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    Stories We Tell
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Stories We Tell" et de son tournage !

    Premier documentaire

    Stories we tell est le troisième long métrage de Sarah Polley, mais c'est son premier documentaire. Il lui a donc fallu s'adapter au sujet et aux contraintes du documentaire, qui ne sont pas les mêmes que le film de fiction, moins imprévisible.

    Les débuts du projet

    C'est en 2008 que Sarah Polley a entrepris les premières démarches pour la réalisation d'un film qui montrerait comment les familles racontent leurs histoires, chaque point de vue amenant à une version bien particulière : "Je pense que c'est un phénomène universel, qui se produit dans toutes les familles : les gens ont tous leur propre vision des événements déterminants, leurs propres souvenirs. Ils sont sûrs à cent pour cent que ce dont ils se souviennent est LA vérité", explique la cinéaste canadienne. Afin de mener à bien ce projet, elle contacta l'Office National du Film de l'Ontario. Etant novice du documentaire, elle a rejoint en 2009 le programme d'appui au développement de documentaires du laboratoire du Canadian Film Center, où elle a été notamment épaulée par Wim Wenders et Kevin McMahon.

    Tourner en super 8

    Dans Stories we tell, une partie des images sont tournées en super 8, notamment les fragments de passé reconstitué, mais pas seulement : "Le super 8 est très connoté. Tout de suite, il évoque la nostalgie et le passé. C'est un moyen d'expression rattaché à une certaine époque. On l'associe, par exemple, aux petits films d'amateurs oubliés dans les greniers et, en fait, nous avons vraiment fouillé des greniers, chez les gens, pour trouber la bonne caméra super 8", raconte la productrice, Anita Lee.

    Un travail de longue haleine

    La réalisation du film s'est effectuée en plusieurs temps : l'équipe a tourné, puis monté, pendant plusieurs mois, puis tourné à nouveau, et monté à nouveau. Le documentaire s'est construit à partir de chacune de ces étapes, et transformé au cours de la réalisation, trouvant petit à petit son identité formelle. En tout, le processus a duré cinq ans !

    Une investigation douloureuse

    Avec ce film documentaire sur sa propre famille, Sarah Polley s'est positionnée en tant que réalisatrice d'investigation, enquêtant sur un secret qui la touche directement, mais qu'elle se devait d'aborder d'un point de vue de cinéaste. Selon ses dires, l'expérience s'est souvent avérée douloureuse, mais finalement libératrice dans son aboutissement.

    Cohérence d'une oeuvre

    Même si Stories we tell est un documentaire, on y retrouve un élément commun aux précédents films de Sarah Polley, à savoir un grand intérêt à filmer les relations humaines et les émotions qui en découlent : "Je m'intéresse à ce sujet depuis l'âge de 20 ans, ce qui explique que tous les [films] que j'ai réalisés (...) parlent de relations à long terme", révèle la cinéaste.

    Festivals

    Stories we tell a été présenté dans les festivals les plus prestigieux : Venise, Toronto et Sundance.

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