Après Case départ, le trio Fabrice Eboué-Thomas N'Gijol-Thomas Steketee se reforment mais cette fois Thomas N'Gijol n'est qu'acteur. Malgré ce petit changement, on retrouve la même ambiance délirante qui régnait dans leur premier film. Cette fois, l'objet de la parodie n'est plus l'esclavage mais les dictatures africaines. Même s'il est peut-être un peu moins hilarant que Case départ, Le Crocodile du Botswanga est truffé de gags qui font mouchent et qui n'épargnent personne : les dictateurs africains (leur paranoïa, leurs mensonges, leurs manière de profiter de leur peuple, leur inculture...), les européens qui se moquent de la démocratie tant qu'ils trouvent leur compte (l'argent pour Didier, le pouvoir pour Monsieur Pierre...), les africains aveuglés par leurs dirigeants (le lieutenant Yaya pendant une bonne partie du film) ou facilement corrompus (les acteurs du faux village)... Il faut enfin saluer la performance des comédiens et surtout de Thomas N'Gijol, qui nous livrent des moments assez mémorables (il faut le voir habillé en bavarois, vanter son amour et sa connaissance de l'Allemagne et de sa langue), et de Claudia Tagbo incarnant la parfaite femme de dictateur. Un bon film très drôle.
Même si le duo d'acteur est très drôle, ce film sonne creux et plat. Il y a quelques bonnes vannes sympathiques mais trop forcées et qui ne nous font plus rire car trop répétitives. Malgré de bonnes intentions de faire bien avec un scénario plutôt original, on tombe trop vite dans la caricature et le film en fait trop, beaucoup trop.
Cette comédie est un bonheur, car l'humour est là où on ne l'attend pas forcément. Une scène d'émotion pleine de tristesse et de compassion va être désamorcée par une séquence si grotesque et où les personnages ne regrettent pas leurs actions mais sont soit juste gênés par la situation soit eux-mêmes entrain de rire, car c'est drôle tout simplement. spoiler: Pour ne citer que celle-là, quand Fabrice Eboué annonce à la femme du ministre des toilettes qu'il est mort et qu'elle commence à se tondre les cheveux pour respecter une coutume botswangaise et que là on voit son mari arrivait et dit "quelqu'un est mort", on si attend mais la dérouillé que se prend Fabrice Eboué est tellement bien faite que c'est drôle à s'en casser les côtes. Et ce type de passage sont assez nombreus que l'on passe un très bon moment devant ce film. Certes, il est bourré de stéréotypés et de clichés sur les dictateurs, les dérives de la france-afrique ou l'Afrique en général. Ce qui donne un scénario très prévisible et pourtant on a quelques bonnes surprises toujours très drôles. En ayant gardé une équipe similaire à celle de "Case départ" (production, acteurs et réalisation), le film est d'une qualité identique et se maintient à niveau plus que respectable. Bonne comédie avec un fond sérieux (dédramatisé sans être ridiculisé) qui me donne envie de voir leur prochain long métrage.
C'est une comédie, une film humoristique et toutes les critiques écrites par des sympathisants du nouvel obs et de la gauche bien pensante seront bien déçu. Il n'y a pas grand chose de profond dans ce film et ça fait du bien . On ne se prend pas la tête, on rit à gorge déployé à tout un tas de blague parfois grasse, mais grasse comme ce gâteau Saint-Tropez dont tout le monde se resservirait si personne ne l’observait ... Un franc moment de rigolade entre amis, 5/5 ce n'est pas un chef d'oeuvre évidemment, mais il fait du bien !
Très bonne comédie. Dans la lignée de Case départ. Comédie déjantée avec de l'humour noir qui fonctionne à merveille car c'est très bien vendu et totalement assumé. Thomas Ngijol est excellent en dictateur et Fabrice Eboué est très bon aussi dans son rôle d'agent corrompu. Par contre l'acteur qui joue le jeune joueur de football professionnel a un jeu assez moyen.
Satire grotesque des dictature africaines, "Le Crocodile du Botswanga" lorgne du côté de la caricature à la Gérard Oury. Il s'agit d'une comédie généreuse qui tire grand profit du talent de Thomas N'Gijol, constamment dans l'excès mais de façon jouissive. Comme le film tire souvent à boulets rouges sur le conformisme et la bien-pensance des comédies populaires actuelles, il apporte un vent de fraicheur malgré son format pas toujours innovant, ainsi que quelques blagues inhabituelles. Le mauvais goût se manifeste parfois mais est pardonnable car parfois drôle mais surtout parce qu'il est un des symptômes de l'impertinence du film. Bien sûr, on n'est pas encore au niveau des satires de Michel Hazanavicius, Albert Dupontel ou Riad Sattouf mais le film est réussi et agréable.
Grand fan de Fabrice Éboué pour preuve je suis allé le voir ek spectacle il y a quelques jours et nous avons même immortalisé ce moment. Thomas était présent également. Revenons au film qui est parfois drôle où l'on retrouve l'humour potache de ces 2 protagonistes mais pas assez pour se marrer du début à la fin. J'ai tout de même quelques sxene1en tête et cette bonne comédie mérite (pour moi) 3 bonnes étoiles.
Même si ce film n'égale pas case départ, j'ai quand même passé un bon moment. Les dialogues ne sont pas toujours très fin s, mais la performance de Thomas Ngijol est absolument désopilante, tout le film repose sur sa prestation.
jai bien fait de revoir ce film aujourd'hui car je me suis rendu compte que ce film mine de rien n'est plus si drole une fois revu une 3e fois car je n'ais preque plus rigoler jai du rire que une seul fois dans toute le film ce qui est quand meme très peu pour une comedie. Après le reste des vanne mon fait sourire c'est mieux que si elle m'avais laisser indifférent.
Le Crocodile du Botswanga n’arrive pas à séduire davantage à cause d’un scénario un peu trop faible. Thomas N’Gijol en dictateur complètement fou s’en donne à cœur joie.