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ManoCornuta
274 abonnés
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1,5
Publiée le 12 décembre 2014
Il est regrettable de voir un tel sujet aussi mal traité. Le film est lent (ce qui n'est pas forcément grave) et poussif (ce qui l'est beaucoup plus), on fait des bonds dans le temps sans s'en rendre compte, l'histoire avance par à-coups sans trop de logique ou d'explication. Il y a plein de silences et de scènes creuses dont on ne voit pas l'intérêt, et le jeu des comédiens fait plutôt pâle figure.
Un film très étrange, peu explicite sur ses intentions et sur celles de David Bowie. Les décors extraterrestres sont kitsch, et le film a bien vieillit technologiquement. De bons seconds rôles, de l’humour, et des étincelles d’ingéniosité viendront perturber l’ennui total.
J'ai abordé ce film avec curiosité et naïveté pour Bowie et pour le scénario. La lenteur est parfois exaspérante, mais j'ai essayé de la comprendre; l'ensemble m'a paru ennuyeux, brouillon, confus mais j'ai tenu le coup crânement pour essayer de démêler l'écheveau ; les personnages s'anéantissent dans l'alcool et le sexe, et finalement je me suis dit que je venais de regarder avec générosité un film d'une platitude extrême, un bon vieux navet.
L'homme qui venait d'ailleurs est un film qui vient effectivement d'ailleurs. C'est haut perché, et ça a assez mal vieilli. Les images incessantes qui reviennent en mode rétro de sa planète sont ennuyantes a souhait. Bon c'est d'époque, surement le réalisateur voulait innover a l'époque, mais que c'est ennuyant. Lutter pour rester éveillé.
Une fable plutôt boursouflée et datée sur l’aliénation de la richesse, de la médiatisation… On pense au prototype du milliardaire fou, Howard Hughes. Certaines séquences sont d’un kitsch frôlant le ridicule, d’autres ont de la grâce. La construction narrative éclatée est curieuse et intéressante. La manière de filmer le sexe est bien dans la manière des années 70.
La science-fiction étant déjà une autre dimension, ce film va au-delà.Soit grâce à David Bowie, excellent en extra-terrestre déconcerté face à la folie des hommes,ou bien à une histoire époustouflante traitant une grande partie des préoccupations de l'époque et d'aujoud'hui.
Bon film de science-fiction. Bonne réflexion sur la vie. David Bowie est très crédible en homme venant d'un autre monde. Les effets spéciaux sont réussis.
Cet artiste n'a cessé de nager dans la créativité. Un homme, une légende de la musique pop mais aussi acteur. Pour ce long-métrage, y faire une critique oui, par contre pour ma part c'est vraiment difficile d'y mettre une note. Bref, il se crash sur la planète Terre afin de repartir et sauver sa famille qui eux sont sur une planète en déclin. Attention, la durée est de 2h20. Des spectateurs tiendront que vingt minutes et décrocheront. D'autres, seront bien des curieux et tiendront jusqu'au bout. La plupart des plans sont splendides. La musique est planante. Bowie de par son physique attire encore et toujours notre regard. Pas mal de scènes de nudité.
Complètement space ! Il y a bien un scénario, encore que peu clair : un extra-terrestre est envoyé sur terre pour découvrir le secret de l'eau et le ramener sur sa planète. Au-delà de cet argument/prétexte, Roeg brouille tous les signaux narratifs et temporels. Du Lynch avant la lettre ? Du cinéma expérimental ? Du n'importe quoi ? Oui, un peu tout cela. Avec un David Bowie roux et diaphane, plus Ziggy Stardust que nature. Et très actif dans des scènes de sexe fort graphiques. C'est culte, évidemment, avec un message sur l'aliénation d'un alien par la pathétique race humaine.
