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    La Danza de la Realidad
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    3,8
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    78 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 octobre 2013
    Un film inoubliable. Du Fellini à la sauce Jodorowsky. Pleins de trouvailles créatives pour figurer des scènes difficilement filmables, ce qui les rends très intéressantes et plus pertinentes que n'importe quel trucage, et emplies de poésie.

    J'ai ADORÉ !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 septembre 2013
    En quelque sorte l'Amarcord de Jodorowsky, mais teinté d'une narration théâtrale, burlesque et allégorique. Une fable introspective sur son enfance, les tourments du Chili, la figure tutélaire et fragile du père. Qu'il est bon de visiter les arcanes des souvenirs des cinéastes de talent, la lucidité ne se fait plus cruel mais bienveillante. Une réconciliation.
    alexdelaforest
    alexdelaforest

    38 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2013
    Dans la droite ligne de Fellini, le film est représentant d'une certaine forme de cinéma, proche du conte et du cirque. Malgré l'implication très personnelle du réalisateur on ne sort jamais vraiment de la représentation, quasi symbolique parfois et la réalité est tenue à trop bonne distance. Au final on voit surtout les ficelles de la mise en scène, parfois très limite, et on peine à intégrer ce monde baroque.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 septembre 2013
    Immersion totale dans la famille Jodorowsky. Alejandro sublime son livre, car on retrouve au départ son autobiographie, mais aussi vite nous voilà emportés dans un voyage de psychomagie intense.... d'une pure beauté. Magnifique chef d'oeuvre, magie absolue. A voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 25 septembre 2013
    Pourquoi ne pas avoir doublé les voix en français ? ou en anglais ?
    C'est un film totalement incroyable mais à cause des sous-titres j'ai manqué plein de dialogues car je ne comprends pas l'espagnol...

    Alexandro Jodorowsky devrait se faire traduire en plus de langues pour ces travaux artistiques et philosophiques...
    Je regrette vraiment de ne pas toujours pouvoir y accéder.
    Septième Sens
    Septième Sens

    87 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 septembre 2013
    « Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple, et dont l'exécution n'aura point d'imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature; et cet homme, ce sera moi. » Avec ce pacte écrit aux lecteurs en 1765, Rousseau définit un nouveau genre littéraire, celui de l'autobiographie. Depuis, une infinité d'artistes a repris ce concept et Alejandro Jodorowski est l'un des derniers en date avec La Danza de la Realidad. Nous narrant son enfance dans son village natal au Chili, le réalisateur transforme la réalité pour mieux l'oublier et créer un conte onirique, où les âmes cinématographiques sensibles devront s'abstenir.

    En reprenant l'ordre des Assassins, Nietzsche disait que « rien n'est vrai, tout est permis ». Cette phrase interrogeant la foi et la vérité fait parfaitement écho à l'œuvre du chilien, qui n'hésite aucunement à utiliser le surréalisme pour accoucher de ses souvenirs, craintes et doutes survenus lorsqu'il était enfant. À cause d'une éducation très sévère et d'un exil difficile subit par ses parents, le cinéaste a trouvé dans l'art (la littérature d'abord, puis le cinéma) un moyen de panser ses plaies, à jamais ouvertes dans sa mémoire. La poésie et le fantastique sont alors des armes redoutables pour Jodorowski car elles lui permettent de modifier la réalité à son bon vouloir, mais aussi de mettre un véritable visuel à ses fantasmes les plus fous.

    Authentique film de et sur la famille (pas moins de six membres sont crédités au générique), La Danza de la Realidad se contemple tel un rêve que tout le monde ne comprendra pas. Certains même seront déroutés à l'idée d'assister à des chants maternels d'opéra, des hommes dévorant des ânes, ou la Théosophie personnifié. En jouant constamment avec la vérité, il n'est pas si surprenant de voir ce romancier faire apparaître cette figure philosophique pour trouver des réponses à ses questions existentielles.

