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    La Danza de la Realidad
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    78 critiques spectateurs

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    Cagoux
    Cagoux

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 septembre 2024
    Film marquant, fantastique. Un film qui questionne sur soi, sur les mécanismes de l'identification, les mécanismes de l'ame
    patrickvadel
    patrickvadel

    2 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 juin 2023
    Ce n'est pas exempt d'une certaine poésie mais je suis resté totalement hermétique à cette fausse autobiographie.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 789 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 juillet 2021
    Je voulais aimer ce film même si je ne suis pas un fan de l'art pseudo magique de Jodorowsky. Je suis sûr que je pourrais passer des heures à essayer de décoller les couches de motifs très subjectifs pour le réalisateur dans le film mais je ne suis pas le réalisateur donc cela n'a finalement que peu de sens pour moi et il s'est avéré frustrant d'essayer de m'engager dans La Danza de la Realidad. La nudité et les comportements graphiques désagréables des personnages qui y sont associés ainsi que le fait que la mère prononce toutes ses répliques en chantant comme à l'opéra sont tout aussi frustrants. Le format numérique haute définition ne convient pas à l'imagerie surréaliste de Jodorowsky aussi bien que la pellicule utilisée pour ses œuvres antérieures qui sont trop mystiques pour moi. J'ai perdu tout intérêt aux trois quarts du film mais je suis resté jusqu'à la fin me souvenant de la promesse faite par d'autres spectateurs que les derniers plans valaient la peine d'être vus malheureusement ce n'est même pas le cas...
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    125 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 décembre 2020
    J'ai triché : j'ai vu Poesía sin fin avant La Danza de la Realidad. Ce faisant, j'ai toutefois pu remarquer à quel point les deux films se répondent, pouvant être la suite l'un de l'autre, formant une boucle qui les incruste dans la saga rétrospective que Jodorowsky est en train de concocter tout en les laissant chacun être leur propre entité.

    Ces entités, c'est un ensemble de chapitres dans l'autobiographie filmique de l'artiste, qui revient au grand écran après 23 ans d'absence pour montrer qu'il est au sommet. Pas seulement de son art mais de son existence : jetant un dernier regard sur son parcours, il nous présente sa propre mort prochaine comme un évènement libérateur qui est d'ailleurs presque prophétisé de nos jours par sa fanbase. La première mort au panthéon de la pop culture. Comme si la fin de sa vie allait être sa plus grande ouvrage, il nous montre comment il a appris à mourir heureux, exorcisant au passage certains démons avec cette élégance qu'on prête à la vieillesse, quoique souvent non sans condescendance. Difficile d'en faire preuve face à lui.

    Jodorowsky est un monstre sacré qui m'intimide, et un critique intimidé n'est pas grand chose. Je ne suis rien pour parler de lui, cependant il me dérange. Le duo de films m'aura en fait appris que je n'ai pas tant peur de lui que des raisons pour qu'un homme comme lui existe. Il semble peuplé de cauchemars d'un autre monde, la poésie coule de lui comme une humeur alien, et sa manière lucide, violente et magnifique de recomposer une vie de souvenirs paraît trop exempte de doutes et de tergiversations pour que d'autres que lui-même puissent avoir le droit d'en parler. Ou ses proches.

    Car La Danza de la Realidad et Poesía sin fin sont des films de la "maison" Jodorowsky : direction, production, écriture (évidemment), acteurs, costumes et musique, bref : de la concision éloquente du premier à l'intense poésie du second, tout est familial. Cela participe à en faire les œuvres d'une sorte de secte, mais pas du genre sur lequel on jette un regard à moitié dégoûté : plutôt du genre qui devrait nous inquiéter. Si je ne savais pas quoi faire de mieux de mon imagination, j'inventerais bien une conspiration disant que les Jodorowsky viennent d'ailleurs pour nous imiter, saisir notre âme, puis conquérir le monde.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    velocio
    velocio

    1 325 abonnés 3 167 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2017
    Plein d'idées cinématographiques, ce film très poétique permet à Jodorowsky de reprendre une place de choix dans le cinéma mondial.
    pfloyd1
    pfloyd1

    136 abonnés 2 119 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 octobre 2016
    Voici un ovni, un film poétique, superbe, dont l'histoire transporte allégrement. Tout en couleur, il étonne, surprend, on attend fébrilement l'enchainement des scènes plus farfelues les unes que les autres, le tout dans une poésie enivrante. Quelques scènes de nudités subsistent mais elle ne sont jamais "gratuite". C'est un vrai coup de cœur, on aime ou on n'aime pas, il faut juste laisser un peu de temps à l'histoire qu'elle se mette en route, après on est conquis !
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    67 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2016
    Trip poético-baroque

    Après 20 ans d’absence cinématographique, le poète cinéaste chilien Alejandro Jodorowsky, underground et psychédélique revient avec La Danza de la Realidad, un long métrage audacieux, kitsch, une autobiographie fantasmée à l’ambiance fellinienne où il explore la psychogénéalogie des Jodorowsky.