Thomas Jerome Newton, sous ses airs d'être humain, est un extra-terrestre venu sur Terre pour récupérer de l'eau afin de sauver sa planète. Devenant très riche grâce à ses connaissances en technologie futuriste, Thomas découvre l'amour et la folie des êtres humains. Peu facile d'accès, cet ''homme qui venait d'ailleurs'' est un film qui mérite pourtant que l'on s'y attarde. Avec son sens de la mise en scène et du montage étonnant, Nicolas Roeg développe un univers troublant et nous fait passer des tas d'années aux côtés de Thomas, incarné à merveille par David Bowie dont les traits androgynes se prêtent à merveille au personnage. Sous le couvert de la science-fiction, Roeg dénonce les folies de l'être humain qui en viennent à pervertir Thomas et entretient le mystère quant au temps qui se déroule, donnant une étrange impression durant tout le film. Un peu long et parfois déroutant, ''L'homme qui venait d'ailleurs'' ne manque cependant pas de beauté, dénonçant avec force une humanité qui ne manque pas de cynisme.
Un film qui a mal vieilli notamment dans son rythme. Un remake dynamique serait le bienvenu et il faudrait même le faire encore une fois avec David Bowie qui a vraiment une gueule et qui malheureusement a été trop peu exploité au cinéma en dépit de quelques grands films ("Furyo" en première ligne!). Bref, de très bonnes idées mais trop mou pour aujourd'hui.
Ce film, réalisé par Nicolas Roeg et sorti en 1976, a été une très longue expérience et surtout relativement pénible car je ne suis jamais vraiment parvenu à rentrer dedans ! Le film est adapté d'un roman que je n'ai pas lu et que je ne pourrai donc pas comparer au film mais c'est en tout cas ici l'histoire, en gros, d'un extra-terrestre qui vient sur Terre pour s'approvisionner en eau. Bon, en gros, car le film s'éparpille un peu dans tous le sens et se dirige vers plusieurs sous-intrigues. J'ai plutôt accroché à la première heure, enfin j'ai essayé de suivre tant bien que mal ce film pratiquement expérimental, puis j'ai peu à peu lâché dans la seconde partie pour totalement me perdre dans la dernière demie-heure. Le film est effectivement très excentrique, à l'image de l'acteur principal, mais il est surtout lunaire, ce qui fait qu'il faut déjà bien s'accrocher pour suivre l'histoire et puis surtout, il faut y adhérer ! Alors, le film n'est pas mauvais ou raté en-soi mais c'est simplement que je n'ai personnellement pas été sensible à ce qui m'a été présenté. Du réalisateur, j'avais déjà vu "Ne vous retournez pas", que j'avais par ailleurs aimé, et je n'ai donc été surpris du caractère farfelu de l'histoire mais tout de même, je m'attendais à quelque-chose de plus captivant. Car ici, c'est un gros trip façon 70's et tout part un peu n'importe où ! Concernant les acteurs, nous retiendrons surtout David Bowie au meilleur de sa forme et Rip Torne qui joue bien. "L'Homme qui venait d'ailleurs" n'est donc pas dénué d'intérêt mais ce n'est pas une expérience que je renouvellerai pour autant !
Atypique dans la production de science-fiction, formellement séduisant, ce film longtemps maudit à tous les attraits du film culte mais pourra déconcerter par son ton psychédélique et un scénario obscur. David Bowie est d'un charisme fou.
Ce film de 1976 avec l’immense David Bowie narre l’histoire d’un extraterrestre envoyé sur Terre pour découvrir le secret de l'eau et le ramener sur sa planète. Avec ce pitch attractif adapté d’un roman de 1963, Nicholas Roeg sort du schéma narratif traditionnel avec pas mal de flashbacks et de flashforwards mâtinés de scènes de sexe assez explicites, le tout sur une bande-son parfois pas très raccord avec ce que l’on a sous les yeux mais non écrite par le chanteur britannique qui, selon la légende, jouait ses séquences avec 10 grammes de cocaïne dans le sang ! En tout cas, il incarne un Ziggy Stardust plus vrai que nature et figure l’aliénation d’un alien par la race humaine. Un film soi-disant culte mais tout de même un peu long pour ma part même si je n’ai pas regretté son visionnage !