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    La Fin des temps
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    2,0
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    185 critiques spectateurs

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    Tragmuab E
    Tragmuab E

    6 abonnés 265 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juillet 2024
    C'est l'histoire de Jericho un flic alcoolique qui a perdu sa femme et sa fille et qui va devoir protéger la jeune femme qui doit s'unir à Satan le 31 décembre 1999 pour éviter la destruction du monde, rien que ça.
    Histoire/scénario : je ne sais pas trop si en 1999 on avait déjà fait ce genre de scénario, mais dans mon souvenir, un film avec Schwarzenegger avec du paranormal dedans, c'était quand même plutôt original.

    Acteurs : On retrouve :
    — Arnold Schwarzenegger, si vous ne savez pas de qui il s'agit, je pense que plus personne ne peut rien pour vous.
    — Gabriel Byrne qui a joué dans le vaisseau de l'angoisse et stigmata entre autres, et qui est pour moi un très bon acteur.
    Il y en a un ou deux autres que j'ai déjà vu dans des films, mais ils sont plus dans les rôles secondaires.

    Effets spéciaux : ils n'ont pas trop vieilli, je trouve, et restent plutôt pas mal, même s'il n'y en a pas énormément.
    Quant aux cascades, il y en a deux ou trois qui restent sympas, mais là encore, rien d'exceptionnel.

    Bande son/VF : la VF est plutôt agréable avec les voix de doublages des acteurs connus et la bande son, il n'y a rien de particulier à signaler.

    La 1ʳᵉ foi que j'ai vu ce film, je l'ai trouvé assez mou et sans énormément de scènes d'action ce qui à l'époque était signe de plus ou moins mauvais film et bien là, je reste sur ma première sensation, le film est long à se mettre en place et les grosses scènes d'action ne sont pas nombreuses.
    2 h 04 : quand même, ce qui pour l'époque était rare, il a bien fallu meubler et ça se voit.
    SB88
    SB88

    25 abonnés 1 167 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 avril 2024
    Film moyen ! Atmosphère moite et on se demande pourquoi le diable craint Swarzy ! Effet spéciaux à la fin réussis histoire correcte si vous adhérez à toutes ces "croyances", sinon vous rirez.
    2,4/5
    LNKRDRN
    LNKRDRN

    2 abonnés 669 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 avril 2024
    Un film vraiment bien!

    Le côté "biblique" de ce film fait tout son charme! Il y a quelques sentiments de déjà vu mais à part ça l'histoire n'est pas trop mal!

    Son casting met des étoiles dans les yeux, les retournements de situation sont bien fait mais je pense que les personnages ne sont pas assez représentés dans l'histoire.

    Sinon, les effets spéciaux sont biens et le scénario est assez bien écrit selon moi.

    À voir!
    Agnes L.
    Agnes L.

    168 abonnés 1 643 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 avril 2024
    Contrairement à certaines critiques, je trouve que la présence de Schwarzy fait plonger le film. Et la faute en revient, non pas à l'acteur, mais au réalisateur et au scénariste qui ont donné une trop grande importance aux gros bras . Du coup, le fantastique ne prend pas vraiment car l'action occupe trop de pellicule. Ce film a des points communs avec « Rosemary'baby » sauf que ce dernier est beaucoup plus impressionnant et puissant. Là, malgré les effets spéciaux divers, le spectateur reste extérieur à ce qui se passe.
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    209 abonnés 2 859 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 avril 2024
    Avec son univers bien glauque, des effets qui tiennent la route, un schwarzy barbu, alcoolique et poisseux et Peter Hyams aux manettes, il est certain que cette série B avait autrement de la gueule en 99 en bande annonce et de quoi naturellement nous séduire, mais c'était de toute évidence et malgré toute la classe apportée par Gabriel Byrne dans le rôle de Satan, une réelle déception artistique pour tous, malgré le thème régressif et contagieux.
    Michel1664
    Michel1664

