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    La Danza de la Realidad
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    3,8
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    Skipper Mike
    Skipper Mike

    91 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 octobre 2013
    Vingt-trois ans après son dernier long-métrage, période qu’il a majoritairement occupée à développer son talent pour la bande dessinée, Alejandro Jodorowsky retourne au cinéma pour livrer une œuvre autobiographique belle et puissante. Plus accessible que certains de ses précédents films grâce à sa narration linéaire, "La Danza de la Realidad" témoigne de l’attachement du cinéaste à son enfance douce et tragique qu’il s’amuse à recréer ici magistralement. L’univers mis en scène est déjanté, regorgeant de trouvailles dont on peine parfois à déterminer la véracité. Cependant, si ce monde délirant semble bien éloigné d’une quelconque réalité, on prend ces informations telles que le narrateur nous les donne et on accepte sans sourciller la philosophie du maître, celle qui lui vient à l’esprit alors qu’il pense au suicide : si la vie doit s’achever dans la mort et l’oubli, chaque individu disparaissant à jamais de la mémoire des générations futures, on peut considérer que toute existence n’est qu’un rêve dont on doit profiter au moment où il intervient ; en un mot, vivre. De ce point de vue, le principe de réalité objective est bien amoché et il semble logique de pouvoir réinventer à sa guise un passé qui finira de toute façon par être oublié.
    La jeunesse revisitée d’Alejandro ressemble ainsi à un bric-à-brac poétique d’où la grâce parvient toujours à émerger malgré la cruauté omniprésente. De nombreux thèmes chers à l’auteur sont aussi abordés : la relation père-fils basée sur un respect qui se fonde sur la résistance à la douleur (cf. "El Topo", "La Caste des Méta-Barons"), le dévouement à une puissance supérieure réclamant une foi à toute épreuve ("L’Incal"), la force de l’amour-passion ("John Difool avant l’Incal", "La Caste des Méta-Barons") ou encore l’élévation grâce à l’enseignement d’un maître ("El Topo", "Bouncer", "John Difool avant l’Incal", "La Caste des Méta-Barons", voire toute son œuvre). On retrouve de même son engouement pour les marginaux, qu’ils soient nains, amputés, pestiférés ou tout simplement illuminés (mais c’est le cas de la plupart de ses personnages). Quoi qu’il en soit, au crépuscule de sa vie, Alejandro Jodorowsy signe un nouveau chef-d’œuvre qui conforte un peu plus son statut de grand maître du surréalisme contemporain et source d’inspiration majeure.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 5 septembre 2013
    Moi qui adore La Montagne Sacrée, je m'étais empressé de vouloir regarder le dernier film du Maestro. La Bande Annonce m'avait submergé d'émotions. J'en ai eu beaucoup moins pendant le film.
    Le film raconte l'enfance d'Alejandro Jodorowsky à Tocopilla et son role est joué par le petit fils du réalisateur, rien à dire. Le gamin a du talent. En revanche, le jeu d'acteur du père est très décevant. Je pense que la grosse erreur pour moi dans le film est le fait que sa mère (avec seins proéminents, bien mis en avant) chante sans arrêt comme une cantatrice d'opéra, et ce à chaque dialogue, ce qui a le don de lasser très rapidement. Les maigres apparitions du Maestro ne font pas remonter l’intérêt de ce film, une sorte de huis clos gênant. concernant la narration, on tourne très vite en rond. Pas beaucoup de moyens pour la réalisation, je le conçois. Mais trop de déja vu: les amputés, la nudité, le masochisme, communisme et bien d'autres références déjà connues quand on a vu les films de Jodo. Dommage, car l'idée était bonne à la base. Et forcément décevant.

    Pour résumé, un faible scénario avec un jeu d'acteurs moyen (hormis celui du gamin). L'ennui vient progressivement - Des scènes choquantes qui n'ont pas vraiment leur place - Beaucoup de longueurs dans un huit clos à petit budget.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 mai 2013
    J'ai découvert ce film lors de la quinzaine des réalisateurs à Cannes. J'ai été très surprise du burlesque et du surréalisme du film. Un film très touchant qui est d'autant plus l'autobiographie de Jodorowsky. Il évoque le contexte politique et sociale de l'époque, la notion d'identité, d'individu ... et nous invite à nous posez les bonnes questions, avec de nombreux messages explicites ... Des images fortes, un film intelligent, qui mélange de plus art et poésie dans sa façon de filmer.
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