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tony-76
1 071 abonnés
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3,5
Publiée le 15 mars 2014
Adeptes de l'humour à la Fabrice Eboué ou Thomas Ngijol ? Ce film est pour vous ! Autant Case Départ paraissait plus comme une comédie c'est à dire une leçon de vie historique. Le crocodile du Botswanga nous offre non seulement du rire mais aussi une dénonciation des dictatures africaines. Du début à la fin, on a un Thomas N'gijol aux allures de Dadis Camara. C'était un célèbre dictateur guinéen très dévergondé et Fabrice Eboué en agent de footballeur corrompu et hilarant. Une histoire bien construite, drôle sans être trop lourde, avec un propos politique et économique intéressant. On a une belle photographie et un casting assez similaire de Case Départ. Bref, je conseille ce film à tous les amateurs de leur humour et tout le monde en prend pour son grade. A prendre au second degrés !
Après "Les rayures du zèbre", voici une joyeuse pantalonnade footballistique qui met à mal une tripotée de choses, comme la nostalgie du colonialisme et le néo-colonialisme, la mainmise de grands groupes industriels (ici, "Totelf", suivez mon regard) sur les richesses naturelles de l'Afrique, la "Françafrique" (avec un "Jacques Taucard", presque homonyme de feu Jacques Foccard), les dictatures militaires initialement pleines de bonne intentions généreuses, les républiques bananières, j'en passe et des meilleures. Dommage que pas mal de ces allusions ou clins d'œil passeront inaperçus des plus jeunes générations qui n'ont pas connu les chasses africaines de Giscard d'Estaing, Jean-Claude Duvalier ou Idi Amin Dada... Malgré cela, on se marre plutôt bien malgré un scénario un peu lourdingue et des gags pas toujours très fins non plus. Le film a un peu de mal à tenir la longueur, mais les acteurs semblent très à l'aise dans leurs rôles respectifs avec en particulier Thomas Ngijol incarnant un Bobo Babimbi à la fois inquiétant et sympathique dans une caricature composite. En somme, pas encore (et de loin) le film de l'année, mais une bonne bouffée de rire qui fait quand même un (tout petit) peu réfléchir.
J’apprécie beaucoup les personnalités de Fabrice Eboué et de Thomas N’Gigol. Seulement voilà, il ne suffit pas d’être quelqu'un de drôle, de savoir claquer de temps en temps de bonnes vannes et de belles mimiques pour avoir le matériau suffisant pour faire un film qui a de la gueule. Et, pour moi, c’est malheureusement le cas de ce « Crocodile ». Malheureusement ? Bah oui, parce qu’au fond je trouve les intentions bonnes et certaines concrétisations réussies. J’aime cette volonté de sortir du politiquement correct comme j’aime aussi qu’on cherche à brasser différents styles d’humour. Il y avait un créneau à prendre, c’était indéniable... Mais bon, le problème c'est que pour moi, au bout d'un seul quart d'heure, le film a déjà fait le tour de ses personnages et de ses situations et la suite n''est que répétition sur répétition. C’est plat ; c’est un simple déroulé de blagues sans logique de rythme ni de développement. Le pire c’est qu’à certains moments le film tente des envolés lyriques ou des décalages assez sérieux et plaidoyers... Mais que c’est mal fait. Ça tombe comme un cheveu sur la soupe, c’est souvent fait de manière très simpliste, ce qui fait qu’en fin de compte, tout ça fait un peu potache et presque amateur. Bref, quel dommage qu'il y ait un vrai manque de savoir-faire dans ce film car, dans ce cas, ce "Crocodile" aurait pu dépasser le stade du simple postulat sympathique pour devenir un film qui fait rire et qui détend. Malheureusement, je dois bien reconnaître qu'en fin de compte, le qualificatif qui s'impose le plus dans ce film, c'est "barbant"...
Sincèrement... j'ai rigolé ! Thomas Ngijol toujours aussi marrant avec ses mimiques et son accent , et Fabrice Eboué encore une fois dans le rôle du gars "intelligent" et comme dans Case Départ il spoiler: devient aussi un peut "lèche cul" avec la dictature . Et Justement c'est ce qu'on pourrait reprocher à ce film , qu'il soit quasi similaire au précédent film de nos 3 compères , toujours les mêmes intrigues et les mêmes dénouements , et les situations comiques ce ressemblent beaucoup également , tapant encore une fois sur le politiquement correct de la religion . Bon après l'humour est pas très fin à certains moments mais j'ai aimé . C'est un film qui remplit sa mission , décontracter le spectateur . J'ai passé un bon moment , et on rigole bien . Un film à voir pour ce détendre et apprécier le jeu de notre excellent duo comique .
