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Nicolas J
121 abonnés
36 critiques
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3,5
Publiée le 17 juillet 2014
Je viens de sortir de ce film que je conseille à tous nos amis cinéphiles. Ce film est inspirée d'une histoire vraie d'amour et d'escroquerie. Deneuve et Guillaume jouent très bien leurs rôles.
histoire connue et toujours d'actualité. l'enigme reste entière à ce jour; très bien interprété par les personnages principaux; très beaux décors et tenues vestimentaires de C. Deneuve
"L'Homme qu'on aimait trop"... Cet excès d'amour à l'endroit de l'ex-avocat sulfureux serait donc l'élément-clé, selon Téchiné, de cette ténébreuse affaire Le Roux/Agnelet (qui vient de connaître un énième rebondissement de procédure, "en vrai" - Maurice Agnelet, à nouveau condamné à 20 ans de réclusion criminelle au terme d'un 3e procès, s'est pourvu en cassation contre cette dernière décision en date, en avril dernier). Le problème est que le metteur en scène n'arrive jamais à montrer à l'écran autre chose qu'une reconstitution "psychologique" pataude, languissante, sans saveur (sans parler de profondeur !) - sur un scénario qu'il cosigne. Les amateurs de reconstitution policière et huis-clos judiciaire seront plus déçus encore - cet aspect des choses est seulement esquissé, voire bâclé. Cette nouvelle réalisation de Téchiné tire à la ligne côté histoire, néglige ses personnages (ou les caricature), et n'est donc pour aucun public ! Deneuve, supposée avoir 55 ans (quand elle en a 70), est invraisemblable au physique (et à peine mieux avec 30 ans de plus au compteur - fin du film), et joue plutôt très mal. Canet n'a aucune consistance en Agnelet (au maximum, il fait la grosse voix...) et Haenel sait surtout pleurnicher. Seule Judith Chemla (en Françoise Lasseure, maîtresse en titre, avant que d'être concurrencée par Agnès, et elle aussi très à l'aise financièrement - l'avocat bellâtre sachant coucher utile) tire son épingle du jeu. Faudrait-il songer à la retraite, M.Téchiné ?
J'ai trouvé que le film expliquait assez bien l'affaire Agnès Le Roux, et même s'il contient de la fiction, il met dans l'ambiance de cette étrange affaire qui défraya la chronique dans des années 70.... Adèle Haenel est absolument convaincante et réaliste dans ce rôle d'une héritière qui tombe amoureuse d'un avocat (Guillaume Canet) , lequel a un rôle ambigu dans ses relations que dans les affaires..... Le film de facture classique finit par rendre très crédibles les personnages et l'époque, (la fin des années 70), la mafia, la femme d'affaires (Catherine Deneuve)...... La caméra est assez élégante et diversifie les points de vue, les angles, les photographies d'extérieur ou d'intérieur, le tout m'a convaincu par la mise en scène et le sujet, et apporte un éclairage fait de sensibilité, de fiction et de réalisme sur cette affaire qui même avec la conclusion claire du film, porte sa part d'ombre.....intéressant......
Film qui sur la duree devient ennuyeux, assez long et lent et surtout sans partie pris. Pas assez d'ambiguite pour le role masculin , pas d'emphatie pour le role feminin , un montage trop sec. Dommage car ce fait divers reste hors norme.
Cette affaire reste très floue et Téchiné semble opter pour la même chose bien qu'on devine que son opinion soit inverse à celle du dernier jugement, travailler avec la famille Le Roux en est sûrement la cause.
