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Hotinhere
547 abonnés
4 952 critiques
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3,0
Publiée le 23 juillet 2023
Chronique sobre et touchante d'une famille de Singapour impactée par la crise asiatique de 1997, portée par une interprétation pleine de justesse. 3,25
La surprise est de découvrir un monde matérialiste, sans tendresse (ou si peu), très formaté (c'est Singapour), à 1000 lieues de la grande spiritualité que l'on imagine (et que l'on rencontre parfois) chez les asiatiques. Ici, le monde est impitoyable et broie les uns et les autres sans aucun recours possible. Pas étonnant que le petit Jiale ne se sente pas bien dans ce monde. Le film est parfait en tous points, jusqu'à la musique absente sauf lors des dernières images, comme une illustration du retour du coeur dans toutes cette dureté. A recommander hautement
4 521 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 5 mars 2021
Ce film était ennuyeux car soyons francs il s'est passé très peu de choses tout au long de cette histoire. Il faut dire que le jeu des acteurs était en fait tout à fait adéquat et c'est ce qui a porté le film jusqu'à un certain point. J'étais assis tout au long du film attendant anxieusement que le film s'accélère et que le scénario devienne quelque chose d'au moins un tout petit peu intéressant. Mais cela n'est jamais arrivé. Ce film a juste continué à avancer à un rythme très monotone et il n'y a eu que peu d'intérêt pendant tout le film. Il n'a pas réussi à m'attirer ou à m'intéresser. C'est un film tout a fait ordinaire avec si peu de choses à dire...
Excellent film, le scénario est bien original et bien construit et les personnages principaux est très bien développé, serte il y a quelque longueur. Les deux personnages principaux sont attachant et enfin si vous ne l'avez pas vue regardez-le la fin est étonnante, il est à voir et à revoir ! Malheureusement ce film est trop peut connu.
La caméra d'or d'Anthony Chen dresse le portrait d'une tendre complicité entre un jeune garçon difficile et une nounou des philippines dans un Singapour de la classe moyenne saisit par la crise. Une bien sage chronique, un bel et délicat équilibre qui manque tout de même de surprise.
Je ne m'attendais pas à grand-chose. Je me suis dit "encore une histoire avec un gamin insupportable"... Eh bien pas du tout. Ce film sociétal de courte durée m'a touché et a été dûment récompensé à Cannes. Une délicieuse découverte.
La crise économique asiatique de 2007 vu à travers les yeux de la middle class de Singapour, nounou immigrée incluse. Par son effet rouleau compresseur, la crise s'installe aussi dans le couple et sur l'enfant (Koh Jia Ler, adorable et juste), petit dur hyperactif qui ne demande pourtant qu'à être mis en confiance. Sa mère (Hwee Leng, tout en retenue et beauté froide) débordée et petite bourgeoise n'ayant visiblement pas trouvé le mode d'emploi de son fils, son père (Tianwen Chen, touchant et bluffant de vérité) étant trop enfermé dans ses problèmes et sa pudeur, c'est auprès de la bonniche immigrée catapultée au milieu de ce mini-chaos (Angeli Bayani, sobre et impeccable) qu'il finira par pouvoir exprimer le mieux ses capacités à aimer spoiler: (pour mieux la perdre dans une fin glacial) . Pas grand chose de juste n'est oublié dans ce bon drame social qui se laisse très tranquillement regarder, mais on regrettera une fin particulièrement bâclé.
Caméra d’Or en 2013, ce long-métrage singapourien, raconte les rapports entre deux classes sociales. C’est un film intime et discret, qui reste prudent sur ses gestes et préfère être poivré dans ses mots. Ilo Ilo est un film simple, mais d’une grande intelligence car il ne juge aucun des partis. Le jeune garçon est bousculé entre les deux camps et s’avère touchants sous ses apparences turbulentes. Pour son premier film Anthony Chen entre dans la cour des cinéastes à suivre. Mais on attendra de son second moins de pudeur afin de ne pas rendre ses films trop linéaires. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Un moment figé dans le temps. A Singapour lors de la crise financière de 1997, nous suivons une famille qui décide de recruter une nurse philippine pour s'occuper de leur fils turbulent, la mère étant enceinte jusqu'au cou. Au fur et à mesure que la famille s'enfonce dans la faillite, le rapprochement entre jiale et sa nounou devient touchant. Mais la limite est de savoir quel est le but d'ILO-ILO ? Pourquoi a-t-il reçu un prix ? Le tout reste plaisant !
Je n'ai pas compris pourquoi ce film très banal a remporté un prix. Des films asiatiques j'en connais, j'en ai vu des tas et j'aime ce cinéma sauf que là c'est d'un plat ! Il n'y a rien dans ce film, ni émotions, ni histoire, ça se traîne pitoyablement. Il n'y a que des survols d'histoires possibles mais rien de profond, le cinéaste a surfé sur quelque chose qui aurait pu aboutir mais à ne vouloir s'impliquer dans rien de précis ce film manque cruellement de relief et je regrette même d'avoir été jusqu'au bout.
(...) Ilo Ilo, premier film Singapourien à obtenir un prix international avec la caméra d’or au festival de Cannes en 2013, Anthony Chen réussit sa première réalisation, qu’il a aussi écrit, en s’inspirant de sa jeunesse, ce qui confère au film une sincérité touchante et émouvante (...) Dans la difficulté d’un pays en crise, d’une famille en manque de confiance, d’une nounou en perte de repères, le film nous offre tout de même des moments de douceurs et d’humanité. Nous ne sommes pas dans le pathos, le drame est latent, le sourire est aussi présent. Cela ressemble à la vie où tous les types de sentiments animent les gens au quotidien. Les acteurs sont remplis de sincérité et nous offre une belle tranche de vie, simple et tendre.
ce petit film singapourien avait tout pour devenir grand, mais s'il possède de nombreuses qualités, il lui manque tout de même ce petit supplément d'âme pour le faire passer dans la catégorie des très bons films. Oui, on parle de la crise, mais on la survole seulement... Oui, on parle de ces femmes Philippines et de leur exploitation, mais là aussi les bons sentiments prédominent. Le problème avec "Ilo Ilo" est sa volonté de demeurer dans le policé, sa propension à ne pas vouloir sortir des clous, ce qui du coup rend aussi à l'arrivée le film plutôt gentillet. dommage...
Anthony Chen qui a gagné le prix du meilleur premier film à Cannes met en scène une famille chinoise qui accueille leur nouvelle nounou, une nounou qui va tisser des liens très forts avec l'enfant qu'elle garde. L'enfant est difficile il n'a pas des bonnes relations avec sa mère et cette nouvelle relation ne va pas forcément plaire à la mère. C'est un film bien fait, très réaliste qui colle vraiment à la réalité sous fond de crise financière c'est réalisé presque comme un documentaire avec beaucoup de pudeur. Comme je l'ai dit c'est bien fait mais en tant que film c'est difficile de se satisfaire de ça c'est pas mauvais au contraire mais j'aurai aimé que ça aille un peu plus loin, le scénario est trop plat ça manque de mouvement quoi c'est un drame qui se laisse regarder mais bien trop classique.
Cet excellent film venant de Singapour narre avec justesse, simplicité et émotion le quotidien d'une famille singapourienne durant la crise de 1997. Les personnages attachants et cette histoire réaliste dans laquelle se mèle joie et tristesse rendent ce film touchant. A voir.