    20 abonnés 737 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 avril 2024
    Avec un pitch pareil (la revenu de Satan sur Terre), je m’attendais biensur à une daube et on peu dire qu’on est servi. Je me devais quand même de le voir, après tout il y a le super héros de ma jeunesse Schwarzy et en bonus « Lisbonne » de la série « Le Mentalist ». Alors, ça n’a ni queue ni tête, c’est stupide et on s’ennui ferme durant presque tout le film. 0,5 ou une étoile, difficile ! 1 ou 2 rare scène d’action lui évite la pire note possible.
    Raph
    Raph

    2 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 novembre 2023
    "Conan vs Satan"

    À la vision du très explosif et manichéen “La fin des temps” de l'inusable Peter Hyams, une chose est sûre, en son temps Richard Donner aurait dû, à la place de Gregory Peck, préférer les pecs d’Arnold Schwarzenegger pour les besoins de “La malédiction” (“The Omen”, à l’international). En effet, le petit Damien Thorn, fourbe et pervers en “diable”, n’aurait pas résisté longtemps sous les bourre-pifs et le feu nourri de l’Autrichien bodybuildé. Qu’à cela ne tienne, Arnold, après avoir mis à l’amende une bonne floppée d’extra-méchants, voire même d’extraterrestres veut accrocher au-dessus de sa cheminée, le trophée ultime, à savoir, Satan. Peter Hyams (“Capricorn One”, “Outland”), va lui en donner l’occasion avec l'opportuniste thriller fantastico-biblique “La fin des temps”. Surfant sur les théories millénaristes voyant l'avènement de l’antéchrist sur terre, le récit nous transporte le 31 décembre 1979. Le film s’ouvre alors sur un concile secret dans les alcôves du Vatican, car, une petite fille nommée Christine dont le destin est lié au malin, vient de naître quelque part dans le monde. Le nouveau-né se révélera à l’aube de ses 20 ans. Du coup, nous bondissons jusqu’au 29 décembre 1999, et quoi de mieux que l’ultra-cinégénique New York en ce millénaire qui s'achève, pour affronter cette fin du monde annoncer. D’emblée, la caméra de Peter Hyams filme la verticalité de la ville, mais c’est bien des entrailles de celle-ci, dans un fracas ahurissant, qu’une entité diabolique cherchera un hôte humain à pervertir et se sera l’excellent Gabriel Byrne.
    Tous les ingrédients du suspense religieux semblent réunis, il ne manque plus que le héros - ou plutôt l’anti-héros, dépressif voire suicidaire et agnostique - son nom est Jéricho Cane (Arnold Schwarzenegger). Ancien policier reconverti dans la sécurité privé, Jéricho (prénom biblique au demeurant), va se retrouver malgré lui au centre de cette prophétie en ouvrant le feu sur un ancien prêtre qui bien sûr, le mettra en garde de la fin des temps avant de trépasser.
    Rien de bien nouveau sûr le fond, les clichés et autres poncifs sont légion - sans vouloir faire de jeu de mots malheureux - le bien contre le mal, les conspirateurs, les adorateurs de Satan, les élus de Dieux, le fanatisme, sont au rendez-vous - mais sûr la forme, la réalisation musclée et la maîtrise pyrotechnique de Peter Hyams couplées au détachement et au cynisme exacerbé d’un Schwarzy en roue libre, font de “La fin des temps”, un actionner efficace avant d’être un énième thriller biblique.
    crisane vegeta
    crisane vegeta

    11 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mai 2023
    J'ai bien aimé ce film fantastique avec Arnold, très bonne mis en scène, on s'ennuie pas, le scénario est plutôt original.
    A voir
    mistermyster
    mistermyster

