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    La Chair de ma chair
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "La Chair de ma chair" et de son tournage !

    Idée de départ

    Le metteur en scène/scénariste/directeur de la photographie/monteur/ingénieur du son Denis Dercourt habite tout près d'une structure psychiatrique qui ressemble à une prison où sont traités des malades jugés irresponsables des crimes qu'ils ont commis. Un de ses voisins, infirmier là-bas, lui a un jour fait part de plusieurs cas dont celui qui a servi de base pour son film. Il raconte être parti d'une "scène-noyau" : "Pour La Chair de ma chair, ça a été l’image de la jeune femme qui tranche une main, et en fait manger des bouts à son enfant. Ensuite, je tourne cette scène-noyau sous la forme d’un court métrage – la plupart du temps avec d’autres acteurs que ceux du casting final. Et pendant que je la monte, les pistes d’écriture se précisent. Bien sûr, cette écriture n’est jamais linéaire et les thématiques s’enchevêtrent. Ici, dès le départ, je savais que le film traiterait de la norme, et de l’amour maternel", explique-t-il.

    Rythme musical

    Denis Dercourt a un parcours de musicien, et explique ainsi écrire de la même manière qu'il compose. Pour lui, les contraintes de ces deux domaines artistiques sont les mêmes, à savoir la recherche de la tension et la détente : "Autre chose rapproche La Chair de ma chair de la musique : le tempo. Je l’ai tendu à la manière d’un compositeur qui développe une cellule très simple de quelques mesures, en la variant constamment. Ça contribuait à l’émotion que je recherchais : une émotion sourde, qui développe son effet peu à peu, comme le ferait un poison", confie-t-il.

    Du vrai sang !

    Certaines séquences de La Chair de ma chair sont assez graphiques et explicites. Aimant peu les effets numériques, le réalisateur a ainsi utilisé du vrai sang : "Il fallait que je tourne avec du «vrai» sang pour en comprendre le potentiel filmique. De tous les sangs, c’est le sang de porc qui ressemble le plus au sang humain. Ce qui est important c’est qu’il y en ait vraiment beaucoup. Et de ne pas trop attendre pour tourner. Parce que très vite l’odeur devient insupportable pour les acteurs", commente-t-il.

    Images floues et nettes

    Le personnage principal (Anna Juliana Jaenner) est filmé avec, dans le même plan, des parties nettes et d'autres floues. Denis Dercourt voulait troubler la perception du spectateur pour qu'il s'immerge dans la réalité du protagoniste : "Travailler sur les distorsions de l’image était dans l’essence même du projet : le « champ » de l’héroïne est tout sauf unifié et ne répond pas à notre norme du regard", explique-t-il.

    Du côté des influences de Denis Dercourt

    "Le réalisateur auquel je reviens toujours, c’est Georges Franju. Je m’aperçois à quel point Les Yeux sans visage, que j’ai vu très jeune, m’a influencé. Tout comme ses films documentaires, Hôtel des Invalides ou Le Sang des bêtes, que j’ai découverts par la suite. La manière dont il introduit l’aspérité au sein du lisse... Mais Les Yeux sans visage, ça vraiment, ça m’a marqué. Les yeux d’Edith Scob... La photographie de Eugen Schüfftan..."

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