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Votre avis sur Magic in the Moonlight ?
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Sympathique, et très léger. Le perso de Colin Firth est un peu barbant.
Woody Allen pond son œuf de l'année avec une régularité de métronome. Ah, il est bien loin le temps où il passait pour un intello américain de génie auprès de la bienpensance intello française.
Né au comique sous l'égide d'Hellzappopin, le voilà maintenant ramené à ce qu'il est vraiment: un aimable trousseur de comédies impertinentes-mais-pas-trop pour ne pas en détourner les grands-mères.
Comme toujours, ça se passe chez les heureux de ce monde. En l'occurrence: chez de riches américains en villégiature sur la Côte d'Azur. Stanley est chez sa tante Vanessa (la délicieuse Eileen Atkins). Mais en service commandé: Stanley est magicien chinois (voir Colin Firth grimé en chinois est un bon moment....); avouez que c'est bizarre, comme profession, pour un grand bourgeois -mais bon. Il est fortiche, il fait disparaître un éléphant, il connait tous les trucs -or, dans la famille américaine d'à côté, il y a une jeune médium renversante (la très mignonne Emma Stone) dont tout le monde s'est entiché, et que le fils veut épouser. Ce qui n'est pas du goût de sa sœur qui mandate Stanley pour débusquer les ficelles de l'intrigante.
Le côté positif du film, c'est le personnage de Stanley. Misanthrope et snob, une sorte de Darcy prétentieux et pontifiant (inutile de dire que Colin Firth est époustouflant dans cette composition!), il ne croit ni en Dieu ni en diable ni aux esprits, et surtout pas aux talents médiumniques de qui que ce soit.
Et à part ça? Ben, rien. Un marivaudage qui a le bon goût d'être court, dans les décors charmants de la Côte d'Azur élégante, avec des filles vêtues d'exquises robes années folles. Point.
Passez votre chemin, les garçons. Pour nous les filles.... il y a quand même Colin Firth, qui partage ce privilège avec Sean Connery: plus il vieillit, plus il est beau. Tabernacle, qu'il est séduisant!
Dommage. Avec Blue Jasmine, Allen nous avait montré qu'en se donnant un peu de mal, il pouvait faire autre chose qu'un bon moment de plaisant divertissement. Mais a t-il envie de se donner du mal? That is the question. Le côté Arbeit, mein sohn! de ses origines a dû disparaître sous le Enjoy! américain....
Né au comique sous l'égide d'Hellzappopin, le voilà maintenant ramené à ce qu'il est vraiment: un aimable trousseur de comédies impertinentes-mais-pas-trop pour ne pas en détourner les grands-mères.
Comme toujours, ça se passe chez les heureux de ce monde. En l'occurrence: chez de riches américains en villégiature sur la Côte d'Azur. Stanley est chez sa tante Vanessa (la délicieuse Eileen Atkins). Mais en service commandé: Stanley est magicien chinois (voir Colin Firth grimé en chinois est un bon moment....); avouez que c'est bizarre, comme profession, pour un grand bourgeois -mais bon. Il est fortiche, il fait disparaître un éléphant, il connait tous les trucs -or, dans la famille américaine d'à côté, il y a une jeune médium renversante (la très mignonne Emma Stone) dont tout le monde s'est entiché, et que le fils veut épouser. Ce qui n'est pas du goût de sa sœur qui mandate Stanley pour débusquer les ficelles de l'intrigante.
Le côté positif du film, c'est le personnage de Stanley. Misanthrope et snob, une sorte de Darcy prétentieux et pontifiant (inutile de dire que Colin Firth est époustouflant dans cette composition!), il ne croit ni en Dieu ni en diable ni aux esprits, et surtout pas aux talents médiumniques de qui que ce soit.
Et à part ça? Ben, rien. Un marivaudage qui a le bon goût d'être court, dans les décors charmants de la Côte d'Azur élégante, avec des filles vêtues d'exquises robes années folles. Point.
Passez votre chemin, les garçons. Pour nous les filles.... il y a quand même Colin Firth, qui partage ce privilège avec Sean Connery: plus il vieillit, plus il est beau. Tabernacle, qu'il est séduisant!
Dommage. Avec Blue Jasmine, Allen nous avait montré qu'en se donnant un peu de mal, il pouvait faire autre chose qu'un bon moment de plaisant divertissement. Mais a t-il envie de se donner du mal? That is the question. Le côté Arbeit, mein sohn! de ses origines a dû disparaître sous le Enjoy! américain....
MAGNIFIQUE!
Décors somptueux, musiques et costumes superbes!
Tout est beau!
Décors somptueux, musiques et costumes superbes!
Tout est beau!
Voilà un bon moment de cinéma, aux couleurs bizarres, désuètes, le directeur de la photo ayant utilisé exprès un vieil objectif des années 70. Quant à la bande son, un petit régal de jazz des années 20.