    57 abonnés 1 271 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 décembre 2022
    Mélange de style, entre thriller, action movie, et fantastique, on ne peut pas dire que l'on lésine sur la complexité, mais le rythme est là, le personnage de Schwarzy toujours monolithique, on pourrait comparer son jeu avec un éléphant dans un magasin de porcelaine, pas de finesse, mais qui d'autre pourrait se dresser face au diable et lui tenir tête.
    Il faut bien que le héros souffre avant de venir à bout de son ennemi, mais si le diable est si puissant, comment se fait-il qu'il se prenne une rouste par Mr Univers. Mis à part cela, le film tient toutes ses promesses, la lumière est soignée, les scènes d'actions pur style de cette époque, et les effets spéciaux plutôt de qualité.
    Pour les amateurs et les fans de Schwarzenegger.
    Emile Jimmy Aboghe Engone
    Emile Jimmy Aboghe Engone

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 décembre 2022
    Un film bien que fictionnel, dirige nôtre esprit à penser qu'il n'y a que par la force de l'esprit que lHomme accède à pleine liberté !
    Estonius
    Estonius

    3 396 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 septembre 2022
    Bon déjà le 20ème siécle et le 2ème millénaire ne se terminent pas le 31 décembre 1999, mais le 31 décembre 2000. Vous me direz tout le monde s'en fout, mais j'y tiens. Un scénario faible et parfois confus malgré les efforts de Peter Hyams qui est loin d'être un manchot (Outland quand même) Mais tout cela manque de tension, le suspense est artificiel, Certaine séquences sont à la limite de la lisibilité, l'enjeu est inexistant et on se serait volontiers passé de quelques prêchi-prêcha et de la fin grotesque. Côté acteurs, Schwarzy fait du Schwarzy (parfois à la limite de l'auto-parodie) Gabriel Byrne est inquiétant à souhait et Robin Tunney est bien mignonne. Bref un film ni bon, ni mauvais qui se regarde et qui s'oublie dans la foulée.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 30 juin 2022
    Pas mal. Schwarzenegger vs Diable. Sa change de registre. Effets spéciaux pas mal mais il y a mieux. L'histoire est bonne.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 610 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 septembre 2021
    Écrit de façon illogique par Andrew W. Marlowe et réalisé de façon maladroite par Peter Hyams La Fin des temps fait sortir Terminator de sa blouse d'hôpital à dos ouvert tout en faisant exploser des choses de façon mystérieuse et en blasphémant des versets bibliques pour donner aux catholiques une raison supplémentaire de se plaindre. Nous sommes en 1999 et les prophètes de malheur du monde entier vivent dans l'angoisse de voir leurs ordinateurs tomber en panne et de perdre leurs téléchargements. Alors que la puanteur technologique du bogue de l'an 2000 envahit les rues de New York Jericho Cane ex-flic devenu agent de sécurité alcoolique Schwarzenegger avec la banale histoire de la femme et de l'enfant morts pour l'effet pleurnichard doit braver les eaux théologiques pour sauver Christine une fille de 20 ans de l'enrôlement comme fiancée de Satan. La stupidité que l'on attend d'une telle histoire et d'un tel film s'ensuit sans surprise pour le public...
    STRANGELines
    STRANGELines

    17 abonnés 102 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 septembre 2021
    "LA FIN DES TEMPS : LE DERNIER NANAR DU CINEMA DU 20EME SIECLE.

    Vous vous souvenez de ce fameux mixture dégueulasse que Jéricho avait préparé pour son petit déjeuner avant de mettre ses bottes pour le boulot ? Et bien ! C'est à ça que va ressembler "La Fin Des Temps".

    Il y'a une morale (anti-chrétienne ?) assez roublarde/lourdaud qui prend véritablement son sens vers la fin du film (qui d'ailleurs on ne sait pour quelle raison ou peut-être que cette raison elle-même est in-consciente), et qui donne ceci : "si tu veux te suicider (pour rejoindre ta famille dans l'au delà), fait le dignement en affrontant le diable (là tu auras le salut éternel)".

