité son histoire d’une pièce de théâtre. En outre, les scènes se passant dans la capitale sont très à propos et se déroulent dans le beau Paris certes, mais elles parviennent à éviter tous les clichés touristiques inhérents à la vision de la ville Lumière par les anglo-saxons. Dans ce petit ménage à trois où un soixantenaire apprend que le magnifique appartement dont il a hérité est un viager où vivent une vieille dame et sa fille, on se délecte d’abord de la légèreté de l’ensemble. On pense à une fantaisie sur les aléas de la vieillesse et de la cohabitation entre caractères opposés. Schéma classique mais toujours efficace où les dialogues font mouche et où l’humour est discret mais fin. Puis petit à petit, l’émotion s’infiltre et le drame prend la place de l’anecdotique, instaurant négociations immobilières contrariées mais surtout des traumatismes familiaux enterrés depuis longtemps. C’est parfois un peu confus mais l’intérêt n’est pas forcément dans l’histoire en elle-même. En effet, les trois acteurs en présence ici sont royaux comme souvent. Et si on craint que Kevin Kline en fasse un peu trop, le passé de son personnage le justifie peu à peu. Quant à ses dames, elles sont parfaites en tous points, d’une Kristin Scott-Thomas sur la défensive puis toute en blessures et nuances à une Maggie Smith plus maline et secrète qu’il n’y parait. Elles habitent leurs personnages avec la grâce et la simplicité qu’on leur connait. « My old lady » en devient, les minutes passant, un film de plus en plus attachant. Une petite chronique évoquant le poids du passé, les secrets de famille, la vieillesse et la solitude avec acuité et tact. Dans un décor magique mais jamais fantasmé, on prend un grand plaisir à suivre ces acteurs durant près de deux heures. Pas le film du siècle certes, la réalisation étant d’une simplicité attendue mais un délicieux moment en compagnie de délicieux personnages.
Voici un bien charmant film, qui nous renseigne sur l'idée que la rencontre est une donnée imprévisible, que le doute incestueux peut être une question délicate. La fétichisation du lien organique comme donnée indépassable du lien de parenté est ici indirectement questionnée. L'adoption, les dons de sperme ou d'ovocytes anonymes vont faire fructifier de tels questionnements. Ce n'est pas le propos explicite du film. Néanmoins, une rencontre amoureuse pourrait se voir entachée d'une possible consanguinité. Un homme hérite de son père, il pense qu'enfin une reconnaissance pourrait poindre, une transmission s'opérer malgré les relations tumultueuses, qu'il a vraisemblablement traversé avec son père. Un obstacle vivant s'oppose à la pleine jouissance de l'héritage, puisque la propriété paternelle n'est autre qu'un viager. Une histoire pleine de rebondissements...
J'ai aimé la sensibilité et l'intensité émotionnelle de cette adaptation au cinéma. Les acteurs portent ce film par leur jeu épatant (sans cabotinage > je pense à Kevin Kline). Certes, apprendre qu'on hérite d'un bien mais "en viager" est évidemment d'un bon ressort comique, mais nous sommes principalement les témoins des fêlures, des failles de l'âme humaine qui se sont nourries des non-dits, des cachoteries, du manque d'amour. C'est lourd et grave, c'est grinçant, mais c'est plein d'humour. J'ai découvert tardivement Maggie Smith (dans Indian Palace et le Quatuor) et cette fois encore elle m'a étonné. A un seul (et unique) moment, j'ai ressenti comme une longueur, disons au début du dernier tiers du film, quand Mathias (Kevin) se laisse aller à boire (scène un peu trop longuette). Hormis cette petite réserve, très beau film.
My old lady c’est la rencontre entre deux cultures, anglo-saxonne et française, au cœur de la capitale française. D’ailleurs, Paris est un personnage du film. Paris est présentée comme LA ville romantique. On ne passe d’ailleurs pas à coté des clichés. Mais le réalisateur a su filmer de belle choses, les ruelles pavées, les rives ombragées, les cours intérieures, les beaux jardins, les ateliers d’artistes. L’atmosphère et les lumières du film sont très agréables. Beaucoup de nostalgie se dégage ainsi que de la douceur.
