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Un visiteur
1,0
Publiée le 29 septembre 2006
David Bowie est un très bon acteur, mais il joue majoritairement dans des films médiocres qui le contraignent et l'empêchent de faire de réelles performances. Pour le coup, son nom au générique réhausse le niveau général du film, une sorte de mélodrame fantastique. Le réalisateur veut faire un film crédible sur un suejt improbable ; c'est tout à son honneur. Le problème est qu'il traite le sujet de manière très distante, finalement trop, et qu'on n'arrive pas à accrocher. Les quelques rares scènes de science-fiction finissent par avoir l'air de sortir tout droit du Grand-Guignol alors qu'elles n'ont rien d'exceptionnel. Tous ces éléments donnent au film son climat général de malaise et cette impression d'être à coté de la plaque. Même si les motivations de l'extraterrestre sont connues ( ou devinées ) dès le début, il reste un personnage bien ambigu. La conclusion, très pessimiste, fini par nous apprendre définitivement qui il est et prétend par la même occasion nous apprendre qui nous sommes. Soporifique, mais non dénué d'intérêt.
Un film aussi surprenant dans sa structure que dénonciateur de la société contemporaine ne pouvait être que source de division de la part de son public, mais l’imagerie très kitsch de L’homme qui venait d’ailleurs a également profité à ce partage entre les spectateurs y voyant une série B brouillon et ceux le considérant comme un film culte. Il est en tout cas certain que le scénario a les qualités de ses défauts, c’est-à-dire que sa construction elliptique et sa multiplication des points de vue sont parfois assez confuses et que ses sources de scènes très poétiques s’accompagnent souvent de baisses de rythme. Nous faire ainsi suivre le parcours d’un extraterrestre qui cherche à profiter du système capitaliste est une approche déroutante mais terriblement fataliste de notre société basé sur les pouvoirs de l’argent et des médias et de la cruauté qu’elle engendre, preuve que le scénariste Paul Mayersberg (qui signera d’ailleus Furyo également) sait mettre en avant les aspects les plus immoraux de l’humanité. David Bowie, justement, réussit à faire de cet extraterrestre ce qui est est sans conteste l’un des personnages les plus charismatiques de l’histoire de la science-fiction et ce grâce au jeu plein de nuances et à son irrésistible charme magnétique. Cette fable fantastique reste, même si elle a très vieilli, une œuvre capitale des années 70 qu’il serait dommage de faire tomber dans l’oubli.
Pour l’un de ses premiers rôles au cinéma, David Bowie est un humanoïde venu d’une planète malmenée par la sécheresse pour chercher de l’eau sur terre. Il va y bâtir un empire industriel grâce à des technologies importées de sa lointaine planète. Sa fortune lui permettra ainsi de collecter de l’eau pour sauver son monde. Mais Newton, comme il se fait appeler, tombe amoureux de Mary-Lou et l’extraterrestre risque d’être condamné à rester sur Terre. Nicolas Roeg signe un film de science-fiction mélancolique, parfois effrayant sur le pouvoir de l’argent et des médias. Car sous les métaphores et les sublimes visions du personnage, L’Homme qui venait d’ailleurs est bien une critique de l’Amérique moderne gouvernée par la corruption. A l’image du protagoniste, le pays est montré en déclin. D’ailleurs, le rôle semble être une photocopie de David Bowie qui à l’époque était déjà ravagé et affaibli par la cocaïne. L’Homme qui venait d’ailleurs est un long-métrage surnaturel semblable à aucun autre mais qui pourra sembler un peu long pour beaucoup. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Le meilleur rôle de Bowie, un des plus grands films de S.F. jamais réalisés. Un montage totalement barré, qui défie le temps et la logique, en fait un film culte et totalement indispensable. Surtout dans sa version longue de 2h17.
C'est pas en terrain inconnu que je suis allé vers ce film car il est connu pour sa structure narrative particulièrement éclatée. Donc la première heure se suit convenablement mais après cette dernière, les premières minutes de la seconde font comprendre que Nicolas Roeg au lieu de nous montrer comment assembler les pièces épars du puzzle continue au contraire à tourner en rond. Inévitablement, l'ennui guette très fortement(je crois même que je me suis assoupi quelques minutes ce qui est absolument très très rare je vous assure!). Pour ne rien arranger à l'affaire, l'esthétisme kitsch appréciable au début devient très vite dégueullase. Donc en gros, le fond est ennuyeux et la forme est désagréable à regarder. La seule qualité véritable que l'on pourrait trouver au film est l'interprétation de David Bowie qui arrive parfaitement à montrer la fragilité physique et mentale de son personnage. Autrement, je ne crois pas qu'il soit indispensable de regarder ce film de science-fiction aussi ennuyeux qu'étrange.