    Alejandro Jodorowsky est un scénariste de bande dessinée, romancier, tarologue comptant parmi ses inconditionnels David Lynch et Nicolas Winding Refn (Only God Forgives) Ses films sont poétiques, singuliers, mystiques, surréalistes et l’image sert de métaphores à des thèmes comme la question sociale, l’engagement politique, la violence, le sexe, la mort ou encore la spiritualité. Un cinéma underground certes dérangeant mais surtout magiquement réaliste comptant des œuvres cultes comme d’El Topo (1970) Montagne sacrée (1973) Santa Sangre (1989).
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    81 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 janvier 2016
    L'histoire d'une famille immigrée russe dans une petite ville du Chili, vue à travers les souvenirs d'un petit garçon, traité durement par son père, anticatholique et communiste, mais aussi aimé par sa mère. Ce sont des souvenirs réels ou imaginés ou fantasmés et racontés avec des images baroques et fantastiques.
    Très beau film de Jodorowsky. Son style personnel est toujours présent, excessif et poétique à la fois, souvent inspiré par le surréalisme et le mysticisme. Réalisation très réussie et, bien qu'il y ait quelques longueurs, on n'éprouve aucun ennui à suivre cet enfant et son père à travers des chemins douloureux. C'est très inventif, avec de belles musiques, des séquences inoubliables (même si parfois scabreuses). Un film de poète, de créateur, de philosophe.
    Nicolas F.
    Nicolas F.

    24 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2015
    Mon entrée dans le cinéma chilien se fait par la découverte d'Alejandro Jodorowsky, artiste atypique s'il en est, figure avant-gardiste faisant jongler son art provocant entre surréalisme et ésotérisme. Né en 1929, il est au fait de sa carrière lorsqu'il développe son projet de raconter son enfance, dans la ville de Tocopilla, entre un père stalinien jusqu'au bout de la moustache et une mère castafiore parfois castratrice (Pamela Flores).
    Et la première chose qui frappe – si j'ose dire – dans ce film est l'ambivalence de la relation père/fils, à travers l'omniprésence de la figure paternelle. Bambin, Alejandrito est vu par sa mère comme la réincarnation de son propre père, mort dans un accident domestique. Une substitution stoppée net par Jaime, le chef de famille qui rétablit la hiérarchie en privant le petit père de ses longues nattes blondes et bouclées lui donnant l'allure de son aïeul. En outre, Jodorowsky senior s'inspire d'un autre "petit père" en la personne de Staline, dieu vivant pour cet athée tyrannique qui souhaite diriger sa famille comme Joseph règne sur l'URSS. Il n'est d'ailleurs pas anodin de voir le propre fils du réalisateur, Brontis Jodorowsky, interpréter le rôle de son grand-père.

    Partant de ce postulat familial, Jodorowsky fait danser la réalité à travers l'expérience d'un enfant (Jeremias Herskovits), un gosse qu'il accompagne tout au long du film comme il l'accompagnera lui-même durant toute sa vie.
    Le réel se confronte à l'imaginaire enfantin qui, bien qu'élevé à la dure, n'évite pas les peurs et les apprentissages propres à cette période de l'existence. L'éducation paternelle lui enseigne comment "devenir un homme" quand sa cantatrice goulue de mère lui apprend l'art de se fondre dans le noir pour effacer ses craintes, et d'effacer le poids de ses origines pour se fondre dans la société.

    Le père quant à lui s'éloigne, partant à la conquête de ses idéaux. Son aventure le conduit d'une réunion clandestines de camardes communistes dans un bouge obscure à la fomentation d'un complot visant à assassiner Carlos Ibanez del Campo qui règne en maître sur le Chili. spoiler: Des pérégrinations, qui n'auront pas l'effet escompté, le confrontant à la complexité du genre humain et à travers lui à l'indicible destinée de l'âme. Découvrant la foi au contacte de gens qu'il méprisait au départ, il en revient transformé, brûlant ses anciennes idoles et le despote intransigeant qu'il était pour sa famille.


    Alejandro, lui, poursuit sa découverte de la vie, côtoyant des personnages uniques et loufoques (le Théosophe ou la bande des infirmes entre autres), conscient que ce qui sera déterminant dans le futur se trouve déjà en lui.