On reconnait l’esprit d’une pièce de théatre. La place est donnée aux personnages. Les plans séquences sont nombreux. Il y a de l’humour, des sentiments, de la sensibilité. On y parle de l’enfance et de ses douleurs, de jeunesse perdue, d’amour passionnel, de la famille…
Le casting est impeccable. Kevin Kline, d’origine anglaise, est parfait dans le rôle de Mathias, New-Yorkais, divorcé, solitaire. L’excellente Maggie Smith interprète une vieille dame très digne. Quant à Kristin Scott Thomas, elle est charmante, douce, en colère, et très belle.
My old lady est un film charmant avec un très beau casting. Touchée !
Très bon film qui n'aura malheureusement pas longtemps tenu l'affiche. Il faut dire que le sujet n'interesse peut etre pas les foules. Il n'en demeure pas moins qu'il est fort bien interprété.
Il faut avouer que c'est assez émouvant de voir un jeune homme de 75 ans tourner son premier film alors qu'il est un auteur de théâtre célébré dans le monde entier. En adaptant My old Lady, monté à Broadway en 2002, Israel Horovitz a pris peu de risques en engageant trois interprètes hors pair : Maggie Smith, Kristin Scott Thomas et Kevin Kline. Comment ne pas les aimer surtout quand ils jouent des personnages abîmés par la vie, dont la cohabitation va, c'est attendu, passer de l'inimitié à des sentiments plus cordiaux. Ils sont la bonne raison pour aller voir ce film qui varie entre tendresse et acidité. Cinématographiquement parlant, il y a peu à picorer, du théâtre filmé, le plus souvent, quelques dialogues enlevés, un scénario abusant des secrets de famille et s'étirant paresseusement entre quelques jolies vues de cartes postales de ce cher Paris. Cette histoire de viager est parfois si compassée qu'elle fait parfois regretter le film de Pierre Tchernia (Le viager), c'est dire. Pour quelques dialogues piquants, notamment entre Kline et Smith, on n'accablera pas le film et son charme désuet. Parce ce qu'est assez émouvant de voir un jeune homme de 75 ans, etc, etc.
J'imagine que comme pièce de théâtre, My Old Lady fut un rôle fort des acteurs. Ici comme film, c'est plutôt mou. Donc un homme vient récupérer un appartement de son père et découvre qu'il est en viager sur une vieille dame dont la fille est tenace. Kevin Kline est un ton en dessous. Même ivre, il n'est pas ivre. Scott Thomas joue quasi identique d'un bout à l'autre du film, trop british. Maggie Smith trouve grâce ... Se regarde un soir en s'endormant doucement ...
film vu en avant première en compagnie du réalisateur et producteur du film.My Old Lady est un film sympathique et qui aborde plusieurs thèmes sous la thématique du viager qui ne sert que de prétexte pour aborder d'autres sujet plus grave.Le film se regarde cependant j'ai trouvé que celui-ci manque de souffle et m'a fait parfois pensé à un téléfilm.
J'ai surtout apprécié le casting et le lieu qui est mon quartier d'enfance. Sinon c'est assez convenu et pour moi trop théâtre filmé. J'ai trouvé un faux raccord pour Michel et Michel d'allociné : le prix des logement au mètre carré dans ce quartier. Content de revoir Kevin Kline qui est trop rare.
Il s’agit d’une comédie racontant l’histoire d’un homme se trouvant en difficulté avec l’appartement qu’il vient de recevoir en héritage, celui-ci étant en viager. Le film bénéficiant d’une distribution haut-de-gamme avec notamment Kevin Kline, Maggie Smith et Kristin Scott Thomas, l’interprétation est impeccable. Il est très amusant d’observer comment le système du viager peut être vu par des personnes étrangères. De plus, je trouve que la ville de Paris est très bien représentée et mise en valeur. J’ai beaucoup aimé ce film que je recommande de voir en version originale.