Pour ce film, je recommande la version française, tant pis pour l'intelligentsia qui ne jure que par les VO : Eh oui ! lire les sous-titres fait perdre une grosse part d'énergie qu'on aurait mieux aimé porter sur les détails de l'image. D'autre part, en version française, il nous apparaît plus clairement que les dialogues, très nourris, sont empreints d'un style livresque. Parfois on note le presque imperceptible blanc entre deux réparties livresques, et de ce fait, on peut finalement accepter ce travers de bon coeur... : se dire qu'on se trouve en plein dans un roman anglais pour femme, un genre Daphné du Maurier ou autre, et se satisfaire d'un moment de distraction simple.
Cependant la bascule du film est intéressante, je ne dévoilerai pas, elle intervient dans le dernier quart. On sort du ciné avec encore quelques traces de la séquence de l'observatoire, très sensuelle, et qui illumine ce film dont on peut au moins dire qu'il est ... "joli"... même s'il n'est pas un super chef-d'oeuvre...
Pour ce film, je recommande la version française, tant pis pour l'intelligentsia qui ne jure que par les VO : Eh oui ! lire les sous-titres fait perdre une grosse part d'énergie qu'on aurait mieux aimé porter sur les détails de l'image. D'autre part, en version française, il nous apparaît plus clairement que les dialogues, très nourris, sont empreints d'un style livresque. Parfois on note le presque imperceptible blanc entre deux réparties livresques, et de ce fait, on peut finalement accepter ce travers de bon coeur... : se dire qu'on se trouve en plein dans un roman anglais pour femme, un genre Daphné du Maurier ou autre, et se satisfaire d'un moment de distraction simple.
Cependant la bascule du film est intéressante, je ne dévoilerai pas, elle intervient dans le dernier quart. On sort du ciné avec encore quelques traces de la séquence de l'observatoire, très sensuelle, et qui illumine ce film dont on peut au moins dire qu'il est ... "joli"... même s'il n'est pas un super chef-d'oeuvre...
Je l'avais loupé l'année dernière au ciné, mais j'ai pu finalement le voir sur grand écran dans le cadre d'un festival. Je n'avais pas envie de le visionner sur ma télévision, en petit format, car la bande annonce présentait de très jolies images et puis l'ambiance des années 20 bien retranscrite, donne toujours quelque chose de très beau. Et c'est bien le cas ici. Entre les couleurs du film, les décors splendides du sud de la France, les costumes et la BO, Allen nous immerge complétement dans la fin des années folles et c'est un véritable délice pour les yeux et les oreilles. Colin Firth et Emma Stone sont absolument charmants autour de cet amour naissant sous fond de prestidigitation et de magie.
Magic in the Moonlight aborde différents thèmes existentiels comme l'amour, la mort, la croyance en Dieu, mais toujours sur un ton léger et avec beaucoup d'humour et d'élégance. Un petit bijou.
Magic in the Moonlight aborde différents thèmes existentiels comme l'amour, la mort, la croyance en Dieu, mais toujours sur un ton léger et avec beaucoup d'humour et d'élégance. Un petit bijou.
Malgré son bon duo d'acteurs, le film est poussif, l'histoire sans grand intérêt, résultat les deux heures semblent interminables.
De bons acteurs, de très belles images et un scénario bien ficelé. Je n'en demande pas plus. Même si les dialogues sont moins désopilants qu'autrefois et la touche romantique finale un peu laborieuse, j'ai beaucoup aimé ce film.
Un véritable voyage dans le temps avec des lumières sublimes...chaque plan est un tableau.
Un film qui se balade du côté de nos contradictions, nos aprioris...entre le coeur, la raison, le lâcher-prise...Une leçon d'espoir sur la vie et ses mystères...le tout servi par des dialogues subtils...
Magnifique...
Un film qui se balade du côté de nos contradictions, nos aprioris...entre le coeur, la raison, le lâcher-prise...Une leçon d'espoir sur la vie et ses mystères...le tout servi par des dialogues subtils...
Magnifique...
weihnachtsmann
Mis à part une jolie reconstitution des années 30. Un joli film "anglais" où il ne se passe rien....... C'est dommage. On attend, on attend et la seule scène sympa est la dernière!!!! J'ai pas trop aimé. C'est assez anecdotique et futile
Les films de Woody Allen ne sont plus des événements, mais des rendez-vous. Comme une tasse de café que nous pourrions savourer à l'heure du goûter, nous prenons le temps d'aller voir la dernière réalisation de l'artiste pour se distraire et passer un moment agréable. Hier, une bougeoise se retrouvait seule, perdue dans la jungle urbaine. Aujourd'hui, elle est remplacée par un magicien désabusé, ne croyant en rien, mais pensant tout connaître.
Woody Allen réussit une nouvelle fois à charmer son public avec Magic in the moonlight. Son œuvre, intelligente et charmante, suit pourtant un personnage antipathique et misanthrope. Mais les lignes d'écriture du cinéaste et sa direction d'acteur parviennent à opérer un tour de force assez impressionnant. On finit par aimer cet homme attachant, qui cache sa solitude derrière un mur de mépris et de certitudes. Colin Firth, en pleine traversée du désert depuis quelque temps, joue à merveille ce rôle complexe en lui offrant toute son expérience.