Un film d'un autre temps où les dialogues rares n'apportent pas grand chose à la compréhension. Un film long qui aurait fait quitter les salles si le rôle n'était pas tenu par David Bowie himself. et....je vous laisse découvrir cette fin surprenante. PLV : une intrigue et une question
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3,0
Publiée le 28 février 2012
Des envahisseurs venus d'ailleurs ont bènèficiè de toute une haute technologie des maquillages et des effets spèciaux qui n'a plus rien de comparable avec celle, très sommaire des films de S.F des annèes 50 qui ont inspirès certains films! Mais le plus inquiètant et le plus ambigu des nouveaux extraterrestres nous a rendu visite en 1976! il est interprètè de façon incroyable par David Bowie dans "The Man Who Fell to Earth", rèalisè par Nicolas Roeg! Ange venu se brûler les ailes sur la planète Terre, d'abord maître puis esclave, Promèthèe a jamais enchaînè au pays des hommes, Bowie, en messie androgyne, nous oblige à un bien triste constat sur notre sociètè de profit ègoïste incapable de s'ouvrir à l'autre! C'est d'ailleurs sur lui que repose l'histoire de cet être douè de pouvoirs extraordinaires! Un classique du genre avec la belle musique de John Phillips et Stomu Yamashta...
Film bien étrange encré dans son époque, "L'Homme qui venait d'ailleurs" peut surprendre par sa mise en scène rappelant quelque peu celle d'un certain David Lynch. Personnages énigmatiques notamment David Bowie, ce long-métrage ne marquera pas les esprits par sa qualité mais plutôt par son originalité totalement inédite. Il est tout de même difficile de concevoir l'idée qu'une personne quelle qu'elle soit puisse se délecter de ce spectacle. Scénario pas franchement attractif tout comme les personnages, "L'Homme qui venait d'ailleurs" n'a pas su ravir à sa sortie et ne ravira certainement plus jamais aucun spectateur des nouvelles générations qui le jugeront démodé.
Je veux bien reconnaitre que Bowie c'est quelqu'un, mais quand même. Il m'a fallu lire le résumé avant de comprendre enfin de quoi on parlait. C'est complètement surréaliste et incompréhensible. De plus, ayant vu la version longue j'ai hésité à certains moments à me rabattre sur un truc plus plausible, du genre X-Men. Je veux la même coiffure que le personnage de Bowie, mais bon quand même, faut pas pousser !
Belle preuve - par ailleurs - si complète que les élites diverses et variés d'un pays & certains ploutocrates pas si loin peuvent parfois tellement bien s'entendre... ( Critique + détaillée de "The man who Fell to earth" de Playboy52 dans "Le feuilleton de la culture"/hautetfort.com )
David Bowie en extraterrestre... Passé le postulat de base (au demeurant intéressant), ce film s'essoufle à vouloir témoigner d'un psychédélisme britannique d'époque. J'ai lu quelque part qu'il était question d'une parabole beatnick. C'est vrai mais ca ne présente pas grand intérêt, de même que les mesquineries auxquelles se confronte notre extraterrestre. On s'ennuit rapidement.
Jamais revu depuis sa sortie. La première surprise est que cela n'a pas pris une ride. Premier film de David Bowie en tant qu'acteur, il y excelle. Dommage qu'il ne tourne pas plus. Même s'il est très lent, le film est passionnant. A redécouvrir.
Un véritable ovni, rien à voir avec la daube "k-pack" sortie il y a peu. Loufoque, foutraque, au rythme lent et hypnotique, acidulé. Et surtout habité par un David Bowie extraordinaire en E.T. dont on se demande d'ailleurs s'il s'agit d'un rôle de composition, tant l'artiste verron -de part son physique, son regard, sa démarche, et même ses cheveux- semble débarqué d'une autre planète.
David Bowie prouve ses qualités d'acteur dans ce film, L'homme qui venait d'ailleurs peut fasciner mais personnellement je n'ai pas du tout accroché à l'histoire.
Film de SF assez stylé et très sobre du point de vue effets spéciaux, "The man who fell to earth" nous narre les aventures d'un visiteur extra-terrestre qui, plutôt que d'accomplir sa mission, préfère profiter du monde fou des humains pour devenir riche. L'acteur chanteur David Bowie interprète le personnage principal de façon charismatique et étrange, ce qui donne un climat particulier au film, dont la réalisation est déjà assez fascinante, l'intrigue se centrant plus sur les protagonistes que sur le récit des événements. Ce long-métrage s'avère donc très réussi mais se destine plus aux adultes de par sa profondeur et quelques scènes de la version longue parfois à la limite du porno, ce qui au final renforce l'atmosphère si spéciale.