    Pour quelqu'un de ce rang qui commandite un assassinat en tout cas sans grande envergure pour le spectacle, fallait un temps soit peu se la jouer plus classe. Un clodo/prête alcoolique. Non mais sérieux ! Une pire façon, en tout cas, pour éliminer un homme de cette élite. Et le papy sensé effectuer l'opération n'est même pas fichue capable de se camoufler convenablement : dans tout l'immeuble, il a fallu qu'il soit à l'endroit le plus exposé que possible pour (prendre la fuite ?) se "cacher" de ces gardes rapprochés devenus en un rien de temps ses assaillants : une scène admirablement drôle, si l'on sait tellement, que le film essaye maladroitement de se livrer dans du spectaculaire gratuit, afin de surenchérir son personnage principal campé par un Arnold Schwarzenegger en proie au ridicule.

    Son scénario inutilement alambiqué, aura tendance à jouer dangereusement sur des ellipses, et d'ailleurs on ne sait même pas si on devrait prendre cela pour des ELLIPSES ! rendant bêtement les choses plus compliqué qu'elles n'y paraissent : une manière de gourer/saborder l'intuition puis l'intérêt du spectateur et de le perdre au final.

    Parce que même si c'est pas le cas (et dieu sait que c'est ici le cas), c'est pourtant bien ce que les prémisses de l'histoire nous laissaient comprendre.
    On croirait au premier abord qu'il y ait une relation entre le "prêtre alcoolo" (en tout cas avant qu'il soit identifié comme tel) et l'homme baisé; et que ce dernier aurait commandité un crime contre le personnage (dont le diable a pris possession de son corps, et qui sera plus tard le protagoniste principal du film) qui se fera appeler durant tout le reste de ce film nanardesque : Satan ! Et pourquoi ? ... Sans doute, parce que l'homme baisé en question lui aurait voulu pour je ne sais quel(le) raison/dommage, et d'ailleurs personne ne sait pourquoi il lui aura voulu à ce point, au point de lui chercher des noises ? Mais hélas il n'en est rien. Le scénario ne va pas céder à cette caprice (trop facile ! ils se sont sans doute dit entre eux), et préférera changer la donne à notre insu, pour prendre une toute autre tournure encore plus capricieuse comme jamais !

    - Primo : Le prêtre alcoolique/sniper et l'homme en question n'ont en fait aucun lien ! Même si c'est ce que laissait sous-entendre ce scénario bordélique. À moins que l'on soit assez crédule pour adhérer à ce gribouillage artistique de premier ordre.
    - Secundo : bizarrement ! le prêtre (s'appelle Thomas d'Aquin. C'est pas un peu choquant non ! Qu'une telle pauvreté imaginative existe encore ?) s'est en réalité coupé la langue avant sa rencontre l'opposant à Schawarzy. Pardon je voulais dire à Jéricho, qui de plus, est manifestement toujours ''endeuillé'' par la perte de sa femme et de sa gosse, que le scénario nous épargnera d'entrer dans les profondeurs de cette tragédie au cœur de son personnage principal en prise à des démons du passé.
    Le scénario cherchera en cela à convaincre son spectateur de ce vécu tragique - vu les conditions "précaires" auxquelles son protagoniste est exposé - lui qui était sur le point de passer l'arme à gauche avant d'être repêcher par l'irruption d'un collègue de travail... Sans quoi il n'y aurait pas de film. Se défendant devant son ancienne collègue de la police qui va jusqu'à remettre en cause son idée d'avoir parlé au prêtre en question (qui pourtant n'avais manifestement pas de langue)... Allant jusqu'à le soupçonner de trop forcer sur la bouteille au vu de cette perte déplorable (Non mais quel toupet ! )... Et retenez vous bien : Le prêtre alcoolique en question avait en réalité en sa possession des visions de l'avenir.
    Une façon pour le scénariste de dire : il crève (le pion) en laissant derrière lui des indices menant les deux héros (Jéricho et Chicago) à la tanière du fameux prête, où il découvriront (bingo !) D'autres indices faisant mention d'une fin apocalyptique puis les relier (re-bingo !) sur les traces d'une certaine Christine (en proie à des... cauchemars ? Visions de plus en plus récurrentes qui viennent troubler son quotidien. Sans oublier son thérapeute ?/Le père ? Kovak (dont le jargon psychologique (un peu neuneu) semble tout droit sorti des contes pour blaireau : le s** n'a pas du tout l'air de s'en soucier pour autant))... Et le scénario ne va jamais prendre la peine d'expliquer pourquoi un prêtre alcoolique voudrait s'en prendre à un gars du Wall Street, au vu de ces approches scénaristiques fumeuses déroutantes (parce que c'est trop demander pour eux de faire un thriller tout bonnement comestible, qui prend le temps de bien exploité ses idées, vu que tous les ingrédients étaient réunis pour faire de "La Fin Des Temps" une réussite juste salutaire), qu'il préfèrera nous laisser songer à une banale idée... une idée somme toute bête ! qu'il va par la suite s'en charger "d'expliciter" au fur et à mesure qu'il avance).