    La religion, la politique, la vengeance ou le courage sont autant de thèmes évoqués dans cette création que transcendés par le poète chilien. En marge de l'économie cinématographique (il utilise le crowdfunding pour financer son film), Jodorowski prouve qu'il est également unique en son genre en signant une œuvre aussi personnelle que singulière. C'est par ailleurs ce qui fait la force et la faiblesse de La Danza de la Realidad, une contradiction de plus dans un monde qui est tout aussi paradoxal, fait de rêves et de cauchemars...
    Flore A.
    Flore A.

    35 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 septembre 2013
    Un film foutraque, poétique et passionnant, autobiographie fantaisiste pleine de trouvailles, de tendresse, de nostalgie ... : une galerie de personnages paumés, hauts en couleur et de freaks divers ... la dictature chilienne, le communisme et le fascisme, la religion, l'engagement politique : un film plein de folie et de sagesse. Cet ovni cinématographique mérite le détour.
    Éric De Larmor
    Éric De Larmor

    20 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 septembre 2013
    Un sacré coup de poing à la face. Génial, parfois dur et énervant, mais jamais banal comme beaucoup de films français. Le genre de film qu'on a envie de voir et revoir.
    nefastodelirio
    nefastodelirio

    17 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 septembre 2013
    Extraordinaire !
    Touchant,
    belles images,
    solaire,
    mélancolique,
    belle musique,
    triste,
    coloré,
    profond,
    à revoir !
    cinono1
    cinono1

    311 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 septembre 2013
    Un film semi-autobiographique entre réalité et fantaisie souvent enthousiasmante, parfois pénible, toujours poétique...C'est ce qui en fait la richesse. Ca parle... d'un peu de tout en fait, enfance, éducation, amour, politique, marginaux religion...Certaines séquences sont moins convaincantes (le parcours rédempteur du père, très peu pour moi) quand d'autres possèdent une dimension poétique de tous les instants (la mère qui chante quand il faut parler, les décors colorés ou bien encore quelques tronches. Intéressant, inclassable, original
    Myene
    Myene

    19 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 septembre 2013
    Attention copieux et plutôt pour cinéphile hyperphagique ! Ce film est une magnifique transmission des leçons de vie d'un foisonnant créateur à l'heure des bilans y trouve tout : une épaisse soupe oedipienne, une fresque monumentale telle la tapisserie de Bayeux avec ses ajouts irrévérencieux mais surtout apotropaïques, un opéra , un conte philosophique,des hommages identifiables à Fellini, Bunuel , toute la faconde exaltée des analyses politiques, la cohabitation ordinaire des vivants avec les morts des romans sud américains j'en passe et des séquences les plus évidentes..L'ensemble est profondément humain porteur d’espérance et suffisamment prenant et inventif pour tolérer l'outrance qui abonde et peut rebuter Mon conseil est cependant de ne pas rater ce futur film culte avec un véritable plateau débordant de scènes pures baroques que nous nous délecterons à décortiquer car il se prête à plusieurs visions.
    Julien D
    Julien D