    La famille prend le large, quittant Tocopilla et le spectateur en laissant derrière eux des images rythmées, vives et colorées, parfois violente mais qui composent un récit autobiographiquement fictif : en somme, à travers lui chacun peut peut y découvrir la métaphore de sa propre enfance.
    Extremagic
    Extremagic

    73 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juin 2015
    Alors je n'avais pas vu de film de Jodo au préalable, j'avais juste vu des extraits genre le délire visuel dans lequel il était mais je connaissais le personnage pour en avoir parlé avec différentes personnes, lu La danse de la réalité et feuilleté d'autres de ses bouquins. Et je dois dire que connaître le type c'est vraiment un plus pour une approche de ce film. Parce que d'une part c'est une adaptation, d'autre part c'est très personnel, enfin plus que d'habitude dans la mesure où c'est quand même sa vie, mais en fait c'est pas sa vie, c'est une vie rêvée et ce que j'aime ce genre de projets, tu refais ta vie dans un film, juste le postulat de départ c'est le summum de la beauté, de la poésie. Bon voilà pis quand tu connais les rituels psycho-magiques tu comprends vite que c'est pas simplement beau... que c'est pas parnassien pour un sous. Alors voilà c'est un peu ça le projet, donc après je pense que pour pas se leurrer il faut connaître le mec au préalable mais ça reste tout de même très perché et confus parce que c'est éminemment symbolique, bon moi qui adore ça bah j'y vais volontiers. Tout était réuni pour me plaire et en plus les thématiques abordées me sont particulièrement chères mais voilà que... bah voilà que je constate que même si c'est brillant, génial et tout bah ça ne me touche pas, enfin pas autant que je l'aurais voulu. Bon je dois dire que ces ambiances cradoc avec un plaisir pour montrer les estropiés, la bassesse du peuple toussa toussa, enfin je sais que c'était un fait à tocopilla mais j'ai l'impression qu'il y a une certaine complaisance, après j'ai bien aimé que ce ne soit pas réaliste, j'ai eu quelques problèmes d'ailleurs avec la composition de certains plans que je trouve trop épurés mais c'est anecdotique concernant la part non réaliste du film c'est comme toujours pas totalement vrai parce qu'elle est toujours ancrée dans la réalité c'est bien du réalisme-magique à part entière et ça c'était plutôt chouette. Enfin même si ça ne m'a pas particulièrement touché du moins pas autant que je l'espérais je dois admettre que c'est excellent. Voilà un jour peut-être que j'aimerais le cinéma de Jodo, vraiment, j'aimerais parce que c'est un grand !
    ericAparis
    ericAparis

    22 abonnés 207 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 janvier 2015
    Un chef d'oeuvre de poésie étrange et surréaliste.
    Un film sur la vie, la rédemption, l'enfance, peuplé de personnages incroyables et d'images inoubliables.

    Un rêve éveillé ...
    Nico591
    Nico591

    48 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 novembre 2014
    N'ayant pas encore eu l'occasion d’apprécier les films de Jodorowsky qui s'apparente à un véritable artiste touche à tout, j'ai donc pu au travers de son dernier film toute l’étendue de son imagination.
    En effet ce récit autobiographique montre à quel point le cinéma et l'art peuvent communier pour accoucher d'une œuvre surréaliste où l'extravagance se mêle au psychanalytique avec énormément de poésie et de folie.
    La durée excessive peut rendre l'ensemble quelque peu plombant par moments mais nul doute que cet homme de maintenant 85 ans est un artiste total unique en son genre.
    conrad7893
    conrad7893

    306 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 octobre 2014
    passées les premières minutes un peu déroutantes, je me suis habitué à l'univers de ce film fait comme une fable . Cela reste un film assez violent dans son ensemble, dans les couleurs (couleurs vives des costumes,) dans les actes du père , dans le chant de la mère, tout cela en contraste avec la douceur de l'enfant.On ne peut s'empecher à FELINI .
    un cinéma particulier
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    302 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2014
    Un objet cinématographique bizarre que ce "Danza de la realidad", réalisé par un Alejandro Jodorowsky inspiré. Même si l'ensemble paraît parfois un peu barré, l'ensemble se tient et se suit avec plaisir. Le plaisir esthétique d'abord, est évident, avec ces jeux de couleur et ces plans parfaits mettant en mouvement des personnages plus ou moins burlesques, emprunts d'une forme de gravité, et d'un drame intérieur terrible. Plus axé sur le personnage du père finalement que sur lui-même, le réalisateur autobiographique dresse un portrait peu reluisant du Chili des années trente, alors en pleine dictature. Quelques scènes fortes, parfois choquantes, font de ce film une œuvre marquante, proche de l'essai cinématographique, ou du cinéma expérimental.
    elriad
    elriad

    441 abonnés 1 871 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2014
    quel film ! quelle maîtrise ! j'avais déjà adoré "Santa Sangre" et Jodorowsky signe une nouvelle fois un chef d’œuvre absolu comme lui seul peut le faire. Poétique, baroque, flamboyant, chaque plan est un tableau, la lumière et les couleurs saturées fascinent et cette magnifique métaphore, ce long poème de plus de deux heures emporte le cœur et l'esprit du spectateur, le bouleverse, l'irradie. Un énorme coup de cœur !!!
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