Rien à dire : le duo Thomas Ngijol - Fabrice Eboué fonctionne bien, le premier livrant même un numéro assez hallucinant en dictateur africain grotesque et mégalo, assurément l'aspect le plus réussi du film. De plus, il serait injuste d'écrire que je n'ai pas souri à plusieurs reprises, les deux compères ayant également un certain talent de dialoguistes. Sauf qu'au milieu de tout ça il y a... le reste. Déjà avec « Case départ » on sentait les humoristes en difficulté pour aller au-delà de la simple pantalonnade, le problème se confirme, pire : il s'accroît. Alors qu'il y avait pourtant de quoi faire concernant la critique du football comme de nombreux régimes africains, Eboué et Steketee passent complètement à côté, si bien que « Le Crocodile du Bostwanga » n'a aucun fond, aucune chair, privilégiant l'enchaînement des gags (très) inégaux pour perdre petit à petit toute sa saveur, comme s'il ne voulait jamais aller au-delà de la grosse comédie « made in France », certes amusante parfois, mais surtout profondément creuse... Dommage, il y avait vraiment la place pour faire quelque chose d'explosif, mais une fois de plus on préfère rester dans quelque chose de très basique, ne voulant nullement s'encombrer de sujets pourtant typiquement d'actualité : encore un coup pour rien...
Après la bonne surprise de "Case Départ" (2011) la même équipe (réalisateurs, producteurs, scénaristes et acteurs) se retrouvent et nous offrent une nouvelle comédie qui ne manque pas d'idées. D'un saut dans le passé de l'esclavage on passe à la dictature africaine. Thomas Ngijol est un dictateur pathétique et stupide comme on les aime à l'instar d'un Sacha Baron Cohen dans "The Dictator" (2012) mais on constate que la bande-annonce nous a dévoilé pratiquement le meilleur. Par contre Patrice Eboué est dans un rôle identique que dans le film précédent, pour ne pas dire le même. Les gags sont moins hilarants que dans "Case Départ", l'humour est omniprésent mais on reste dans de la caricature gentillette et tout repose essentiellement sur la bonne humeur générale, une symbiose sympathique et contagieuse. La petite troupe a un capital symptahie indéniable, il est dommage que le rythme et le rire n'est pas plus d'éclat.
Seule ombre au tableau, mais de taille : la stigmatisation des homosexuels. Même si on peut penser à une volonté d'affirmer que l'homosexualité est aussi africaine (et réprimée), le fait de typer "féminin" est une façon d'affirmer une différence physique que l'on retrouvera lorsqu'Eboué affirme qu'il n'est pas juif et donc "normal". Le fait qu'il répète à l'encan qu'il ne porte la croix de David en pendentif que pour faciliter ses relations d'affaires participe également de ce type de clichés stigmatisants, qui répétés à l'envi forgent un enfermement méprisant et raciste.
On ne vole guère plus haut que Case Départ. Les traits sont forcés, le scénario décousu et maigrelet, seuls les seconds rôles sauvent quelque peu le film du naufrage total. Comme il a souvent été dit ici, tout est dans la bande-annonce donc passer votre chemin...
Passionné de cinéma, spécialiste d'Afrique - et toujours sensible aux conseils de Arnaud L. - il était logique que j'aille voir dès sa sortie le Crocodile du Botswanga. Sauf que j'étais le seul type en cravate de plus de 40 ans dans une salle bondée de collégiens blacks blancs beurs dévoreurs de pop corn et prompts à hurler de rire au premier gag vulgaire venu. Et des gags pipi caca, le Crocodile en dispense son comptant. Un jeune footballeur africain accompagné de son agent retourne dans son pays natal y enterrer sa mère. Las ! Ce voyage n'a pas la poésie d'un Aimé Cesaire - même s'il en a parfois la charge anticoloniale. Le Botswanga est une dictature d'opérette dirigée par un Ubu roi, mélange de Bokassa, de Bongo et d'Amin Ada (à cette réserve près que la bouffonnerie sanguinaire du Dernier roi d'Ecosse ne portait guère à rire). La coiffure et le maquillage audacieux de sa femme ressemblent à s'y méprendre à ceux de Chantal Biya. Ses hobbies : ridiculiser ses ministres sur la place publique, jeter ses opposants aux crocodiles, chasser le phacochère au fusil mitrailleur. Une petite cour servile l'entoure : son aide de camp le lieutenant Yahya, son âme damnée le Blanc (Franck de la Personne s'en donne à coeur joie) l'affairiste français Jacques Taucard, PDG de Totelf et nostalgique de l'Algérie française (Etienne Chicot méconnaissable) On est moins dans la satire politique que dans le divertissement en prime time produit par M6. Mais les rires hystériques - entrecoupés de mâchements de pop corn - ont été contagieux. J'ai desserré ma cravate et me suis laissé emporter par la bonne humeur générale.