    S'appuyant sur des éléments dispersés ça et là qui font souvent échos à un grand brouillard laissé derrière son personnage. Tellement sa subtilité dans la nuance ne transparaît jamais sur l'écran. Son protagoniste a comme l'impression de ne pas trop s'en faire pour autant, même si à plusieurs reprises le scénario fait exagérément mention de son penchant pour l'alcool qui, pourtant, ne se fait même pas sentir.
    La vérité est que le scénario s'attèle à dépeindre des personnages dépossédés/désincarnés de leur essence propre, pour ne tirer parti que sur des éléments disparates auxquels ils sont accolés. Ce qui trahit, par conséquent, leurs identités respectives.

    Et c'est lorsque les choses commencent véritablement à devenir intéressantes que de son protagoniste se met à faire des intrusions fumeuses/maladroites qui vous sortent littéralement de tout le reste (avec des répliques, genre : "nous n'aurions pas dû venir nous réfugier ici" (l'église); ou par exemple : "si Satan existe, pourquoi votre dieu ne fait rien"... Parlant comme si l'idée de la foi lui était complètement étrangère).

    Et à supposer que l'église croit (et dieu sait qu'elle y croit) aux visions du prêtre alcoolique-ment nommé Thomas d'Aquin, parce que c'est ce que le scénario -d'après les dires du prêtre (Udo Kier) à Jéricho- laisse sous-entendre. Dans ce cas pourquoi elle (L'église) ne fait aucun effort pour retrouver Christine (si l'on sait que Christine est indirectement liée à la survie/l'extinction de l'humanité), alors qu'elle (L'église) se dit pourtant être aux services de Dieu ? Est-ce de la malhonnêteté artistique (des signaux lancés envers et contre l'église) où tout simplement de l'ignorance ? Parce qu'apparemment toutes les portes semblent se refermer sur notre ami Jéricho qui, d'après la tournure des évènements, semble céder à ses anciennes pulsions d'enquêteur afin de résoudre le mystère qui se cache derrière les intentions d'un prêtre alcoolique qu'il vient "d'assassiner" (drôle d'histoire). Et la nonchalance de certains personnages "sensés", ne serait-ce un temps soit peu faire le "nécessaire", semble aboutir à une léthargie générale dans la sphère de la croyance (exception faite de ces chevaliers retranchés du Vatican plus ''déterminés'' comme jamais dans leur mission d'éliminer Christine).
    Envoyant des signaux au spectateur quant à l'avenir du personnage principal qui, certainement, endossera encore une fois et contre toute attente : le rôle du "commando sauveur" de la femme en détresse, et qui d'ailleurs aux répliques assez foireuses, genre : "entre votre foi et mon glock 9mm, je préfère mon glock" ou "je peux combattre ce type avec une arme bien réelle"...