Ce film ne crée pas de surprises, ce qui peut être normal pour une adaptation cinématographique d'un fait divers mais il fait avouer que l'on d'y ennuie un peu,
Là où on espérait un film d'atmosphère, tissant une intrigue étalée sur plusieurs années, des rapports de force, de la manipulation... Téchiné nous livre un sous-téléfilm insipide, interminable, et raté en tous points. Rien n'est à sauver dans cette tentative brouillonne : cadre et réalisation nauséeux, lumière moche, acteurs et dialogues qui sonnent faux, (passé le premier quart d'heure, Adèle aussi devient insupportable) scénario inexistant et inconsistant, montage digne d'un film d'étudiant en première année... Quant au décors, que l'on soit niçois comme moi ou pas, ils enfoncent le film un peu plus : aucune rigueur historique des lieux visités dans le passé... Mais rassurez-vous, on ne voit rien ! Faute de budget et d'inventivité, le réalisateur ne filme que des pas de portes et des bouches en gros plan... On ne perçoit ni le Palais (même pas en photo) dont il est question pendant tout le film, ni la ville de Nice dans son ensemble... Un ratage supplémentaire issu de notre beau système français : des soit-disant stars et aucune ambition.
spoiler: Franchement si vous voulez faire une bonne et longue sieste alors ce film est pour vous! Le film est aussi plat que les acteurs du film. Faites entrer l'accusé c'est 1000 fois mieux :(
Inspiré du fait divers que chacun connaît, le nouveau film de Téchiné se distingue assurément de ses films précédents. Pour autant, on reconnaît la pâte du réalisateur dans sa manière de filmer les décors naturels et les face à face entre les personnages. Le récit est remarquable, alerte, on suit de bout en bout l'histoire complexe de ces personnages qui dit beaucoup sur les moeurs en vigueur dans le sud-est de la France au cours des années 70. Les acteurs sont très biens avec une mention spéciale pour Catherine Deneuve , époustouflante. Deneuve et Téchiné, c'est une grande et belle histoire du Cinéma.
Cette histoire vraie est tout à fait bien résumée dans le "synopsis" du site Allociné. André Téchiné a décidé de raconter l'histoire, surtout du point de vue d'Agnès. Sa passion amoureuse pour Agnelet est bien montrée. Ce film est très bien réalisé et interprété. Il est vraiment d'une excellent qualité cinématographique.
Très bon film qui retrace bien cette énigme judiciaire (qui n'est pas encore résolue). Le récit est très bien ficelé, on ne s'ennuie pas une seconde. Un film à voir !
L’homme qu’on aimait trop...d’André Téchiné. Le pitch ? Googlelisez «Agnès Le Roux» et vous aurez l’histoire du film. Téchiné s’était déjà emparé d’un fait divers avec «La fille du RER», qu’il s’était complètement approprié et dont il avait fait un film très personnel, un vrai film d’auteur. Ici il reprend l’affaire Le Roux-Agnelet, sauf que cette histoire est beaucoup moins intéressante, tout juste bonne à faire le sujet d’un «Faites entrer l’accusé». Ici, cela m’a fait penser à un téléfilm made in France 3 Nice. La mise en scène est inexistante, Téchiné nous avait habitué à mieux. Du coup, on se retranche sur les personnages. Mis à part le fait qu’ils sont tous détestables, et ne possèdent aucun bagage dramatique, il faut accepter, au bout d’une demi heure que nous allons passer l’heure et demi suivante avec des...cons. Des gens que l’on ne voudrait pas comme copain, même cadeau ! Adèle Haenel, merveilleuse dans «Suzanne» (César du meilleur espoir cette année), passe ici son temps à pleurer et nous épuise avec cette mono-expression qu’elle trimballe pendant tout le film. J’ai de grosses réserves quand à sa façon de jouer. Il faudra vraiment qu’elle soit bluffante dans le film suivant. Guillaume Canet qui s’est fait ce que j’appelle en valeur absolue une «vraie tête de gland», joue le bonhomme impossible à cerner, même pas ambigu comme on aurait pu l’imaginer. Seule Catherine Deneuve sauve les meubles, en patronne de casino pendant la première partie, et en vieille mère éplorée durant la seconde. Elle retrouve là son vieil ami aux manettes, et l’on sent qu’il pourrait lui demander la lune...parfois il lui demande d’ailleurs. J’attendais beaucoup de ce film, et ma déception est grande. Manque de rythme, manque d’originalité, manque d’intérêt, manque d’imagination, et donc, très grande frustration. Je ne recommande hélas pas.