On retrouve le même style que dans Case Départ, c'est à dire une comédie reposant sur des personnages caricaturaux mais drôles mais qui aborde en toile de fond des sujets très sérieux ( l'esclavage, le racisme pour Case Départ, l'impérialisme, la dictature pour Le Croco Du bostwanga ) . Cependant, le deuxième film d'Eboué tend à davantage privilégier le caractère comique sur la volonté de dénoncer d'autant que les références sont un poil trop caricaturales pour vraiment susciter la réflexion ( les réseaux Tocard , l'entreprise Totelf, les méchants chinois ... ) . On se marre quand même pas mal, avec des personnages taillés pour les acteurs, pour un film qui aurait gagné à être un peu plus réfléchi et complexifié tant dans le scénario que dans les références politiques et historiques. Bref, les fans du " style Eboué" apprécieront. Vivement le 3eme pour se faire une opinion plus approfondie.
Décidément je n'arrive pas à voir une seule bonne comédie française en ce début d'année 2014. Après les très décevants Jacky au royaume des filles, Prêt à tout, Les trois frères le retour et Supercondriaque, c'est Le Crocodile du Botswanga qui me laisse sur ma faim. C'est très décevant de la part de Thomas Ngijol et Fabrice Eboué qui me font rire d'habitudes. Je ne m'attendais pas à un grand film mais à un truc sympa comme "Case Départ". Et bien au final je n'ai pas beaucoup ri, j'espérais de meilleurs gags.
Vu avec ma carte illimitée donc pas trop de regrets....L'humour est assez primaire au niveau des dialogues et des situations.... Même si ce n'est pas toujours fin, c'est vivant et donc on a pas l'impression de s'ennuyer.... C'est vrai que le ton du film est l'ironie et qu'il faut à mon avis le lire comme telle.... Après cela parle de sujet sans vraiment les approfondir, ni les critiquer mais en les nommant : La dictature, la déforestation, le Sida, le racisme, etc.... Je n'ai ri à aucun moment, mais j'ai souri avec la pub pour le SIDAXYL (un sujet grave quand on y pense) qui est à mon avis le meilleur coup du film.... Pour le reste pas de trouvaille géniale, pas d'éclat de rire, mais un petit aspect caricature fait quand même avec lucidité....A vous de voir....
Apres "case départ", sympathique mais assez mal écrit, voici le deuxième film de Thomas Ngijol et Fabrice Eboué, et quel film ! Une catastrophe cinématographique comme il en arrive de temps en temps, un film raté sur toute la ligne et ce dès la scène d'ouverture. Scénario mal construit, gags qui tombent systématiquement à plat (gros problème d'écriture et de réalisation), personnages sans saveur malgré la sympathie qu'on peut éprouver pour les acteurs... acteurs qui d'ailleurs semblent s'ennuyer presque autant que nous tellement ils ont peu à faire. Bref, un cas d'école. A fuir.
Nous voici en présence d'un nanar français encore pire que certains nanar français déjà bien entamés... Par où commencer ? Le scénario : inexistant, nous allons dans un palais et nous les écoutons parler pour ne rien dire. Les acteurs : mauvais jusqu'au dernier, seul Thomas N'gogole a un semblant de jeu. La réalisation : fade, avec un très mauvais montage visuel et sonore, et des couleurs fadasses. Les vannes : en dessous de la ceinture, répétitives et pas drôles pour un sous. Le message : survolé (en fusée) avec un manager qui vient pour faire du fric spoiler: et fini indigné face à un méchant dictateur qui fait la misère a son peuple spoiler: et qui fini destitué . J'ai entendu des soupirs et des mouches voler pour tout vous dire. On est si loin de Case départ.