    Ne sachant pas comment occuper le diable dans sa promenade journalière, le scénario "ressuscite" le prêtre alcoolique-ment nommé Thomas d'Aquin (parce qu'aucun élément du scénario ne faisait jusqu'ici mention qu'il s'en est tiré de façon in-extremis ! - de cette balle de révolvers en plein... On ne sais même pas) cette fois en face à face contre le diable (à la main facile, et d'ailleurs -au passage- facilement mis en rogne par l'imperfectibilité humaine) qui lui enlèvera finalement le souffle, puis crucifier tout en haut du plafond de sa chambre d'hôpital. Et s'il y'a une chose que je n'arriverai jamais à pardonner aux responsables de ce spectacle clownesque, c'est lorsque le médecin précipité sur les lieux du crime du prêtre en question se mettait à traduire les gravures en latin laissées sur le corps de ce dernier : une stratégie économiquement favorable pour le scénariste, afin de balancer encore une fois les deux blaireaux sur une autre piste hasardeuse et d'allonger la peine pour le public. Parce que si l'on voit les nombreuses détours inconcevables auxquelles le scénariste s'est expressément permis de faire avant de passer vers le nécessaire : retrouver les traces de Christine, nous nous accordons légitimement le droit de penser que le film aurait moins souffert en longueur (vu les nombreux raccourcis qu'il pouvait facilement emprunter). Et c'est Chicago, retenez vous bien, qui se permet de taquiner son collègue Schawarzy (pardon Jéricho) d'être parfois presque compétent. C'est agaçant !
    Et re-retenez vous : c'est là que le film commence à être un tantinet intéressant.

    Les scènes d'action (pfff) sont quasi inintéressantes, si l'on sait qu'elles n'ont rien de neuf à proposer sur le plateau, plutôt que de provoquer du bruit et de la casse, pour ensuite s'effondrer dans une ambiance policière où le scénario continue sur sa lancée, avec des enchaînements de révélations foireuses (surprenantes !) : Le père de Christine qui épouse l'infirmière (aux intentions mesquines) de l'hôpital du coin après le décès de sa femme, qui plus est la même Dame qui a assisté les médecins à la naissance de Christine...
    Et les dialogues semblent tellement se pencher sur les anecdotes, qu'on a quelquefois l'impression que "La Fin Des Temps" est un film qui raconte un autre film. Ils sont d'une platitude assommante (effrayante au passage) si l'on sait que le scénario n'a rien à raconter sur les personnages, réduits à de simples archétypes, n'arriveront jamais à transporter loin ! l'imagination du spectateur dans ce grand tourment collectif produit par Hollywood !

    Tel un dialogue de sourds, le scénario préférera adopter dans la plupart des contextes une attitude belliqueuse plutôt que la finesse. Comme si Peter Hyams, nous semble-t-il, aurait opter pour une mise en abîme involontaire de son propre œuvre. Parfois, quelques répliques se verront comme une tentative secrète "d'autoflagellation".

    Comme si son scénario dans son évolution général, aurait réprimé ses instincts les plus sensés, qu'il échange involontairement contre tout ce qui est par nature contre-productif. Et au final, il finira toujours par déconstruire tout ce qu'il était sur le point de construire. Bref ! il passe sans cesse du coq à l'âne.

    La scène de rencontre opposant Jéricho au diable joue sur des longueurs atrocement lourdes à digérer. Elle n'arrivera jamais à rehausser l'intensité des enjeux à un niveau souhaitable - elle va toujours là où l'attend le moins. Et s'accorde sur une finalité trop balisée... au possible trop convenue. Créant expressément une faille pour déjouer les attentes du spectateur qui devine à l'avance vers où tout cela va aboutir.

    Et sa manière un peu désuète à tirer sur La foi qu'il remet sans cesse en cause, a de quoi nous faire sortir de tout le reste : le film semble secrètement promouvoir la possibilité d'une philosophie de vie nouvelle, pour un nouvel empire, voire un nouvel ordre mondial qui bannit dans ses aspirations l'idée ou la croyance en un dieu devenu obsolète !