    1 219 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 septembre 2013
    Promu dans les années 70, grâce à deux films évènements (El topo et La montagne), au rang de réalisateur culte, Alejandro Jodorowsky a ensuite, la décennie suivante déçu ses admirateurs avec des œuvres plus académiques avant de disparaitre du paysage cinématographique. Son retour surprise était donc d’autant plus attendu au tournant que le concept autobiographique de La Danza de la Realidad laissait supposer que le réalisateur franco-chilien, maintenant âgé de 84 ans, tenait à nous offrir un film testament. Dès les premières minutes de son nouveau film, on se rend compte qu’il se réapproprie les codes visuels du cinéma de Fellini (univers du cirque, maman plantureuse, travestis, interaction entre présent et souvenirs…) pour revenir sur son enfance difficile. Un recyclage artistique assez bien mené qui brasse avec une force poétique surprenante et des métaphores souvent trash une multitude de thématiques propres aussi bien au réalisateur lui-même (ses rapports à ses parents et leurs histoires personnelles, sa judaïcité…) qu’au Chili tout entier (la pauvreté, la répression policière, la résistance communiste…). Mais après une première heure envoutante et profondément mélancolique, le film va entièrement s’axer sur son discours politique, tout en restant évidemment présenté sous forme de fable surréaliste, mais perdra de sa magie enfantine au profit d’une narration plus laborieuse visant à dénoncer l’absurdité inhérente à la dictature en place. Cette thérapie familiale fantasque où Jodo s’amuse à donner à son fils le rôle de son père charme par la simplicité de ses effets spéciaux manufacturés et la violence de ses allégories et de son propos.
    annastarnomberon
    annastarnomberon

    139 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 septembre 2013
    La danza de la realidad est un film fantasque et fantastique qui nous emmène dans une sorte de rêve substantialisé, et c'est beau. Au début on se croirait dans un film de forains qui n'est pas sans rappeler les univers de Fellini ou de Tod Browning. Cette mère qui ne parle qu'en chantant, ce père et son incroyable cheminement vers la rédemption, ce fils et ses expériences déroutantes... Tous ces personnages nous embarquent totalement. On n'y croit pas, mais on a envie d'y croire, parce que c'est beau, parce que c'est poétique, parce que c'est loufoque, parce que c'est prenant ! Beaucoup de scènes sont très habiles car elle matérialisent des métaphores (la scène des pénis, celle où la mère d'Alejandro le réconcilie avec la mort, celle où les mains de Jaime se figent face au meurtre qu'il s'apprête à accomplir...). Le rendu est absolument envoutant, plein de nostalgie, et incroyablement dé ne connaissais pas la biographie de Jodorowsky avant d'aller voir le film, ni même son personnage. C'est dommage, car je crois que ça apporte une grande clé de lecture : il réinvente son passé pour pouvoir le laisser derrière lui plus paisiblement, il pardonne, il sublime. Je regrette de ne pas avoir vu le film en le contextualisant, mais même en dehors de l'aspect biographique et spirituel, et en ne m'appuyant que sur le film dans l'absolu, je reste quand même sur le souvenir d'une expérience assez magique.
    poet75
    poet75