À plus de quatre-vingts ans, le réalisateur prouve qu'il est toujours temps de s'interroger sur la vie, et ce à n'importe quel âge. Par des moyens cinématographiques, il essaye de répondre à ces questions existentielles à travers l'humour, la magie et l'amour. L'homme est un être incompréhensible fait de contradictions et de désirs inexplicables. Allen s'en amuse et livre un divertissement à la fois solide et éphémère. Les gâteaux y étaient sucrés, le café à la bonne température et l'ambiance fort sympathique.
Woody Allen réussit une nouvelle fois à charmer son public avec Magic in the moonlight. Son œuvre, intelligente et charmante, suit pourtant un personnage antipathique et misanthrope. Mais les lignes d'écriture du cinéaste et sa direction d'acteur parviennent à opérer un tour de force assez impressionnant. On finit par aimer cet homme attachant, qui cache sa solitude derrière un mur de mépris et de certitudes. Colin Firth, en pleine traversée du désert depuis quelque temps, joue à merveille ce rôle complexe en lui offrant toute son expérience.
À plus de quatre-vingts ans, le réalisateur prouve qu'il est toujours temps de s'interroger sur la vie, et ce à n'importe quel âge. Par des moyens cinématographiques, il essaye de répondre à ces questions existentielles à travers l'humour, la magie et l'amour. L'homme est un être incompréhensible fait de contradictions et de désirs inexplicables. Allen s'en amuse et livre un divertissement à la fois solide et éphémère. Les gâteaux y étaient sucrés, le café à la bonne température et l'ambiance fort sympathique.
vraiment so british un joyeux mélange de Fitzgerald et de von arnim, des acteurs parfaits j'adore colin firth mais j'aurais aime voir robert Downey jr dans le rôle..à voir pour chasser le spleen de l'hiver qui arrive
Fan de Woody Allen, je déconseille ce bavardage inutile et longuet qui n'apporte rien. Bon de toute façon j'irai encore voir le prochain car c'est ce qui fait la magie de ce type... Un coup moyen, un coup génial, un coup bon et on recommence...
Magic woody a encore frappé.Sans déroger à ces recettes préférées il nous délivre une magnifique comédie à l'anglaise , légère au premier abord mais beaucoup plus fine et corsée après une analyse plus poussée au retour de la salle;
Un beau duel d'idée en un prestidigitateur rationnel cartésien , égocentrique ( un rôle magnifiquement interprété par Colin Firth et une pseudo médium , défendeuse des forces occultes , d'une vie de l'au delà qui prend les traits de Emma Stone ,frivole et ensorcelante .
Cette opposition de force nous tient en haleine tout le film avec des rebondissements imprévus même si l'on se doute de la fin du film.
Woody Allen filme avec magie cette histoire originale dans un milieu qui lui tient à coeur .
Les dialogues et les analyses psychologiques sont comme d'habitude savoureux et l'on se délecte de cette caricature d'un milieu bourgeois du début 20 ème siècle , transposé pour l'occasion sur la côte d'Azur
L'ensemble est couronné par une bande son jazzy et piano , qui rappelle avec une agrable nostalgie les films d'époque ;
Bravo Woody, on sort enchanté et on attend avec impatience le prochain numéro .
Un beau duel d'idée en un prestidigitateur rationnel cartésien , égocentrique ( un rôle magnifiquement interprété par Colin Firth et une pseudo médium , défendeuse des forces occultes , d'une vie de l'au delà qui prend les traits de Emma Stone ,frivole et ensorcelante .
Cette opposition de force nous tient en haleine tout le film avec des rebondissements imprévus même si l'on se doute de la fin du film.
Woody Allen filme avec magie cette histoire originale dans un milieu qui lui tient à coeur .
Les dialogues et les analyses psychologiques sont comme d'habitude savoureux et l'on se délecte de cette caricature d'un milieu bourgeois du début 20 ème siècle , transposé pour l'occasion sur la côte d'Azur
L'ensemble est couronné par une bande son jazzy et piano , qui rappelle avec une agrable nostalgie les films d'époque ;
Bravo Woody, on sort enchanté et on attend avec impatience le prochain numéro .
Un film plein d'humour, d'inquiétudes et d'énigmes. A la fois déconcertant et captivant, on est scotché du début à la fin. Les décors sont magnifiques et l'ambiance tellement claaasse. L'humour est fin, travaillé et élégant, c'est tout simplement fidèle et signé Woody Allen ! On aime ou on n'aime pas mais quand on aime, on adore ! ! ! ! ! :-)
Un film léger, agréable et élégant du début à la fin. Des acteurs très justes et de très très bons dialogues.
Le genre de films qui ne fera surement pas un tapage énorme, et pourtant une très belle réussite signée Woody Allen.
Le genre de films qui ne fera surement pas un tapage énorme, et pourtant une très belle réussite signée Woody Allen.
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