    Minimisant expressément dans son sillage certains enjeux en parallèle mis en suspens, parce que les protagonistes ne donnent jamais l'impression de s'inquiéter pour autant de ces fameux chevaliers retranchés du Vatican - une autre menace planante (au dessus de Christine) auquel ils ne pouvaient malheureusement pas négliger. Le spectateur se verra assaillie par cette imprudence scénaristique évidente :
    - Primo : Jéricho "savait" pertinemment que ces fanatiques de la foi retranchés du Vatican ne devraient pas être prises à la légère. Couplé à cela le fait évident (cette fois pour le spectateur) que ces chevaliers retranchés ont toujours en substance le "monopole de la raison", même si leurs relations avec L'église semblent se fourvoyer des principes classiques (malgré les cachotteries perpétuelles insensées du Vatican ?! laissées en arrière plan... Et on se demande bien quel a été l'intérêt pour le scénariste de laisser le spectateur dans le brouillard ? Sachant pertinemment que ce dernier ne comprend absolument rien de cette langue étrangère... Alors qu'on sait d'emblée que c'est toujours le Vatican ?! qui tire les ficelles).
    - Secundo : ce sont ces mêmes chevaliers retranchés qui ont perpétré cette tentative d'assassinat de Christine.
    Car même si le protagoniste ne sait que peu de cette brigade d'hommes tordus, il aurait facilement deviner (avant de se précipiter) que L'église ne constitue plus un endroit sécuritaire pour la charmante demoiselle, Christine.

    Après enlèvement de Christine, le scénario continue d'enchaîner de si belle les facilités scénaristes, couplé à des choix hasardeux toujours aussi décevant, jusqu'à ses dernières volontés. Et qui va les en empêcher ? Personne !

    En somme "La Fin Des Temps" aura été un rendez-vous plein de déceptions qui, au lieu de nous émerveiller ne serait ce que convenablement, nous traine dans des marécages sombres.
    Son climax dans l'église a été malgré tout (dieu soit loué) plus que charitable en spectaculaire - malheureusement trop courte. Il n'empêche que ce court instant de grâce, seul, ne suffira pas à racheter toutes ces bavures ou devrions nous même dire ce gauchissement scénaristique insoutenable !

    PS : fallait garder cette vision de la famille de Jéricho rien que pour lui. C'était pas nécessaire d'y associer Christine (même si ce sont ses "facultés" qui lui permettent une telle vision). Le pauvre, il n'a presque eu un seul moment d'intimité avec lui même durant tout le film. Alors pour le bien de tous, fallait juste garder cette vision intime (pure) rien que pour lui.
    Jean Begaud
    Jean Begaud

    1 abonné 158 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 avril 2021
    Tout à fait divertissant quoique abaissé par de nombreux poncifs, la fin des temps de Peter Hyams, c'est le film d'action à l'américaine, avec des explosions à gogo, un acteur principal qui n'a plus besoin de faire ses preuves et un Gabriel Byrne à contre emploi, qui, loin d'un Al Pacino dans le rôle de Satan, parvient tout de même à faire le job, jusqu à un final, convenu, certes, mais très réussi sur le plan esthétique avec de très bons effets spéciaux, qui restent un des atouts majeurs de ce long métrage.
    Le côté qui coince un peu, à mon sens, c'est cet opportunisme de la toute fin de 1999, juste avant l'an 2000 où les fantasmes les plus grandiloquents sur la fin du monde allaient bon train, et ce dont le film surfe un peu caricaturalement avec la venue de L'antéchrist et l'anéantissement du genre humain...
    Manichéen, certains diront à juste titre, oui, et axé sur le christianisme qui polarise toute la place dans la projection de " La fin des temps", ça aura sûrement hérissé le poil de certains et faire crever de rire d'autres, ce que je conçois.
    Reste à mon sens, qu'il faut prendre ce film pour ce qu'il est : un blockbuster avec un budget considerable, deux pointures pour tenir le film ( merci Arnold ) et donc, un divertissement tout à fait correct comme seul en outre Atlantique ils savent le faire.
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