    278 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 septembre 2013
    Curieux personnage que le réalisateur de ce film, Alejandro Jodorowsky. Dans les années 70 il signe plusieurs films que je n'ai jamais eu l'occasion de voir et qui ont la réputation d'être à la fois ésotériques et surréalistes. Puis il délaisse le cinéma pour se consacrer à d'autres arts, le mime, le roman, la poésie et surtout la bande dessinée. Et voici qu'après 23 ans d'absence sur le grand écran et à l'âge de 84 ans il resurgit avec un film étonnant, inclassable, fou, dont il faut dire d'emblée que c'est un chef d'oeuvre (que j'ai regardé les yeux écarquillés comme un enfant qui découvre le monde!).
    Pas de fatras ésotérique dans "La danza de la realidad", mais une recréation de l'enfance de Jodorowsky, enfance vécue à Tocopilla, un village cerné par le désert, un trou perdu du Chili. Quand je dis "recréation", il faut l'entendre au sens littéral: Jodorowsky ne cherche nullement à reproduire son enfance de manière réaliste, il la recrée en lui donnant des couleurs fantastiques et fantasmatiques, il fait danser la réalité comme dit si bien le titre du film. Cette oeuvre apparaît comme son "à la recherche du temps perdu" et, pour ce faire, tout est possible, tout est permis. Jodorowsky ne se refuse rien, aucune audace, aucune folie, aucun délire, pourvu qu'il puisse retrouver quelque chose du trésor perdu de l'enfance.
    Voici donc le petit Alejandro, petit garçon juif dont les parents tiennent une boutique de lingerie à Tocopilla. Un petit garçon écartelé entre un père communiste, admirateur de Staline, et une mère qu'il imagine en cantatrice, au point qu'elle ne parle qu'en chantant comme si elle passait sa vie sur une scène d'opéra! Le père veut élever son enfant à la dure: tout est affaire de volonté, pas question d'avoir pitié d'autrui, pas question d'être une mauviette! Ainsi quand le petit Alejandro passe sur le fauteuil du dentiste, son père exige de lui qu'il refuse toute anesthésie! Et bien sûr il n'est pas question d'accorder du crédit aux religions: "quand tu meurs, tu pourris, un point c'est tout."
    Mais tout n'est pas si simple et la profession de foi stalinienne risque d'être fort malmenée. Jaime, le père d'Alejandro, le découvrira à ses dépens. Sous sa carapace de pur et dur du stalinisme se dissimule un coeur qui sait s'apitoyer et quand des travailleurs en révolte sont cernés par l'armée et réclament à boire, c'est lui, Jaime, qui ose braver les soldats en apportant de l'eau aux assoiffés. Jaime sera conduit, au fil de l'histoire, par des chemins ô combien douloureux, vers une sorte de rédemption. Pour ce faire, il connaîtra, lui aussi, ce que c'est que souffrir, lui qui inculquait à son fils qu'il fallait souffrir sans se plaindre: il empruntera son chemin de croix ou plutôt son chemin de torture...
    Il faut cependant que je mette en garde les éventuels spectateurs de ce film: il faut, pour l'apprécier, accepter non seulement de se laisser surprendre, mais même d'être choqués! Car Jodorowsky se permet tout et il y a, sans aucun doute, l'une ou l'autre scène qui heurtera la sensibilité de certains spectateurs. Il serait dommage cependant d'être rebuté au point de ne retenir que ces scènes-là et de passer ainsi à côté de l'essentiel. Or l'essentiel, me semble-t-il, c'est d'apprendre qu'il faut s'aimer et c'est bien à cela que le film invite. On peut le percevoir comme une vaste parabole à l'intérieur de laquelle sont insérées d'autres paraboles. Prenons un exemple qui, pour ceux qui connaissent l'Evangile, ne manquera pas de rappeler la parabole du bon samaritain. Jaime se retrouve, à un moment, loin des siens, démuni, misérable, abandonné, sans personne pour l'aider. Il s'adresse d'abord à un prêtre qui, en guise d'obole, lui remet une mygale! Puis il s'approche d'un groupe de jeunes filles de bonnes familles (comme on dit) et celles-ci lui jettent des pierres. Las! Ce ne sont pas les gens biens qui lui porteront secours, mais un pauvre menuisier!
    Impossible de tout dire ni même de tout évoquer tant ce film est foisonnant, surprenant, inventif, bien plus que n'importe quel film de Fellini. Mais il y a une parole que dit ou plutôt que chante sa mère au petit Alejandro et qui me semble révéler quelque chose de la quintessence du film: "Ce n'est pas moi qui t'aime, chante-t-elle à son fils, c'est Dieu qui t'aime. Et moi je suis celle qui te transmet cet amour de Dieu." Ah! oui, il valait la peine d'attendre 23 ans le retour au cinéma de Jodorowsky si c'était pour nous donner un tel chef d'oeuvre! 9,5/10
    pgioan
    pgioan

    32 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 septembre 2013
    Tout ça est bien convenu et superficiel...N'est pas Fellini ni Bunuel qui veut, et le cinéma à l'estomac ne prend que pour ceux qui n'ont encore pas vu ce genre de film...

    Il y a une scène ou un petit orchestre de danse joue, et ...l'un des musiciens a des palmes au pied !! Oui, comme s'il allait nager !!! Vous vous rendez compte, super , non ? Ca c'est inventif, pittoresque, original ..

    Bon....
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